• OGM: l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

    En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée. 

    Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.

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    Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième. A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire... Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.

    Voici les photos publiées par Jeffrey Smith dans son billet.

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    Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D'ailleurs, leur étude qui doit être rendue public dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs. Cependant, même si cette récente étude ne permet pas de tirer de conclusions définitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l'approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd'hui consommés dans le monde par des millions d'animaux d'élevage et d'être humains depuis leur avènement en 1996. Car en effet, pouvoir effectuer une étude d'une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l'étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendus sont régulièrement attaqués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l'étude du Dr Surov et de son équipe en Russie. Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d'importance capitale selon les associations écologistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques d'un produit ou d'une molécule, et donc d'un pesticide. Or, jusqu'à présent, les plantes OGM qui sont consommés dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plusieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente). De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première génération) sont toutes aussi rares. C'est pourquoi des « lanceurs d'alerte » (l'équivalent français du terme « whistle blowers », littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière. Autre grand problème : les organismes d'évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises. A ce jour, les évaluations d'OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d'une seule main.

     

    Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L'affaire est donc à suivre, mais quoi qu'il en soit, depuis l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illusoire alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d'évaluation. Et d'ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs»...). Car l'ennui au fond c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?

     

    Retrouvez la version audio de ce billet au lien suivant (faire copier/coller):

    http://www.sebastienportal.eu/#/echantillonssonores/3514933

     

    Note Webrunner : on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement entre le résultat de cette étude et de le désir de diminuer le nombre d'humains sur terre prôné par les "élites" du NWO


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  • Prémonition de grands malheurs pour la Grèce


    Avec le sens commun dont je dispose, je ne peux pas expliquer et encore moins justifier la vitesse à laquelle notre pays a dégringolé à partir de 2009, au point d’en arriver au FMI, perdant ainsi sa souveraineté nationale et passant à un régime de tutelle.

    mikis

    Et il est curieux que personne jusqu’à présent ne s’est occupé du plus simple, à savoir de notre parcours économique chiffré à partir de données, degré par degré, de manière à ce que nous ignorants comprenions les motifs réels de ce développement vertigineux et sans précédent, qui a abouti à la perte de notre identité nationale accompagné de l’humiliation internationale.

    J’entends parler d’une dette de 360 milliards, alors qu’en même temps je vois les mêmes dettes, voire de plus grandes, dans de nombreux autres pays. Donc, celle-là ne peut pas être la cause de notre malheur. De plus, un élément s’ajoute à mon trouble, celui de l’exagération des coups internationaux, portés sur un pays à l’économie insignifiante, ce qui finit par être suspect. Ainsi suis-je conduit à la conclusion que quelques personnes nous amènent à la confusion, nous font peur, de manière à nous conduire au FMI, qui constitue un facteur clef dans la politique expansionniste des Etats-Unis et qui lance la solidarité européenne comme de la poudre aux yeux, pour cacher qu’il s’agit d’une initiative purement américaine, pour nous jeter dans une crise économique artificielle, de manière à ce que notre peuple ait peur, qu’il s’apprivoise, qu’il perde des conquêtes précieuses et enfin qu’il se mette à genoux, une fois la domination étrangère acceptée. Mais pourquoi ? Pour servir quels plans et quels objectifs ?

    Bien que j’aie été et reste partisan de l’amitié gréco-turque, je dois dire que je crains et un renforcement soudain des relations, et les contacts précipités entre ministres et autres acteurs, et les déplacements récents à Chypre, et la prochaine visite d’Erdogan. Je soupçonne que la politique américaine en arrière-plan dissimule ses projets suspects, qui concerne notre espace géographique, l’existence de gisements sous-marins, le régime de Chypre, la mer Egée, nos voisins du nord et l’attitude arrogante de la Turquie, le seul obstacle étant la méfiance et l’opposition du peuple grec.

    Tout autour de nous, de près ou de loin, tous sont attachés au char des USA. La seule différence, c’est que nous a été imposée la dictature et, à l’issue, la perte de 40% de Chypre, et ensuite, les visées de l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine et l’ultranationalisme des Albanais, ce que nous acceptons continuellement sans coup férir.

    Il faudrait ainsi que nous soyons éliminés en tant que peuple et c’est ce qui arrive exactement aujourd’hui. J’appelle les économistes, les politiciens, las analystes, à me démentir. Je crois qu’il n’existe pas d’autre logique en dépit du complot international, auquel ont participé les européens philo-américains du type Merkel, la Banque Européenne, la presse réactionnaire internationale, tous ensemble ont participé à un « grand machin », la dévalorisation d’un peuple libre, soumis à des vassaux. Moi, je ne peux donner aucune autre explication. Je reconnais que je ne suis pas un expert mais ce que je dis, je le dis avec mon sens commun. Beaucoup d’autres pensent comme moi et nous verrons ce que les jours à venir nous réserveront.

    En tout cas, je voudrais préparer l’opinion publique et souligner que si mon analyse est juste, alors la crise économique (qui, comme je le dis, nous a été imposée) n’est pas seulement la première pilule amère qui suivra un déjeuner enjoué ; viendront des questions nationales cruciales, dont je ne veux pas imaginer où elles nous conduiront.

    Mikis THEODORAKIS

    Athènes, le mardi 27 avril 2010

    Traduit par Josette Vossot

    Source : RESALTO


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  • Un agriculteur par jour se suicide en France :

    Ne supportant plus la pression des fournisseurs ou celle de leur banquier, les paysans, pour échapper à leur enfer quotidien, commettent parfois l'irréparable. Comme ce producteur de céréales de 55 ans qui s'est donné la mort la semaine dernière en Dordogne. Rien qu'en Basse-Normandie, la MSA (Mutualité sociale agricole) a recensé neuf décès d'agriculteur par suicide sur les trois premiers mois de 2010. Malheureusement le sujet reste tabou et la MSA dit ne pas consolider ces données au niveau national. Seul le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès, le Cepidc, dépendant de l'Inserm, recense officiellement les statistiques dans ce domaine mais avec plus de trois ans de décalage et seulement dans la tranche d'âge 25-59 ans.

    «Depuis les dernières données disponibles en 2005 auprès du Cepidc, où 150 hommes et 20 femmes se sont donné la mort, nous constatons dans les différentes régions une nette augmentation des suicides», explique Dominique Jacques-Jouvenot, professeur en sociologie rurale à l'université de Franche-Comté et co­auteur d'un ouvrage avec Jean-Jacques Laplante sur le malaise paysan, Les Maux de la terre.

     

    Note WR : avec lui, nous nous suicidons aussi. Car ce sont eux qui nous nourricent. Bientôt, nous dépendrons totalement des grands trusts agricoles....nous serons à leur merci.


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  • Krach mondial : “nos élites” étaient au courant



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  • Ta Finkysérie sur ARTE : Au revoir les enfants

    Au revoir les enfants
    • Titre original : Au revoir les enfants
    • Genre : Drame
    • Nationalité : français
    • Année de production : 1987
    • Durée : 1h42min
    • Réalisateur : Louis Malle

     


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  • Permis de tuer

    Après l’assassinat à Dubaï d’un dirigeant du Hamas par des agents des services secrets israéliens déguisés en joueurs de tennis, l’Union Européenne s’est surtout émue que les membres du Mossad aient usé, pour commettre leur meurtre, de passeports d’autres pays. Personne n’a condamné le fait qu’un Etat pratique le crime organisé contre des responsables politiques. Retour sur ces meurtres « légitimes » et sur l’imposture européenne.

     Le 20 janvier dernier, un commandant du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, a été assassiné dans un hôtel à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, par un groupe de tueurs (qui appartiendrait au MOSSAD, service israélien chargé du renseignement extérieur). Selon la presse (Libération du 19 février 2010), « une des principales erreurs du Mossad semble avoir été d’avoir eu recours, pour couvrir ses agents, à de faux passeports européens, mais relevant de vrais citoyens ».

    La presse et les chefs d’Etat ont donc unanimement condamné l’utilisation de faux papiers d’autres pays à des fins criminelles. Mais personne ou presque n’a remis en cause les méthodes du Mossad consistant à nier la justice pour se venger en toute impunité.

    Panel de réactions diplomatiques 

    Ainsi, à Paris, où des "explications" ont été demandées au chargé d’affaires israélien, le Quai d’Orsay a simplement exprimé "la profonde préoccupation de la France quant à l’utilisation malveillante et frauduleuse de documents administratifs"

    Et les réactions des trois autres pays dont les passeports ont été volés (Grande-Bretagne, Irlande, et Allemagne) ont été tout aussi modérées. 

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratino, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE a déclaré : « Nous sommes extrêmement préoccupés que des passeports européens, qui sont des documents légaux, rigoureux, aient pu être utilisés à des fins différentes de leur usage normal  ». 

    Carl Bildt, chef de la diplomatie suédoise, a déclaré que « le détournement de passeports européens ne peut être toléré ». 

    Quant au secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, il a jugé « inadmissible et pas très amical », l’utilisation de passeports européens pour couvrir un tel assassinat.

    Plus clair encore, le Jerusalem Post a écrit :"Al-Mabhouh méritait certainement d’être assassiné par Israël".

    Pourquoi personne ne s’est prononcé sur ce meurtre, alors même que selon l’hebdomadaire The Sunday Times, qui reprend des sources internes au Mossad, Benjamin Netanyahou, Premier Ministre israélien, aurait autorisé cette vendetta en rencontrant les membres d’un commando au quartier General du Mossad à Tel Aviv, avant qu’ils ne se rendent à Dubaï. « Le peuple d’Israël compte sur vous », aurait même déclaré le chef du gouvernement.

    Présomption d’innocence, droit au procès, droit à la défense… aux oubliettes !

    En somme, Israël a le droit de tuer toute personne suspectée de crime mais à condition que cela se fasse de manière discrète et sans usurpation d’identité de pays amis. Qu’importe le fait que cela bafoue tous les droits internationaux existants. On se fiche que le droit établi par Roosevelt, l’ONU, la Convention Européenne des Droits de l’Homme… interdise de mener des vengeances privées, sans procès ni jugement. On s’assied sur les grandes formules telles que celle qui oserait rappeler que « toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi » (article 6, convention européenne des droits de l’Homme). 

    Une complaisance face au crime, devenue habituelle

    Ce consentement implicite de tous les Etats avec Israël n’est pas nouveau. Rien ni personne ne semble vouloir remettre en cause la manière de faire du Mossad. 

    Pourtant, nous n’imaginerions pas une seconde que les Etats-Unis ou le Royaume Uni laissent l’Iran, le Pakistan, la Lybie … tuer des présumés criminels, en toute impunité et sur le territoire occidental. Mais personne ne dit mot quand c’est Israël qui envoie des hommes tuer les « méchants terroristes », déclarés coupables avant même d’être présumés innocents.

    La longue histoire meurtrière des services secrets d’Israël

    Israël a une certaine philosophie de la justice qui vise à traquer les terroristes ou présumés terroristes, sans relâche jusqu’à mettre fin à leur vie. 

    L’Etat a ainsi systématiquement tenté d’assassiner les chefs, les cadres voire les simples militants d’organisations telles que le Hamas. Comme le rappelle Jean-Paul Chagnollaud au Monde diplomatique (avril 2010) : « La peine de mort n’existe pas en Israël, mais la politique des assassinats ciblés y est à l’œuvre depuis des décennies »

    On se souvient tous, par exemple, des évènements qui ont inspiré le film Munich, de Steven Spielberg. Celui-ci relatait la traque des membres du commando ayant tué 11 athlètes israéliens lors des jeux olympiques de 1972, dont Ali Hassan Salameh (proche d’Arrafat) tué en 1979 à Beyrouth. Cette traque donna lieu à une bavure inoubliable : l’assassinat d’un serveur de café marocain en Norvège.

    De même, pendant le siège de Beyrouth, en 1982, Arafat a échappé à de multiples tentatives de meurtre. Au cours de la première Intifada, en avril 1988, un commando israélien a « liquidé », à Tunis, celui que Tel-Aviv estimait être l’organisateur de la révolte des pierres : Khalil Al-Wazir. 

    Pendant la seconde Intifada, Salah Shehadeh, important responsable du Hamas à Gaza, a été écrasé dans sa maison en juillet 2002, avec sa famille et ses proches par une bombe d’une tonne.

    Cela faisait également suite à l’assassinat manqué du chef politique actuel du Hamas, Khaled Mechaal, en 1997. Une tentative d’empoisonnement de Mechaal, en Jordanie, avait tourné au fiasco : deux agents israéliens, déguisés en touristes canadiens, avaient été arrêtés par la police canadienne. Israël n’avait pu les récupérer que moyennant un antidote pour Mechaal et la libération du chef spirituel du Hamas, alors emprisonné. Ce dernier a ensuite été assassiné dans un raid aérien israélien en mars 2004.

    L’Etat d’Israël est donc, comme le traduit cet historique, un fervent adepte des crimes de vengeance, de la vendetta d’Etat. Le nom démocratie est encore très souvent accolé au nom de l’Etat hébreu. Et pourtant, au vu de sa façon de se faire justice, peut-on considérer que c’en est une ? 

    La complaisance, l’ignorance et le silence du monde, de l’Europe et des chefs d’Etat sont inquiétants

    Critiquer un problème de forme (l’utilisation de passeports étrangers) plutôt que de condamner ces exactions dignes du Moyen Âge rappelle combien il est difficile de croire que les dirigeants veulent faire progresser la situation au Moyen-Orient. 

    Uri Avnery rappelle d’ailleurs, à propos de ce que l’on peut appeler le Dubaïgate, que « cela n’a pas soulevé énormément d’intérêt en Israël. Tout le monde a compris que les Britanniques et les Irlandais étaient obligés de protester pour la forme, mais que cela n’était qu’un geste obligé. Dans les coulisses, il existe des liens intimes entre le Mossad et les autres agences de renseignements. Après quelques semaines, tout sera oublié  ». 

    Il est inquiétant de constater aujourd’hui que oui, tout le monde semble déjà avoir oublié ces bavures israéliennes de plus. Que oui, la politique que mène Israël qui viole tous nos principes les plus sacrés, a hélas encore de beaux jours devant elle. 

    D.Perrotin


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  • Il faut nationaliser les riches armateurs grecs

    par Lisa SION 2 vendredi 30 avril 2010

    j’arrive toujours un peu tard avec ma réflexion, parce que je suis lent d’esprit et ne réagis qu’en fonction de l’actualité de la veille, mais celle-ci va pourtant droit au but et atteint souvent la cible pile en son centre. Y a quelque chose qui cloche dans l’histoire grecque qui me chiffonne depuis peu. Démêlons ce noeud ensemble, si vous le voulez bien.

    Cette histoire de dette grecque ne serait encore qu’un leurre d’appel à contribution commune, et le cas de ce pays serait des plus trompeurs, que cela ne m’étonnerait pas. Que l’on veuille nous faire croire que ce pays aux six mille îles, qui a vu naitre, de par sa configuration complètement éclatée, les principaux armateurs mondiaux depuis des siècles, que dis-je, des millénaires, ne va pas bien, j’ai du mal à percuter. Ces brillants armateurs ultra célèbres que sont Niarchos et Onassis, et d’autres grandes fortunes établies sur les facultés de naviguer en toutes conditions, et qui sont à l’origine de la première flotte de complaisance commerciale du globe, qui bat pavillon international sur la planète entière, ne va pas bien...j’ai comme un doute. Surtout en cette période de libéralisation du commerce international à tout rompre.

    Cette peuplade insulaire qui a généré la plus formidable civilisation humaine laisse derrière elle de fantastiques flambeaux internationaux tels les jeux olympiques, et une architecture imitable que l’on retrouve d’ailleurs dans toutes les principales bourses du monde, est en faillite ? Ce paradis perdu où l’ensemble de l’élite européenne s’en va tous les ans se dorer la pilule sur les plus petites, mais les plus nombreuses plagettes coincées dans les innombrables criques sauvages et vierges...Ces criques sauvages où toute la jet set s’en va huit mois par ans se baigner nus et faire l’amour dans le sable chaud, à l’abri des regards indiscrets et sans même que je ne le sache moi même, autrement que dans les formidables films qu’ils tournent entre eux, et que l’on peut apercevoir tard le soir sur les chaines du câble ? Ces 13686 kilomètres de côtes accidentées, qui peuvent en plein été recevoir des millions de touristes arrivant à la barre de leur formidable yatch ou yacht, excusez moi, je ne connais personne de semblable...Ces quantités innombrables d’îles qui empêchent les grosses flottes de pêcheurs de s’y perdre sous peine de gros risques, ce qui laisse aux nombreux touristes à la voile tout le loisir de vivre pour rien, d’amour et de pêche en eaux vices pour zéro euros par jour...Ce paradis terrestre où l’on peut vivre nu toute l’année loin des contraintes du temps toujours beau et de l’argent quasiment inutile tellement l’amour et l’eau fraiche sont gratuits et libres...Cette magnifique région où toutes les cigales du monde entier viennent chanter tout l’été, étalés comme des limaces sur le pont de leur yatch que des fourmis ont bien pris soin de lustrer à la main pendant des heures afin que celui-ci soit étanche et brillant comme le marbre, je n’y vois aucun inconvénient, à partir du moment que l’on vienne pas me demander de payer la facture du séjour et de la fête...Que ces gens là fassent appel à David Guetta Pour la modique somme de vingt mille euros, pour qu’il leur tape le beat à la main, dans leurs longues soirées de drogue baise party gratuite, ça ne me dérange pas si c’est pas moi qui paye. Qu’ils décident de s’abonner au plus cher forfait Orange pour se faire livrer le Champagne à deux heures du matin sur la plage abandonnée, je m’en fous complètement à partir du moment où ils ne viennent pas ensuite, me faire croire qu’ils sont malheureux à mourir suicidés, où qu’ils viennent pleurer dans ma chaumière ou dans mon poste.

    La comédie a assez duré. Demander aux travailleurs de tous pays de se saigner un peu plus pour assurer, malgré la crise, la plus value de quinze pour cent d’une frange infime de la société qui porte le nom d’actionnaire alors qu’elle ne fait rien, juste pour ses gourmands besoins de faire durer encore le plaisir, c’est injuste et malvenu.

    Vous chantiez navals...hé bien dansez maintenant.


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  • CETELEM OUVRE UNE FILIALE A ATHENES: 15,35% SUR 2 ANS !


    du 28 au 30 avril 2010 : Quand l'Europe pleure, les US rient. La fuite de l'euro vers le dollar a commencé hier après-midi au moment où toutes les places financières ont subi de fortes baisses, en moyenne de -2,8%. Comme prévu sur le plan de route anglo-saxon, Fitch a abaissé la note du Portugal, ce qui force le pays à emprunter plus cher. Après ce sera le tour de l'Espagne, puis de la France. L'Angleterre s'en sort nickel, vous le voyez :-) elle qui s'est servie de la planche à billets par milliards. Par exemple, hier, la Grèce ne pouvait même plus emprunter puisque sa note a été passée en "junk bond" par S&P. Du coup, elle devrait payer 9,8% sur 10 ans et 15,35% sur 2 ans. C'est bien du Cetelem! Athènes ne peut plus emprunter et elle a une super échéance mi-mai de 8 milliards... Angela Merkel ne veut pas payer sinon elle perdra les élections. Les autres pays ne peuvent que rester les bras croisés et personne n'a le droit de tricher avec une planche à billets, hormis ceux qui ont intérêt à la voir tomber. Eux, ils en abusent même. Enfin. Lisez ce papier qui concerne le Portugal. Quand on parle de métastases... Revue de Presse par Pierre Jovanovic


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  • La fabuleuse histoire de Goldman Sachs

    Alors que la célèbre mafia bancaire de New-York subit ces derniers jours quelques remous, il apparait utile de revenir sur son histoire depuis sa création jusqu’à nos sombres jours.



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  • L'Empire invisible

    Article placé le 29 avr 2010, par Spencer Delane (Genève)

    dees

    Jason Bermas avait précédemment travaillé sur Loose Change. Avec « Invisible Empire », il met au jour les divers mensonges, manipulations, trahisons, décisions politico-financières de l’ombre, ayant pour finalité la mise en place d’un « Nouvel Ordre Mondial »

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    Nous ajouterons les deux derniers volets de ce documentaire dès qu’ils seront disponibles.


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