• LE FESTIVAL DES MIGRANTS VANITEUX

    Alors que Sophie Marceau, après avoir montré ses seins, dévoile sa petite culotte (par hasard bien sûr) aux marches du bunker cannois, Manuel Valls  propose à Menton la création d’un corps, moins sexy mais plus utile, de gardes frontières européens.

     
    Alors qu’une humanité surfaite et satisfaite d’elle-même s’auto célèbre  comme tous les ans, en admiration devant son talent (discutable) sa générosité (très relative) et son idéologie du bien (mortifère), la réalité frappe à la porte des arnaqueurs du virtuel.
      
    L’hyper classe mondiale peut bien se trémousser à Cannes, le monde qu’elle a crée est à une poignée de dollars de la catastrophe migratoire.
     
    On serait passeur qu’on irait échouer ses clients sur la croisette pour voir la gueule de ce petit monde médiatique obligé d’interpréter, hors compétition, une saison inattendue du «  camp des saints ».

    Mais on serait du côté des «  bons » que l’on plaquerait tous les cocktails, emportant les petits fours pour les porter, toute projection cessante, aux migrants de leur coeur.
      
    Cela  aurait de la gueule, un exode humanitaire cannois, une migration  des vedettes et des réalisateurs, donneurs de grandes leçons, accompagnées des journaleux de service et de la horde cannoise des piques assiettes professionnels qui, plutôt que de profiter, donneraient pour une fois aux autres.
     
    Enfin un scénario qui tiendrait la route. Mais ne rêvons pas.

    Tout de même,  le contraste entre les clandestins démunis et affamés  de la Turbie et les nantis repus de la vanité médiatique cannoise devrait interpeller les observateurs. Entre un festival du superficiel, sinon de l’inutile, entre des faiseurs histrions exhibitionnistes et la menace du raz de marée des désordres mondiaux, cela fait un fameux contraste qui devrait sauter aux  yeux.

    Depuis des décennies que Cannes dénonce les méchants, fait la promotion de l’immigration et de l’anti racisme contre toutes les exclusions notamment sexuelles, fermant les yeux sur quelques invités qui seraient lapidés sous d’autres cieux …….ils ne se posent aucune question.

    Ce petit monde, qui croit pouvoir s’imposer par l’image et le fric, est au bord du précipice. On se remettra de sa disparition. Mais il nous a largement entraîné avec lui. Il participe au suicide d’une civilisation qui est la nôtre et qui est menacée d’être égorgée comme en Syrie ou submergée comme en Italie et à Menton.

    Il est temps qu’ils cessent tous de faire leur cinéma, car il y a bien longtemps qu’ils ne comprennent plus rien au film.

     
    le <time datetime="18/05/2015" itemprop="date">18/05/2015</time> 

     

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