• Quand des francs-maçons soutiennent l'Elysée

    Par FRANÇOIS KOCH, publié le 30/11/2010 à 18:00

     

    L'Express révèle des courriers entre le patron de la GLNF et Nicolas Sarkozy. Et les services politiques qu'il a rendus au président.

    Quand des francs-maçons soutiennent l'Elysée

    REUTERS/Philippe Wojazer

    Nicolas Sarkozy lors du Congrès des maires de France le 23 novembre 2010 à Paris.  

    Un échange de courriers jette une lumière crue sur les relations secrètes entre des francs-maçons et l'Elysée.  

    Sous l'en-tête du grand maître de la Grande Loge nationale française (GLNF, 43 000 frères), la missive, datée du 19 janvier 2009 - que L'Express s'est procurée - fait part à Nicolas Sarkozy du "soutien actif à Christian Blanc, Brice Hortefeux, Roger Karoutchi, Hubert Falco et Christine Boutin".  

    Des courriers très chaleureux

    Quand des francs-maçons soutiennent l'Elysée

    D.R.

    Cliquez ici pour lire l'intégralité de la lettre adressée par le grand maître de la GLNF à Nicolas Sarkozy et la réponse de celui-ci.  

    La lettre, signée François Stifani, ajoute: "Je leur apporterai toute l'aide dont ils ont besoin dans leurs projets, comme l'ensemble des maçons de mon obédience le fait avec vous. Vous êtes le premier président de la République avec lequel nous sommes totalement en accord."  

    Une telle déclaration d'amour politique est sans précédent de la part d'une obédience maçonnique. 

    Nicolas Sarkozy répond à François Stifani, grand maître de la GLNF: "La confiance que vous me témoignez et le soutien résolu dont vous m'assurez me confortent dans ma ferme volonté de poursuivre le mouvement de réformes engagé." 

    Cet échange de mots doux est demeuré discrètement archivé, avant d'être exhumé il y a quelques jours. L'Elysée a authentifié la lettre envoyée par Nicolas Sarkozy, en réponse à celle signée François Stifani.  

    Une lettre qui "participe d'une manipulation"?

    Sollicité par L'Express, le grand maître de la GLNF fait dire par son avocat qu'il n'a pas émis ce courrier, qui "participe d'une manipulation". Sans préciser laquelle. Un collaborateur du leader franc-maçon a-t-il pu fabriquer la missive à son insu et l'envoyer au président ? Mais, dans cette hypothèse, François Stifani aurait dû être surpris que Nicolas Sarkozy le remercie de lui avoir adressé un message de soutien. 

    La seule réponse du président de la République est embarrassante pour le leader franc-maçon. Car la GLNF a une obligation de parfaite neutralité vis-à-vis des pouvoirs publics, comme l'impose sa règle en 12 points.  

    Elle interdit en effet à tous ses membres "en son sein toute discussion ou controverse politique ou religieuse". A l'extérieur de l'obédience, le grand maître se montre, lui, politiquement très actif. "Dès que François Stifani rencontre un conseiller de l'Elysée, il lui propose ses services", confie Alain Bauer, ex-grand maître du Grand Orient de France (GODF) et proche de Nicolas Sarkozy. 

    Des collaborations doûteuses

    Dans un entretien à L'Express en septembre 2010, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, confirmait qu'il avait rencontré plusieurs fois François Stifani, avant de révéler: "Il a, s'agissant d'une situation sociale délicate à gérer, apporté une contri-bution positive."  

    Concrètement, selon nos informations, le grand maître de la GLNF a fait jouer ses réseaux maçonniques en Guadeloupe, afin d'aider le gouvernement à nouer les fils du dialogue avec le LKP d'Elie Domota, pendant la longue crise de janvier à mars 2009.  

    A l'hiver suivant, François Stifani, "en tant que grand maître de l'une des principales obédiences françaises", remet à Nicolas Sarkozy un rapport sur l'organisation des musulmans de France. 

    Après le tollé provoqué par cette révélation, l'intéressé minimise, en évoquant une "réflexion à titre personnel". Quant à l'échange de missives entre François Stifani et Nicolas Sarkozy, sa diffusion gêne le grand maître, car elle dévoile les relations tissées entre lui et certains ministres. Cette nouvelle affaire va-t-elle intensifier la crise interne qui secoue la GLNF depuis un an?


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  • Pierre Hillard et Johan Livernette contre l’oligarchie "luciférienne"

    article lié : COUR SUPRÊME DE JERUSALEM


    Entretien avec Johan Livernette & Pierre Hillard à Toulon
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    Suite à la conférence de Pierre Hillard le dimanche 21 novembre à Toulon, l’essayiste, accompagné de Johan Livernette, répond aux questions du site Infoguérilla.
     
    Les deux hommes critiquent, comme à leur habitude, le "nouvel ordre mondial" et "l’oligarchie luciférienne" : "franc-maçons", "sionistes" "apatrides", et toutes les structures supra-nationales : "CFR, Bilderberg, Trilatérale, l’ONU, l’OTAN, l’UE"....
     
    Aucun politique français, même "anti-système", ne trouve grâce à leurs yeux : Mélenchon, Dupont-Aignan, Marine Le Pen sont critiqués... Cette dernière est fustigée pour son rejet de "l’islamisme".
     
    Le seul salut semble se situer pour eux dans la foi, la stricte observance de sa religion. Au final, un discours pas inintéressant, mais difficilement audible évidemment pour les athées.
     
    par Double poing mardi 30 novembre 2010

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  • L’étrange expertise de l’OMS sur le Bisphénol A


    Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il est prématuré de prendre des mesures de santé publique concernant le Bisphénol A. en tout cas c’est la conclusion de l’avis rendu récemment par l’organisme onusien.

    Mais une telle conclusion donne l’impression que l’on manque de données scientifiques, or on dispose aujourd’hui de près de 500 études publiées selon les règles de la déontologie scientifique, dans des revues à comité de lecture c’est-à-dire validées par les pairs, peut on lire dans un communiqué de presse.

    Il faut savoir que le Réseau Environnement Santé effectue une veille scientifique systématique depuis avril 2009, qui montre que 95 % des études menées chez l’homme et l’animal mettent en évidence un effet sanitaire.

    L’étrange expertise de l’OMS sur le Bisphénol A

    Le bisphénol A est connu pour s’extraire des plastiques spontanément à très faible dose [réf. souhaitée] et plus significativement s’il est nettoyé avec des détergents puissants ou utilisé pour contenir des acides, ou des liquides à hautes températures.

    95 % des échantillons d’urine collectés auprès d’adultes américains contenaient des niveaux quantifiables de BPA. Il peut être accumulé dans les tissus gras. La contamination humaine se fait essentiellement par ingestion mais un passage par les voies respiratoires ou la peau est possible.

    Le Bisphénol A, constitutif de nombreux récipients alimentaires en plastique est un xénoestrogène stable et résistant. Or le BPA est un leurre hormonal, capable de « mimer » l’effet des hormones sexuelles féminines qui ont un rôle dans la fonction de reproduction, mais aussi le développement d’organes comme le cerveau ou le système cardio-vasculaire.

    Massivement produit et dispersé dans l’environnement depuis quelques décennies, il est déjà couramment retrouvé dans l’organisme d’une large majorité de la population, quel que soit l’âge, et notamment chez les enfants. On en trouve maintenant dans presque tous les organismes vivants, ainsi, Park et Choi ont établi le EC50 du BPA à 0,2 mg⋅l−1 et à 3,3 mg⋅l−1 le LC50 pour les larves aquatiques Chironomus tentans.

    La prévalence du toxique est reconnue importante chez l’homme selon diverses études (93% des urines contiennent du BPA à faible niveau, mais aussi bien davantage de glucuronide, qui est le sous produit de métabolisation, excrété en quelques jours). Le risque d’effets est controversé, car les concentrations corporelles (33-80ng/kg) sont 1 000 fois inférieures à la réglementation EPA/US, mais produisent des effets avérés chez les rongeurs. Or, les rongeurs semblent métaboliser moins le BPA et y être plus sensibles, 10 fois en ordre de grandeur. Les nourrissons sont les plus à risque (leur exposition pouvant être douze fois plus élevée que celle des adultes).

    Le degré de toxicité et d’écotoxicité du Bisphénol A, et secondairement la « dose journalière admissible » sont encore discutés, et ont surtout été étudiés chez le rat de laboratoire, pour ses effets sur le cerveau, sur la reproduction des mâles mais plusieurs indices laissent penser que ce produit pourrait aussi toucher l’organisme humain :

    La Food and drug administration (FDA) qui avait initialement déclaré le BPA sans danger en 2008, est revenu sur son avis, sur la base de nouvelles études concluant à « des effets potentiels sur le cerveau et sur la prostate des bébés et des fœtus ». La FDA a ensuite encouragé l’initiative des industriels américains de ne plus utiliser de BPA dans les contenants d’aliments pour bébés et souhaite que le BPA ne soit plus utilisé dans les revêtements intérieurs de boîtes de conserves.
    le 5 février 2010, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) a rendu un avis sur le bisphénol A. L’Afssa dit constater des « effets subtils » sur le comportement de jeunes rats exposés in utero, ce qui l’incite à « poursuivre son travail d’expertise pour comprendre ces signaux d’alertes ».
    Un avis qui ne satisfait absolument pas les médecins de l’Association Santé Environnement France qui y voient là un symbole du grand écart entre les préoccupations quotidiennes des gens et les abstraites recommandations des agences de l’État Voir leur positionnement de médecins de terrain. En Avril 2010, l’AFSSA a estimé qu’il n’y a « pas de raison de modifier les habitudes alimentaires », mais que « la protection des consommateurs doit être renforcée, et le niveau d’exposition de la population réduit ». L’AFSSA se fonde sur 769 échantillons d’aliments et sodas analysés, ayant montré des teneurs variables, inférieures au seuil de détection jusqu’à 17 microgrammes par kilogramme (µg/kg) d’aliment voire atteignant 128 µg/kg dans les conserves de légumes, poissons et plats cuisinés. Suite à ce travail, l’agence en appelle à une mobilisation de l’industrie (…) pour mettre au point des substituts du BPA pour les usages alimentaires et à une réévaluation des limites de migration spécifique du BPA.
    En attendant, l’AFSSA recommande un étiquetage systématique des produits contenant du BPA que les consommateurs ne chauffent pas ces produits trop longtemps. La présence de BPA dans les aliments est principalement due à sa migration à partir des matériaux au contact, ce phénomène étant accentué par le chauffage.

    Un avis et un rapport de l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) sont attendus en mai 2010.

    Des études ont montré (sans que d’éventuels liens de causalité directe soient déjà identifiés et compris) qu’un taux urinaire élevé de ce produit était corrélé avec un risque plus élevé

    - de diabète,

    - de maladies cardiovasculaires

    - d’anomalies du bilan hépatique.

    - de moindre efficacité de chimiothérapies chez les patients cancéreux.

    Parmi les effets attendus et mieux compris ; en tant que perturbateur hormonal, il s’est montré capable d’affecter la reproduction d’animaux de laboratoire et il pourrait être un des nombreux facteurs de délétion de la spermatogenèse chez l’homme.

    Chez le lapin, à faible dose (1 picogramme), il peut inhiber l’érection du pénis suite à des modifications des tissus du corps caverneux. Plus la dose de BPA est importante, plus les tissus sont dégradés par augmentation de collagène fibreux, dépôts de graisse, hyperplasie et fibrose.

    La souris de laboratoire CD1, exposée in utero à de faibles doses de BPA, accouche de mâles présentant une prostate plus lourde et un épididyme diminué, alors que les femelles présenteront des altérations du développement des glandes mammaires.

    10 μg/kg/jour (taux proches des valeurs d’exposition actuelles d’une femme enceinte) suffisent pour induire chez la souris des anomalies de développement de la prostate fœtale (ce qui rend plausible un risque accru de cancer ultérieur.)

    En 2007, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) notait en conclusion de son rapport sur le Bisphénol A, sa présence dans les canalisations de transport de l’eau potable et les conteneurs. Elle préconisait que des études soient menées sur la possible propagation de cette substance dans l’eau. L’EFSA fixa alors la dose journalière admissible (DJA) à 0,05 milligramme/kg (= 50µg/kg) de poids corporel pour cette substance, taux retenu par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

    Une enquête récente a détecté des traces de bisphénol A dans les urines de 91% des Canadiens, à raison en moyenne de 1,16 μg par litre d’urine, soit un taux proche de ceux relevés (concentrations moyennes ou médianes) ailleurs allant de 1 à 3 μg·l-1. Au Canada toujours, les 12-19 ans sont plus touchés (1,5 μg en moy.), alors que les taux les plus faibles sont détectés chez les plus de 60 ans (0,9 μg en moye). Selon l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) il serait en France d’environ 1 μg·l-1.

    Depuis le 18 avril 2008, Santé Canada, l’office public de santé du Canada, a classé le bisphénol A au rang de substance dangereuse. Le Canada a été ainsi le premier pays à classer au rang des toxiques cette substance, ce qui doit amener États-Unis et Union européenne à se prononcer. Le produit a ainsi été interdit dans certains Etats américains (Chicago, Minnesota, Connecticut et Suffolk County), tandis que les sénateurs Dianne Feinstein (dém., Calif.), Charles E. Schumer (dém., N.Y.) et Edward J. Markey (rép.) ont déposé une proposition de loi visant à son interdiction pour tout contenant de boisson.

    Le 15 août 2008, un rapport de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis concluait que ce produit ne posait pas de problème de santé humaine aux niveaux d’exposition habituels pour l’homme; ce constat n’est pas partagé par de nombreux scientifiques, y compris au sein d’un groupe consultatif de la FDA qui accuse l’agence de ne retenir que les arguments avancés par les études financées par l’industrie du plastique et d’ignorer une centaine d’études, créant « un faux sentiment de sécurité », alors que d’autres rapports ou études alertent sur les risques liés à ce produit. L’agence s’est engagée à réétudier la question, ce qui l’a amené à renverser partiellement sa position: si elle n’a pas interdit le Bisphénol A, ni contraint les producteurs à afficher la présence de Bisphénol sur les étiquettes (ce dernier étant classé « additif alimentaire ») faute, dit-elle, de preuves suffisantes, elle conseille le public de minimiser son exposition à ce produit. Ayant lancé une enquête dotée d’un budget de 30 millions de dollars sur deux ans pour étudier le Bisphénol, elle souligne que 90% de la population américaine présente des traces de bisphénol dans son urine et se déclare particulièrement soucieuse des effets du Bisphénol sur les foetus, les bébés et les jeunes enfants. L’industrie du bisphénol produit plus de 6 millions de tonnes par an de ce produit.

    Le 30 septembre 2010, l’Agence européenne de sécurité des aliments rend un avis concluant qu’il n’existe aucune nouvelle preuve les amenant à reconsidérer la DJA fixée à 0,05 mg/kg de poids corporel et considère qu’il n’est pas dangereux pour la santé.

    L’OMS base son raisonnement sur le fait que le BPA n’est pas stocké et est éliminé rapidement. C’est exact, mais ce raisonnement est curieux, car, si le BPA est effectivement éliminé rapidement, l’exposition de la population est quotidienne, peut on lire dans un communiqué de presse.

    L’OMS conteste par ailleurs une source de contamination via les papiers thermiques, alors que l’étude récente de l’INRA Toulouse montre que le BPA peut pénétrer la peau , ce qui suggère un risque pour les salariés exposés professionnellement comme les caissières. Cette donnée permet d’expliquer pourquoi ce groupe de population est le plus imprégné en BPA, comme cela a été mis en évidence dans une étude américaine récente.

    Cependant, la position de l’OMS n’est pas conforme au principe de précaution, lequel principe devrait guider ses prises de position. Dans la mesure où on dispose d’indications de toxicité, il est nécessaire d’agir sans attendre d’avoir la preuve définitive, apprend t on dans le même communiqué de presse.

    Il y’ a de quoi se poser des questions puisque ces erreurs grossières du rapport de l’OMS laissent planer un doute sur la déontologie de l’expertise de ce groupe et sur la façon dont sa composition a été effectuée.
    http://www.actualites-news-environnement.com


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  • source

     

    L'espoir est peut être ailleurs

    Cette video est longue (26 minutes). Mais je vous incite fortement à la regarder de bout en bout. Nous cherchons, de nos jours, un homme politique, et mieux encore un chef d'Etat qui soit un humaniste, et non quelque banal pantin, blig-bling lassant, à la solde de puissances d'argent.

    Hugo Chavez semble correspondre à cette quête. Ecoutez-le. Bien sûr, ses propos les plus forts se situeront à la fin de son discours. C'est la raison pour laquelle je vous dis "ne zapez pas, allez jusqu'au bout".

    A la fin de cette intervention mon ami Peter Pittiani, qui a monté pour nous ce document, a aussi rajouté des propos de Krisnamurti, qui valent aussi d'être écoutés, à l'époque où nous ne sommes plus, dans les pays occidentaux, que les spectateurs de prestations de pantins divers et variés et où tout humanisme semble avoir disparu (cliquer sur la flèche pour lancer la vidéo).


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  • Les coûts du sauvetage de l’Union Européenne commencent à menacer l’Allemagne

    Par le Telegraph, traduit par la-matrice pour Conspipedia

    La crise de la dette qui s’intensifie à la périphérie de la zone euro commence à contaminer la solvabilité de l’Allemagne ainsi que les états du coeur de l’union monétaire.

    Les credit default swaps (CDS, dérivés sur événement de crédit ou couvertures de défaillance selon Wikipedia) mesurant le risque sur les obligations Néerlandaises, Françaises et Allemandes ont explosé ces derniers jours, dépassant sensiblement les niveaux des états ne faisant pas partie de l’Union économique et monétaire comme la Scandinavie.

    « L’Allemagne ne peut pas continuer à payer pour des renflouements sans finir par être elle-même ruinée », a dit le Professeur Wilhelm Hankel de l’Université de Francfort. « Cela fait peur aux gens. Il est impossible de trouver un coffre-fort dans une banque en Allemagne car ils ont déjà tous été pris et rempli d’or et d’argent. C’est comme une Suisse souterraine au sein de nos frontières. Les gens ont de terribles souvenirs de 1948 et 1923 quand ils ont perdu leurs économies ».

    Le refrain a été repris cette semaine par le ministre des finances Allemand, Wolfgang Schäuble. « Nous ne nageons pas dans l’argent, nous coulons dans les dettes », a-t-il dit au Parlement Allemand (Bundestag).

    Tandis que la dette privée et publique de l’Allemagne n’est pas extrême, elle est très importante pour un pays à l’aube d’une crise aïgue de vieillissement. Ajusté pour tenir compte des données démographiques, l’Allemagne est déjà l’un des pays les plus endettés au monde.

    Les rapports signalant que les officiels de l’UE prévoient des programmes afin de doubler la taille des 440 milliards d’euros faisant parti du mécanisme de sauvetage de l’Union Européenne ont inévitablement provoqué l’indignation en Allemagne. Bruxelles a nié les allégations, mais l’histoire a refusé de mourir précisément parce que les marchés savent que le Fonds pour la stabilité financière Européenne (EFSF, European Financial Stability Facility) ne peut pas faire face à l’évènement le plus probable, à savoir un triple renflouement de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne.

    Les dirigeants de l’UE espéraient que ce moment n’arriverait jamais lorsqu’ils ont lancé leur fond « choc et stupeur » en mai dernier. L’engagement seul était censé être suffisant. Mais les propositions de l’UE à la fin octobre pour faire boire le bouillon aux créanciers ont déclenché la fuite des capitaux, ou une « grève de l’acheteur » comme le dit Klaus Regling, directeur de l’EFSF.

     

    Ceux qui sont au cœur des marchés des obligations sont certains que le Portugal aura besoin d’un sauvetage. L’Espagne est en danger alors que les rendements sur les obligations à 10 ans ont atteint le record de 5.2%.

    Axel Weber, Président de la Bundesbank, a semblé admettre cette semaine que le Portugal et l’Espagne auront besoin d’être renfloués quand il a affirmé que les gouvernements de l’Union économique et monétaire devraient mettre plus d’argent afin de soutenir le fonds. « 750 milliards d’euros devraient suffire. Sinon, nous pourrions augmenter le montant. Les gouvernements feront ce qui est nécessaire », a-t-il dit.

    Savoir si les gouvernements signeront en réalité un nouveau chèque est sujet à question. La chancelière Angela Merkel risquerait la colère populaire si elle devait soulever de nouveaux fonds pour les débiteurs de la zone euro à une période de coupes sociales en Allemagne. Elle fait face à une série d’élections régionales dans lesquelles ses candidats démocrate-Chrétiens sont en difficulté.

    Mr Weber est revenu à la charge jeudi en disant que le « pire des scénarios » consistait en un triple renflouement et que cela nécessiterait 140 milliards d’euros supplémentaires pour le fonds. Cette garantie ne suffit probablement pas à apaiser les investisseurs qui se demandent déjà comment l’Italie pourrait éviter la contagion dans de telles circonstances.

    « L’Italie est dans de beaux draps », a dit Stefano di Domizio, de Lombard Street Research. Les rendements obligataires ont augmenté de 10 points de base par jour et les écarts sont maintenant les plus élevés depuis le lancement de l’Union économique et monétaire. Nous parlons d’environ 2000 milliards d’euros de dette donc Rome doit souvent exploiter le marché, et c’est bien le problème ».


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  • Le jour où le dollar est mort


    Le Jour Où Le Dollar Est Mort [VOSTFR]
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  • Déficits: Bruxelles juge le Portugal et l'Espagne trop optimistes

    BRUXELLES — La Commission européenne s'est montrée lundi plus pessimiste que certains gouvernements, à commencer par le Portugal et l'Espagne, sur leurs capacités à réduire leurs déficits publics l'an prochain, ajoutant que la situation sur les marchés financiers restait "inquiétante".

    Dans ses dernières prévisions économiques, Bruxelles estime que le déficit public du Portugal sera ramené à 4,9% du PIB l'an prochain, après 7,3% cette année.

    C'est mieux que sa prévision du printemps (7,9% pour 2011), mais plus élevé que les 4,6% de déficit prévus dans le projet de budget du gouvernement portugais.

    Même constat pour l'Espagne: Bruxelles estime que le déficit tombera à 6,4% du PIB l'an prochain après 9,3% cette année, contre une prévision précédente pour 2011 de 8,8%. Mais le gouvernement socialiste espagnol espère redescendre à 6%.

    Le Portugal et l'Espagne sont particulièrement dans le collimateur des marchés, qui voient en effet en eux des maillons faibles de la zone euro et parient sur le fait qu'ils auront bientôt besoin, comme déjà la Grèce et l'Irlande, d'une assistance financière.

    Résultat: ces pays se retrouvent dans un cercle vicieux. Ils doivent payer des taux d'intérêt de plus en plus élevés pour emprunter de l'argent et financer leurs déficits, qui du coup augmentent encore du fait de la charge de la dette.

    Lundi, au lendemain de l'annonce des détails de l'aide à l'Irlande qui était pourtant censée calmer les marchés, le taux des emprunts espagnols a dix ans a ainsi enregistré un nouveau record depuis 2002, à 5,330%.

    La Commission s'est inquiétée lundi du contexte de marché actuel.

    "La situation des marchés financiers reste inquiétante, avec de nouvelles tensions possibles, comme l'a montré récemment la réapparition de tensions sur les marchés de la dette souveraine", note-t-elle dans son communiqué.

    Cette situation pourrait en effet peser sur la croissance en zone euro, que Bruxelles espère à nouveau voir accélérer à 1,8% en 2012 après un ralentissement fin 2010 (où la croissance devrait au final atteindre 1,7%) et en 2011 (1,5%).

    Bruxelles a aussi mis en doute lundi les prévisions de déficits de pays moins visés aujourd'hui par les marchés.

    C'est notamment le cas de la France. Bruxelles estime que la deuxième économie de la zone euro devrait ramener l'an prochain son déficit à 6,3% du PIB contre 7,7% cette année, quand le Premier ministre François Fillon s'était engagé la semaine dernière à redescendre à 6% dès 2011.

    "Les turbulences sur les marchés financiers soulignent le besoin d'actions politiques robustes" pour réduire les déficits, a estimé le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn, cité dans le communiqué.

    Les programmes d'austérité mis en place dans de nombreux pays commencent malgré tout à porter leurs fruits.

    La Commission estime ainsi que le déficit public moyen de l'ensemble de la zone euro devrait baisser plus vite que prévu l'an prochain, à 4,6% du PIB après 6,3% cette année.

    Dans ses prévisions de printemps, elle tablait encore sur un déficit à 6,1% l'an prochain après 6,6% cette année.

    Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.


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  • Les ponts sont rompus entre Madrid et la Catalogne

    Par Mathieu de Taillac
    29/11/2010 | Mise à jour : 

    INTERVIEW - L'ancien président de la région, Jordi Pujol, dénonce «un climat d'hostilité».

     

    À 80 ans, Jordi Pujol demeure, en Catalogne et en Espagne, l'une des voix les plus écoutées du paysage politique.
    À 80 ans, Jordi Pujol demeure, en Catalogne et en Espagne, l'une des voix les plus écoutées du paysage politique. Crédits photo : RAFA RIVAS/AFP

    Deux années passées dans les prisons franquistes, vingt-trois à la tête de la Catalogne et sept ans de retraite politique: à 80 ans, Jordi Pujol demeure, en Catalogne et en Espagne, l'une des voix les plus écoutées du paysage politique. Sa longue présidence l'avait érigé en faiseur de rois, les députés de son parti appuyant à Madrid les gouvernements, de gauche ou de droite, capables d'offrir compétences et financements à la Catalogne. Alors qu'aux élections régionales de dimanche Artur Mas, son successeur à la tête du parti nationaliste Convergencia i Unio (CiU), a balayé la coalition de gauche, il commente la situation pour Le Figaro.

    LE FIGARO. - Le nationalisme et l'indépendantisme se renforcent en Catalogne: les relations entre la Catalogne et l'Espagne se sont-elles crispées?

    Jordi PUJOL. - Sans aucun doute. Les ponts politiques et affectifs sont rompus. La demande, par le gouvernement catalan sortant, d'un nouvel «Estatut» (sorte de mini-Constitution qui régule les relations entre Barcelone et Madrid, NDLR) a mis le feu aux poudres. Il y a désormais un climat d'hostilité anticatalane à Madrid. Dans des moments de crise, pendant la transition démocratique par exemple, l'Espagne a plusieurs fois demandé l'aide de la Catalogne, et notre région la lui a toujours accordée. Mais, quand tout danger est écarté, l'Espagne tente de faire marche arrière et de récupérer ce qu'elle a cédé. Les Catalans sont déçus.

    Quel avenir entre les Castillans et les Catalans?

    L'Espagne sait ce qu'elle voudrait être: un État centralisé, où Basques, Catalans et Galiciens seraient totalement assimilés. La Castille veut que l'Espagne soit comme la France. Un pouvoir économique, politique et administratif très fort, très concentré. Les autres langues, les autres sensibilités et valeurs doivent disparaître. L'Espagne y est parvenue dans la plupart des régions, mais la Catalogne a résisté.

    L'Espagne est pourtant l'un des États européens les plus décentralisés et, à l'intérieur du pays, la Catalogne est l'une des régions qui jouissent du plus de compétences. Que demandez-vous de plus?

    La Catalogne est aussi l'une des régions les plus mal financées. Certes, les régions les plus riches doivent aider les plus pauvres. Les impôts qu'elles versent à l'État dépassent les subventions qu'elles reçoivent; c'est ce qu'on appelle la solidarité. Mais il y a des limites! Concrètement, 8,5% du PIB de la Catalogne disparaît au profit d'autres régions espagnoles. Cette situation n'est pas supportable. En Allemagne, les Länder ne font acte de solidarité qu'à hauteur de 4%. C'est ce que nous demandons.

    Alors que le chômage et la crise frappent durement la Catalogne, ces sujets ont été peu abordés lors de la campagne. Les leaders politiques vous semblent-ils à la hauteur des enjeux?

    Non, ils ne sont pas à la hauteur. Mais regardez également ce qui se passe au niveau national. Normalement, quand le président du gouvernement est impopulaire, ce qui est le cas de Zapatero, c'est le chef de l'opposition qui est en tête des sondages. Mais aujourd'hui, Mariano Rajoy (le leader de la droite espagnole) est encore plus mal perçu que Zapatero.

    Si les nationalistes dirigent la Catalogne, le gouvernement espagnol peut-il espérer un retour au dialogue?

    Mon parti a soutenu les gouvernements de Felipe Gonzalez, de José Maria Aznar et de José Luis Rodriguez Zapatero. On peut s'entendre, mais à une condition: les attaques contre la Catalogne doivent cesser. À mon avis, pour trouver un accord, il faudra revoir le financement de la Catalogne.


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  • UDC, Suisse, Immigration, votations, expulsion des immigrés criminels

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  •  Goldstein t'explique comment trouver des travailleurs nomades (pas chers)

    Comme on peut le constater, la "valeur" n'attend pas le nombre des années. Mr Goldstein a un bel avenir au sein du  NOM.
     
    Nicolas Goldstein sur France 3 - wideo
    Nicolas Goldstein fondateur du portail www.offshore-developpement.com sur France 3

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