• 225.000 morts dans les conflits menés par les USA depuis 2001


    Les conflits militaires dans lesquels les Etats-Unis se sont engagés depuis les attentats du 11 septembre ont causé la mort d’au moins 225.000 personnes et coûté près de 3.700 milliards de dollars au budget américain, lit-on dans un rapport de l’Université Brown cité samedi par les médias occidentaux.

    “Les estimations les plus prudentes du bilan des victimes directes se chiffrent à ce moment à 225.000 morts et 365.000 blessés”, indiquent les auteurs du rapport consacré aux guerres en Irak, en Afghanistan ainsi qu’à la campagne antiterroriste menée au Pakistan.

    Les civils ont payé le plus lourd tribut à la guerre s’élevant à 172.000 morts, dont 125.000 Irakiens, 35.000 Pakistanais et 12.000 Afghans.

    Dans le meme temps, le nombre de soldats tués ont atteint 31.741 personnes, selon ce rapport, dont environ 6.000 Américains, 1.200 soldats alliés, 9.900 Irakiens, 8.800 Afghans, 3.500 Pakistanais ainsi que 2.300 membres de sociétés militaires privées.

    Les conflits ont également provoqué un flot massif de réfugiés et de déplacés, notamment en Irak et en Afghanistan (plus de 7,8 millions de personnes).

    Source Rian.ru


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  • Chronique à l’en-vert : Non à la dictature de l’avenir

    LaBlanchePar Eric La Blanche. Dans ses chroniques d’hum(o)eur, Eric la Blanche décrypte l’actualité à sa façon, c’est à dire à l’envers et sans aucune honnêteté : un univers absurde, quelque part entre Desproges et les Monthy Python.

    Je commence à en avoir marre de notre avenir. Déjà que le présent n’est pas super alors si les futurologues et les alarmistes voulaient bien me lâcher le trouillomètre, ce ne serait pas mal. Il ne manquerait plus que les hommes politiques s’y mettent ! (heureusement, ils ne s’intéressent qu’au leur).

    Franchement, je préfère le passé, avec une mention spéciale pour le début des années 70. Cette époque là, c’était bien : prenez le nucléaire, ça marchait terrible, c’était l’avenir, justement. Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’on apprend ? Que c’est dépassé, dangereux, trop cher. Qu’on nous a menti sur les chiffres. Avec tous les milliards qu’on a balancés dedans !

    D’ailleurs, les Allemands arrêtent. Ils ont calculé qu’ils n’en avaient plus besoin. Dans dix ans, fini. Ils vont tout miser sur les énergies renouvelables, ces lâcheurs. Et vous allez voir qu’ils vont trouver le moyen de créer des emplois et de faire des
    économies en plus ! Des traîtres.

    Pareil pour Obama : « la nation qui maîtrisera l’énergie verte sera la nation du XXIe siècle ». Et alors ? On s’en fout : le XXIème, c’est nul, de toute façon. Laissons-les investir tant et plus dans les smart grids (réseaux intelligents qui régulent la consommation), les énergies vertes et les économies d’énergie. Ce sont des lâches. Nous, on ne se dégonfle pas à la première (ou plutôt la quatrième) catastrophe nucléaire venue. Question d’honneur. Et ce n’est pas parce que notre techno est chère, lourde, dangereuse et (donc) sans avenir qu’on va y renoncer : La_garde meurt mais ne se rend pas.

    Prenez l’économie, pareil : dans les années 70, c’était simple : il y avait les méchants communistes, les Russkofs, et les gentils capitalistes, nous (enfin, nos patrons, plutôt). En 89, c’est nous qu’on gagne. Résultat ? Crises à répétition, changement climatique, chômage, terrorisme et les Chinois qui se foutent de notre gueule. Tout ça parce qu’on a juste oublié un détail, ça peut arriver à tout le monde : les banques, la finance et les multinationales sont aveuglément cupides.

    Et juste pour ça, il faudrait réglementer les marchés, répartir les richesses, taxer les revenus du capital, fermer les paradis fiscaux ? Et instaurer la justice sociale tant qu’on y est ? C’est les cocos qu’ont gagné, ou quoi ? Heureusement, ici, on n’a pas peur de l’avenir, alors on continue dans le libéralisme, la financiarisation, les recettes du FMI, la dérégulation et la rigueur pour les peuples. Ça finira bien par marcher.

    L’agriculture, avant c’était carrément mieux. On mettait des bons engrais chimiques fabriqués au pétrole, des bons pesticides et hop ! On était le grenier de l’Europe et nos vaillants pécores les nourrisseurs intensifs de l’humanité. Et ben ça non plus, ça ne va pas : les sols s’épuisent (comme si ça pouvait s’épuiser !), les nappes phréatiques croupissent et on trouve des trucs bizarres dans la nourriture.

    Faire du bio à la place ? Pour respecter « l’environnement » ? Parce qu’il nous respecte, lui ? Je vais vous dire : il faut continuer à le faire cracher, cette feignasse, il veut pas qu’on lui donne le RSA en plus, non ? L’agriculture bio reçoit 380 m€, c’est déjà bien assez pour une mode. L’agriculture intensive en reçoit 14 fois plus (5 M€) et on s’en fout si les Italiens (vous avez bien lu : les I-ta-liens), les Allemands ou les Espagnols sont largement devant nous pour le bio. On n’est pas des bobos.

    Voilà, c’était mon message de colère constructive : arrêtons de changer d’avis tous les trente ans comme des girouettes, ce n’est pas en se laissant influencer par la réalité en permanence qu’on va s’en sortir. Gardons le cap, direction : le passé.

    Et merde à l’avenir.

    «Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom.» John Maynard Keynes

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  • La situation économique en Europe et aux États-Unis va dépasser la crise de 1929

    Article placé le 16 juin 2011, par Mecanopolis


    On apprenait la semaine dernière, dans La Tribune de Genève (1), que Mohamed Adel – l’un des principaux leaders du « Mouvement du 6 avril » en Égypte – aurait été « formé » en Serbie, avec d’autres « révolutionnaires » tunisiens et algériens depuis 2009 par Srdja Ppopvic, principal dirigeant d’Otpor. Otpor est l’organisation qui a précipité la chute du régime de Milosevic en 2000, avant de devenir le centre de formation de ces « jeunes révolutionnaires » pour différents pays, notamment la Géorgie, l’Ukraine, la Biélorussie, l’Égypte et sans doute de nombreux autres qui connaîtront ce genre de révolution dans un proche avenir. Il superflu de préciser qu’Optor est directement financé par les États-Unis et la CIA, puisque Srdja Ppopvic revendique ouvertement recevoir des fonds de Freedom House (2) et de l’Open Society Institute (3).


    Été européen

    Depuis le 15 mai 2011, à quelques milliers de kilomètres du monde arabe, des manifestants espagnols se donnent rendez-vous sur une place madrilène : la Puerta del Sol. Ils se rassemblent à travers le mouvement « Democratia real ya ! ». À son tour, Paris entend l’appel à la mobilisation et dès le dimanche 29 mai, plus de mille personnes sont délogées des marches de l’opéra Bastille. Les raisons de l’indignation européenne sont à la fois similaires et différentes de celles de la jeunesse arabe. Elles sont similaires car elles font appel au même ressort de « révolution non-violente », mais différentes dans le sens où les « indignés » de la Puerta del Sol ne manifestent pas contre une oppression politique et liberticide mais contre une oppression sociale et économique. Les raisons du mécontentement des populations d’Europe sont tout à fait justifiées, mais quelles sont leurs revendications ?Aucune, simplement parce qu’il n’y a rien à revendiquer.


    Fermer les banques ? Décroître ? Sortir de la monnaie unique ? Avant de descendre dans la rue, il faudrait peut-être commencer par le début, imaginer une alternative. Comme l’indiquait Xavier Schwitzguebel, président de l’UDC à Genève, dans un entretien accordé à Mecanopolis (4) : « Il n’y a aucune logique concrète dans ces mouvements, on est face à une génération Facebook, sans aucune conscience politique. Quand on veut lancer un mouvement, il faut avoir un objectif, et ensuite mettre en place un action pour atteindre cet objectif. Dans le cas de ces manifestations c’est le vide complet. »


    Car les indignés espagnol, comme leurs cousins français, suivent à la lettre les préceptes du théoricien de ces « révolutions non-violentes », l’Américain Gene Sharpe, qui a développé ses idées dans le livre De la dictature à la démocratie, un cadre conceptuel pour la libération, édité par l’Albert Einstein Institution(5). Le « manuel » de Sharpe précise d’ailleurs au chapitre (5) que « la première campagne doit être entièrement planifiée dès le début et doit viser un objectif symbolique et médiatique. Les campagnes suivantes doivent diffuser la lutte de manière sélective, en faisant faire à des groupes sociaux différents des actions ciblées. »

    Lorsque ces « jeunes révolutionnaires » réaliseront qu’ils ont été infiltrés jusqu’à l’os, avant d’avoir levé le petit doigt, ils comprendront que la seule révolution qu’ils ont faite, c’est contre eux-mêmes. Et sans doute, comme les militants d’Optor, sont-ils déjà prêts à admettre : « Nous sommes contre les USA, mais nous ne pouvons leur résister, et ils doivent faire leur boulot, alors nous ça ne nous gêne pas trop d’être partiellement contrôlés par la CIA. » (6)


    De la « révolution non-violente » à la guerre civile


    On sait maintenant avec certitude que la situation économique en Europe et aux États-Unis va se dégrader à un stade qui dépassera la crise de 1929. Pour s’en persuader, on peut se référer au Baltic Dry Index (BDI), qui est un indice des prix pour le transport maritime de matières sèches (tels que les minerais, le charbon, les métaux, les céréales, etc). Il est établi sur une moyenne des prix pratiqués sur 24 grandes routes de transport maritimes internationales. En deux ans, le BDI a chuté de 62,25 %, et les prévisions à court terme indiquent un effondrement quasi aussi important. Ce qui fait l’intérêt des prévisions du BDI comme indicateur réel de l’économie mondiale, c’est qu’il se base sur la logistique à mettre en place sur ces six prochains mois sur ces 24 routes maritimes. En effet,on ne décide pas du jour au lendemain d’envoyer des cargos autour de la planète, et la planification du semestre à venir indique que la récession en cours va dépasser tout ce que l’on a déjà connu depuis 2008.

    Peu importe de savoir à quel niveau ces mouvements d’indignés sont manipulés, il nous suffit de reconnaître que leur spectacle occupe la totalité du terrain de la contestation, de sorte à empêcher toute opposition réelle et crédible d’émerger et de présenter un programme alternatif qui aurait pour but de prendre en urgence les mesures nécessaires avant que la situation devienne impossible à gérer. Mais, ce qui se profile, c’est le contraire : faire dégénérer la situation jusqu’à la limite de la guerre civile afin d’imposer des mesures qu’aucune proposition démocratique n’aurait pu permettre.

    Clovis Casadue, pour FLASH

    Publié  sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

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  • FUKUSHIMA  Les réacteurs ne seront pas stabilisés cette année !

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    Stabiliser les réacteurs de Fukushima sera « impossible avant la fin de l’année » (1), estime désormais TEPCO, l’opérateur de la centrale sinistrée. Une annonce faite ce dimanche 29 mai, mais qui n’a pas été, semble-t-il, très médiatisée. De fait, toute la subtilité de l’annonce vient du mot « stabiliser »… Qu’est-ce que cela peut bien signifier à ce stade ?  On sait désormais que les trois cœurs de réacteurs ont fondu, que le combustible mélangé à des morceaux de métal (provenant par exemple des tuyaux divers arrivant sur les cuves) –ce qu’on appelle « corium » - se retrouve au fond des cuves de réacteurs, que ces cuves sont elles-mêmes fissurées et laissent passer ce corium extrêmement chaud (jusqu’à 2800°C), que ce corium s’attaque au béton des enceintes de confinement sous le réacteur… Alors, comment  « stabiliser » ? Comment envisager un « circuit » de refroidissement alors que tout liquide finira par s’écouler par des fissures – que l’on serait bien en peine de reboucher actuellement, vu la radioactivité ambiante. Comment envisager un véritable « arrêt à froid »  - réalisé normalement par la présence de barres de contrôle – qui n’existent plus ici - et un refroidissement petit à petit moins nécessaire  – parce que l’ensemble est contenu et fermé, ce qui n’est plus le cas ici ? (2) En clair, on peut douter - parce que la puissance demeure forte (elle n’est en aucun cas « résiduelle » et allant en diminuant comme dans un véritable arrêt) - qu’une date précise de stabilisation puisse être sérieusement énoncée ! Pendant ce temps, des personnels encaissent de la radioactivité.  

    L’opérateur lui-même commence à reconnaître que certains travailleurs sont soumis à des expositions très dangereuses. Ainsi, il a été annoncé hier que deux d’entre eux qui sont intervenus sur les unités 3 et 4, ont vu (et cela perdure) leur thyroïde gravement atteinte. Une mesure effectuée le 23 mai (3) a permis de constater que la thyroïde de l’un avait absorbé 7690 becquerels  d’iode 131 et celle de l’autre 9760 bq, ce qui correspond à un niveau 10 fois plus élevé que chez les autres intervenants. Pourtant, ils ne se sont pas rendus – sauf si les informations se révèlent tronquées -  dans des endroits particulièrement dangereux, tels les intervenants qui ont été obligés d’aller ouvrir ou fermer des vannes ou valves récalcitrantes à la main ! Ils seraient restés dans les salles de contrôle des réacteurs, selon Tepco qui a annoncé par ailleurs que 150 personnes allaient être plus soigneusement examinées.

    On finit par se demander combien de personnes vont être soumises à pareil régime ! Et comme le font remarquer certains spécialistes, sauf à en sacrifier délibérément certaines, avec qui continuer à travailler si elles ont atteint les doses maximales autorisées (même si les seuils ont été relevés, comme 250 millisieverts au lieu de 100, pour les travailleurs dans la centrale) ? Et où travailleront-elles ensuite, une fois cette dose atteinte ?

    Ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard si le ministre de la défense japonais Toshimi Kitazawa, a insisté aujourd’hui lors d’une conférence de presse (4) sur la nécessité pour le Japon de disposer de robots capables d’intervenir en milieu dangereusement irradié. « On a dit que le Japon était une superpuissance robotique » a-t-il déclaré « mais il nous a fallu compter sur les robots venus des Etats-Unis » pour prendre des vidéos ou vérifier certains niveaux de radioactivité. On se souvient aussi que les images (films et photos) des unités dévastées ont été prises depuis des drones (américains mais aussi français), équipement manifestement en défaut au Japon.

    Cette nécessité robotique devient cruciale dans des situations aussi dramatiques que celle que connaît actuellement la centrale. Comment agir en milieu aussi contaminé ?

     

    1)      http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/94111.html

    2)      « Moins mauvaise » nouvelle, un circuit de refroidissement aurait  justement pu être ré-installé dans la plus importante des piscines de la centrale (piscine commune à plusieurs unités) où plus de 6000 barres de combustible sont entreposées et dont l’eau avait atteint récemment une température de 69°C.

    3)      http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/94249.html

    4)     http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/94329.html


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  • La guerre civile à l’horizon de l’Europe

    Article placé le 22 avr 2011, par Mecanopolis

    Les révolutions arabes et la catastrophe nucléaire de Fukushima ont détourné notre attention de la crise des Etats européens depuis le début de l’année. Pourtant la situation continue de se détériorer. Malgré des réformes drastiques, le Portugal est tombé sous la tutelle du Fonds Européen de Stabilité Financière et du FMI. En Espagne, la situation économique se détériore tous les jours un peu plus et la plupart des analystes s’attendent à ce que le pays se retrouve en situation de cession de paiement au plus tard d’ici l’automne prochain.

    Malgré l’aide du Fonds Européen et du FMI octroyée en juin dernier, la Grèce est loin de retrouver un équilibrer budgétaire. Dans la salve de rapports qui ont ponctués les réunions organisées par le FMI et le G20 à Washington le week-end dernier (1), l’un d’entre eux pointe gravement du doigt Athènes. Le document évoque même une possible restructuration de la dette grecque. En clair, cela veut dire que le pays est à nouveau très proche du défaut de paiement. Un scénario catastrophe pour les banques qui détiennent les obligations d’Etat de la Grèce, en premier lieu l’Allemagne et la France. Deux solutions sont possibles pour éviter le pire : durcir les conditions du plan d’aide et mettre encore davantage à contribution la population grecque par de nouvelles mesures d’austérité, au risque de provoquer une crise sociale majeure, ou remettre de l’argent au pot par une rallonge du Fonds Européen et du FMI. Pour l’heure, Athènes, en présentant ce lundi d’autres mesures d’économies, telles que de nouvelles coupes budgétaires, a choisi la première solution.

    Dévaluation de l’euro

    Selon une note confidentielle publiée le 15 février dernier dans une publication allemande (2) plusieurs hauts responsables de l’UE auraient recommandé à leurs proches collaborateurs de transformer une part de leurs économies en métaux précieux. Le fait que des responsables de l’UE se préoccupent des investissements et de la prévoyance de leurs subordonnés est plutôt rare. Mais le document de l’UE explique la raison pour laquelle le vice-président fit une exception. Citation : « Nous nous attendons à une forte poussée d’inflation pour 2011, à une augmentation des taux d’intérêts directeurs et à un renchérissement massif des principales matières premières. Nous devons nous attendre à de nouvelles ondes de chocs sur les marchés financiers et l’euro va être pris dans une spirale de dévaluation. » Sur la plan de la crise sociale, le document est encore plus alarmant : « La conjonction dans les pays membres d’un chômage accru et d’un démontage de l’Etat social renforcera les dangers de violences. A moyen terme, nous devrons réduire la sécurité sociale à son minimum, même si cela devait provoquer des révoltes et de la violence

    De la nécessité de faire diversion

    Comme l’autorité de l’Etat ne peut en aucun cas être contestée, pas plus que le pouvoir – intimement lié – de l’oligarchie financière, il est donc nécessaire de trouver le moyen de faire diversion afin de catalyser la colère du peuple. L’islamophobie, qui ne cesse de croitre depuis plusieurs années et qui est en passe d’être renforcée grâce à la vague d’immigration venue des pays d’Afrique du Nord, peut être encore attisée afin de détourner les populations des réels problèmes de notre société. C’est ce qu’indique un rapport secret de la CIA publié le mois dernier (3). Et quand un document prétendument confidentiel de cette agence de renseignement devient public, c’est qu’il a pour but d’être utilisé à des fins de propagande. Ce rapport prétend mettre en garde contre « la possibilité de guerres civiles dans certaines parties de l’UE. » Selon le texte « 70% des délinquants incarcérés en Espagne et en France sont d’origine musulmane. L’Europe, avec son taux important d’immigrés, est considérée comme faible et proche du déclin. Le risque de troubles augmente d’année en année.» La CIA voit également dans les graves émeutes de jeunes de ces dernières années en France, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne des « signes avant-coureurs » des guerres civiles à venir. « La raison en est le manque de volonté de s’intégrer d’une partie des immigrés qui créent des zones de non-droit par la force des armes alors que l’on désarme systématiquement la population. » indique encore le document, avant de conclure que cette situation va renforcer « l’apparition de mouvements nationalistes en Europe qui entraîneront, dans les années 2012 à 2016, des tensions ethniques et religieuses dans tous les Etats d’Europe et l’expulsion des musulmans. »

    Choc des civilisations

    La théorie du choc des civilisations n’est qu’un grossier mensonge. Mais il convient maintenant de lui donner une réalité, ce à quoi travaillent les officines de propagande et d’actions clandestines – ainsi que les laquais politiques qui sont à leurs ordres – de sorte à créer une déstabilisation psychologique des populations propre à manipuler l’imaginaire collectif. Les crises successives que nous traversons depuis 2008 ne servent en réalité qu’à restructurer l’économie mondialisée pour permettre la mise en place d’une société 20/80, à savoir celle dans laquelle le travail de 20 % de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète ; les 80 % restant étant superflus et destinés à disparaître. Les guerres civiles en cours d’élaboration et les autres catastrophes qui ne tarderont plus à s’abattre sur nos existences ne seront créées et utilisées que pour atteindre cet objectif.

    Néanmoins, ce monde cataclysmique que l’on veut nous imposer n’est en rien une fatalité. Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, nous devons nous garder d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables sur les évènements en cours.

    Clovis Casadue, pour Flash

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    Publié  sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

    Reproduction libre avec indication des sources

    Notes :

    1. Les 16 et 17 avril 2011

    2. Vertrauliche Mitteilungen du 15 février 2011

    3. Inter Nachrichten n° 387, mars 2011, et Zeit-Fragen du 4 avril 2011


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