• L’escroc se démasque tout seul

    L’escroc  se démasque tout seul

    Le masque est enfin tombé. Certains, les plus éclairés, avaient déjà relevé l’escroquerie qu’est aujourd’hui le discours de Jean-Luc Mélenchon. Le doute venait du fait que, à gauche de l’échiquier politique, l’agitation grotesque et contradictoire de ce dernier ne servait qu’à agiter le drapeau de la révolte sous le nez des ouvriers afin de mieux les rallier au camp socialiste dès le second tour, maintenant ainsi un semblant de vote contestataire dans le pays.

    Mais les gens ne sont pas dupes. Lors du débat très attendu organisé sur BFM TV et RMC ce lundi, Marine Le Pen est parvenue à faire sortir de la bouche du députe européen la vérité sur la finalité de son action : rejoindre ses amis du PS au second tour.

    « Contre vous, on fera tous bloc à gauche » a ainsi lâché Jean-Luc Mélenchon dans son excitation théâtrale. Quel plaisir d’entendre de sa bouche le véritable projet de son parti. « Pour vous taper dessus, on sera tous d’accord » diabolisait-il de plus belle. On l’avait bien compris, et cela rejoint parfaitement l’analyse qu’en avait fait Alain Soral il y a quelques semaines : pour que l’escroc Mélenchon appelle à voter PS en 2012, il faudra le diable fasciste en face. Un diable de confort qui, afin d’assurer sa présence au second tour pour un 21 avril à l’envers, dispose du total soutien des médias dominants qui l’invitent régulièrement.

    Interpellée par cet aveu bienvenu, Marine Le Pen a eu la bonne idée de persister dans cette voie en relançant son adversaire du jour. Tentative fructueuse. « Depuis 200 ans, la gauche se regroupe » a-t-il constaté avant d’essayer maladroitement de se dégager des cordes : « S’il [DSK] est candidat, c’est moi qui serait le premier au second tour ». Jolie mais trop tardive pirouette. Le masque est tombé.
     


    Qu’est-ce qu’il est jouissif de prendre un imposteur à son propre jeu. Car cette « Yvette Horner de la politique », comme l’a gentiment surnommé Marine Le Pen, prétend depuis trop longtemps défendre les travailleurs tout en promouvant à l’excès l’immigration massive, tout en se satisfaisant de l’euro et de l’Europe. La différence se voit aussi bien dans les intentions de vote des ouvriers que dans les positions d’un MEDEF discrètement ravi de ces positions libérales.

    Comme il avait appelé à voter Chirac en 2002, Mélenchon et ses amis appelleront à voter PS en 2012 dans le cadre d’un 21 avril à l’envers, et même pourquoi pas dans le cas d’un classique UMP-PS. Le mensonge et la tromperie n’ayant pas de limites…

    Grâce à ces révélations en direct, le grand révolutionnaire montre enfin son vrai visage, celui d’un rabatteur socialiste. Comme si un homme politique, sénateur depuis 1986, avec 27 ans de Parti Socialiste et 2 ans de Ministère derrière lui pouvait être un anti-système crédible.

    Pour conclure sur un clouage de bec en règle de la part de Marine à propos du populisme commun qui semble les rapprocher, Jean-Luc Mélenchon a cette différence qu’il n’est qu’un « populiste sans peuple », et désormais, c’est certain, un rabatteur avoué.

    Chris Lefebvre (blog)


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