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(cité par Robert Faurisson, le 12 novembre 2004, dans ses Écrits révisionnistes, vol. 5, p. 465)
Autres citations à connaître :
- Philippe de Gaulle au sujet de son père : "Il y a une chose qui le mettait hors de lui [...]. C'était quand il entendait que l'on culpabilisait les Français à cause du martyre des Juifs pendant la guerre. [...] Il soulignait aussi qu'il y avait eu beaucoup plus de Juifs qui avaient été cachés par les Français non juifs que ceux qui avaient été livrés. Encore une fois, mon père ne faisait pas de particularité entre les individus, quelles que fussent leur origine et leur façon de faire. Quand quelqu'un se mettait à rendre les Français coupables de ceci ou de cela, à cause des Juifs, il coupait court et il lui montrait la porte en proférant : 'Le peuple français n'a aucune culpabilité à avoir vis-à-vis des Juifs' " (Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père, Entretiens avec Michel Tauriac, Plon, 2004, vol. 2, p. 319).
- Alain Michel, Juif français installé en Israël, historien et rabbin, a publié l'an dernier Vichy et la Shoah / Enquête sur le paradoxe français, Paris, CLD éditions, 2012, 408 pages. Le livre s'ouvre sur une préface signée de Richard Prasquier, en sa qualité de président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Sur le sort, en définitive, des Juifs de France (français, étrangers, apatrides), il révise sensiblement "la doxa", c'est-à-dire ce qu'il appelle aussi "la thèse officielle" en posant les deux questions suivantes : "Comment expliquer, en effet, que 75% des Juifs vivant en France pendant la guerre aient pu échapper à la Shoah ? Et comment expliquer, aussi, que la France fut le pays d'Europe où les réseaux de sauvetage juifs furent les plus nombreux, les plus actifs et les plus efficaces ?" Cet ouvrage d'Alain Michel corrobore la conclusion de Charles de Gaulle sur le sort des Juifs en France pendant la guerre et sur le comportement de la France ou des Français à leur égard.