• Obama appelle Moubarak à une transition «immédiate»

    Obama appelle Moubarak à une transition «immédiate»

    S.M. | Publié le 02.02.2011, 07h19 | Mise à jour : 08h09

    Après s'être entretenu avec Hosni Moubarak, le président Barack Obama a pris publiquement la parole pour demander une transition immédiate.

    Après s'être entretenu avec Hosni Moubarak, le président Barack Obama a pris publiquement la parole pour demander une transition immédiate.
    | AFP/TIM SLOAN

    Au soir de la manifestation monstre qui a rassemblé plus d'un million de personne, mardi en Egypte, le président Hosni Moubarak a annoncé qu'il quittera le pouvoir, mais pas avant la prochaine élection présidentielle prévue en septembre prochain. Une annonce décevante pour les manifestants qui ont réussi, au huitième jour de mobilisation, leur pari de mobiliser un million de personnes. Ils préviennent qu'ils ne s'arrêteront qu'après le départ du Raïs. Dans la foulée, le président s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain.

    a appelé Hosni Moubarak à engager une transition politique pacifique et calme «maintenant»  s'abstenant toutefois de lui demander d'écouter les appels exigeant son départ immédiat. Dans une intervention solennelle à la Maison Blanche, le président Obama a aussi félicité l'armée égyptienne d'avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu, et a affirmé aux égyptiens que «nous entendons votre voix». De son côté, la Grande-Bretagne a réitéré son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», selon un communiqué du Foreign Office.

    Mohamed ElBaradei, la figure la plus en vue de l'opposition, a appelé mardi Hosni Moubarak à partir «au plus tard vendredi». «Le président est très têtu, mais nous sommes plus têtus que lui. Nous ne quitterons pas la place» Tahrir, a déclaré un leader de la contestation dans un haut-parleur. Noire de monde dans la journée de mardi avec près d'un demi- million de personnes, selon les forces de sécurité, la place est l'épicentre de la révolte au Caire. Elle a connu mardi la plus importante mobilisation depuis le début le 25 janvier de la contestation qui a fait au moins 300 morts selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés.

    L'armée, qui s'est positionnée dans les grandes villes, a fermé les accès à la capitale et à d'autres villes, et des hélicoptères survolent régulièrement le centre du Caire. Le trafic ferroviaire a été interrompu. Après une semaine de protestations, les contrecoups économiques de la révolte se font sentir. Les touristes, l'une des principales sources de revenus pour l'Egypte, ont renoncé à venir, et les étrangers prennent la fuite. Internet était toujours coupé dans le pays tandis que Banques et bourse étaient également fermées.

    LeParisien.fr

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