• Après Kadhafi, qui profitera du pétrole libyen ?

    LIBYE. La guerre contre le régime Kadhafi n'est pas encore terminée mais déjà, les principaux acteurs mondiaux du secteur pétrolier scrutent la Libye, qui dispose des plus grandes réserves d'or noir d'Afrique. Qui sera le mieux servi ?
    Sélectionné et édité par Hélène Decommer

     

    L'économie libyenne est une caricature de ce qu'on appelle une économie pétrolière : elle est complètement dépendante de ses exportations de pétrole, qui représentent 95% du volume global. Elle n'exporte que ça, et importe tout le reste, notamment les biens de consommation.

     

    Nous en avons bien vu les conséquences ces derniers mois, lors du conflit. Puisque la Libye n'exportait plus son pétrole, elle ne pouvait plus importer, ce qui a conduit à une situation de pénurie.

     

    La raffinerie de Zawiy, à 40 km de Tripoli, le 19/08/11 (AFP/FILIPPO MONTEFORTE)

    La raffinerie de Zawiya, à 40 km de Tripoli, le 19/08/11 (AFP/FILIPPO MONTEFORTE)

     

    Il faut dire que le pays détient les premières réserves en pétrole d'Afrique et les huitièmes du monde, sans qu'elles soient toutes exploitées à leur maximum. La Libye détient également la quatrième réserve de gaz d'Afrique, secteur au potentiel de développement très élevé. Les prix du pétrole s’étant relevés depuis 2009, le FMI a apporté son satisfecit à l'économie libyenne en février 2011.

     

    Les grandes compagnies étrangères aux aguets

     

    En 2010, la Libye était le troisième fournisseur de pétrole de l'Europe (sur les huit premiers mois). 80% du pétrole utilisé en Italie provient de ce pays.

     

    Beaucoup d'incertitudes demeurent quant au retour à une production et une exportation identiques à celles de l'avant-guerre, même si généralement, la première chose que fait un nouveau gouvernement dans ces cas-là est de rétablir l'économie pétrolière.

     

    Les principaux acteurs scrutent la Libye, dans la mesure où toutes les grandes entreprises pétrolières mondiales (Exon Mobil, l'italien Eni, Total, Shell, Conoco, etc) sont installées dans ce pays depuis 2006, date à laquelle la communauté internationale a jugé Kadhafi à nouveau fréquentable.

     

    Certaines ont déjà pris contact avec le Conseil national de transition (CNT) pour préparer l'avenir à moyen et long terme, sachant que cette autorité a d'ores et déjà assuré que tous les contrats passés avec Kadhafi seront honorés pendant la période de transition.

     

    A présent, le débat porte autour de cette question : y aura-t-il des gagnants et des perdants dans le secteur pétrolier ?

     

    Récompenses contre soutien militaire ?

     

    Une hypothèse circule selon laquelle les compagnies occidentales seront avantagées par rapport aux  autres pour leur soutien à la rébellion contre Kadhafi.  Et qu'à l'inverse, les Russes et les Chinois pourraient rencontrer plus de difficultés.

     

    Sachant que 11% du pétrole libyen va en Chine, les compagnies chinoises essaient certainement en ce moment d'arrondir les angles.

     

    Mais si les groupes pétroliers affiliés à des pays qui ont participé à la lutte contre Kadhafi récolteront sans doute la sympathie du CNT, il n'est pourtant pas certains que les transactions pétrolières augmenteront de manière significative par rapport à leur niveau d'avant-guerre.

     

    Le pétrole est très symbolique pour une nation, en l'occurrence on peut dire qu'il fait partie de l'identité nationale de la Libye. Le gouvernement de transition essaiera donc vraisemblablement de garder un minimum de contrôle, de ne pas tout ouvrir aux étrangers.

     

    D'autre part, la Libye n'a pas besoin d'argent. C'est un pays qui dispose de 150 milliards de dollars de réserves de devises et avant la guerre la Libyan investment authority – fonds souverain aux 53 milliards de dollars d'actifs – investissait partout dans le monde, y compris dans la Société générale par exemple.

     

    On a beaucoup entendu parler de la Libye comme d'un pays en perdition, en crise, mais la Banque mondiale lui attribuait de bons indicateurs, notamment au niveau de l'éducation : 98% de participation dans le secondaire et 46% dans le supérieur. C'est supérieur à la moyenne de la région Afrique du Nord - Moyen-Orient. Le taux de participation des filles a cru de 12% cette dernière décennie, à tous les niveaux d'éducation.

     

    Une bonne gestion, enjeu clé de l'après-guerre

     

    Le vrai défi à présent pour la Libye, c'est de parvenir à construire des institutions et à adopter une gestion de qualité. La chose est loin d'être aisée. La Libyan investment authority était par exemple gérée de manière très opaque.

     

    Malheureusement, une bonne gestion est encore plus difficile à mettre en place dans une démocratie. Quand une seule famille détient tout, comme dans les Emirats arabes unis, elle fait à peu près ce qu'elle veut et les choses sont relativement simples. Dans une démocratie, la gestion est plus compliquée.

     

    La transparence et la bonne administration des revenus du gaz et du pétrole seront un enjeu clé dans cette Libye qui a tout le potentiel pour opérer un véritable développement économique.

    Note Webrunner : c'est pas gagné !!!!!!!!!!!!!

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  • Ces médicaments qui ne servent à rien


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  • Guerre en Libye : Farrakhan avertit Obama et son secrétaire Sarkozy

    Une intervention de Farrakhan assez impressionnante et pleine de sens.

     

    par Aacitoyen jeudi 25 août 2011


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  • Des cellules souches pour traiter la dépigmentation

    Info rédaction, publiée le 24 août 2011
    Une personne atteinte de vitiligo, maladie qui se manifeste par des taches blanches (Crédits : Produnis - Wikipédia)

    Selon une équipe de chercheurs français, il serait possible, grâce à des cellules souches, de traiter les personnes atteintes de troubles de la pigmentation. En se repigmentant, la peau retrouverait ainsi sa fonction protectrice face aux rayons UV du soleil.

    D’après les travaux d’une équipe de chercheurs français parus dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (les PNAS) et détaillés dans le prochain numéro du mensuel Médecine/Science, il serait possible de traiter des personnes touchées par une dépigmentation de la peau grâce à des cellules souches.

    En 2009 déjà, il avait été possible de reconstituer un épiderme à partir de cellules souches d’origine embryonnaire. C’est la même équipe, menée par Christine Baldeschi de l'Institut des cellules souches I-STEM (Inserm/AFM) et dirigée par Marc Peschanski, qui a cette fois redonné sa couleur à la peau. En employant la même technique qu’il y a deux ans, les scientifiques sont parvenus à obtenir in vitro des mélanocytes (les cellules qui pigmentent et donc protègent la peau) tout à fait fonctionnels, capables de s’implanter au bon endroit de l’épiderme et même de transférer leur mélanine à des cellules avoisinantes, les kératinocytes.

    Selon les chercheurs, des cellules toutes prêtes pourraient donc être proposées aux patients atteints de troubles de la pigmentation de la peau, qu’ils soient d'origine génétique comme le syndrome de Griscelli ou qu’ils ne le soient pas, comme le vitiligo qui se manifeste par des taches blanches s'étendant sur la peau. De plus, les scientifiques ont bon espoir d'acquérir une bonne tolérance immunitaire, c'est-à-dire l'absence de rejet par le patient greffé, selon Marc Peschanski.

    Des cellules efficaces et durables 

    Pour l’heure, certains troubles sont traités par autogreffe, explique romandie.com. Il s’agit donc de prélever sur le patient lui-même quelques cellules sur une zone non atteinte et de les réimplanter. Toutefois, cette approche n’est pas suffisante car les mélanocytes ainsi réimplantés ne durent pas plus d’un an. D’autant que si ce type de traitement fonctionne avec le vitiligo, par exemple, il n’est pas possible de l’employer pour l’albinisme.

    A l’inverse, les cellules souches d'origine embryonnaire (hES) et les cellules équivalentes, dites iPS (induites par reprogrammation génique), peuvent s'auto-renouveler de façon illimitée. Si tout se déroule comme prévu, le premier essai clinique avec de l'épiderme reconstitué aura lieu au premier semestre 2013 sur des ulcères de peau, a indiqué M. Peschanski à l'AFP. Il espère également pouvoir procéder dans deux à trois ans, à des tests sur le vitiligo, une maladie qui touche 0,5% de la population mondiale.

    Sur ce thème : peau, épiderme, vcellule souche

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  • Des substances toxiques découvertes dans certains vêtements


    Mercredi 24 août 2011

     

    Après le scandale du sablage des jeans, procédé visant à donner un aspect usé et pouvant entrainer de graves problèmes respiratoires, voire la mort des ouvriers, Greenpeace jette un pavé dans la mare avec la publication du deuxième rapport "Dirty Laundry" (linge sale). Selon ce rapport, quatorze grandes marques de vêtements "utilisent et relâchent des substances chimiques douteuses et toxiques", notamment sur la chaîne de fabrication des produits. Ces substances toxiques se retrouvent ensuite dans les milieux aquatiques et contaminent l'ensemble de la chaine alimentaire.
    Du NPE sur les vêtements
    L'association de défense de l'environnement a analysé 78 articles siglés Abercombie & Fitch, Adidas, Calvin Klein, Converse, Gap, G-Star Raw, H&M, Kappa, Li-Ning, Lacoste, Nike, Puma, Ralph Lauren, Uniqlo et Youngor, achetés dans des points de vente officiels des marques dans 18 pays. D'après les analyses, il s'avère que 52 articles sur les 78 testés (soit 2/3 d'entre eux) présentent des traces de NPEs supérieures à la limite de détection, c'est-à-dire 1 mg/kg de NPEs.
    Les NPEs, les nonylphenol ethoxylates, sont des agents tension-actifs utilisés dans la manufacture de la production textile, qui se transforment ensuite en nonylphénol toxique, le NP. Or le NP, un agent chimique persistant dans l'environnement, est un perturbateur endocrinien susceptible de se retrouver dans la chaîne alimentaire.

    Le NP, un perturbateur hormonal
    En fait, une fois utilisés dans la chaine de production, les NPEs se retrouvent dans les eaux usées (même les processus de retraitement, s'ils existent dans les pays de production, ne sont pas capables d'éliminer totalement toutes les traces de NPEs) où ils se transforment en NPs. Au final, ce pertubateur hormonal va donc contaminer les milieux aquatiques dans leur ensemble : le NP est connu pour s'accumuler dans les tissus des poissons et autres organismes marins et ainsi se retrouver dans la chaine alimentaire. Le rapport de Greenpeace souligne que des études ont mis en évidence la présence de NP dans des tissus humains.

    Très récemment, le NP et les NPEs ont été inclus à la liste des substances chimiques toxiques sévèrement restreintes lors de l'import et de l'export en Chine, bien que leur manufacture, leur utilisation et leur libération, ne soient pas régulés... mais la Chine n'est pas le seul pays où sont fabriqués les vêtements de ces marques : Indonésie, Turquie, Bangladesh, Vietnam, Malaisie, Cambodge... Ainsi, loin d'être un problème sino-chinois, "les problèmes et solutions ne sont pas locaux. C'est réellement un problème global", insiste le rapport.

    Une pollution des milieux aquatiques
    Ainsi, même si les niveaux de NPEs détectés sur les vêtements testés sont relativement faibles, "le volume total de vêtements vendus et lavés par la suite font que les quantités totales libérées (ndlr : de NPEs) sont, elles, substantielles" peut-on lire dans le rapport.

    De précédentes études avaient d'ailleurs mis en évidence la présence de perturbateurs endocriniens ainsi que des composés perfluorés dans certaines eaux chinoises et notamment dans les poissons du Delta de la rivière Yangtze.

    Il y a donc deux voies de contamination des milieux aquatiques par le NP : directement, lors de la production des vêtements (si les NPEs sont utilisés bien sûr) et indirectement, par le lavage de vêtements portants des traces de NPE.

    Après la publication du premier rapport Dirty Laundry, en juillet 2011, Puma et Nike se sont engagés à éliminer toutes les substances chimiques dangereuses de leurs chaines d'approvisionnement d'ici à 2020.

    Si l'association de défense de l'environnement salue ces engagements, elle appelle toutes les autres marques à, elles aussi, éliminer toute libération de produits chimiques dangereux de leurs chaines de production et de leurs produits, mais surtout "de passer de la parole au geste via des actions concrètes pour un monde sans produits toxiques".

    Emeline Dufour

    Source : Rapport "Dirty Laundry 2 : Hung Out to dry - Unravelling the toxical trail from pipes to products", Greenpeace, août 2011


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  • N'oublie-pas ton devoir de mémoire sur ARTE

     

    Modus opérandi - L'holocauste belge

    Modus opérandi - L'holocauste belge
    • Genre : Documentaire - Culture Infos
    • Pays : Belgique
    • Nationalité : belge
    • Date de sortie : 2006 | Durée : 1h38
    •  
    • Tous publics
    • Note internautes : 1 2 2 3 4  > Donnez votre avis

    Synopsis : En Belgique, quelques hommes ont géré la mise en place de la persécution des juifs, de l'instauration des lois antisémites du IIIe Reich à la déportation à Auschwitz de 25 000 hommes, femmes et enfants. L'administration belge a appliqué les ordres de l'occupant et les a même parfois devancés. Hugues Lanneau décrypte la mécanique de la Shoah en Belgique, en s'écartant du mythe d'un pays exemplaire, tout en évitant de faire le procès de la passivité de la population, qui fut d'abord préoccupée par sa survie personnelle. «Modus opérandi» décrit également l'action des résistants, notamment pour cacher les juifs, et montre comment une poignée de nazis a organisé la déportation.

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  • Pourquoi les Libyens aiment le colonel Kadhafi

    Nombre d’observateurs en Occident totalement (auto)-intoxiqués par la propagande anti-Kadhafi ne parviennent pas à comprendre comment le dirigeant libyen conserve toujours l’appui de sa population malgré une campagne inique de bombardements menée par l’OTAN depuis mars 2011.(1) Comment les Libyens ne soutiennent-ils pas plus les “courageux” insurgés du CNT ? (2)

    La lecture de l’article intitulé “Quelques vérités sur la Libye” rédigé par Helen Shelestiuk et publié dans le n°165 du mois de mai 2011 de la revue B.I (ex-Balkans Infos) aurait très probablement éclairé leur lanterne.

    Que dit Helen Shelestiuk : “Lorsqu’on a demandé à l’ex-ambassadeur russe en Libye, Vladimir Chamov, si Kadhafi opprimait ses concitoyens, il a répondu : “Quelle oppression ? Les Libyens bénéficiaient d’un crédit de 20 ans sans intérêts pour construire leurs maisons, un litre d’essence coûte environ 14 cents, la nourriture est gratuite, et on peut acheter une jeep KIA sud-coréenne neuve pour 7500 dollars“.

    Et Helen Shelestiuk de poursuivre : “Quels sont les autres faits et chiffres que nous connaissons de la Libye et de son leader ?

    Le PIB est de 14192 dollars. Chaque membre d’une famille reçoit une subvention de 1000 dollars par an. Les chômeurs sont payés 730 euros par mois. Le salaire d’une infirmière d’hôpital est de 1000 dollars. Pour chaque nouveau-né, on reçoit 7000 dollars. Les nouveaux mariés reçoivent 64000 dollars pour acheter un appartement. Pour créer une affaire privée, on bénéficie d’une aide financière de 20000 dollars. Les taxes et impôts lourds sont interdits.


    L’éducation et la médecine sont gratuites. L’éducation et la formation médicale à l’étranger sont payés par le gouvernement. Il y a des supermarchés pour les familles nombreuses avec des prix symboliques pour l’alimentation de base. La vente des produits au-delà de leur date de consommation est punie de fortes amendes, parfois même de prison. Beaucoup de pharmacies offrent des fournitures gratuites. Diffuser de faux médicaments est un crime majeur. La population ne paie pas l’électricité. La vente et la consommation d’alcool sont interdites, la “prohibition” est une loi. Les prêts d’achats d’une voiture ou d’un appartement sont accordés sans intérêts. Les affaires immobilières sont interdites. Si quelqu’un veut acheter une voiture, jusqu’à 50% du prix est réglé par l’État, 65% pour les miliciens de la garde. L’essence est moins chère que l’eau.

    Un litre coûte 0,14 dollar. Les bénéfices de la vente du pétrole sont consacrés au bien-être de la population et à l’amélioration des conditions de vie. Beaucoup d’argent a été dépensé pour irriguer le pays avec l’eau des aquifères souterrains.

    Par son échelle, le système a été appelé “la huitième merveille du monde”. Il fournit cinq millions de mètres-cube par jour à travers le désert et a considérablement augmenté le territoire irrigué. 4000 Kms de pipelines sont profondément enterrés pour les protéger de la chaleur. Tout ce qui a été nécessaire au projet a été accompli par la seule Libye.”

    Et Helen Shelestiuk vante également les mérites de la “réelle démocratie” libyenne : “La propagande occidentale a diabolisé Muammar Kadhafi en le décrivant comme un tyran pathologique et un ennemi implacable des aspirations démocratiques de son peuple. Ce n’est pas vrai. Il existe en Libye des mécanismes de contrôle populaire et de démocratie : des conseils élus de citoyens et des communautés autonomes (communes). Tout cela sans une nomenklatura de parti de style soviétique, sans bureaucratie pléthorique, mais avec un haut niveau de vie et de sécurité sociale pour les citoyens. Une sorte de société qui par beaucoup d’aspects ressemble au communisme.”

    Question pertinente d’Helen Shelestiuk : “Est-ce pour cela que la Libye a été diabolisée et attaquée par les vieilles puissances impérialistes ?”

    Et cette dernière de conclure : “Permettez-moi de citer un passage de l’article de Sigizmund Mironin “Pourquoi la Libye est-elle bombardée ?” : La Libye, qu’on décrit comme une dictature militaire de Kadhafi est en réalité l’Etat le plus démocratique du monde. En 1977 y a été proclamée la Jamhiriya qui est une forme élevée de démocratie où les institutions traditionnelles du gouvernement sont abolies, et où le pouvoir appartient directement au peuple à travers ses comités et congrès. L’État est divisé en de nombreuses communautés qui sont des “mini-États autonomes” dans un État ayant autorité sur leur district, y compris l’allocation des fonds budgétaires. Récemment Kadhafi a émis des idées encore plus démocratiques : distribuer les revenus du budget directement et de façon égalitaire aux citoyens… Ces mesures selon le leader de la révolution libyenne, devant éliminer la corruption et la bureaucratie parasite.”

    Il n’est évidemment guère étonnant que les média dominants ne fournissent au public aucune de ces données extrêmement révélatrices sur la nature réelle du régime libyen car il est probable que tous les “indignés” à travers l’Europe réclameraient des avancées sociales calquées sur la Libye du colonel Kadhafi.

    Ce qui serait pour le moins embarrassant pour les si “brillants” et si “compétents” dirigeants du Vieux Continent.

    Maurice Gendre

    (1) La diabolisation du colonel Kadhafi en Occident a pris une nouvelle dimension après les attentats de Lockerbie et du DC-10 d’UTA.
    L’Occident continue d’accuser la Libye d’avoir perpétré ces attaques terroristes, alors que l’excellent journaliste Pierre Péan a définitivement démonté cette fable.

    (2) Les Libyens n’ignorent pas que le CNT est composé d’islamistes ayant servi en Irak, de personnages tels que Mahmoud Jibril connu des lecteurs de Wikileaks comme l’un des interlocuteurs favoris des Etats-Unis, de nostalgiques de la monarchie, des Senussi, ainsi que des membres de la tribu Harabi, une tribu connue pour sa déloyauté vis-à-vis de Tripoli et pour sa négrophobie.


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