On connaît la proximité des Klarsfeld et plus précisément du fils Arno, « brillant avocat » avec Sarkozy puisque ce dernier avait fait appel en 2005 à ses services pour présider une commission chargée de statuer sur la nature de la colonisation française comptant probablement sur son expertise de la colonisation israélienne en Palestine.

Arno Klarsfeld a été également à une époque l’amant de Carla Bruni.*

Tout le monde sait, puisqu’il s’en est vanté partout, qu’Arno Klarsfeld - qui a la double nationalité française et israélienne - a fait pendant un an son service militaire en Israël chez les garde-frontières, un corps de l’armée israélienne qu’il a rejoint en 2003 spécialisé dans la répression des Palestiniens et qu’il a exercé ses "talents" d’occupant dans la région de Bethléem, en Cisjordanie occupée.

Fier de servir dans l’armée israélienne, Arno Klarsfeld à cette époque aimait se présenter dans la tenue militaire de l’armée d’occupation, la mitraillette à la main et le doigt sur la gâchette (photo ci-dessus).

Cette « fantaisie » n’a pas plu à un certains nombre de magistrats et plusieurs d’entre eux ont commencé à saisir leurs instances ordinales, le Bâtonnier du Barreau de Paris, Me Yves Repiquet et le Conseil National de l’Ordre des avocats.

Hier un buzz « historique » une information « inédite » lancé par les Klarsfeld Père et Fils, a occupé la Une des médias : ils auraient, affirment-ils, authentifié » l’original du statut des juifs » corrigé et annoté par Pétain.

Ce document a été remis au Mémorial de la Shoah à Paris par un donateur anonyme. Anonyme ? ! Tiens donc !

Pourquoi ce généreux donateur tient - il à rester anonyme alors qu’il vient d’apporter une preuve irréfutable d’après les Klarsfeld qui assurent que cela ne fait « aucun doute » que l’écriture retrouvée sur le document est celle de Pétain, qui toujours selon les Klarsfeld voulait « montrer que la France méritait d'être inscrite parmi les premières nations dans le nouvel ordre européen. Les Allemands n'avaient pas demandé à la France de Vichy de prendre ce statut. » ?

Que Pétain ait été un zélé antisémite qui en doute ?

Alors pourquoi toute cette agitation autour d’un buzz médiatique lâché par des Sionistes notoires et pourquoi maintenant ?

L’authentification de ce « nouveau » document a été faite par les Klarsfeld sur la base d’annotations faites au crayon et qu’ils attribuent à Pétain.

On peut se demander à quel titre ?

Seraient - ils tous deux devenus experts en analyse scientifique de documents historiques ? Les Klarsfeld père et fils sont tous deux avocats et pas historiens. Ce n’est pas parce qu’ils ont fouillé dans des milliers de documents historiques poussiéreux pour établir en France une liste de 80 000 victimes juives du Nazisme que cela leur donne le droit de prétendre être capable « d’authentifier » scientifiquement et historiquement ce document.

Apparemment les Klarsfeld s’adoubent eux -mêmes experts scientifiques historiques et vont même plus loin puisqu’ils affirment :

« Maintenant, on a la preuve définitive que le statut des Juifs relève de la volonté personnelle du maréchal Pétain ».

Donc quiconque doutera de l’authenticité de ce « nouveau » document sera-t-il taxé de pétainiste voire d’antisémite ? Puisque les Klarsfeld ont apporté une preuve « DEFINITIVE ».

Est ce bien là le vocabulaire habituellement employé en matière d’expertise scientifique historique ? Ou plutôt celui d’habiles propagandistes et zélés instigateurs du terrorisme intellectuel sioniste qui sévit en Sarkochienlit avec son cortège de répression contre la liberté d’ expression donnant lieu à des procès contre tous ceux qui critiquent le régime sioniste ?

Comme le note judicieusement dans un commentaire un lecteur du quotidien Le Monde journal qui lui aussi a succombé au buzz médiatique des Klarsfeld :

« ATTENTION. L’écriture au crayon peut bien être (et avec de très fortes probabilités) celle de PEYROUTON ou de R. ALIBERT.

Enfin, il faut se méfier d’une "découverte", médiatisée à dessein, d’un document un peu OVNI:
Quelle est son histoire, de quelles archives, publiques ou privées, sortirait-il ?
La science historique demanderait plus de distance et de la prudence. »