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    Source

    Lo stragista di Tolosa viaggiava all’estero con la copertura dei servizi

    Il caso del giovane francese di origine algerina che ha rivendicato l’uccisione di sette persone a Tolosa e Montauban nel nome di al Qaida apre una guerra tra servizi segreti. Secondo fonti d’intelligence che hanno parlato con il Foglio, la Direction générale de la sécurité extérieure (Dgse), ovvero l’agenzia francese che si occupa di spionaggio e antiterrorismo fuori dai confini nazionali, ha garantito per lui – come informatore – un ingresso in Israele nel settembre 2010, attraverso un checkpoint al confine con la Giordania. Il francese, Mohammed Merah, è entrato come “turista”, è stato tre giorni e poi è ritornato in Giordania, da dove è volato verso l’Afghanistan. Il suo ingresso in Israele, coperto dai servizi francesi, avrebbe dovuto provare al network jihadista la sua capacità di passare i confini grazie al passaporto europeo.


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    "Ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au renseignement intérieur", relève de son côté Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) dans La Dépêche du Midi. "Or, ajoute-t-il, avoir un correspondant, ce n'est pas tout à fait innocent." 
     Source n°2 
    "En ce qui concerne plus particulièrement l’affaire Merah, nous nous trouvons face à un cas d’école. Le fonctionnaire le traitant pensait avoir en lui un informateur fiable. Ce n’était pas le cas, Mohamed Merah a su habilement abuser de cette confiance pour mener à bien la mission terroriste à laquelle il était formé depuis plus de deux ans.

    Si les négociations en vue de sa reddition ont duré près de 32 heures c’est parce qu’il fallait ce temps pour décider ce qu’il convenait de faire pour éviter un scandale. Le RAID et le GIPN disposaient de moyens suffisants pour mener un assaut non létal contre un individu seul, sans otage, même lourdement armé. Il semblerait que très rapidement il ait été décidé que cet individu ne devrait pas être laissé en état de parler. Les 300 douilles retrouvées sur place et le « tir pour tuer » du tireur d’élite de la section Oméga du RAID ne laisse pas la place au doute."
     Source n°3 
    "Retenez bien son nom : Erard Corbin de Mangoux. Cet homme dirige depuis 2008 le bastion des services secrets français -la DGSE. A en croire le scoop révélé lundi soir par le quotidien italien Il Floglio, c’est sous sa responsabilité que l’assassin présumé de Toulouse, Mohamed Merah, a pu accéder en septembre 2010 au territoire israélien. En contrepartie, le jeune homme devait rapporter des informations aux responsables du contre-espionnage français."

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  • Libye : 20 morts dans des affrontements entre milices rivales

    Des affrontements entre milices rivales ont fait vingt morts lundi dans le sud de la Libye, a-t-on appris de source médicale.

    Ahmed Abdelkadir, conseiller municipal de Sebha, capitale du Fezzan et quatrième ville du pays à 660 km au sud de Tripoli, a précisé que les heurts opposaient depuis dimanche d'anciens combattants anti-kadhafistes et des guerriers de la tribu des Toubous.

    Les affrontements dans les faubourgs de la ville, près de l'aéroport, ont également fait une quarantaine de blessés.

    Le vice-ministre libyen de l'Intérieur, Omar al Khadraoui, a souligné à la télévision la gravité de la situation et évoqué l'envoi sur place d'une délégation du ministère de la Défense pour tenter une médiation.

    Le mois dernier, des combats entre tribus rivales ont fait plusieurs dizaines de morts autour de l'oasis de Koufra, dans le sud-est du pays. Des miliciens de la tribu zwai avaient affronté des combattants toubous.

    L'ethnie touboue est principalement implantée dans le nord du Tchad mais aussi dans le sud de la Libye, au Soudan et au Niger.

    Source du texte : NOUVEL OBS


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  • Créé le 27-03-2012 à 11h43 - Mis à jour à 12h19      4 réactions

    Yves Bonnet, ancien patron de la DST, s’interroge sur un éventuel rôle de "correspondant" du meurtrier auprès des renseignements intérieurs.

    Critiquant la présence du ministre de l'Intérieur à Toulouse lors de l'enquête et du siège de l'appartement de Mohamed Merah, Yves Bonnet estime :

    Critiquant la présence du ministre de l'Intérieur à Toulouse lors de l'enquête et du siège de l'appartement de Mohamed Merah, Yves Bonnet estime : "Claude Guéant n'avait absolument pas à communiquer. C'est tout à fait clair. Le ministre de l'Intérieur n'a pas à intervenir dans une affaire qui est entre les mains des juges" ( LANCELOT FREDERIC/SIPA )

    Six jours après l’assaut du Raid au cours duquel Mohamed Merah, coupable du meurtre de sept personnes dont trois enfants, a trouvé la mort, l’ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) s’interroge sur les relations que pouvait entretenir le meurtrier avec la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    Interrogé le mardi 27 mars dans le quotidien "La Dépêche", Yves Bonnet, qui n’a pas participé à l’enquête, émet des hypothèses. Il observe :

    Le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça 'correspondant', appelez ça 'officier traitant'… je ne sais pas jusqu'où allaient ces relations, voire cette 'collaboration' avec le service, mais on peut effectivement s'interroger sur ce point"

    Interrogé sur la possibilité que Mohamed Merah ait été "un indicateur" de la DCRI, l’ex-patron de la DST ne nie pas. Mais reste prudent :

    Eh bien voilà… c'est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent"

    "Les moyens ne sont pas suffisants"

    Revenant plus largement sur l'enquête, Yves Bonnet a souligné la faiblesse des moyens de surveillance dont dispose la DCRI, "matériels, mais surtout humains" :

    Il ne faut jamais oublier que la surveillance d'une personne nécessite des moyens considérables et qu'aujourd'hui, s'il y a une faille, c'est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité" 

    Yves Bonnet pointe par ailleurs "du temps perdu par les juges" en début d’enquête : "On aurait dû dès le départ considérer que c'était un acte terroriste. Tuer des militaires gratuitement est un acte terroriste".

    "Les considérations médiatiques l’ont emporté sur tout le reste"

    Ses réserves portent enfin sur les effets d’affichage qui ont accompagné l’affaire : "On peut avoir le sentiment que les considérations médiatiques l'ont emporté sur tout le reste".

    Il dénonce ainsi à la fois le dispositif Vigipirate rouge, dont "en l'occurrence, on aura remarqué [la] parfaite nullité". Et la surprésence médiatique du ministre de l’Intérieur Claude Guéant sur le théâtre des opérations :

    Claude Guéant n'avait absolument pas à communiquer. C'est tout à fait clair. Le ministre de l'Intérieur n'a pas à intervenir dans une affaire qui est entre les mains des juges. Non seulement l'autorité administrative n'a pas à interférer sur l'enquête -je rappelle que M. Guéant, tout ministre qu'il soit, n'est pas officier de police judiciaire- mais il a encore moins à commenter le déroulement de l'enquête"

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120327.OBS4685/merah-avait-manifestement-des-relations-avec-la-dcri.html

    Aymeric Chauprade


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    Marc Fiorentino, MonFinancier.com

    L'Espagne est sous pression. Ses taux remontent, dépassant même ceux de l'Italie. Compte tenu de la récession en Espagne et du taux de chômage, personne ne croit que l'Espagne pourra éviter de faire appel à l'Europe pour se financer à terme et on se demande même si elle ne devrai pas restructurer sa dette.

    L'Espagne aura-t-elle besoin d'aide ?
    C'est la question que se posent à nouveau les investisseurs depuis quelques jours. L'inquiétude est palpable. Elle se traduit par des taux à 10 ans en hausse et par le nouveau dérapage du déficit public.

    Mario Monti fait la leçon aux Espagnols
    Ironie de la situation. L'italie dont les taux étaient jusqu'à la semaine passée supérieurs aux taux espagnols se permet maintenant de faire la leçon à l'Espagne et de lui expliquer qu'elle doit accélérer ses réformes structurelles...comme l'Italie...

    Et pourtant en Espagne
    Le parti de Rajoy a remporté une victoire décisive. En Andalousie. Un fief de la gauche depuis plus de trente ans et la région la plus peuplée d'Espagne.

    L'Allemagne prête à céder
    Selon le Financial Times l'Allemagne serait prête à accorder plus de moyens aux fonds de soutien de l'euro. Elle accepterait de laisser le Fonds actuel en place, un fonds de 440 milliards d'euros, même quand le nouveau Fonds Monétaire Européen de 500 milliards démarrera en 2013. Une force de frappe de 940 milliards d'euros. Le sujet sera discuté vendredi par les ministres des Finances


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  • Le Point.fr - Publié le 26/03/2012 à 20:07 - Modifié le 26/03/2012 à 20:13

    L'État hébreu a rompu tout contact avec le Conseil des droits de l'homme, qui voulait mener l'enquête sur la colonisation.

    Israël se fâche avec l'ONU

    © Abir Sultan-Pool / AFP

     

    Une querelle qui fait tache. Au moment où les débats du Conseil de sécurité sont dominés par la résolution de l'épineux dossier syrien, le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé lundi avoir décidé de rompre tout contact avec le Conseil des droits de l'homme, une instance onusienne. "La dernière décision du Conseil correspondant au point culminant de l'acharnement contre Israël", déclare au Point.fr Ygal Palmor, porte-parole de la diplomatie israélienne. Que s'est-il passé ? Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a donné jeudi son feu vert à la mise sur pied de la première mission d'enquête internationale indépendante sur les conséquences des colonies israéliennes en "territoire palestinien occupé y compris Jérusalem-est".

    Les 47 États membres du Conseil, élus par l'Assemblée générale de l'ONU, ont adopté par 36 voix pour, 1 contre et 10 absentions, une résolution présentée par les Palestiniens, pour "enquêter sur les conséquences des colonies israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple palestinien". En décembre dernier, le Point.fr levait le voile sur le rapport du DWG (Displacement Working Group), rassemblement d'ONG sous le patronage de l'Ocha-oPt (1), qui avait comptabilisé minutieusement toutes les expropriations, les exactions et les violences subies par les Palestiniens dans les territoires depuis 2009.


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  • Mohamed Merah a été tué et reconnu responsable par les autorités françaises de la barbarie des derniers jours en Midi-Pyrénées, mais l’enquête ne fait que débuter. D’après des informations révélées hier par plusieurs médias espagnols, le tueur au scooter présumé des drames de Toulouse et Montauban, qui a sauvagement assassiné sept personnes en huit jours, était connu des forces de l’ordre espagnoles. Ces dernières auraient même alerté en 2011 leurs homologues françaises sur la radicalisation du jeune Toulousain.

    Depuis lundi, Toulouse, endeuillée par la barbarie d’un tueur en série qui a fait cinq victimes, dont trois mineurs de moins de huit ans, en huit jours -ainsi que deux autres à Montauban, entretemps-, vit un peu comme dans un effroyable film d’horreur. Des forces de l’ordre démultipliées aux quatre coins de la ville et même au-delà, un fort sentimenté d’insécurité mêlé à une vive émotion au sein de la population, et des chaînes de télévision d’information en continu qui gardent les yeux rivés sur la Ville rose, 24h/24. A la différence dramatique près que ce scenario monstrueux ne se déroule pas sur grand écran mais en pleine réalité surréaliste. Partout en Europe, en Israël, et même jusqu’aux Etats-Unis, les médias internationaux scrutaient hier la moindre évolution des faits, l’horreur ayant trouvé un nom, Mohamed Morah, puis un visage, dévoilé par une vidéo exclusive dans le journal de 20h de France 2.

    L’Espagne, en sa qualité de voisine pyrénéenne, n’échappait pas à la règle. Le drame de Toulouse, capitale de l’exil républicain durant la guerre civile, a beaucoup ému. Dès mardi, la presse écrite dans son ensemble consacrait ses Unes à la tragédie toulousaine, les gros titres faisaient état d’une "Folie raciste" pour El Periódico, alors qu’ABC alarmait : "Un tueur en série xénophobe terrorise la France". El País consacrait lui ses deux premières pages à la tragédie, avec le titre central "Le crime de Toulouse effraye la France", ainsi qu’une photo et le premier titre à la Une : "Alerte maximale en France à la suite de l’attaque d’un collège juif".

    Le premier contrôlé d’identité de Mohamed Merah par la Guardia Civil daterait du 18 novembre 2007

    De leur côté, plusieurs chaînes de télévisions ont dépêché des envoyés spéciaux en Haute-Garonne, multipliant les directs lors des journaux. Les réactions politiques ont également fusé, notamment celle de Mariano Rajoy (Parti populaire), chef du gouvernement, qui a été l’un des premiers chefs d’Etat étrangers à réagir, en envoyant dès lundi un télégramme de condoléances à Nicolas Sarkozy, proposant l’aide militaire de l’Espagne. "Le gouvernement espagnol condamne les faits et offre son soutien au gouvernement français et ses forces de sécurité pour l’aide à la détention des responsables d’assassinats qui nous ont bouleversé par leur cruauté. Sincères condoléances aux familles des victimes, à la communauté juive et à la nation française dans son ensemble."

    Hier, les journaux traitaient encore abondamment l’information. El País y consacrant sa photo de Une et les quatre premières pages. Avec en particulier une tribune de Bernard-Henri Lévy, qui affichait sans détour son indignation : "Voilà, la France est donc un pays où, en 2012, dans sa troisième métropole, on peut tirer contre une école juive et tuer plusieurs enfants innocents à bout portant." El Mundo osait lui un parallèle prématuré avec l’affaire Dreyfus. Sur Internet, les principaux médias du pays ont suivi de près l’encerclement du présumé tueur en série, retranché dans un petit immeuble de la Côte Pavée, quartier pavillonaire résidentiel de l’Est toulousain. Le site du quotidien El País ne cessait de réactualiser son info à la Une avec la situation à Toulouse, tandis qu’El Mundo illustrait le récit continu de son envoyé spécial sur place par une cartographie et une image aérienne du quartier.

    Ce matin, l’ensemble de la presse écrite reprenait nom ou photo de Mohamed Merah, parfois les deux, en première information à la Une. "L’islamiste de Toulouse préparait d’autres crimes", annonce Lavanguardia. "Le jihaliste solitaire voulait mettre la France à genoux", informe El Mundo. "Le jihaliste de Toulouse est un Français entraîné en Afghanistan", souligne El Pais. "Le démon de Toulouse avait préparé son entrée à Al-Qaïda en Espagne", affirme La Razon (voir ci-dessus).

    Le tueur en série présumé aurait participé à des congrès jihadistes en 2008, puis salafistes en 2011, à chaque reprise en Catalogne

    D’après une information reprise par plusieurs médias espagnols en fin d’après-midi, le présumé tueur en série, Mohamed Merah, Toulousain de 23 ans d’origine algérienne, avait été contrôlé pour la première fois par la Guardia civile espagnole le 18 novembre 2007, à l’occasion d’un banal contrôle d’identité. Selon l’agence de presse Europa press, le contrôle aurait eu lieu à quelques kilomètres de la frontière, dans la zone des Pyrénées orientales, alors qu’il circulait dans une voiture avec trois autres personnes d’origine maghrébine. Un mois plus tard, le 19 décembre 2007, Mohamed Merah était arrêté et condamné à trois ans de prison en Afghanistan, comme l’a affirmé hier à l’agence Reuters le directeur de la prison de Kandahar, Ghulam Faruq.

    Le tueur au scooter présumé aurait également participé à des réunions jihadistes à Tarragone et Gérone (Catalogne), en 2008. D’après la radio Cadena Cope, des agents de l’Unidad Central Especial et du Centro Nacional de Coordinación Antiterrorista (CNCA) avaient repéré l’homme, l’an dernier, lors d’un congrès salafiste, toujours à Gérone. Ils avaient alors alerté les forces de l’ordre française sur sa dangerosité exacerbée, liée à sa radicalisation dans la dérive fanatique. Les autorités françaises auraient également informé préalablement leurs homologues espagnoles du déplacement de Morah en Espagne. Une réunion secrète aurait ensuite eu lieu, après le congrès salafiste, entre les forces de sécurité des deux pays, à la suite d’une demande espagnole. La Cadena Cope indique que c’est à partir de ce fait-là que les responsables français de la lutte contre le terrorisme ont été informés de la radicalisation inquiétante et du danger représenté par Morah, par la Guardia civil espagnole. Selon cette information, les clignotants auraient ainsi été au rouge dès 2011.

    Nicolas Sarkozy dans une position semblable à celle de José María Aznar en 2004 ?

    Un évènement tragique et terroriste durant une campagne électorale nationale, cela n’est pas sans rappeler les attentats du 11 mars 2004, à Atocha (Madrid). Pour plusieurs observateurs français, le spèctre de la récupération politique plane sur le drame de Toulouse. A la veille des législatives de 2004 en Espagne, José María Aznar avait imputé à l’ETA la responsabilité des attentats, à tort. Ce mensonge et cette posture maintenue dans le temps lui avaient couté une réelection qui lui tendait les bras, au détriment de José Luis Rodríguez Zapatero. En France,la suspension -officielle- de la campagne, annoncée lundi par Nicolas Sarkozy, est inédite. Jamais la situation n’avait eu lieu depuis l’instauration de l’élection du président au suffrage universel direct en 1965.

    Arnaud Leparmentier, journaliste pour le quotidien Le Monde, et chargé du suivi de l’Elysée, n’hésitait pas à comparer les situations de Sarkozy et Aznar, hier, sur son blog. "Selon un de ses proches, M. Sarkozy ne veut pas privilégier une piste qui, si elle s’avérait inexacte, donnerait un sentiment de manipulation au sein de l’opinion. C’est ce qu’avait expérimenté le gouvernement du conservateur Jose Maria Aznar : il avait attribué les attentats terroristes du 11 mars 2004 dans les chemins de fers espagnols à l’organisation séparatiste basque ETA alors qu’il s’agissait d’Al-Qaida. La manipulation avait fait perdre au parti de M. Aznar les élections et divisé le pays."

    Reste désormais à expliquer aux familles des victimes et à tous ceux qui ont suivi l’affaire, en France ou ailleurs, comment cet homme fiché, qui faisait l’objet d’un suivi par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), "depuis plusieurs années", selon les propos du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, a-t-il pu passer à l’acte ? Et à plusieurs reprises ? Ou comment expliquer l’inexplicable.

    Madrid, le 21 mars 2012


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  • Soutien de Gérard Miller à Jean-Luc Mélenchon

    Grâce à Méluche, Sarko sera réélu !!!! "merci" à lui et aux bobos qui le soutiennent.


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  • L’extrême gauche européenne constituerait-elle le revers de la médaille de la progression du "populisme " en Europe ?

    Le populisme est un prisme politique qui ne doit pas être confondu avec l’extrême droite. Il est l’adoption d’un style politique basé sur une rhétorique démagogique à l’intention du peuple, et il y a des populismes ancrés à gauche. Ainsi, lorsque Jean-Luc Mélenchon crie "place au peuple", appelle à une révolution citoyenne ou à une insurrection civique, il endosse un style populiste.

    Dans le même registre, si le Front National a connu un franc succès en défendant la lutte contre l’immigration à partir de 1983, n’oublions pas qu’en 1980-1981, le parti en France qui luttait contre l’immigration était le PCF (Parti communiste français) qui lançait les bulldozers contre les immigrés. Au fond, le populisme c’est plus une affaire de style que d’idéologie.


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