• Marée noire : seule une infime partie du brut pourra être récupérée | Réagir 23.05.2010, 19h27

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    Marée noire : seule une infime partie du brut pourra être récupérée

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    Même si des efforts massifs sont mis en oeuvre pour nettoyer les côtes américaines souillées par la marée noire, les experts soulignent que seule une infime fraction du qui s'écoule depuis un mois dans le Golfe du Mexique pourra être récupérée.
    "Le pétrole est là et il est là pour rester", déplore Lisa Suatoni, biologiste au Natural Resources Defense Council.
    "Les bilans en matière de nettoyage de marées noires sont très mauvais. <btn_noimpr>
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    </btn_noimpr> Habituellement, moins de 1% du pétrole qui s'est répandu est nettoyé en fin de compte", dit-elle.
    Même dans le cas de la marée noire de l'Exxon Valdez en 1989, pour laquelle des milliards de dollars ont été dépensés pour dépolluer l'Alaska, seul 7 à 10% du pétrole a pu être récupéré, a poursuivi l'experte.
    Une partie importante des 41 millions de litres qui se sont déversés sur les côtes s'est dispersée naturellement, mais les plages de la région sont encore polluées aujourd'hui par de petites galettes de pétrole.
    Ces résidus avaient coulé dans des zones à faible teneur en oxygène, ce qui a maintenu leur toxicité. Aussi, chaque fois qu'une forte tempête ou une autre perturbation sévit dans les environs, le pétrole resurgit.
    Dans le cas du Golfe du Mexique, la nature même de la marée noire rend la récupération du pétrole très difficile, explique Tony Wood, spécialiste à l'Université du Texas A&M University Corpus Christi.
    Le pétrole jaillit au fond de la mer à 1.500 m de profondeur à 80 km des côtes de Louisiane (sud) depuis le 22 avril.
    Lorsque le brut atteint la surface, il a déjà commencé à se dissoudre en petites particules. Et la mer agitée brise aussi la nappe en taches éparpillées sur des centaines de kilomètres dans la mer.
    Les opérations de nettoyage en mer ont permis de récolter un mélange d'eau et de pétrole à la surface et des incendies contrôlés ont éliminé une partie du brut.
    Mais, vu que la nappe menace le fragile écosystème des marais côtiers, notamment en Louisiane où le pétrole a déjà atteint la côte, les autorités ont autorisé l'usage de dispersants. Une récupération du pétrole dans les marais serait en effet pratiquement impossible et l'impact écologique serait dévastateur.
    "Si le pétrole est dispersé, alors on n'essaye pas de le ramasser, on essaye de le dissoudre en particules suffisamment fines pour que des bactéries puissent l'attaquer", a toutefois relevé M. Wood. "Naturellement, les éléments toxiques du pétrole et des dispersants sont toujours là".
    L'Agence de protection de l'environnement (EPA) a plusieurs fois répété que même si le dispersant à un coût écologique, cela reste un moindre mal par rapport à l'arrivée de galettes de pétrole épaisses et grumeleuses.
    Mais les défenseurs de l'environnement, les scientifiques et les pêcheurs, s'inquiètent du fait que ces dispersants ne créent une sorte de "soupe toxique" tout aussi néfaste que la marée noire, mais masquée.
    L'autre problème est lié au fait que plus d'un mois après la catastrophe, personne n'est capable de quantifier précisément le pétrole qui s'est déversé.
    Le groupe , qui exploitait la plateforme, et les autorités estiment que le puits déverse quotidiennement au moins 5.000 barils de brut (800.000 litres), mais des experts indépendants jugent que ce flux pourrait être dix fois plus important.
    "Cette question de la quantité est vraiment, vraiment cruciale, parce que l'environnement a une capacité d'assimiliation", a affirmé Paul Montagna, spécialiste en écologie marine au Harte Research Institute.
    "A un certain point, on atteint un plafond et l'environnement ne peut plus assumer, et les choses se dégradent alors très rapidement", a-t-il averti.
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