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  • Vu ce que l’on peut voir à la TV, sur internet et dans les journaux, pas envie d’aller vivre là-bas franchement. Je n’y ai jamais mis les pieds, mais, comme ce petit pays se fait pas mal entendre, je vais tenter d’expliquer pourquoi je tire mon chapeau à ses habitants qui y vivent tant bien que mal.

    Deux options : soit je suis vraiment très influencé par la machine à désinformer qu’est le « lobby palestinien » et je tombe dans le panneau comme un gros ballot d’infidèle ; soit, c’est le « lobby israélien » qui manipule tout, la TV, les journaux et je retombe dans le panneau une nouvelle fois comme un gros crétin goy… Vous me direz « ben mon gars, t’es deux fois con ! » j’opinerais, à chacun sa croix…Quoique.

    En France nous avons : liberté, égalité et fraternité, chez eux c’est : holocauste, nazi et antisémitisme. Donc, nous ne sommes pas dans la même « dynamique » du tout

    Un peu de logique

    L’intérêt aujourd’hui d’Israël n’est pas de faire la paix avec les palestiniens, ce serait contreproductif, et stopperait le grignotage des territoires enclenché depuis 1947. La bande de Gaza est bien surveillée, quant à la Cisjordanie, il ne reste plus que quelques pointillés sur la carte pour situer la Palestine des Palestiniens. Le mot qui dérange est : implantations ; chez nous cela s’appelle squat ; on appelle les flics pour coller dehors les indésirables et l’affaire est close, là bas, sous cette latitude, ben non, il sont nommés colons et soutenus par les chars de Tsahal… Tout est dans la dialectique et les bonnes explications mon frère. D’une main on fait mine de vouloir signer la paix mordicus, de l’autre on pousse dehors les voisins indésirables. Bien joué l’artiste !

    On en verra jamais le bout. En 1947, cette année là, les pays arabes voisins avaient refusés la partition de deux états, Palestinien et Israélien. En 2014, ces mêmes Arabes refusent cette fois ci le caractère juif de l’état Hébreu. On joue sur les mots ; mais en ce cas, ils ont une vraie valeur. Car dire que cet état est un état juif avant tout serait exclure de facto tous les autres citoyens, orthodoxes, chrétiens, musulmans et j’en passe. Et comme il y a des arabes palestiniens d’origine qui pratiquent l’Islam… Ouais, comme on dit le serpent qui se mord la queue sur l’esplanade des mosquées. (Vous savez là, où en 2000 Ariel Sharon est venu foutre sa merde en tout bien tout honneur et qui débuta le 2ème intifada), donc, c’est assez finaud ; forcer les arabes à appeler Israël terre des juifs… c’est pas demain la veille.

    Ce que je vois moi vu du « dehors »

    Tiens pour commencer, le documentaire « Défamation  » très explicite d’un nommé Yoav Shamir, né en Israël et de confession juive comme ça on pourra pas le taxer d’antisémitisme primaire… Quoique notre nouvel académicien à la gomme, senior Alain Finkielkraut surnommé : l’Alain-les boules aura certainement trouvé un mot pour définir ce « mauvais juif » - Bref, regardez ça vaut son pesant de Shekels.

    Ca commence presque au berceau le bourrage de crâne : « et que tous les autres sans exception sont tous des antisémites qui veulent casser du juif dès le saut du lit. » En voyage scolaire d’un groupe d’élèves qui visite Auschwitz , un homme des services secrets qui joue les gardes du corps au cas ou ces méchants polonais, antisémites comme pas possible, cathos à tous crins colleraient une bombe sous le bus. Donc, l’homme de la sécurité organise un flippe totale des jeunes filles en inventant des mots qu’auraient dit des personnes âgées près d’eux ; bien sur des propos haineux dirigés contre les Juifs. On se rend compte dans ce documentaire de la façon dont les jeunes israéliens sont conditionnés et manipulés à comme ils disent « ne pas oublier, ne pas pardonner » - pourtant il faudra bien un jour « pardonner », car, ce serait avancer… C’est une culture aussi de la peur de l’autre, des êtres différents (voir comment sont traités les noirs Yéménites et Soudanais). Et apparemment il n’y a pas de break dans ce conditionnement à éduquer une jeunesse dans la peur : exemple encore du documentaire ; une jeune fille devant la camera admet, je la cite : « Tout le monde sait que les juifs sont détestés, nous avons été élevés comme ça avec la haine et l’antisémitisme…Je ne peux pas me rappeler un moment sans antisémitisme  » - et sa copine qui ajoute « Cela va renforcer l’Israélienne en moi, la sioniste, la juive en moi, aucun doute ! » Ouais, des bons p’tits soldats, ça y ressemble pas mal aux « jeunesses » communistes, nazies et autres marche au pas de l’oie de l’histoire non ?

    Puis, l’école formatrice d’un bel esprit terminée, paf, le service militaire de 3 ans pour les garçons et 2 pour les filles. Zont jamais le temps de souffler ces jeunots, toujours, dans la haine, la revanche et les armes, ou à psalmodier les textes du Talmud ou de la Tora, c’est selon. En Plus, pour les non-religieux, qui on colle devant eux aux « check points », des arabes et pas contents en plus… Pas étonnant qu’il y ait des bavures.

    Enfin, le citoyen soldat entre dans la « vraie vie », et là, hélas, faut faire des choix : être sioniste ou antisioniste, that’s the question ? Etre religieux ou pas ? Papillotes ou crane rasé ? Accepter les lois telles que : les hommes devant dans le bus, les femmes à l’arrière ? Le dimanche après midi, monter sur une colline qui domine Gaza et voir les avions bombarder les Palestiniens (on voit ça dans un docu, où un bon pépère de famille dit benoitement « ben, je suis venu voir car j’aime voir nos avions en action  » ; ouais bingo sur la tronche, plus humaniste, tu meurs !

    Dans un autre docu qui vient de passer sur Arte « Le cœur de Jénine » un enfant palestinien se fait tuer par erreur, son père donnera ses organes qui sauveront 6 vies… Israéliennes. 1 an plus tard, un des pères hébreu dit face camera « oui, à la limite si je rencontrais le père du garçon je lui dirai merci, mais jamais je ne deviendrai ami avec… en anglais « those fucking animals » et il ajoute afin d’être bien clair : qu’il ne veut absolument pas que ses enfants fréquentent des arabes, ou tout autres genres de gens. Ouais, c’est pas gagné avec ce mec qui vu du dehors à l’air d’un mec sympa… Le fascisme et l’intolérance ont encore de beaux jours.

     

    L’impression générale donne une population flippée à mort, ayant peur de son ombre, prête à se saisir des armes au moindre bouchon de champagne qui pète. En plus du + ils ont un président vachement facho sur les bords, le Netanyahu dit bibi ; un rondouillard qui ne donne rien à envier à un bon lepéniste de cheu nous achtung mon shalom !

    En le + du + du plus, entre eux n’arrivent pas à se supporter : les ashkénazes ne peuvent pas blairer les Séfarades, les juifs de Russie sont haï, les juifs noirs, c’est même pas la peine d’en parler, et pour finir la bonne ambiance, bonne franquette, un juif ne peut pas se marier avec un non juif ; il doit le tourtereau aller à l’étranger pour s’épousailler, mais son union ne sera pas reconnue au pays… Bonjour les galères pour les mômes au niveau paperasses.

     

    Voilà, ce que j’en vois moi du pays Israël. Un foutu merdier où tout le monde est prêt à se foutre sur la gueule, ou sinon, ya les bouc émissaires ; les Palestiniens. Tout de même une touche positive ; comme partout il y a des gens biens et de bien, qui essayent de changer cette trajectoire dangereuse, qui essayent certainement de vivre « normalement », qui essayent de s’aimer, de créer, de ? What else ?

    Et cette hystérie est arrivée depuis pas mal de temps en France et aux Etats Unis, ou les communautés juives sont importantes. Jamais pourtant dans l’histoire, la communauté hébraïque ne s’est portée aussi bien ; peu d’actes violents antisémites, (je n’oublie pas cet assassin de Merah tout autant) et un dynamisme économique florissant… Mais ça ne fait pas les choux gras au « pays ». Il manque du monde, alors, faut recruter, et faire venir par avions entiers de nouveaux colons qui fuiraient d’hypothétiques menaces… Pis, c’est culturel en Israël de faire flipper le quidam ; alors, ya des antennes comme la LICRA et autres officines qui servent de chambre d’échos pour faire monter la mayonnaise. Et ça marche fort ! A croire en regardant la TV israélienne que chaque jour en notre pays des juifs sont assassinés, égorgés, brulés en place publique. C’est connu, ces français non-juifs sont tous des collabos héréditaires, donc ; « ne pas oublier, ne pas pardonner »

    A la décharge de ce petit pays, soutenu à bout de bras par l’Amérique… Mais encore combien de temps ? Pendant la guerre froide ça avait du sens mais depuis ; un brai boulet le pays de Sion pour les gringos ricains qui aimeraient bien se débarrasser de la patate chaude. Et là, ce sera l’hallali par les pays du coin.

     

    Conclusion. Après tout ça, envie de s’installer ? Mais, comme tout se termine par un sourire alors : shabbat ou shabbat pas à Jérusalem ?

     

    Georges Zeter/avril 2014


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  • Les révélations qui pourraient bien faire trembler le nouveau Premier ministre :

    - son soutien à la Palestine de 1980 à 2008

    - les mensonges sur la fuite de sa famile pendant l’Espagne franquiste

    - le fils d’une des familles les plus riches de Catalogne…

     


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    Serge Ayoub conseille notamment au nouveau Premier ministre de réorganiser et de nationaliser les URSSAF.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_de_recouvrement_des_cotisations_de_s%C3%A9curit%C3%A9_sociale_et_d


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    • Source : E&R

    L’autorisation du mariage pour les homosexuels fonctionne aujourd’hui pour les consciences « de gauche » comme un marqueur notable de « progrès ». S’y opposer, c’est être un dangereux rétrograde, et les forces vives de la République ne manqueront pas de le rappeler, avec toutes les méthodes démocratiques propres à ces pays d’Occident où les lobbies n’existent pas…

    Lorsque la discussion restait encore un peu permise sur le sujet, l’un des arguments utilisés pour affirmer que le mariage gay allait dans le « sens de l’histoire » consistait à regarder en direction de l’étranger, en particulier vers des pays plus « avancés » sur la question. Soit ! Poursuivons donc la démarche de comparaison entre États « démocratiques » et regardons du coté d’un pays qui capte toute l’attention de certains de nos hommes politiques : Israël.

    Malgré l’existence dynamique d’associations progressistes en Israël et les francs assouplissements législatifs concernant la question homosexuelle intervenus à partir des années 80 [1], la mise en place du mariage entre personnes du même sexe reste structurellement impossible.

    Le mariage y est en effet régi par un fonctionnement confessionnel – un héritage d’ailleurs bien antérieur à l’indépendance de l’« État juif ». Les instances cléricales [2] d’un panel de religions juridiquement identifiées (judaïsme, christianisme, islam...) gèrent de manière indépendante les mariages des membres de leur communauté [3]. Ainsi, Le mariage séculier n’existe pas, ce qui proscrit de facto la légalisation du mariage homosexuel tant que le système actuel demeurera. Les couples interconfessionnels ou « athées » sont contraints, pour les mêmes raisons, de célébrer leurs mariages à l’étranger. La solution serait la mise en place d’un droit à l’union laïque parallèle aux règles confessionnelles – une sorte d’équivalent à notre PACS. Une idée qui fait son chemin. Elle fait face cependant à l’opposition franche des organisations juives ultra-orthodoxes, mais aussi à celle des partis politiques réputés plus « modérés » [4].

    Ainsi, il semblerait qu’en Israël les principes moraux transcendants tendent à conserver leur prédominance sur l’égalitarisme fanatique, et la norme collective domine toujours le choix individuel. Un constat qu’il serait judicieux d’exposer à nos hommes politiques et autres personnages médiatiques très engagés, à l’instar de Pierre Bergé, qui avait qualifié les opposants au mariage pour tous… d’antisémites !

    Notes

    [1] Comme par exemple l’abolition de l’interdiction de la sodomie (1988) :http://www.thetaskforce.org/issues/nondiscrimination/sodomy

    [2] Par « clérical » nous entendons les instances religieuse en général, précision importante puisque l’Islam sunnite par exemple n’a pas de « clergé » proprement dit.

    [3http://www.slate.com/blogs/outward/2013/11/21/israel_won_t_legalize_gay_marriage_here_s_why.html

    [4http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=13099


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  • Reportage de la chaîne publique régionale allemande ARD sur les tirs de snipers meurtriers du 20 février dernier sur la place Maïdan, à Kiev, en Ukraine

     


    ARD : Qui est responsable du carnage de Maïdan... par les-crises


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  • Le Washington Post a fait savoir vendredi que la Pologne et les États-Unis annonceront la semaine prochaine le déploiement de troupes américaines au sol en Pologne dans le cadre d’un accroissement de la présence des forces armées de l’OTAN en Europe centrale et orientale, en réaction à la crise en Ukraine.

    D’après le Post, le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak, rendant visite à ce journal après avoir rencontré le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, au Pentagone, a déclaré, « la décision a été prise au niveau politique et les responsables militaires s’occupent des détails ». L’article ajoute : « Il y aura également une coopération plus serrée sur la défense aérienne, les forces spéciales, la défense informatique et d’autres secteurs. La Pologne jouera un rôle de premier plan dans la région, “avec l’appui des États-Unis”, a-t-il dit. »

    Cet article montre clairement que les États-Unis, qui sont entrés dans les négociations de Genève avec la Russie en prétendant vouloir « calmer les tensions » en Ukraine, l’ont fait de mauvaise foi, avec pour dessein d’utiliser la prétendue rupture de l’accord par la Russie comme justification pour des sanctions plus sévères et un renforcement agressif des forces des États-Unis et de l’OTAN en Europe de l’Est visant à encercler et étrangler la Russie.

    L’envoi de troupes américaines en Pologne est une action agressive, une provocation, qui augmente le risque bien réel non seulement de guerre civile en Ukraine, mais aussi de guerre de la part des États-Unis, de l’Allemagne et de l’OTAN contre la Russie, qui est une puissance nucléaire. Cela montre que la crise en Ukraine a été délibérément provoquée par Washington pour créer un prétexte pour une offensive politique, économique, diplomatique et militaire contre la Russie qui était depuis longtemps en préparation.

    Lire l’intégralité de l’article sur wsw.org

    En serviteur zélé des intérêts US, la Pologne endosse officiellement, dans sa relation avec l’Ukraine, le rôle du Turc de service. À l’instar de la Turquie, qui s’est révélée être une plate-forme d’un intérêt géopolitique évident pour le transit des armes et le soutien en hommes et en matériel à destination des terroristes syriens, la Pologne fournit désormais le même type d’appui à leurs homologues ukrainiens.

    Donald Tusk, le Premier ministre polonais, a déclaré le 22 février 2014 que son pays assurait d’ores et déjà les soins nécessaires aux insurgés blessés de Kiev, des ordres ayant été effectivement donnés au ministère de l’Intérieur et aux Forces armées pour renforcer cette aide en mettant des hôpitaux à disposition [1]. Le ministre délégué à la Santé a confirmé les contacts de Varsovie avec les rebelles de Kiev pour « organiser la prise en charge des soins aux blessés ukrainiens ». Il en découle que la Pologne a, de fait, élargi jusqu’à près de 500 kilomètres à l’intérieur de l’Ukraine la zone sur laquelle elle entend exercer son influence, tant par l’action souterraine que par la diplomatie. En Ukraine, les services de renseignement polonais ne se contentent manifestement pas « d’aider les blessés » [des groupes terroristes]. On peut à plus forte raison présumer que les régions ukrainiennes frontalières de la Pologne – Lvov et Volyn – sont plus fortement encore sous l’emprise de Varsovie. Coïncidence ou pas, la région de Lvov a déjà tenté de déclarer son indépendance. Comme Varsovie l’a fait (et le fait en ce moment) en Ukraine, Ankara a exercé son influence en profondeur à l’intérieur du territoire syrien au plus fort de la crise qui a affecté ce pays. N’oublions pas que la Turquie a, elle aussi, abrité et soigné sur son propre territoire les combattants (terroristes) blessés en Syrie.


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  • Le Vrai Visage de Manuel Valls, par Emmanuel... par kontrekulture

     

    Avant d'être un sioniste enragé, pour qui l'antisionisme est une forme d'antisémitisme, Manuel Valls a été vice-président du groupe d'études sur les territoires palestiniens à l'Assemblée nationale. Il a reçu Leila Shahid (déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France de 1994 à 2005), travaillé avec l'association Evry-Palestine (amie d'Europalestine) et jumelé sa ville en 2006 avec le "camp martyrisé" de Khan Younis à Gaza.


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  • Pierre Hillard est un essayiste français, docteur en science politique. Il est connu pour ses analyses du mondialisme ainsi que du processus de destruction des nations dans le but d’instaurer un gouvernement mondial. M. Hillard a répondu à nos questions suite aux déclarations de François Hollande, lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier, sur la diminution du nombre de régions. Un régionalisme à marche forcée dicté par l’Union Européenne et l’Allemagne…

     

     

    Dans sa récente conférence de presse, le chef de l’État a fait part de sa volonté de diminuer le nombre de régions, tout en augmentant leur taille et leur puissance. Comment recevez-vous ce projet ?

    Pierre Hillard : L’idée n’est pas nouvelle. Déjà, en 2009, le rapport Balladur avait lancé un projet similaire. Le président Hollande veut, apparemment, procéder à une refonte des frontières régionales françaises. En dehors de la modification territoriale, il est difficile de savoir quelles compétences nouvelles seront attribuées à ces régions. Pour le moment, aucune information n’a filtré de l’Elysée. On peut, cependant, être sûr que ces blocs régionaux vont acquérir tôt ou tard des prérogatives supplémentaires car c’est la finalité du projet. Suis-je étonné d’une telle annonce … bien sûr que non. Elle n’est que la conséquence d’un long travail fait en amont dans le cadre de l’Union européenne. Celle-ci s’inspire du travail fait en coulisses par l’Allemagne.


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