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    Le <time class="date time published updated sc" datetime="2012-08-24T13:02:13+00:00">24 août 2012</time> · Catégories : Français, Moyen-Orient, Revue de presse
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    source : http://lidiotduvillage.org/2012/08/24/analyse-de-la-situation-en-syrie-par-alain-chouet/

    Voici l’avis très à contre-courant d’un spécialiste français du Moyen-Orient, Alain Chouet, qui s’était déjà distingué début 2010 lors d’une audition au Sénat français, en démontant publiquement toute la propagande faite autour des risques terroristes représentés par al-Qaïda et l’exploitation qui en est faite par les uns et par les autres. M. Chouet nous dévoile ici l’histoire complexe des conflits internes en Syrie, souvent d’ordre religieux, qui ont secoué ce pays au XXe siècle et avant, et nous fait part de ses doutes quant à la stratégie occidentale atlantiste inspirée par les néo-conservateurs visant à privilégier l’islamisme radical préconisé par le Qatar et l’Arabie Saoudite en armant et en finançant des rebelles largement infiltrés par les cellules de ce qu’on appelle « al-Qaïda ».

    Une analyse remarquable mais qui, de notre point de vue, reste inachevée. En effet, comment un expert de cette trempe peut-il passer par dessus les attentats du 11-Septembre, en acceptant le fait que l’organisation al-Qaïda, qu’il semble bien connaître, et qui a de fait été créée et financée par les Etats-Unis dans les années 1990, soit redevenue notre alliée, hier en Libye, et aujourd’hui en Syrie alors qu’entretemps… elle serait la seule responsable des attentats du 11-Septembre, et donc du déluge de feu lancé en représailles sur l’Afghanistan, mais aussi sur l’Irak par l’administration Bush qui amalgama Saddam Hussein à cette organisation en principe criminelle… Une organisation dont Obama aurait – soi-disant – fait exécuter le chef suprême à la date anniversaire de la fin officielle de l’opération de Bush en Irak, violant l’espace aérien pakistanais. Une sorte de « Parenthèse enchantée » en somme. Convenez que les relations qu’entretiennent à la fois la ligue internationale des néo-conservateurs occidentaux et leurs obligés vénaux du Golfe avec l’organisation terroriste al-Qaïda ont de quoi susciter beaucoup plus de questions que celles que soulève M. Chouet. [...]

    La suite de l’article : ReOpen911.info


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  • AFP -
    Plusieurs centaines de personnes ont assisté, dimanche à la synagogue de la Victoire à Paris (IXe arrondissement), à une cérémonie en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, 70 ans après la rafle du Vel d'Hiv.

    Rappelant que six millions de juifs ont trouvé la mort pendant la Seconde Guerre mondiale, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a dénoncé le fait que, "70 ans après la Shoah (...), l'antisémitisme renaît un peu partout de ses cendres".




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  • source : Jacob Cohen  lien

    Le développement du capitalisme international nécessitait la conquête de nouveaux marchés. Essentiellement pour s’accaparer des matières premières. Trouver de nouveaux débouchés. Raffermir la domination militaire.

    Le Moyen-Orient disposait de 2 atouts d’une importance vitale pour l’impérialisme. Les ressources stratégiques : pétrole et gaz. Les voies de communication : Canal de Suez et détroit d’Ormuz.
    Lors de la première guerre mondiale, les puissances occidentales réussiront à chasser les Turcs de la région et à se partager les territoires. Accord Sykes-Picot entre la France et l’Angleterre en 1916. Déclaration Balfour en 1917. Création de la Transjordanie. Démembrement de la Grande Syrie. Amputation de l’Irak. Accords de sécurité entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite pour la pérennité de la monarchie et la mainmise américaine.
    Deux dangers à l’époque pouvaient contrarier les intérêts de l’Empire : L’influence soviétique et l’Union des Etats arabes : le mythe et le rêve des années 50 incarné par Nasser.
    Les contre-attaques de l’Empire sont impitoyables.
    D’abord étouffer toute révolution nationaliste. Mossadegh est renversé par la CIA en 1953 en Iran. Il avait eu le tort de vouloir nationaliser le pétrole.
    Et surtout briser l’influence de Nasser qui voulait unifier le monde arabe et le rendre maître de son destin. La campagne de 1956, alliance et campagne militaire France-Angleterre-Israël, sera un premier coup de semonce. La guerre de 1967 le brisera définitivement et enterrera ses rêves. Il mourra 2 ans plus tard.
    La fin de l’URSS va laisser les mains libres à l’Empire. L’Irak, comme seule puissance de la région à pouvoir tenir tête à Israël, sera écrasé.
    La domination occidentale n’aurait pas pu se faire sans cet allié stratégique, cette base avancée de l’Empire qu’est Israël.
    Ce pays a été le chien de garde de l’Occident. L’Egypte a été vaincue et soumise, alléchée par une « aide » de 2 milliards de $ par an. La Jordanie a été depuis 1947 le vassal d’Israël, le trône hachémite, création des Britanniques, pouvant être emporté par une chiquenaude sioniste. Les monarchies du Golfe, en dehors d’une phraséologie creuse, ont accepté le fait accompli israélien et même son expansionnisme. La « révolution palestinienne » était pour elles synonyme de désordres et d’incertitudes. Le Maroc, comme la Tunisie de Ben Ali, ont noué des liens avec Israël sans contrepartie.
    Les pays arabes, qui possèdent des centaines de milliards dans les banques étrangères, ne sont même pas fichus de donner quelques centaines aux Palestiniens. Lorsque la Palestine a été admise à l’UNESCO, ils ont eu la trouille de suppléer à la menace américaine de suspendre leur contribution de 70 millions de $.
    Israël a été une réussite exceptionnelle en termes de sous-traitance dominatrice de l’Empire.
    Il se trouve qu’Israël est une pièce maîtresse dans le dispositif qui couvre une région qui va de la Mauritanie jusqu’aux frontières pakistanaises. Ce pays monte la garde au bénéfice de l’Empire. Or Israël ne paraît pas aussi invulnérable qu’il en a l’air.
    D’abord c’est un pays qui perd de sa légitimité sur le plan international. Cela peut paraître anecdotique dans un monde où règnent la violence et le cynisme. Mais jusqu’à preuve du contraire, nous disposons d’une marge de manœuvre non négligeable. La perte de la légitimité a des conséquences telles que l’Union européenne est obligée de cacher les sondages qu’elle fait réaliser et qui désignent Israël comme la plus grande menace à la paix.
    Affaiblir Israël, c’est affaiblir l’Empire et rendre aux peuples arabes leur liberté au niveau de leur politique étrangère. (Egypte, Tunisie, Jordanie).
    Comment affaiblir Israël ? Par des campagnes de délégitimation. Multiplier les colloques dans les universités. Sur l’occupation, la détention administrative, la colonisation, la mainmise sur l’eau, l’apartheid. Rendre l’apartheid sioniste concret dans ses manifestations. Imposer le terme chaque fois qu’on parle de la Cisjordanie occupée.
    N’oublions pas que les universités forment les élites de demain.
    Faire en sorte que plus aucune université ni aucun département n’entretienne la moindre relation académique avec leurs homologues israéliens.
    Elargir le champ du boycott aux syndicats, aux artistes, aux écrivains, etc.
    Pourquoi j’insiste sur ce boycott ciblé ?
    Parce qu’il est à notre portée.
    Parce qu’il fait très mal à la société israélienne.
    Parce qu’une fois le concept admis, il pourra s’élargir à d’autres couches politiques et économiques. Rappelons que tous les accords entre Israël et l’Union européenne sont soumis à l’obligation par les parties de se conformer au droit international. Pourquoi pas demain une résolution liant les accords économiques au respect des obligations internationales ?
    On peut aussi contrer la mainmise israélienne et son influence pernicieuse sur les médias et les autres couches de la société en décryptant certaines de leurs méthodes. C’est pour cela que j’ai écrit le printemps des sayanim.
    Plus un empire s’étend, plus il est obligé de déléguer le maintien de l’ordre à des vassaux. L’empire romain a aussi été vaincu par son incroyable expansionnisme. L’Empire actuel peut aussi être ébranlé, secoué, déstabilisé, en s’attaquant à ses appuis dans la périphérie.


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  • Si vous ne croyez pas à une guerre économique, par Myret ZAKI

    Myret Zaki - Rédactrice en chef adjointe

    Depuis la fin de la guerre froide, l’Europe est devenue, pour les Etats-Unis, un rival et non plus un allié. La tension s’est accentuée après 2001

    Lors de mes discussions avec certains interlocuteurs, il est surprenant de constater qu’ils ne croient pas un instant à l’hypothèse d’une guerre économique américaine, grille de lecture pourtant essentielle pour décrypter le monde actuel. Pour ces observateurs, il n’y a ni guerre contre la Suisse ni contre l’Europe. Selon eux, la Suisse subit un sort similaire aux autres places financières, qui devront elles aussi renoncer à leur lucrative opacité. Quant à la relation entre les Etats-Unis et l’Europe, ces interlocuteurs n’y voient nulle hostilité, rappelant qu’Obama s’est prononcé, lors du dernier G8, contre une sortie de la Grèce de la zone euro (et oubliant qu’il y a les positions officielles, et les positions réelles). Ils citent enfin des documents dé-classifiés révélant que Washington préconisa même, dès les années 60, la création d’une monnaie européenne unique et que par conséquent le bloc européen ne se constitua pas par opposition au bloc étasunien.


    2009, le dollar contre-attaque

    Ces objections sont des plus pertinentes. Mais tout d’abord, concernant la Suisse, il est naïf de penser que de puissantes places financières comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne  vont se plier aux mêmes contraintes que la Suisse. Et voici pourquoi : les pays dont les avoirs sont cachés dans ces puissants paradis fiscaux sont plus faibles que les pays qui contrôlent ces dites places. Et c’est là l’énorme différence avec la Suisse, qui, elle, était plus faible que les pays dont elle accueillait secrètement les avoirs. Si bien que, quand le Brésil ou le Mexique réclament le rapatriement, ou tout du moins la taxation à la source, des avoirs évadés en Floride de leurs contribuables, cela ne se passe pas du tout, mais du tout, comme quand les Etats-Unis et l’UE réclament leurs avoirs évadés à la Suisse. C’est bien simple: les demandes du Brésil et du Mexique sont ignorées par les Etats-Unis, ces pays n’ayant aucun levier pour contraindre Washington à échanger des informations. Ensuite, parlons des relations entre les Etats-Unis et l’Europe. Peu de gens sont disposés à croire à une guerre économique entre deux blocs marqués par 60 ans d’amitié transatlantique et par le Plan Marshall. Pourtant, s’il est possible que l’Amérique ait encouragé initialement la création d’un bloc européen durant les années 60, il faut se souvenir qu’à l’époque, l’économie américaine était au faîte de sa puissance et que Washington considérait l’Europe comme sa première alliée face à un bloc soviétique menaçant, dans les bras duquel elle refusait de voir l’Europe tomber. Les choses ont changé dès la décennie suivante, avec la suspension de la convertibilité-or (Nixon), la guerre du Vietnam et l’endettement vertigineux qui s’ensuivit. La guerre économique contre l’Europe a réellement commencé après la fin de la guerre froide en 1991, sous l’administration Clinton. Mais surtout, elle s’est accentuée suite au 11 septembre 2001 et aux guerres ruineuses d’Afghanistan et d’Irak, qui ont causé une dévaluation accélérée du dollar et poussé l’OPEP, la Chine, le Japon, la Russie et la France à se réunir secrètement en 2009, pour envisager l’impensable: le remplacement du dollar dans le commerce du pétrole par un panier de monnaies, comme l’a révélé une incroyable enquête de Robert Fisk (The demise of the dollar) parue en octobre 2009 dans The Independent, où il prédisait déjà que la réplique américaine serait proportionnelle à l’énormité de l’enjeu. Fin 2009 éclatait la crise de l’euro, enterrant ce projet.

    Depuis, les Etats-Unis n’ont à nul moment offert d’aider l’Europe, leurs banques cessant de prêter des dollars à leurs homologues européennes. Seuls les Chinois sont venus au secours de l’euro.  Ce contexte explique aussi le soutien récent et inattendu d’Angela Merkel à la position russe concernant le brûlant dossier syrien, et son non alignement sur les Etats-Unis. Face aux demandes de l’UE et des BRICS, la Maison-Blanche a refusé d’aborder la question de la réforme du système monétaire. Remettre en cause la place centrale du dollar a valeur de déclaration de guerre contre les Etats-Unis. En Irak, Saddam Hussein avait libellé ses ventes de pétrole en euros, juste avant sa chute en 2003. L’Iran, dont le régime est menacé, a créé une bourse du pétrole hors dollar. Le Venezuela, dont le régime est menacé, vend du pétrole en euros. En Libye, le défunt Khadafi comptait vendre son pétrole en dinar-or et refuser le dollar. Si vous ne croyez toujours pas à un monde en guerre, lisez notre enquête renversante sur les coulisses de la CNUCED.

    Myret ZAKI

    Source du texte : BILAN.CH, 6 JUIN 2012


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  • Les 4 Vérités por dlrtv


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  • Créé le 08-09-2012 à 11h01 - Mis à jour à 11h01

    LISBONNE (Reuters) - Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a annoncé vendredi de nouvelles mesures d'austérité budgétaire visant en premier lieu les salariés, en expliquant que son pays ne pouvait pas se permettre de dévier des objectifs fixés par le plan d'aide international de 78 milliards d'euros dont il bénéficie.

    Le budget 2013 portera donc de 11% à 18% le niveau des cotisations sociales de l'ensemble des salariés, une ponction représentant l'équivalent d'un mois de salaire.

    "L'état d'urgence financière qui a submergé le pays en 2011 n'est pas levé", a dit Pedro Passos Coelho lors d'une allocution télévisée pour présenter les nouvelles mesures. "Nous avons commencé à nous attaquer aux problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais nous ne les avons pas encore surmontés."

    Le chef du gouvernement a aussi annoncé une baisse des cotisations patronales, ramenées de 23,75% à 18%, une mesure censée favoriser les recrutements dans un pays où le taux de chômage au Portugal dépasse 15%.

    L'annonce de ces mesures intervient alors que des inspecteurs de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI) se trouvent actuellement au Portugal pour procéder à la cinquième évaluation de la performance du pays au regard des exigences contenues dans le plan d'aide.

    Le Premier ministre a précisé que cette évaluation s'achèverait prochainement.

    Les économistes sont nombreux à penser que le Portugal ne sera pas en mesure d'atteindre ses objectifs cette année, la récession la plus sévère depuis les années 1970 se traduisant entre autres par une diminution des recettes fiscales.

    "Ne succombez pas à la complaisance de ceux qui pensent que nous avons tout le temps nécessaire, ou de ceux qui assurent que nous avons fait suffisamment pour surmonter la crise et que c'est désormais aux autres de faire des efforts", a dit Pedro Passos Coelho.

    Le respect des objectifs de déficits fixés par 2013 a été compliqué par une décision de justice rendue en juillet qui a annulé la réduction des avantages sociaux des fonctionnaires.

    Le Premier ministre a expliqué que la hausse des cotisations sociales annoncée vendredi visait à compenser le manque à gagner pour l'Etat résultant de cette décision.

    Certains économistes et des investisseurs estiment qu'un rapport favorable de la "troïka" au terme de l'inspection en cours pourrait permettre au Portugal d'obtenir des marges de manoeuvre en matière de réduction des déficits.

    Le plan d'aide UE-BCE-FMI prévoit que Lisbonne ramène son déficit à 4,5% du PIB cette année et à 3% l'an prochain.

    Axel Bugge, Nicolas Delame pour le service français, édité par Marc Angrand


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