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WikiLeaks, l'étrange inculpation
WikiLeaks, l'étrange inculpation
En l'espace de quelques heures, la justice suédoise a fait une volte-face. Alors qu'elle avait inculpé samedi matin Julien Assange, fondateur du site WikiLeaks, pour viol, elle a finalement levé son mandat d'arrêt le jour même, faute de preuves. Une affaire qui intervient alors que l'Australien est en plein dans le collimateur de Washington.
Julian Assange, 39 ans, a immédiatement démenti les faits. (Reuters)
Cette fois, c'est dans une affaire de mœurs que le fondateur de WikiLeaks était soupçonné d'être impliqué. Samedi matin, la justice suédoise annonçait que Julian Assange, avait été inculpé pour viol et atteinte à la pudeur. Un mandat d'arrêt avait alors été lancé contre celui qui est déjà dans le collimateur de Washington pour avoir publié en juillet plus de 70.000 documents confidentiels sur la stratégie de l'armée américaine en Afghanistan.
Quelques heures plus tard, le principal intéressé démentait les faits dans un courriel adressé au quotidien suédois Dagens Nyheter. "Pourquoi ces accusations font-elles surface aujourd'hui, voilà une question intéressante", se méfiait Julian Assange. "Je n'ai pas été contacté par la police. Ces allégations sont sans fondement et extrêmement perturbantes", écrivait-il. Sur le compte twitter de WikiLeaks, on pouvait même lire: "Nous savions qu'il fallait s'attendre à des 'coups bas'. Voilà le premier".
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