• L’Espagne replonge les marchés dans le doute

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    Les marchés financiers plombés par l’Espagne Crédit Photo : DANIEL ROLAND/AFP

    Le CAC 40 clôture vendredi en baisse de plus de 2%, à la suite de l’envolée des taux espagnols. La situation économique du pays s’aggrave, le jour où il reçoit 100 milliards de l’Europe. Sur la semaine, le CAC gagne 0,45%.

    La Bourse de Paris rechute. Après deux séances haussières consécutives qui l’a vu gagner plus de 2,5%, le CAC 40 a perdu 2,14% et revient sous les 3200 points à 31193,89 points ce vendredi à la clôture. Sur la semaine, l’indice boursier gagne 0,45%. Idem pour les autres principaux marchés européens: la Bourse de Londres a cédé 1,09%, Francfort, 1,90%, Milan, 4,39% et Madrid, 5,82%. Le recul était plus limité à Wall Street où les indices boursiers cédaient moins de 1%, en séance.

    Après une matinée stable, le marché a cédé du terrain, affecté par l’arrivée des investisseurs anglo-saxons qui ont commencé à vendre massivement des titres européens, après l’envol des taux d’intérêts des obligations espagnoles au-delà des 7%, soit leur plus haut niveau historique. Les investisseurs s’inquiètent de la situation financière de la quatrième économie de la zone euro qui s’aggrave, en dépit de l’accord définitif signé par les ministres des Finances pour aider l’Espagne.

    L’euro et le pétrole plongent

    Conséquence directe de cette nouvelle tension en Europe, l’euro recule de 0,81% à 1,2174 dollar, un plus bas depuis deux ans. Idem pour le pétrole où le Brent londonien qui lâche 1% à 106,51 dollars le baril et le «WTI» américain qui abandonne 1,18% à 91,53 dollars le baril. Du côté des sociétés, les valeurs bancaires n’en finissent plus de souffrir. Sur la semaine, elles affichent de nets reculs: le Crédit agricole recule de 7% à 3,21 euros, la Société générale glisse de 4,60% à 16,39 euros et BNP Paribas cède 4,22 % à 28,51 euros. «C’est une situation intenable pour Madrid de payer de tels niveaux de taux d’intérêt et les investisseurs craignent une aggravation de la situation de ce pays et vendent les titres européens, notamment les banques», explique Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez Global Equities.

     


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