• Bursa, l'usine modèle de Renault en Turquie

    Ce que vous propose le Nouvel Ordre Mondial

    Laure Marchand à Istanbul
    18/01/2010 | Mise à jour : 18:48
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    277 572 véhicules ont été assemblés sur le site de Bursa en 2009.
    277 572 véhicules ont été assemblés sur le site de Bursa en 2009. Crédits photo : Benoit DECOUT/REA

    Avec quinze constructeurs et un millier d'équipementiers, le secteur de l'automobile est désormais un pilier de l'industrie turque. Ses atouts : sa situation géographique et sa main d'oeuvre qualifiée mais bon marché.

    Installé à Bursa, dans la région de la mer de Marmara, dans l'ouest du pays, le site de Renault en Turquie, qui se trouve au cœur de la polémique sur une éventuelle délocalisation de la production de la future Clio, est une plate-forme stratégique pour le constructeur français. Quatre modèles y sont actuellement fabriqués, dont la Clio III. En 2009, 179 495 exemplaires de la version actuelle sont sortis de ses chaînes, tandis que l'usine française de Flins en a produit 125 400. Présent en Turquie depuis 1969 et associé à Oyak, le puissant fonds de pension de l'armée turque, Renault n'a cessé d'y développer ses activités et emploie aujourd'hui 5 900 personnes.

    Des investissements en 2008 et 2007 ont porté la capacité de production de Bursa à 360 000 véhicules par an. L'usine ne tourne pas à plein régime. Avec 277 572 exemplaires assemblés sur son site turc en 2009, Renault est en tête des ventes de véhicules de tourisme sur le marché local, devant Ford, et le premier exportateur (sur les neuf premiers mois).

     

    Une plate-forme pour exporter en Europe

    Depuis novembre, Bursa produit également la Fluence. L'objectif est d'atteindre les 100 000 unités par an. Cette berline, dotée d'un vaste coffre et qui succède à la Mégane Sedan, s'adresse au marché turc et sera exportée vers 80 pays. 110 millions d'euros ont été investis pour adapter les lignes de production, auxquels il convient d'ajouter 40 à 50 millions d'euros supplémentaires pour sa version électrique, dont la commercialisation est prévue au premier semestre 2011. Jusqu'à la fin des années 1990, les véhicules assemblés en Turquie étaient essentiellement destinés au marché local. Mais, avec l'entrée en vigueur en 1996 de l'accord d'union douanière avec l'Union européenne, la Turquie est devenue une plate-forme exportatrice, essentiellement vers l'Europe. Renault exporte ainsi les trois quarts de sa production. Avec quinze constructeurs présents (Ford, Renault, Fiat, Toyota, Hyundai, Honda, PSA…) et un millier d'équipementiers, le secteur de l'automobile qui compte 250 000 emplois directs est désormais un pilier de l'industrie turque. Même si la crise l'a fait passer l'an dernier au rang de deuxième exportateur derrière le textile et que les exportations ont chuté de 32 % par rapport à 2008.

    Plusieurs atouts expliquent la montée en gamme de la Turquie. Sa position géographique facilite la distribution de la production vers le Maghreb, le Moyen-Orient, l'Europe de l'Ouest et de l'Est. Si la main-d'œuvre est évidemment meilleur marché qu'au sein de l'Union européenne, on ne peut plus la qualifier de «low-cost» : le smic horaire turc, qui atteint 1,76 euro, est bien plus élevé que celui du Maroc, par exemple, à 89 centimes d'euro. C'est sa qualification, son taux d'absentéisme faible et sa productivité élevée qui attirent les fabricants automobiles. Renault cite d'ailleurs régulièrement en exemple le «Türk mali», «Fabriqué en Turquie». Selon un homme d'affaires français installé en Turquie, «en sortie de chaîne, le taux de qualité est équivalent et ­parfois supérieur à celui de la ­France».


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  • Le Bunker

     


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  • Defamation : le film sur l'antisémitisme


    Il faut le voir, parce qu'il démontre très bien ce qu'il y a de pervers dans ce rapport au passé, et que reconnaître par exemple pour l'ADL la diminution de l'antisémitisme reviendrait à perdre sa raison d'être, ce qui est explicitement énoncé dans le film, par un Juif :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LES VIDEOS ONT ETE  CENSUREES SUR DAILYMOTION.JE SUIS EN TRAIN DE LES RECHARGER.WR


    Intention du réalisateur

    Die L'idée de faire un film sur l'antisémitisme m'est venue pour la première fois lorsqu'un de mes premiers films, Checkpoint, a été présenté au public. Dans une des nombreuses critiques de ce film, on me désignait comme « le Mel Gibson israélien », pas parce que j'étais aussi bel homme que lui, mais en raison des points de vue que j'avais exprimés dans ce film : critiques par rapport à la politique d'Israël en ce qui concerne les Palestiniens, ce qui laissait à penser que j'étais antisémite. L'auteur de cet article était lui-même juif.

    Tout d'abord, j'ai trouvé cela amusant. Être traité d'antisémite par un journaliste juif américain semblait être vraiment tiré par les cheveux. Comment quelqu'un qui avait pris le parti de vivre en dehors d'Israël, qui n'avait pas servi dans l'armée israélienne comme moi, qui n'avait pas perdu de grand-père pendant la guerre comme moi, pouvait-il donc avoir le front de dire que j'étais antisémite?

    Jusqu'à ce moment-là, je n'avais jamais réfléchi au rôle que joue l'antisémitisme dans notre vie. Lorsque j'ai commencé à me pencher sur cette question, j'ai dû constater que c'est un compagnon de voyage constant, toujours à l'arrière-plan, toujours gênant. Au bout d'un certain temps, on s'y habitue, tout simplement. Combien de fois nous sentons-nous vraiment dérangés par le bourdonnement d'un appareil électrique ou le ronflement des moteurs des voitures qui passent ? Il se peut que l'antisémitisme nous suive comme notre ombre, mais entre nous, qui est vraiment conscient de son ombre chaque jour ?

    Dès que mon attention a été attirée sur ce point, j'ai remarqué que l'antisémitisme est en fait un sujet très populaire dans les affaires quotidiennes israéliennes. Il ne se passe guère de jour où l'on ne rencontre, au moins dans un article d'un journal, les mots « nazis », « Holocauste » ou « antisémitisme ». Comme je n'ai jamais été confronté personnellement à l'antisémitisme, sauf la seule et unique fois où j'avais été comparé à Mel Gibson, j'ai décidé d'approfondir ce sujet.

    Ceci a été le début d'un long voyage dont l'apogée a culminé dans ce film. L'antisémitisme est un mot puissant qui fait surgir de nombreuses associations différentes. Les événements les plus récents en font également un thème très délicat. L'antisémitisme est la «vache sacrée » des Juifs. Même si je n'ai pas amené cette vache à l'abattoir, la vache la plus sacrée doit être secouée de temps en temps.

    Parfois, je trouvais que ce sujet inspirait le respect. Aucun autre phénomène de l'histoire juive n'a été autant décrit par les lettrés qui ont passé toute leur vie à l'étudier. Qui diable suis-je, pensais-je, pour pouvoir y ajouter encore quelque chose de significatif ? Je me mouvais sur de la glace vraiment très fine. Et cependant, j'ai décidé de faire confiance à mon instinct. Toute question est importante si je crois qu'elle l'est.  Je ne devrais jamais craindre de mettre en question même la plus sacrée de toutes les suppositions. Le résultat : un voyage personnel qui montre les choses comme je les ai vues. Et mon intention n'est certainement pas d'en faire une dissertation universitaire.

    J'ai commencé une quête fascinante qui traçait ses méandres entre la manière dont les jeunes Israéliens sont élevés dans l'ombre oppressante de l'Holocauste (ce film est en quelque sorte la dernière partie d'une trilogie réalisée dans l'ordre inverse : Checkpoint, sur les soldats israéliens ; Flipping Out, sur ce qui arrive à ces soldats lorsqu'ils quittent l'armée ; et Defamation, qui étudie la jeunesse israélienne avant qu'elle ne commence son service militaire), entre la Ligue Anti-diffamation (ADL), qui est la plus grande organisation au monde à combattre l'antisémitisme, et entre ceux qui sont contre l'ADL comme le professeur Norman Finkelstein, et John Mearsheimer et Stephen Walt, les auteurs du livre Le Lobby pro-israélien.

    Mon voyage m'a fait parcourir le monde entier : d'Israël aux États-Unis, de Moscou à Rome et en Pologne. Dans tous les cas, cela a été la plupart du temps un voyage dans l'âme humaine, dans la manière de penser des êtres humains et, dans mon cas particulier, dans la manière dont mon peuple, le peuple juif, choisit de traiter le passé.

    J'espère que tous ceux qui verront ce film seront tout aussi incités à réfléchir que je l'ai moi-même été lors de ma quête, et qu'ils mettront honnêtement en question leurs points de vue sur les thèmes qui y sont traités.
     


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  • Complot à l'OMS

     

    Ce matin, le numéro deux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Keiji Fukuda, est auditionné à Strasbourg par la commission santé du Conseil de l’Europe. Les parlementaires européens veulent savoir si l’institution onusienne a subi des pressions de la part de l’industrie pharmaceutique dans sa gestion de la crise de la grippe A pour en exagérer la dangerosité.

    Ils interrogeront également un porte-parole des fabricants européens des vaccins pour savoir là encore s’ils ont cherché à influencer les experts de l’OMS.
    Ces auditions sont effectuées à la demande de l’expert médical Wolfgang Wodarg, député socialiste allemand, qui, avec quatorze autres parlementaires, de tous bords politiques, rédigeront ensuite un rapport parlementaire sur ce sujet. « Sur quelle base scientifique l’OMS a-t-elle décrété qu’il s’agissait d’une pandémie ? demande-t-il. Il faut que l’organisation s’explique sur les liens d’argent qui existent entre certains de ses experts et les laboratoires. »
    Selon notre enquête, les liens d’intérêts entre six experts de l’OMS et l’industrie pharmaceutique sont avérés. Ils faisaient partie des comités stratégiques qui ont conseillé la directrice Margaret Chan. Même s’ils affirment leur indépendance, leurs relations avec les laboratoires entretiennent les soupçons sur l’impartialité de leurs décisions au sein de l’OMS. En France, les mêmes questions se posent. Une majorité des experts du comité de lutte contre la grippe, nommés par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, ont des liens d’intérêts avec les laboratoires qui fabriquent le vaccin et les antiviraux contre la grippe A.
    le parisien


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  • Haïti et l’arme sismique

     

    par Thierry Meyssan

    La polémique ouverte par la publication sur notre site d’un article évoquant la possible origine artificielle du tremblement de terre à Haïti requiert quelques précisions. Oui, l’arme sismique existe et les Etats-Unis, entre autres, la possèdent. Oui, les forces états-uniennes étaient pré-positionnées pour se déployer sur l’île. C’est insuffisant pour conclure, mais cela mérite réflexion.

    En publiant « Les Etats-Unis ont-ils provoqué le tremblement de terre à Haïti ? », notre objectif était de relayer une question qui agite les milieux militaires et médiatiques dans plusieurs pays, mais était ignorée dans d’autres [1]. Cela ne vaut pas prise de position. Simplement, fidèles à notre méthode, même si elle est souvent mal comprise, nous considérons qu’on ne peut comprendre les relations internationales qu’en étudiant ce que pensent les dirigeants de la planète. Le conformisme ambiant conduit à ce que lorsque nous rendons compte des débats à Washington, personne ne s’en offusque, mais quand nous relayons les débats des pays non-alignés, nous assistons à une levée de boucliers en Europe. Tout se passe comme si les Européens jugent a priori que seules les problématiques « occidentales » sont pertinentes et que les autres sont déraisonnables.
    Un de nos collaborateurs a tenté de retracer l’origine de l’imputation selon laquelle le tremblement de terre à Haïti pourrait être artificiel. Il s’est inquiété qu’il puisse s’agir d’une pure intoxication introduite par un certain David Booth (alias Sorcha Faal) qui se serait propagée dans des milieux gouvernementaux dans le monde. En définitive, nous ne savons pas avec certitude qui est la source initiale, mais nous savons que cette question est débattue au plus niveau dans plusieurs Etats en Amérique latine, en Europe orientale et en Asie.
    En tant que responsable de publication du Réseau Voltaire, j’ai fait le choix de rechercher et de traduire la dépêche de ViveTV, qui avait été éditée sous forme de communiqué sur le site web du ministère de l’Information du Venezuela, et de la publier avec le sujet vidéo de Russia Today, en les assortissant d’un remarque préliminaire : « Etrangement, la télévision vénézuélienne source ses imputations en désignant l’armée russe, tandis que la télévision russe source les mêmes imputations en désignant le président Chavez. »
    Si ces éléments ont été repris avec fidélité par de nombreux journaux, notamment au Proche-Orient, ils ont été déformés par la presse atlantiste en s’appuyant sur l’article de Sorcha Faal. Celui-ci a extrait des passages du texte de ViveTV, et les a placés entre guillemets dans la bouche du président Chavez. Ce qui était une hypothèse de travail devenait alors une position gouvernementale. Certains de ces journaux sont allés plus loin encore en inventant de toutes pièces le contexte dans lequel le président vénézuélien se serait exprimé, de manière à conclure que le le président et son auditoire sont atteints de délire anti-américain aigu, et que le Réseau Voltaire participe de la même pathologie.
    Ne nous laissons pas intimider par cette manipulation et approfondissons cette hypothèse.

    Que savons nous de l’arme sismique aujourd’hui ?

    Durant la Seconde Guerre mondiale des chercheurs néo-zélandais ont tenté d’élaborer une machine à provoquer des tsunamis qui puisse être utilisée contre le Japon. Les travaux furent dirigés par l’Australien Thomas Leech de l’université d’Auckland, sous le nom de code « Projet Seal ». Plusieurs expériences à petite échelle furent réalisées, en 1944-1945, à Whangaparaoa. Elles furent couronnées de succès.
    Les Etats-Unis considéraient ce programme comme aussi prometteur que le « projet Manhattan » de fabrication d’une bombe atomique. Ils désignèrent le docteur Karl T. Compton pour faire la liaison entre les deux unités de recherche. Compton était le président du MIT. Il avait déjà recruté de nombreux savants pour l’effort de guerre et il était l’une des huit personnes chargées de conseiller de président Truman sur l’usage de la bombe atomique. Il pensait que celle-ci pouvait fournir l’énergie nécessaire à l’équipe de Leech pour provoquer de plus vastes tsunamis.
    Les travaux de Thomas Leech furent poursuivis durant la Guerre froide. En 1947, George VI éleva le savant à la dignité de Chevalier de l’Empire britannique pour le récompenser d’avoir élaboré une arme nouvelle. Le Projet Seal étant toujours un secret militaire, il ne fut pas révélé à l’époque qu’il était honoré pour la bombe à tsunami. Par la suite, les services US se sont appliqués à faire croire que ces recherches n’avaient jamais existé et que tout cela n’était qu’un leurre pour impressionner les Soviétiques. Cependant, l’authenticité des essais de Leech a été établie, en 1999, lorsque une partie de la documentation a été déclassifiée par le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères. Officiellement les études ont repris aujourd’hui à l’université de Waikato. [2]
    On ignore si les recherches anglo-saxonnes ont été poursuivies durant les années 60, mais elles ont repris par la force des choses lorsqu’il fut décidé de procéder à l’abandon des tests nucléaires dans l’atmosphère au profit de tests sous-marins. Les Etats-Unis craignaient de provoquer involontairement des tremblements de terre et des tsunamis. Ils voulaient donc savoir le faire volontairement.
    Officiellement, à la fin de la guerre du Vietnam, les Etats-Unis et l’Union soviétique ont renoncé aux guerres environnementales (tremblements de terre, tsunamis, bouleversement de l’équilibre écologique d’une région, modifications des conditions atmosphériques -nuages, précipitations, cyclones et tornades-, modification des conditions climatiques, des courants océaniques, de l’état de la couche d’ozone ou de l’ionosphère) en signant la « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976).
    Toutefois, à partir de 1975, l’URSS a ouvert de nouvelles recherches de Magnétohydrodynamique (MHD). Il s’agissait d’étudier la croute terrestre et de prévoir les séismes. Les Soviétiques étudièrent la possibilité de provoquer de petits séismes pour en éviter un grand. Ces recherches furent bientôt militarisées. Elles aboutirent à la construction de Pamir, la machine à tremblement de terre.
    Lors du démantèlement de l’URSS, des responsables de ce programme décidèrent par appât du gain de passer aux Etats-Unis, mais leur recherche étant inachevée le Pentagone refusa de payer. En 1995, alors que la Russie était gouvernée par Boris Eltsine et l’oligarque Viktor Tchernomyrdine, l’US Air Force recruta les chercheurs et leur laboratoire à Nijni Novgorod. Ils y construisirent une machine beaucoup plus puissante, Pamir 3, qui fut testée avec succès. Le Pentagone achèta alors les hommes et le matériel et les transporta aux USA, où ils furent intégrés au programme HAARP.

     

    Rien ne distingue un séisme provoqué d’un séisme naturel, cependant on ne sait provoquer que des séismes superficiels, comme celui d’Haïti.
    Ce qui suscite le trouble, c’est que la réaction des Etats-Unis. Alors que les médias atlantistes se contentent de relayer la polémique sur les violations de la souveraineté haïtienne, les médias latinos-américains s’interrogent sur la rapidité du déploiement des GI’s : dès le premier jour, plus de 10 000 soldats et contractants sont arrivés à Haïti. Cet exploit logistique s’explique simplement. Ces hommes étaient déjà pré-positionnés dans le cadre d’un entraînement militaire. Sous l’autorité du commandant en second du SouthCom, le général P. K. Keen, ils participaient à la simulation d’une opération humanitaire, à Haïti, après un ouragan. Keen et son équipe étaient arrivés quelques jours auparavant. Au moment précis du tremblement de terre, ils se trouvaient tous à l’abri, à l’ambassade US qui est construite selon les normes anti-sismiques, à l’exception de deux hommes qui se trouvaient à l’hôtel Montana et qui auraient été blessés.
    Le général Keen a donné de nombreuses interviews à la presse états-unienne, qui a multiplié les reportages et émissions à propos des opérations de secours. Il a souvent fait mention de sa présence à Port-au-Prince durant le séisme, mais jamais des motifs de cette présence.
    Parmi les objectifs de l’exercice militaire figurait le test d’un nouveau logiciel permettant de coordonner les efforts humanitaires des ONG et des armées. Dans les minutes qui ont suivi la catastrophe, ce logiciel a été mis en ligne et 280 ONG s’y sont inscrites.
    Il est légitime de se demander si ces coïncidences sont ou non l’effet du hasard.


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  • Comprendre le Moyen-Orient : Les enjeux internationaux

    Le Moyen-Orient est au centre des enjeux. Première réserve de pétrole et de gaz cet amalgame de royaumes, républiques, états religieux ou sous tutelle est au cœur de l’attention de l’occident. Cet occident en manque d’énergie, soucieux de contrôler le robinet des ressources, a peur de ces pays « instables » à majorité arabe et musulmane.

    Je ne pouvais commencer une série sur le Moyen-Orient sans décrire les intérêts internationaux. Effectivement si l’Europe et les États-Unis ne faisait pas preuve d’ingérence dans la zone, la situation géopolitique serait sans aucun doute toute autre. En effet, chaque événement est orchestré en toile de fond par l’occident, et l’instabilité ou la stabilité, selon les points de vue est entretenue. De même que l’existence ou l’implantation d’une colonie occidentale au milieu des enjeux. Bien sûr il ne faut pas faire d’amalgame entre les enjeux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ni entre les acteurs occidentaux d’hier et d’aujourd’hui.

    Depuis la chute de l’Union Soviétique, les États-Unis sont les seuls maitres au Moyen Orient. L’Europe ne joue qu’un second rôle avec quelques acteurs qui s’accrochent au terrain, comme la France. L’intérêt des USA est simple, avoir le contrôle des ressources. Comme l’objectif est simple les moyens d’y parvenir sont donc simples, voire simplistes. Ce pays impérialiste (comme d’autres) ne s’embarrasse pas de la prise en compte de détails tels que la volonté des peuples ou leur liberté. Je ne dis pas qu’ils sont seuls fautifs, au contraires, leurs manières sont suivies par les plupart des acteurs. La finesse de la diplomatie et de la stratégie arabe est ignorée, cette erreur est souvent la cause de bêtises évitables. Lorsque l’on admet que les objectifs occidentaux au Moyen-Orient ne sont jamais la démocratie ou une quelconque protection de liberté, mais toujours les ressources, il est plus facile d’appréhender sans tromperie la géopolitique de la région.

    Ainsi, depuis les années 70 et la preuve par l’OPEP de la capacité des pays arabes à se liguer pour obtenir ce qu’ils veulent, les États-Unis cherchent à diviser. Ainsi, les grandes puissances régionales sont achetées ou diabolisées si elles n’acceptent pas le prix proposé. Tel l’Arabie Saoudite et les émirats riches qui paient le prix de leur soutien aux américains, ou l’Iran qui ne veut pas. L’Égypte quant à elle, anciennement soutenue par les russes tente de garder son indépendance tout en s’accrochant à sa liberté. La situation de la Turquie, pourtant à la frontière de l’Europe, est tout aussi complexe. Les petits états ont été négligés et servent à la division, les américains ont provoqué l’anti-américanisme et les petits états servent de théâtre d’opération.

    Aujourd’hui la politique américaine du chaos au Moyen-Orient est coûteuse, surtout avec l’émergence ou la résurgence de certains « points chauds ». En effet la pression militaire américaine se renforce en Amérique Centrale autour des républiques enfin démocratiques de Chavez et des autres qui osent hausser le ton face à l’impérialisme destructeur du grand voisin. L’enlisement en Afghanistan et les pressions accrues au Pakistan (elles aussi en grande partie à cause de la politique de soutien total au gouvernement par les USA) obligent les troupes à rester en place. Enfin l’Arctique représente le nouveau défi avec ses réserves pétrolières. Par une démonstration de force digne de la guerre froide les États-Unis menace la Russie qui lorgne goulument sur les eaux territoriales de l’Alaska ou du Groenland (Danemark, donc Europe). Tout cela pour dire qu’en temps de difficulté financière les États-Unis paient le prix de leur politique de soutien à l’industrie militaire. Le déficit américain oblige une administration « va-t-en-guerre » à chercher des alternatives. Cependant, la division des pays arabes reste l’objectif, la paix n’est même pas envisagée car les USA ont trop peur d’une fermeture du robinet de l’OPEP. Donc puisque ils n’ont plus l’argent pour financer leurs guerres, les États-Unis se tournent vers leurs vieille alliée, l’Europe. Qui en dédommagement d’une protection efficace depuis le 6 juin 1944 contre les nazis ou les communistes se doit de faire les guerres des USA avec des armes américaines bien sûr.

    Le retour forcé sur le terrain d’une Europe constitutionnellement divisée ne simplifie pas la situation. La France s’atlantise et la Grande Bretagne se fait plus méfiante depuis la seconde guerre d’Irak. Ceux qui en souffrent sont toujours les mêmes, les populations locales.

    Malgré un changement de politique affiché entre l’ancien président Bush et Obama, les moyens d’intervenir des américains restent les même : les services « secrets » avec la CIA et l’armée ; en utilisant au maximum les ressources et les énergies des autres.


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  • HAARP constitue un problème global

    Ci-dessous un rapport pour le moins édifiant de la Commission européenne des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense (rapport A4-0005/99 en date du 14 janvier 1999) sur les expériences menées par les Etats-Unis via le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project).

    La mise en lumière de ce document officiel est plus que jamais nécessaire alors que l’on semble si préoccupé de la protection de l’environnement, de la prolifération nucléaire et qu’il y a peu Barack Obama recevait le prix Nobel de la paix.

    « HAARP - Un système d’armement modifiant le climat »
     
    Le 5 février 1998, la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement a procédé à une audition portant notamment sur HAARP. Des représentants de l’OTAN et des États-Unis avaient été conviés à la réunion. Ils ont toutefois choisi de ne pas venir. La sous-commission a déploré que les États-Unis n’aient envoyé aucun représentant à l’audition et qu’ils n’aient pas saisi l’opportunité de faire des commentaires sur le matériel présenté(24).
     
    HAARP est un programme de recherche sur le rayonnement à haute fréquence (High Frequency Active Auroral Research Project). Il est conduit conjointement par l’armée de l’air et la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska à Fairbanks. Des tentatives analogues ont lieu en Norvège, dans l’Antarctique, mais aussi dans l’ex-Union soviétique(25). HAARP est un projet de recherche utilisant un équipement terrestre, un réseau d’antennes. Chacune est alimentée par son propre émetteur pour réchauffer des parties de l’ionosphère(26) au moyen d’ondes radio puissantes. L’énergie ainsi générée réchauffe certaines parties de l’ionosphère, ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des "lentilles" artificielles. HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l’atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques. Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut avoir des conséquences terribles. HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel. L’énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis.
     
    Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l’inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l’ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires sous-terrains, et le radar transhorizon qui identifie des objets à grande distance au-delà de la ligne d’horizon sont d’autres applications du système HAARP.
     
    Depuis les années 50, les États-Unis procèdent à des explosions nucléaires dans les ceintures de Van Allen(27) afin d’examiner les effets des impulsions électromagnétiques qu’elles déclenchent sur les communications radio et le fonctionnement des équipements radars. Ces explosions ont généré de nouvelles ceintures de rayonnement magnétique qui ont pratiquement entouré la terre tout entière.
     
    Les électrons se déplaçaient le long de lignes de champs magnétiques et créaient une aurore boréale artificielle au-dessus du pôle nord. Ces essais militaires risquent de perturber à long terme les ceintures de Van Allen. Le champ magnétique terrestre pourrait s’étendre sur de vastes zones et empêcher toute communication radio. Certaines scientifiques américains estiment qu’il faudra plusieurs centaines d’années avant que les ceintures de Van Allen retrouvent leur état initial.
     
    HAARP peut bouleverser les conditions climatiques. Tout l’écosystème peut être menacé, en particulier dans l’Antarctique où il est fragile. Les trous dans l’ionosphère causés par les ondes radio puissantes qui y sont envoyées constituent un autre effet très grave d’HAARP. L’ionosphère est notre bouclier contre le rayonnement cosmique. L’on espère que ces trous se refermeront, mais l’expérience acquise suite à la modification de la couche d’ozone donne à penser le contraire. Le bouclier de l’ionosphère est fortement percé à plusieurs endroits.
     
    En raison de l’ampleur de ces incidences sur l’environnement, HAARP constitue un problème global et il faudrait évaluer si les avantages que procure ce système compensent les risques encourus. Ses incidences écologiques et éthiques doivent être évaluées avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais. L’opinion publique ignore pratiquement tout du projet HAARP et il est important qu’elle soit mise au courant.
     
    HAARP est lié à la recherche spatiale intensive menée depuis 50 ans à des fins clairement militaires, par exemple en tant qu’élément de la "guerre des étoiles" en vue du contrôle de la haute atmosphère et des communications. Ces travaux de recherche doivent être considérés comme extrêmement néfastes pour l’environnement et la vie humaine. Personne ne sait avec certitude ce que peuvent être les effets de HAARP. Il faut lutter contre la politique du secret en matière de recherche militaire. Il faut promouvoir le droit à l’information et au contrôle démocratique des projets de recherche militaire ainsi que le contrôle parlementaire.
     
    Une série d’accords internationaux ("la convention sur l’interdiction d’utiliser à des fins militaires ou à d’autres fins hostiles des processus modifiant l’environnement, le traité sur l’Antarctique, l’accord établissant les principes des activités des États en matière de recherche spatiale, en ce compris la lune et d’autres corps spatiaux ainsi que la convention des Nations unies sur le droit maritime) font que HAARP est un projet hautement contestable non seulement sur les plans humain et politique mais aussi du point de vue légal. En vertu du traité sur l’Antarctique, l’Antarctique ne peut être utilisée qu’à des fins pacifiques(28), ce qui signifie que HAARP enfreint le droit international. Tous les effets des nouveaux systèmes d’armement doivent être évalués par des organes internationaux indépendants. Il faut encourager la conclusion d’autres accords internationaux afin de protéger l’environnement contre toute destruction inutile en temps de guerre.
     
    (24) Ce paragraphe est basé sur des données émanant de l’audition.
    (25) Nick Begich, expert convié à l’audition.
    (26) L’ionosphère contient de gigantesques champs magnétiques protecteurs appelés ceintures de van Allen, capturant des particules chargées (protons, électrons et particules alpha).
    (27) En 1958, l’US Navy a fait exploser trois bombes contenant du matériel nucléaire fissile à une altitude de 480 km au-dessus de l’Atlantique sud. Le projet dirigé par le département de la défense des États-Unis et la commission de l’énergie atomique et portait le nom de code Project Argus. Source : Dr Rosalie Bertell.
    (28) Article 1, traité sur l’Antarctique.

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  •  l’armée yankee va doubler ses stocks d’armements en Israel

    Posted By geostrategie On Jeudi, 14 janvier 2010 

    Le très sérieux « Defense News », magazine américain dédié à l’actualité militaire internationale, révèle ce lundi que les Etats-Unis auraient décidé de doubler leurs stocks d’armements et de munitions sur le territoire israélien. Si un conflit éclate brutalement, il est également prévu que l’armée israélienne en fasse librement usage.

    Le montant du matériel militaire US qui sera stocké en Israël devrait donc rapidement passer de 400 à 800 millions de dollars. Entamées il y a un an, les discussions entre responsables américains et israéliens de la défense devraient prochainement déterminer quels types d’armes seront entreposées dans les bases de Tsahal. Jusqu’ici, les entrepôts israéliens abritent essentiellement des véhicules blindés de l’armée américaine, des missiles, des pièces d’artillerie et du matériel anti-aérien.

    A l’origine, ces stocks d’armes devaient uniquement servir aux forces américaines déployées dans la région et à d’autres pays alliés. L’accord qui permet désormais à l’armée israélienne de puiser dans ces réserves d’armements a été conclu par le général Ofer Wolf, qui commande le département logistique et technologique de Tsahal, et Andy Brown, directeur du département logistique du COMRAD, le commandement des forces américaines en Europe.

    Les Etats-Unis ont commencé à stocker des armes en Israël au moment de la guerre du Golfe, en 1990. A l’époque, le montant des équipements américains entreposés n’excédait pas 100 millions de dollars. Israël n’est toutefois pas le seul pays bénéficiaire de cette pratique. Depuis le début des années 80, l’armée américaine achemine régulièrement des munitions dans les hangars militaires de la Corée du Sud.

    Réagissant à ce nouvel accord israélo-américain, un haut responsable du Pentagone a déclaré qu’il reflétait l’engagement indéfectible de l’administration de Barack Obama à assurer la sécurité de l’Etat hébreu.


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  • Des forces armées US et blackwater protègent des talibans et des narcotraficants.



    L’auteur de cet article, Gordon Duff, est un vétéran du Vietnam. Expert en défense militaire, il a été diplomate pour les Nations Unies. Il conseille aujourd’hui des gouvernements en Afrique et au Moyen-Orient. Selon son article , CIA et Blackwater/Xe protegeraient les Narco-Talibans.

    http://www.veteranstoday.com/2010/01/23/daily-mail-blackwater-us-military-working-for-taliban-drug-lords/

    Traduction :

    Le Secrétaire à la Défense US, Robert Gates, a été informé par le haut commandement militaire pakistanais que les troupes pakistanaises sont submergées par des militaires hautement qualifiés et très armés dans les régions frontalières et par des terroristes opérant à travers le pays. Nous avons été informés par les sources les plus élevées que Blackwater / Xe et d’autres groupes de mercenaires ont lutté activement contre les policiers, militaires et renseignements Pakistanais. Des services qui opéraient contre le gouvernement Indien et leurs alliés en Afghanistan, des talibans seigneurs de la drogue, dont les adeptes constituent les principaux éléments de l’armée afghane .

    Des enquêtes référencées dans le Daily Mail Pakistan par Abrina Elkani et Steve Nelson indiquent que, plutôt que de chasser les terroristes qui ont tué des Américains, ces groupes ont même offert aux principaux dirigeants talibans un traitement médical par les troupes US.

    Il ya des années, nous avons tous entendu la rumeur selon laquelle Osama ben Laden avaient reçu des soins dans un hôpital américain au Qatar après avoir quitté le Soudan. Une transcription du FBI confirme en effet que ben Laden, selon le témoignage de l’ex traductrice du FBI Sibel Edmonds, travaillait pour les Etats-Unis à cette époque et avait maintenu le contact avec ses officiers de la CIA durant tout l’été fatidique de 2001.

    L’armée du Pakistan a pu saisir régulièrement des armes sophistiquées de fabrication indienne utilisées par des soldats talibans dans la région frontalière. L’Inde maintiendrait 17 camps « consulaires » à l’intérieur du Pakistan, près de la frontière, à côté des installations de Blackwater, faussement désignée comme camps de la CIA ou des stations de l’USAID. Les Pakistanais prétendent que des trains entier de soldats talibans et terroristes sont utilisés pour des opérations contre des cibles civiles au Pakistan avec pour résultat des milliers de morts au cours des derniers mois lors de ces attaques. Le Pakistan a également confirmé que ces mêmes groupes ne luttent pas seulement contre les militaires pakistanais, mais aussi contre les militaires Américains.

    Le Général Stanley Mc Chrystal avait retiré les forces américaines dans des secteurs clés en Afghanistan, là où de l’ennemi a tenu des régions malgré les attaques de l’armée du Pakistan. On nous dit maintenant que ces domaines sont des refuges pour ces talibans qui sont ignorés par les forces de l’OTAN dans la région.

    C’est l’histoire secrète de la complicité massive de certains Américains avec des compagnies aériennes privées, suspectés dans d’autres guerres, Vietnam, Amérique centrale, et maintenant en Afghanistan de faire de la contrebande de stupéfiants. Le modèle est impossible à ignorer.
    http://www.veteranstoday.com
    traduction occitanknight.wordpress.com

    Souvenez vous, Karzai se plaignait que des talibans soient parachutés ou descendent d'hélicoptère, sans un soutient important, les talibans ne pourraient pas vaincre les américains, tout comme sans aide importante les free fighter n’auraient pas vu vaincre les soviétiques.
    Ce qui est troublant c’est que ce sont ceux qui sont censés les combattre qui les aident, une guerre sans fin, quoique, la dernière réunion sur l’Afghanistan à Londres laisse entendre que les talibans seront intégrès au gouvernement, en gros ils vont faire la paix.Mais je vois mal les américains faire la paix, ou alors c’est qui’ils ont un nouvel objectif…


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  • Le porte parole des Shabab : " les mercenaires américains sont en train de préparer des attentats à Mogadiscio, comme ils le font en Afghanistan, au Pakistan et en Irak"

    By fonzibrain

    Cela faisait plus de six mois que les mercenaires de la société militaire privée « Xe », le nouveau nom de Blackwater, entrainaient dans le sud de la Somalie les miliciens d’Ahlu Sunna Waljamaca, un groupe armé et financé par Washington, afin de les opposer aux Tribunaux islamiques qui ne cessent de regagner du terrain dans tout le pays. Le 12 janvier dernier ils sont passés à l’action à Wabho et Warhole, situés au nord de la capitale Mogadiscio.


    Les combats auraient fait 18 morts dans les rangs des miliciens et plusieurs dizaines de prisonniers qui, face aux Shabab, la fraction armée des Tribunaux islamiques, ont du battre en retraite. Le porte-parole des Shabab, Ali Mohamed Rage, a indiqué aux journalistes que, dans cette opération, les mercenaires de Xe avaient directement participé aux combats, qui ont duré trois jours. Il a également précisé que « les mercenaires américains sont en train de préparer des attentats à Mogadiscio, comme ils le font en Afghanistan, au Pakistan et en Irak, pour ensuite nous les attribuer et prétendre que nous sommes lié à Al-Qaeda ». « Nous savons que des agents de Xe sont entrés dans la capitale et qu’ils préparent des actions de ce type dans des mosquées et au marché de Bakara » a encore ajouté A.M. Rage, en menaçant les américains de représailles s’ils mettent leurs projets à exécution.

    Les États-Unis pourraient en effet être tenté de prendre leur revanche en Somalie, où leur précédente intervention, en 1992, s’était soldée par fiasco mémorable. A l’époque, Bill Clinton avait envoyé les marines dans le pays afin de « rétablir l’ordre ». L’intervention « humanitaire » s’était terminée, lors d’une opération pour le moins hasardeuse, par la mort de 19 soldats et le retrait des troupes US.

    Mais, au-delà des raisons invoquées par Washington, c’est surtout le pétrole qui motivait l’intervention des États-Unis, comme l’indique le site SomaliaWatch.com : « Sous la surface du drame tragique de la Somalie, quatre grandes compagnies pétrolières américaines sont tranquillement assises sur une fortune prospective et des concessions exclusives pour explorer et exploiter des dizaines de millions d’hectares de la campagne somalienne. Ces terres, de l’avis de géologues et d’analyste pétroliers, pourrait fournir d’importantes quantités de pétrole et de gaz naturel ».

    Selon des documents révélés par The Times, c’est plus des deux tiers du territoire de la Somalie qui a été allouée aux géants du pétrole américain Conoco, Amoco, Chevron et Phillips par l’ancien président somalien Mohamed Siad Barre avant sa destitution lors des émeutes de 1991. A la lumière de ces informations, on comprend mieux l’intérêt de l’administration américaine à vouloir récupérer l’investissement des compagnies pétrolières US, de même que la récente déclaration de Barack Obama, après l’attentat manqué du 25 décembre dernier : « : «Nous allons continuer à utiliser tous les éléments en notre pouvoir pour intercepter, détruire et vaincre les extrémistes violents qui nous menacent, qu’ils soient d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen ou de Somalie. » Quelle aubaine pour le prix Nobel de la « paix » : les extrémistes violents n’agissent que dans des pays où les terres regorgent d’hydrocarbures.

    Spencer Delane, pour mecanopolis


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