• Le colosse au pied d'argile

    Le colosse au pied d'argile

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    Les pauvres pakistanais et autres travailleurs immigrès ont du être renvoyés chez eux manu militari, sans être payés le ou les derniers mois

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    Et si ce n'était finalement qu'un colosse au pied d'argile ? Depuis hier, et au lendemain de l'annonce de son incapacité d'honorer à temps une partie de sa dette, Dubaï, la ville pharaonique, fait trembler les marchés financiers internationaux

    L'émirat, touché de plein fouet par la crise financière après des années de boom, a en effet annoncé son intention de demander aux créanciers de son groupe phare Dubai World - qui contrôle le géant de l'immobilier Nakheel -, un moratoire pour six mois du remboursement de sa dette de 59 milliards de dollars. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

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    </btn_p> Les agences de notation Standard & Poor's et Moody's ont aussitôt abaissé leurs notations sur tous les grands groupes de Dubaï. Conséquences, tous les chantiers immobiliers en cours sont suspendus dans l'émirat.

    Les marchés européens aussi touchés

    «Dubai World a l'intention de demander à ceux qui participent à ses créanciers et à ceux de Nakheel de repousser au 30 mai 2010 au moins le règlement des dettes arrivées à maturité», a indiqué dans un communiqué le Fonds de soutien financier de Dubaï, organisme chargé de gérer les retombées de la crise sur l'économie de l'émirat. Nakheel se devait de régler en décembre quelque 3,5 milliards de dettes, sous forme d'obligations islamiques.

    Sans surprises, avec tous ces indicateurs, une partie des bourses mondiales a sérieusement dévissé jeudi. Les marchés européens ont ainsi abandonné 3 % après la demande-choc du moratoire. Paris a concédé 3,41% à la clôture, Londres de 3,18%, Francfort de 3,25% et Milan de 3,60%.En Asie, Taipei a clôturé en baisse de 3,21%. Sydney a  terminé sur une chute de 2,9%. Outre-Atlantique, Wall-Street était fermé pour cause de Thansksgiving.

    Le début d'un effet domino ? Vendredi matin, les bourses asiatiques ont poursuivi leur repli. Tokyo, qui avait ouvert sur une baisse de 1,34%, chutait de plus de 3,0% en séance, tandis que Hong Kong reculait de 3,45% à la mi-séance. Shanghai avait ouvert sur un repli de 1,05%.

    Les grandes banques européennes pourraient elles aussi faire les frais de cette nouvelle. Selon une note de Crédit Suisse, leur exposition à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées est estimée à environ 13 milliards d'euros. Une estimation sous-évaluée selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires qui avancent le chiffre de 26 milliards d'euros. Selon Crédit Suisse, sont notamment concernées les Britanniques HSBC, RBS et Barclays, la première banque allemande Deutsche Bank, la Suisse UBS et… les Françaises BNP Paribas et Calyon (Crédit Agricole).

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