• Nigéria : Des musulmans du nord contestent la victoire du sudiste chrétien Goodluck Jonathan

    Des émeutes ont éclaté lundi dans le nord du Nigeria où de jeunes musulmans contestant la victoire à l'élection présidentielle du chef de l'Etat intérimaire sudiste Goodluck Jonathan ont incendié des églises et des maisons.

    Jonathan, chrétien et premier président issu du Delta du Niger, région du Sud productrice de pétrole, a été proclamé vainqueur avec 57% des suffrages contre 31% à Muhammadu Buhari, un musulman du Nord qui a dirigé une junte militaire dans les années 1980.

    Le scrutin a été jugé honnête par les observateurs de l'Union africaine (UA) déployés sur le terrain. Mais des partisans de Buhari ont accusé de fraude le parti au pouvoir et rejeté les résultats.

    Ces résultats illustrent les clivages géographique et religieux du pays le plus peuplé du continent africain, Buhari étant majoritaire dans le Nord musulman tandis que Jonathan l'emportait dans le Sud, à dominante chrétienne.

    Selon la Croix-Rouge locale, des violences ont éclaté dans l'ensemble du nord du pays, où des églises, mosquées et domiciles ont été incendiés, "faisant de nombreux morts".

    Source du texte : L'EXPRESS


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  • Des affrontements au Nigeria avant le résultat de la présidentiellle

    LEMONDE.FR Avec AFP et AP | 18.04.11 | 12h32

     

    Des affrontements ont éclaté lundi 18 avril matin à Kano, principale ville du nord du Nigeria, entre des manifestants et des soldats, a constaté l'AFP, alors que se profilait la victoire à la présidentielle de Goodluck Jonathan, le président sortant, un chrétien du Sud.

    Les autorités régionales affirment, selon la BBC, qu'au vu des résultats préliminaires du premier tour de dimanche 17 avril, favorables à Goodluck Jonathan, un second tour ne serait pas nécessaire.

    Un couvre-feu a été imposé dimanche dans l'état de Gombe après des émeutes. Les autorités ont par ailleurs rapporté qu'un attentat à la bombe avait blessé huit personnes dans un hôtel de la ville d'origine du vice-président, située au nord du Nigeria, dimanche. L'attentat est survenu plusieurs heures après le passage des électeurs, mais semblait être le seul impair à avoir entaché la journée du scrutin.


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  • Niger : marée noire permanente
     

    On parle beaucoup de la marée noire dans le Golfe du Mexique. Au Nigeria, depuis 50 ans les habitants subissent une pollution dévastatrice liée à l'industrie pétrolière. Ici dans le delta du Niger, on ne compte plus les fuites du pétrole.


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  • L’enlèvement des sept français par AQMI serait une manœuvre de l’armée française


     
    Article placé le 25 sept 2010, par Mecanopolis
     

    Selon l’Observatoire du nucléaire, l’enlèvement des sept salariés d’Areva et de Vinci au Niger, le 16 septembre dernier, serait une manoeuvre tactique de l’armée française destinée à conserver la mainmise de la France sur les mines d’uranium nigériennes.

    C’est une dépêche du Journal du Dimanche, publiée mardi dernier, qui rapporte le communiqué de l’Observatoire du nucléaire. Le document développe l’hypothèse selon laquelle l’Etat-major français aurait volontairement facilité l’enlèvement des employés en abaissant son seuil de vigilance, pour ensuite donner l’impression de sévir, et ainsi conserver le monopole de mines convoitées par la Chine. « Cet enlèvement permet à la France d’intervenir militairement dans cette zone et de protéger ainsi son accès aux mines d’uranium. Il faut rappeler que la majorité des réacteurs nucléaires français sont alimentés par l’uranium du Niger. Or la Chine, elle aussi avide d’uranium, a intensifié sa présence au Niger et concurrence la France pour l’accès aux réserves d’uranium » expose l’observatoire. Il est en effet utile de rappeler que le projet d’Areva de mine géante à Imouraren est d’une importance majeure pour l’avenir de l’industrie nucléaire française. Qui plus est, un putsch a eu lieu début 2010 au Niger et les nouveaux dirigeants du pays semblent moins soumis à l’ancien pays colonisateur qu’est la France.


    Contacté par la rédaction de Mecanopolis, Stéphane Lhomme, directeur de l’Oservatoire du nucléaire, précise que si on « ne peut penser que les autorités françaises soient elles-mêmes à l’origine de la prise d’otage, par contre, le déroulement des faits poussent à se demander si tout n’a pas été préparé pour que cette prise d’otage si prévisible puisse se dérouler sans encombre ». « L’intervention de l’armée française au Niger a été organisée avec une étonnante rapidité. Il apparait d’ailleurs que les hommes et le matériel étaient prêts à l’avance à N’djamena (Tchad) ».

    « Areva et les autorités françaises ont en effet été averties par différents biais que des menaces pesaient sur les salariés des mines d’uranium au Niger. Or, non seulement les mesures nécessaires de protection n’ont pas été mises en oeuvre mais, au contraire, Areva semble avoir refusé l’aide des autorités du Niger», indique encore M. Lhomme, avant de conclure : « Toutes proportions gardées, cette Guerre du Niger pour l’uranium est le pendant de la Guerre du Golfe menée par les USA pour le pétrole. Il est une nouvelle fois démontré que, outre les risques d’accident et la production de déchets radioactifs, le nucléaire a aussi des conséquences très néfastes sur la démocratie. »

    Réda B., pour Mecanopolis


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