• A propos de racisme...mais là, tout le monde ferme sa gueule !

    A propos de racisme...mais là, tout le monde ferme sa gueule !

     

    Choqué". Rahimullah Samandar répète le mot : "choqué" Le journaliste afghan, président de l'Association indépendante des journalistes d'Afghanistan, ne décolère pas en commentant, à Kaboul, les circonstances de la libération, dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 septembre, de l'envoyé spécial du New York Times. Stephen Farrell était retenu en otage, en compagnie de son fixeur afghan, Sultan Munadi, par des talibans dans un village proche de Kunduz, une des grosses cités du nord du pays.

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    L'assaut déclenché par les forces spéciales britanniques s'est soldé par quatre morts : deux villageois, un soldat britannique et M. Munadi, fauché par une salve de balles alors qu'il prenait la fuite dans l'obscurité aux côtés de M. Farrell. "La responsabilité des forces britanniques dans la mort de notre collègue est écrasante", s'indigne Rahimullah Samandar.

    La communauté journalistique afghane a tenu à exprimer son émotion, jeudi, en rendant un hommage collectif à M. Munadi devant sa tombe au cimetière de Kaboul, avant de se rendre en procession au domicile de sa famille. Fait sans précédent dans les annales médiatiques locales, les journalistes afghans ont publié un texte dénonçant l'attitude de l'OTAN, relevant du "deux poids, deux mesures" selon que la personne à sauver est occidentale ou afghane.

    Stephen Farrell et Sultan Munadi avaient été capturés, samedi 5 septembre, par des talibans locaux alors qu'ils enquêtaient sur un raid aérien meurtrier de l'OTAN perpétré la veille dans un village au sud de Kunduz. Visant deux camions-citernes tombés aux mains d'un groupe rebelle, l'attaque avait coûté la vie, selon les autorités afghanes, à environ 90 personnes - dont de nombreux villageois - et relancé la controverse récurrente en Afghanistan sur les victimes civiles dues aux opérations de l'OTAN. Après avoir interviewé des rescapés à l'hôpital de Kunduz, les deux journalistes du New York Times s'étaient rendus sur le site du drame, dans une zone contrôlée par les talibans, où ils ont pu s'entretenir avec des villageois avant d'être enlevés.

    Dans son blog du New York Times, M. Farrell raconte ses "quatre jours avec les talibans", marqués par des déplacements incessants dans le district de Char Dar, de caches en caches au milieu des champs de riz et de maïs. Il témoigne également des circonstances de son sauvetage par les commandos britanniques, largués par hélicoptère au milieu de la nuit. Sultan Munadi n'a pas échappé aux balles qui fusaient alors en tous sens. Il a été tué alors qu'il criait "Journalistes, journalistes !".

    Selon les médias afghans, la provenance des balles ayant mortellement atteint M. Munadi ne fait guère de doute. "Il a été tué par des tirs britanniques", soutient leur porte-parole, Rahimullah Samandar. Mais ce qui choque le plus les journalistes locaux, c'est que les forces spéciales britanniques aient abandonné le cadavre du fixeur sur place alors qu'elles prenaient aussitôt soin de M. Farrell.

    Négociations en cours

    Cette discrimination réveille chez les Afghans le pénible souvenir des conditions de la libération, en 2007, du journaliste italien Daniele Mastrogiacomo. Il avait été relâché par ses ravisseurs talibans après versement d'une rançon. Son traducteur afghan, Ajmal Naqshbandi, laissé aux mains de ses geôliers, était décapité.


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