• Euro crisis over? Think again. France "100%" set to implode , Thomson Reuters: Reuters Insider lien 


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    <time datetime="2013-10-03T17:42" pubdate="">03/10/13 à 17:42 </time><time datetime="2013-10-03T17:42" pubdate=""></time>- Investir.fr 0 Commentaire(s)

    Toujours sans accord des politiques américains sur le budget, les investisseurs craignent que le blocage s’enlise et, surtout, qu’il entrave l’impérieuse nécessité d’un relèvement du plafond de la dette avant deux semaines. Au troisième jour du « shutdown », le Cac 40 perd encore 0,73% à 4.127,98 points dans de faibles volumes.

    <figure style="position: relative; padding: 0px; margin: 0px 0px 10px;">Le Cac 40 craint un risque de défaut des Etats-Unis | Crédits photo : Reuters<figcaption style="position: relative; padding: 0px; margin: 0px; font-family: sueca-regularitalic; color: rgb(109, 109, 109);">Le Cac 40 craint un risque de défaut des Etats-Unis | Crédits photo : Reuters</figcaption></figure>

    La Bourse de Paris a poursuivi aujourd’hui son mouvement de consolidation. La paralysie budgétaire aux Etats-Unis en est à son troisième jour et le président Obama a prévenu les marchés américains que cette fois -à la différence des précédents « shutdowns », en moyenne sans incidence- ils devraient s’inquiéter. Un accord semble encore loin, chacun des deux camps, démocrate et républicain, restant sur ses positions.

    Les républicains, majoritaires à la chambre des représentants, demandent des concessions aux démocrates sur les dépenses publiques et en particulier sur l’ « Obamacare », la réforme du système de santé américain, entrée en vigueur mardi… Ils ont la même exigence pour donner leur feu vert au relèvement du plafond de la dette, problème autrement bien plus grave qui menace les Etats-Unis d’un défaut de paiement le 17 octobre, jour où ce plafond, fixé législativement à 16.700 milliards de dollars, sera dépassé. Le département du Trésor a prévenu qu’un défaut pourrait être« catastrophique » et qu’il pourrait pousser le pays dans sa pire récession depuis les années 30. Sur le marché secondaire de la dette, les taux des bons du Trésor à un an sont au plus haut depuis près d’un an.


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    Un article signé Jasper Copping et paru sur le site du quotidien britannique The Telegraph le 26 septembre annonce une nouvelle inattendue : Rudolf Hess aurait bel et bien été envoyé par Hitler pour faire aux Britanniques la proposition suivante : les Allemands quittent l'Europe occidentale et, en échange, les Anglais leur laissent les mains libres pour attaquer l'URSS. Un historien, Peter Padfield, vient de sortir un livre, Hess, Hitler and Churchill, dans lequel il prétend prouver que Rudolf Hess avait bel et bien été envoyé par Hitler : Hess avait apporté avec lui un traité très détaillé, accompagné d'une traduction en anglais, mais le MI6 avait chargé des Anglais germanophones de vérifier la traduction anglaise; l'un de ces Anglais a révélé avant de mourir qu'il avait été convoqué au quartier général de la BBC, à Portland Place, à Londres, pour faire ce travail. Selon l'informateur, les deux premières pages du traité décrivaient en détail les objectifs précis de Hitler en Russie, puis suivait une description de "la manière dont la Grande-Bretagne garderait son indépendance, son Empire et ses services armés, et comment les nazis se retireraient de l'Europe occidentale"; même la date de l'intervention d'Hitler à l'Est était indiquée...
    Mais Churchill tenait à faire entrer les États-Unis dans la guerre.
    Quoi qu'il en soit, attendons d'en savoir plus...
     
    http://blanrue.blogspot.de/

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    Les futures canonisations annoncées par le pape François de Jean Paul II et Jean XXIII témoignent, par leur précipitation, de la mauvaise conscience et des doutes qui agitent les instances dirigeantes de l’Église.

    Comme un enfant qui siffle pour se donner du courage alors qu’il a à traverser des rues plongées dans l’obscurité, les instances dirigeantes procèdent à ces canonisations expresses pour se convaincre, malgré les évidences, que la nuit que Vatican II et le magistère post-conciliaire ont fait tomber sur les fidèles est le jour. Iront-elles, dans leur frénétique besoin de se rassurer – qui ne pourra jamais être comblé – jusqu’à canoniser de son vivant Benoît XVI ou à intégrer dans le « package » des futurs papes la canonisation instantanée ?

    J’ai déjà évoqué à plusieurs reprises sur Eschaton les errances de Jean Paul II (iciici ou ici). Mais un des actes les plus graves que Jean Paul II a commis, dont je n’ai encore jamais parlé, et qui s’inscrit dans une rupture totale avec ses prédécesseurs et la doctrine catholique constante de l’Église, fut sans conteste la reconnaissance de l’État d’Israël. En 1904, saint Pie X avait claqué la porte à Theodor Herzl en ces termes :

    « Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus [1]. »

    Ce que Benoît XV avait par la suite confirmé : « Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte. »

    La reconnaissance de l’État d’Israël par Jean Paul II a affecté directement la théologie catholique. Les juifs eux-mêmes l’ont parfaitement compris, comme l’a fort justement expliqué Sergio Minerbi, un diplomate important d’Israël, professeur à l’université de Tel Aviv, qui expliqua, dans son livre sur le Vatican et le sionisme, que le refus de reconnaître le sionisme et Israël était mu par la doctrine constante de l’Église, selon laquelle l’Église est le seul et vrai Israël. Cette même doctrine qui voit dans les juifs qui n’ont pas accepté Jésus Christ un peuple rejeté par Dieu, dont le retour sur leur terre ancestrale ne peut être que le fait de la divine Providence et non de manœuvres attentatoires à la loi de Dieu : vol, meurtre, mensonges etc.

    Cette doctrine du rejet de la partie du peuple juif hostile au Christ fait des persécutions qui s’abattent sur elle la manifestation du rejet divin. Sa logique a été étonnamment assumée, mais sous une forme pervertie, par les juifs séfarades, puisque le grand Rabbin d’Israël Ovadia Yossef, dans une interview donnée à la Stampa le 7 août 2000, expliqua que les victimes ashkénazes de l’Holocauste « sont les âmes des pécheurs réincarnés ashkénazes et punis par les Allemands [2] ».

    Or, pour l’Église, si Dieu rejette la partie du peuple juif qui a refusé son Messie, et si les persécutions de celle-ci sont la manifestation de ce rejet, elles ne le sont pas dans le sens où Dieu veut leur persécution de cause antécédente, mais essentiellement de cause conséquente : il les autorise pour le bien qu’il en tire au regard de l’économie du salut universel dont lui seul est juge et maître. Si bien qu’il est impropre de dire que les juifs persécutés sont châtiés directement par Dieu en raison de leurs fautes personnelles, comme le déclare le rabbin Yossef. Les juifs persécutés reçoivent le salaire de la faute commise par leurs pères (« Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! », Mt 26.25), au même titre que la mort est pour tous les hommes le salaire qu’ils reçoivent pour le péché originel de notre Père à tous, Adam.

    Mais pas plus qu’il est légitime de mettre à mort un homme pour le seul motif que la mort est le salaire que nous recevons en raison du péché originel commis par Adam, pas plus il est légitime de pratiquer des violences sur les juifs sous prétexte que les persécutions sont le salaire qu’ils reçoivent régulièrement pour la faute commise par leurs pères. C’est une théologie rude, difficile à comprendre, mais qui conserve à Dieu son rôle d’acteur principal de l’histoire des hommes, qui concrètement a toujours fait de l’Église la grande protectrice des juifs et qui interdit tout antisémitisme. Théologie qu’attaque malheureusement la « théologie du silence », promue par Benoît XVI à Auschwitz en 2006, qui détruit le lien entre le plan eschatologique et le plan historique dans le drame que vit une partie du peuple juif depuis qu’il a rejeté son Messie et, par extension, dans le drame que vit le monde moderne depuis que les instances dirigeantes de l’Église, par la personne de Jean XXIII, se sont couchées devant les apôtres de l’enseignement du mépris, Jules Isaac en tête.

    Il y a donc une continuité parfaite entre la reconnaissance de l’État d’Israël et l’abandon, par les instances dirigeantes de l’Église, de la doctrine catholique, entre les errances des instances dirigeantes sur le plan politique et leurs errances sur le plan théologique. Et l’on voudrait nous faire croire que les canonisations de ceux qui sont à la source de cette tragédie seraient valides ? À d’autres…

    Julien Gunzinger


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    Marion Fesneau-Castaing devra quitter son poste à Jérusalem pour avoir frappé un soldat israélien, après avoir été malmenée lors d’une opération humanitaire.

    Entre le respect du droit international et la préservation de ses bonnes relations avec Israël, la France a tranché. Et c’est à une diplomate française d’en faire les frais.

    Le 20 septembre dernier, Marion Fesneau-Castaing est tirée de force d’un camion et plaquée au sol par des soldats de Tsahal. La Française, attachée humanitaire du consulat général de Jérusalem, fait partie d’un groupe de diplomates européens accompagnant un convoi humanitaire dans la vallée du Jourdain, à l’est de la Cisjordanie.

    Par leur présence, ils comptent protéger une équipe de militants d’ONG et de Palestiniens locaux, venus distribuer des vivres et des tentes à des Bédouins de Makhoul, sans domicile après avoir vu leurs habitations détruites sur décision de la Cour suprême israélienne. Comme 90 % de la vallée du Jourdain, le village de Makhoul se trouve en zone C, sous contrôle total de l’armée israélienne. Ce territoire, qui représente 62 % des territoires palestiniens, demeure sous l’autorité exclusive d’une administration civile israélienne depuis les accords d’Oslo II (1995, NDLR), dans l’attente de son transfert à un hypothétique État palestinien.

     


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