• L'homoparentalité remboursée par la Sécu

     

    Journaliste.

    Depuis le début ! Il faut être aveugle pour ne pas l’avoir vue venir, la procréation médicalement assistée, l’option obligatoire du mariage homosexuel. La PMA, évidemment, depuis le début, car ça va coincer à l’adoption, car l’adoption n’aura pas lieu, ou si peu, il y a tellement de demandes, et si peu d’élus. Et nombre de pays du monde, encore embourbés dans des concepts civilisationnels arriérés, refuseront probablement d’envoyer les enfants de leur terre grandir au sein d’un couple homosexuel, fut-il friqué et CSP+. Plutôt le cul à l’air au milieu des chèvres que le cul en Pampers devant Pink TV !

    Alors, il faudra se le faire soi-même, son gosse, puisqu’on ne pourra pas prendre celui des autres. Et c’est encore nous qu’on va payer ! Puisque la procréation médicalement assistée est prise en charge à 100% par la Sécu ! Payer pour réparer une injustice de la nature qui interdit à un couple hétérosexuel d’avoir un enfant, dans notre conception gallicane extensive de l’État Providence contre la Providence divine imparfaite… soit, ça passe encore que la collectivité prenne en charge cette infertilité subie. Mais payer pour contourner une impossibilité de la nature ? Que la collectivité prenne en charge une infertilité évidente, assumée voire revendiquée ? Bien sûr ! Les assurances sociales payeront cette folie ! Puisqu’on ne peut évidemment concevoir, dans le parfait aveuglement égalitaire jusque-boutiste qui motive ce mariage pour tous, que les couples lesbiens aient à signer le chèque de leur insémination artificielle ou fécondation in vitro. C’est donc la solidarité nationale qui prendra en charge la lubie d’un lobby, une impossibilité technique, une contre-indication naturelle. Ce n’est pas sur le mode d’emploi mais ce n’est pas grave, on va tipexer et réécrire par dessus que deux vagins mariés peuvent fabriquer de l’humain, que deux verges unies à la mairie peuvent perpétuer l’espèce.

    On envisage déjà la prochaine revendication : la reconnaissance des mères porteuses en France, pour que les couples masculins puissent eux aussi donner la vie par grossesse délocalisée. Avec, là encore, indemnisation par la Sécurité sociale du ventre anonyme et de ses barquettes de fraises.

    Ajoutez à la potion que le sperme français n’est plus de la bonne came, tout cela, c’est vraiment faire des enfants par expédients.

    Edouard Frémy, le 16 décembre 2012

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