• BARCELONE (Espagne) - Des violences ont éclaté jeudi à Barcelone, en marge de la manifestation organisée pour la grève générale en Espagne, entre des jeunes et les forces de l'ordre qui ont utilisé des balles en caoutchouc, a indiqué le ministère régional de l'Intérieur.

    La police a dû intervenir et a utilisé des balles en caoutchouc face à un groupe assez important qui a provoqué des incidents violents, a déclaré un porte-parole du ministère.

    Elles sont tirées au sol et rebondissent pour n'atteindre que les pieds. La police ne peut pas les tirer en l'air, a-t-il précisé, ajoutant que la police avait aussi utilisé des fumigènes.

    Le porte-parole a expliqué que le groupe de jeunes avait brûlé de nombreux conteneurs et brisé la vitrine d'un magasin. Ils ont brûlé tout ce qu'ils ont pu, a-t-il ajouté.

    Ils ont également incendié un café Starbucks mais le feu est éteint maintenant, a-t-il expliqué.

    Des images de la télévision catalane ont montré des groupes de jeunes brûlant des conteneurs à ordures et faisant face aux policiers anti-émeutes, casqués. Ces derniers ont tiré plusieurs balles en caoutchouc, visant le sol.

    Des jeunes jetaient des projectiles en direction des policiers ou poursuivaient leurs fourgons, tandis qu'un policier frappait un manifestant à coups de matraque.

    Ils ont également mis le feu à des sacs poubelles devant la Bourse de Barcelone.

    Des incidents sporadiques ont éclaté tout au long de la journée dans la capitale catalane, où des dizaines de milliers de manifestants défilaient jeudi soir au terme de la journée de grève générale convoquée par les syndicats dans toute l'Espagne.

    Les incidents de Barcelone ont été les plus violents, mais des heurts ont également éclaté dans d'autres villes, comme à Madrid durant les premières heures de la grève.

    Au total, 176 personnes ont été interpellées, 58 policiers et 46 manifestants ou grévistes ont été blessés à travers le pays, selon le ministère de l'Intérieur.


    (©AFP / 29 mars 2012 21h17)


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  • L'Expansion.com avec AFP - publié le 30/03/2012 à 07:30

    L'hebdomadaire britannique s'invite dans la campagne présidentielle et dénonce "une France léthargique et non réformée" qui "pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l'euro".

    The Economist, l'influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, estime que l'élection de François Hollande à la présidence pourrait avoir des "conséquences dramatiques", sans épargner Nicolas Sarkozy dont la réélection présenterait aussi des "risques", selon lui.

    Sous le titre "La France dans le déni", l'éditorial du numéro à paraître vendredi juge qu'il y a "plus inquiétant encore que la mauvaise foi" de l'un ou l'autre des candidats: "la possibilité qu'ils pensent vraiment ce qu'ils disent" dans leurs programmes.

    A l'attentisme prêté aux deux candidats face à la situation économique de la France qu'il juge "particulièrement sombre", The Economist oppose "la rafale de réformes" conduites en Italie, en Espagne ou en Grèce. "Une France léthargique et non réformée pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l'euro", met-il en garde.

    "Il n'est pas inhabituel que des responsables politiques ignorent des vérités dérangeantes pendant les campagnes électorales mais il est inhabituel, ses derniers temps en Europe, qu'ils les ignorent aussi totalement que le font les hommes politiques français", assène le journal.

    The Economist estime que la France "est dans le déni"

    Montage The Economist, inspiré du "Déjeuner sur l'herbe", de Manet.

    The Economist, l'influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, s'invite dans la campagne présidentielle.

    "Et avec M. Hollande, qui, après tout, est encore le vainqueur le plus probable, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques", assure-t-il. Si le "protégé" de François Mitterrand (en français dans le texte) était élu, il "pourrait s'apercevoir après quelques semaines, et pas des années, que les investisseurs fuient le marché obligataire" français, prévient The Economist.

    Quant au "nombre de gens aisés et de jeunes Français qui rejoignent la Grande-Bretagne (et son impôt sur le revenu à 45% maximum), il pourrait grimper rapidement", met-il encore en garde.

    Pour autant, The Economist n'épargne par le chef de l'Etat sortant. "Même si c'est Nicolas Sarkozy qui est réélu, les risques ne disparaîtront pas", poursuit son éditorial.

    "Il n'ira pas jusqu'à proposer quelque chose d'aussi stupide que de taxer à 75% (les revenus supérieurs à un million d'euros, comme François Hollande, NDLR) mais il n'envisage ni les réformes radicales ni la réduction structurelle des dépenses publiques dont la France aurait besoin", déplore le journal.

    Conclusion amère de The Economist: "La France insouciante est sur le point d'être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président".


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  • Quand l'hyperclasse cosmopolite parasite les sédentaires productifs.


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  • Pas si fous ces Anglais

    Alors que le déficit de l’Angleterre est bien supérieur à celui de l’Italie et de la France, les Anglais se moquent comme de leur première guigne des officines de notation. Qu’ils obtiennent un triple A ou un double Z, les intérêts de leur dette seront toujours insignifiants ! Pourquoi ?

     Parce que tout simplement, ils ont la maîtrise de leur monnaie et la banque centrale d’Angleterre prête à l’État directement, avec un taux d’intérêt proche de zéro… (comme pouvait le faire la Banque de France avant l’arrivée au pouvoir des intégristes de la privatisation en 1973 ). Ainsi donc, l’État Anglais tout en étant dans la communauté Européenne, n’a pas à s’agenouiller devant les banquiers pour financer ses dépenses. Pas si fous ces Anglais !

     En fait, même si au pays de Miss Thatcher, le libéralisme reste encore « la bible économique » ; chez les Anglais, le pragmatisme reprend toujours le dessus.

    Par contre, dans la zone euro, les « fadas du libéralisme », dans leur aveuglement idéologique, sont allés jusqu’à voter des lois qui interdisent à la banque de France, puis à la Banque Centrale Européenne (BCE) de prêter aux Etats à 0% pour construire les infrastructures dont les pays ont besoin : hôpitaux, écoles, routes, etc.…

    Il s’agit de la loi Giscard 1973, des articles 104 du traité de Maastricht, et 123 du traité de Lisbonne.

    Articles sortis par la porte lors du referendum sur la constitution Européenne par trois peuples, et qui, au mépris de toute démocratie, sont repassés par la fenêtre grâce aux « bons soins » de Messieurs Sarkozy, Bayrou &Co, sans oublier tous les « oui-ouistes », du parti socialistes et des verts !

     Par contre, la Banque Centrale Européenne (BCE) a parfaitement le droit grâce à eux, de prêter aux banquiers à un taux proche de zéro… Cela essentiellement pour tenir à flot les fonds de pension par capitalisation des retraités allemands et anglo-saxons sur lesquels spéculateurs et autres rentiers font des choux gras ! Mais bref, nous y reviendrons !

     En conséquence, à cause de ces lois passées inaperçues, les états, pour financer leurs équipements sont obligés de se prostituer sur les marchés financiers auprès des banques privées qu’ils ont d’ailleurs renflouées … Avec à la clé, de juteux taux d’intérêts qui varient selon le jugement des officines de notation. Comme des proxénètes ce beau monde de la finance s’en met plein les « fouilles » en ponctionnant des intérêts sur l’activité des États et des Régions, en rackettant plus durement les plus faibles comme la Grèce et le Portugal.

     Résultat avec cette organisation économique aussi débile que perverse, fondée sur une idéologie de pacotille selon laquelle les marchés seraient autorégulateurs, les intérêts de la dette en 2012 seront pour la France de 48 milliards d’Euros soit une somme à mettre en relation avec le budget de l’éducation Nationale : (à peine plus de 50 milliards)…

    Dans le même temps les ayatollahs du libéralisme ferment des postes d’enseignants, d’infirmières etc. pour économiser une broutille… privant ainsi des milliers de jeunes d’un emploi stable… Le vrai courage de nos élus serait de mettre fin à ces lois qui organisent le pillage des états et des peuples, pour l’enrichissement de quelques rentiers et autres financiers.

     Didier Le Strat

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  • Soral explique la singularité de la loi Gayssot dans l'arsenal juridique français.


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  • Gilad Atzmon est un musicien de jazz, né en Israël et vivant à Londres, qui a petit à petit compris ce qu’était vraiment le sionisme et vers quoi il pouvait mener le monde.

    Se définissant lui-même comme un « Palestinien parlant hébreu » ou comme un « fier Juif-ayant-la haine-de-soi », il a écrit de nombreux articles et accordé de nombreux entretiens, essayant sans cesse de décortiquer l’idéologie qui soutient aussi bien les actes belliqueux ou racistes d’Israël que les postures de ceux qui, à travers le monde, se proclament Juifs antisionistes.

    Ce livre est ainsi le fruit de dix ans de réflexion sur les questions de l’identité face au regard de l’autre, sur le paradoxe dans lequel s’enferment les Juifs laïcs, et sur le retour au ghetto auquel a finalement abouti la création d’Israël.

    Des textes bibliques aux discours des représentants des lobbies sionistes poussant à la guerre, en passant par le culte de l’Holocauste, Gilad Atzmon brosse ici un tableau cohérent de ce qui est au cœur d’une judéité, qui ayant perdu sa dimension spirituelle sans renoncer à l’Élection, n’a pas réussi à forger une philosophie qui permettrait à la communauté juive d’intégrer tout simplement la grande famille humaine.

     


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  • L'Espagne aura "probablement" besoin cette année d'un programme d'aide internationale, de type Troïka (UE, BCE et FMI) comme ceux dont ont bénéficié la Grèce et le Portugal, a estimé mercredi le chef économiste de la banque Citi, Willem Buiter, dans un rapport.
    "L'Espagne devra probablement entrer dans un programme de type Troïka cette année, comme condition pour obtenir plus de soutien de la BCE à la dette souveraine espagnole et/ou aux banques espagnoles", a-t-il estimé, se montrant très pessimiste sur les perspectives économiques du pays.
    Ainsi, alors que le gouvernement table sur un recul du PIB de 1,7% en 2012, Citi table plutôt sur -2,7%.
    "Il est peu probable que le déficit promis à 5,3% du PIB en 2012 et 3% en 2013 soit atteint", a jugé M. Buiter, à deux jours de la présentation du budget 2012, qui doit inclure de lourdes coupes budgétaires pour justement réduire le déficit.
    "Une restructuration de la dette (espagnole) peut être évitée mais demanderait des mesures radicales au niveau budgétaire et structurel", écrit aussi Citi, qui estime que "le nouveau gouvernement a été actif dans le domaine des réformes structurelles mais a raté l'opportunité de s'attaquer à l'austérité budgétaire dans ses cent premiers jours de fonctions".
    Les inquiétudes sont montées ces derniers jours vis-à-vis de l'Espagne, dont la santé financière sera à l'ordre du jour de la réunion vendredi à Copenhague des ministres des Finances de la zone euro.
    Le gouvernement, qui doit réduire le déficit de plus de 3 points en un an, a déjà dévoilé des coupes budgétaires de 8,9 milliards d'euros et des hausses d'impôts pour 6,3 milliards.
    Mais le chemin est encore long: différents économistes évaluent autour de 50 milliards d'euros le montant des coupes et/ou rentrées nécessaires sur l'année pour atteindre l'objectif.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00435234-l-espagne-devrait-avoir-besoin-d-une-aide-internationale-cette-annee-citi-306809.php

     

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  • Du Soral tout frais. Au sommaire, Toulouse, Nabe, FN, Halal, Casher, Poutine, la Communauté qui n'existe pas, The Artist et plein de surprises encore...


    E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 1 por ERTV

     


    E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 2 por ERTV

     


    E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 3 por ERTV

     


    E&R / Alain Soral - Mars 2012, dernière partie por ERTV


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