• Bernard Werber pour le Nouvel Ordre Mondial


    Bernard Werber est un écrivain "français" (né le 18 septembre 1961 à Toulouse), connu notamment pour sa trilogie des Fourmis .

    Ce qui me chagrine énormément chez monsieur Werber, c’est sa théorie suprématiste concernant le peuple juif (qu’il assimile au peuple dauphin dans son livre "le mystère des Dieux") : Selon lui, il existerait un peuple qui serait plus éduqué, plus avancé, plus intelligent que tous les autres. Ce peuple là serait le seul peuple vraiment opposé aux totalitarismes. Tout d’abord, j’aimerais faire remarquer que les Juifs ont eux aussi beaucoup persécuté les peuples voisins (lire l’Ancien Testament), ce qui ne leur donne pas un rôle d’éternel persécutés. Il y a d’autres peuples qui furent persécutés : Les Chrétiens, les Mandchous, les Tibétains, les Palestiniens, les Amérindiens… Les Juifs, quant à eux, n’ont été persécutés pratiquement qu’en Europe (même si ce phénomène tend malheureusement à s’étendre aux pays musulmans.) Donc, contrairement à ce qu’essaye de nous faire croire Werber, les Juifs n’ont pas l’apanage de la persécution, ils ne sont pas le « peuple-truite » qu’il décrit. Mais, plus encore, le « peuple juif » (à supposer que l’on puisse parler de « peuple juif, » j’ai coutume de penser que le seul point commun entre tous les juifs de la Terre c’est… l’antisémitisme !) décrit ainsi serait donc présenté comme une sorte de « peuple élu », de peuple qui nous serait supérieur. Cela remplit peut-être de phantasmes ce « peuple élu, » moi je trouve cela dangereux. Hitler et ses Aryens nous ont montré où pouvait aboutir le suprématisme.

    En fin de compte, le dernier livre de Bernard Werber, qui est, finalement, l’aboutissement de tout le reste de son œuvre, n’est qu’un mélange de pseudo-spiritualité néo-orientale galvaudée par l’imaginaire d’un écrivain mégalomane (qui aura tout de même mis en scène le procès de l’Humanité !), d’une apologie d’une sexualité débridée (dont tout argument détracteur serait immédiatement classifié « réactionnaire » donc « méchant » par monsieur Werber) et d’une falsification de réalités historiques navrantes dans l’unique but de servir son idéologie, une idéologie libertaire. Monsieur Werber est ce que Alain Soral nomme un  « li-li bo-bo » : Libéral-libertaire, bourgeois bohème. Mais il n’est en aucun cas un « libre-penseur » et, encore moins, un « rebelle »… Désolé mais Sade, Stirner, Proudhon, Zola, Baudelaire… Sont déjà passés par là, l’originalité n’est pas présente chez monsieur Werber, ni même l’imagination, d’ailleurs. Dommage : C’était bien parti !


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