• Libye : l'escalade

    Libye : l'escalade

    Alors que le conflit en Libye vient d'entrer dans son troisième mois, la France engage pour la première fois dans les opérations de combat les hélicoptères de l'Alat, l'aviation légère de l'armée de terre. Selon les informations obtenues par Le Figaro, le BPC Tonnerre a discrètement appareillé de Toulon le 17 mai au soir. Direction : les côtes libyennes. 

    Ce bateau de guerre polyvalent, le petit frère du Mistral, fleuron de la marine française après le porte-avions Charles-de-Gaulle, est capable de transporter un état-major embarqué, des troupes et des blindés, mais aussi des hélicoptères. Officiellement, l'état-major n'a pas encore communiqué sur le rôle qui sera imparti au BPC en Libye. Mais Le Figaro est en mesure d'affirmer qu'il a embarqué douze hélicoptères de l'Alat à son bord. 

    Dès le début de l'opération internationale contre les forces de Kadhafi, des responsables militaires avaient prévenu qu'on ne gagnait pas une guerre avec les seules frappes aériennes. Cette loi de la guerre moderne a pris davantage de sens avec l'imbrication des forces en présence et l'utilisation de véhicules civils par les troupes de Kadhafi, qui positionnent aussi leurs chars au milieu des zones habitées. Interrogé par Le Figaro fin mars sur l'opportunité d'utiliser des hélicoptères d'attaque contre certaines cibles - difficiles à atteindre depuis les avions sans prendre le risque de dégâts collatéraux -, l'état-major français avait répondu que la mise en œuvre de forces aéroterrestres ne pouvait s'envisager sans une présence au sol. Laquelle a été formellement exclue par tous les pays participant à l'opération.

    Source du texte : LE FIGARO


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