• De nouvelles configurations dans le rapport entre la Chine et la société civile sont à l’œuvre. Débat entre Emmanuel Lincot et Emmanuel Meneut.


    Nouvelles cultures, nouvelles configurations... by realpolitiktv


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  • "Puis enfin, à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé Mahomet. Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion. Plus les gens liront et deviendront intelligents, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera dans le monde." 
    (Correspondance de Napoléon 1er - Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Général Baron Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Comon et cie, 1847, t. 5, Affaires religieuses, p. 518)

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  •  Publié par Protostar

    Depuis un an, l'information de l'installation d'une base militaire occidentale dans ce pays d'Afrique du Nord, est diffusée sciemment et à répétition. Et à force de répéter les choses, on finit par les admettre, aussi contraignantes soient-elles. Parce qu'ils sont arrivés sur les chars de l'Otan, donc redevables, les nouveaux dirigeants libyens se sont laissé convaincre par cette éventualité d'installer une base militaire sur leur sol sans même se soucier de la réaction des populations et des voisins immédiats dont l'Algérie avec laquelle leur pays partage près d'un millier de kilomètres de frontières. Les annonces se multiplient et se télescopent laissant prédire le vrombissement des réacteurs à nos frontières Sud. Dans son édition d'hier, le confrère arabophone Ennahar a rapporté que des experts français sont actuellement en Libye et étudient la possibilité de création d'une base militaire française dans ce pays. Cette base serait construite, selon la même source, aux environs de Syrte et de Rass Lahnout, deux régions très riches en hydrocarbures. La délégation française est arrivée le 27 août dernier en Libye.

    Réagissant à cette information, un haut responsable de l'armée libyenne a soutenu que la mission française se limite à une formation militaire et une contribution à assainir la situation d'après-guerre. A l'origine c'était l'Otan qui voulait élire en Libye une place pour une partie de son arsenal militaire. Le 27 janvier dernier, le journal one line français Mediapart, reprenant la télévision «Russia Al Youm», a rapporté que l'Otan compte créer cette base militaire à Benghazi ou à Tripoli. La même source précise que cette demande a été formulée par les Américains. La doctrine militaire du Pentagone basée sur le principe de la longue guerre, ne s'encombrera pas de détails quand il s'agit de chercher du pétrole. Quelques jours après cette annonce faite au sujet de l'Otan, les médias ont fait état de l'installation d'une base militaire israélienne. L'information a été diffusée par la chaîne de télévision officielle libyenne Al Jamahiriya et publiée par le journal israélien Yediot Aharonot. Les deux médias ont cité un document ultraconfidentiel rapportant la signature d'un accord conclu entre le Conseil national transitoire (CNT) libyen et Israël pour l'installation d'une base militaire dans le Djebel Akhdar (Mont Vert), près de la frontière algérienne.

    Etant un pays frontalier et voisin, l'Algérie est le premier pays à être inquiété par un éventuel aboutissement de ces projets de base militaire. Car les experts militaires dont notamment des Suédois, ont suggéré que la première mission de cette base est de protéger la Libye contre d'éventuelles agressions étrangères. Mais quelles menaces étrangères représente l'Algérie pour la Libye? En fait, le cours du projet consiste à créer une situation de tension perpétuelle dans la région et entretenir une division interne au coeur de la société libyenne. D'abord, pour la tension régionale avec le voisin algérien, celle-ci sera nourrie par cette menace frontalière omniprésente par une armée occidentale. Une présence qui irrite au plus haut point l'Algérie qui fait de la souveraineté nationale des pays, un principe immuable. Quant à la division interne, elle sera entretenue par la création d'une rivalité entre les pour et les contre, la présence militaire étrangère sur le sol libyen. Pour une partie des Libyens, l'existence de toute base militaire sur leur territoire sera synonyme de faiblesse et d'un manque de souveraineté. De la sorte, on aboutira à la création de deux parties en Libye: une première qui sera ultra protégée, celle où existent les champs et les sites pétroliers, la Libye utile. L'autre partie, le reste du pays sera livrée à l'instabilité, aux attaques terroristes, de groupes rebelles et aux explosions. La Libye sera alors la copie conforme de l'Irak. Aujourd'hui, Baghdad croule sous les bombes et les explosions alors que Kirkouk, le nord du pays riche en pétrole, fleurit dans une totale sécurité. Ainsi va le monde.

    L'ENJEU DU SAHEL ET LES VISÉES DE LA FRANCE

    L'Algérie dans l'oeil du cyclone

    Que vise la France par son projet de construction d'une base militaire en territoire libyen?

    Comment peut-on décrire la situation qui prévaut actuellement dans le nord de l'Afrique, notamment en Libye et au Mali? Quel est le dessein de la France à travers son projet visant la construction d'une base militaire en
    territoire libyen? La France envisage-t-elle le même projet au Mali? La déstabilisation socio-économique et politico-sécuritaire dans ces deux pays et la campagne de désinformation orchestrée par les médias occidentaux semblent constituer les outils qui permettront, à ne pas en douter, à l'Elysée d'avoir un pied en Afrique. Ces visées ne sont plus à vérifier selon des stratèges bien avertis, qui confient que la France est dans un rôle à double jeu dans la région du Sahel en particulier! La situation très complexe à nos frontières, qui donnera naissance à de nouvelles donnes sécuritaires, obligera l'Algérie à revoir son plan géostratégique et son dispositif pour préserver son territoire de toute éventuelle menace. La présente concordance «créée» dans la région n'est autre qu'une nouvelle forme d'impérialisme, la preuve étant la construction d'une base militaire française en Libye sous prétexte de cuirasser les champs pétroliers de Syrte en allant vers Ras Lanouf.

    Usant de l'intoxication médiatique devenue une arme plus redoutable qu'une bombe, la France, qui prétend défendre les valeurs démocratiques universelles, vise, estiment nos interlocuteurs, à recoloniser les pays qu'elle a anciennement occupés, ce qui dévoile sa politique du deux poids, deux mesures. L'Algérie est bien consciente des cyniques objectifs laissés par Nicolas Sarkozy et hérités par François Hollande. D'ailleurs, Alger et Paris si d'apparence semblent s'entendre, dans les coulisses, le dossier du Mali révèle de sérieuses divergences, notamment en ce qui concerne une intervention étrangère, que l'Algérie refuse globalement et dans le détail. Une position évidente pour le Conseil de sécurité de l'ONU qui doute de la nécessité d'une intervention militaire au Mali, ce qui ne plaît pas aux acteurs de l'Elysée qui ne lâchent pas prise et continuent d'exercer une pression pour décrocher l'aval de l'ONU sous le fallacieux prétexte de ramener la sécurité.

    C'est la Cédéao qui est appelée à exécuter l'ordre colonial français. Pour ses propres intérêts, la France tente actuellement de mettre à son profit la situation au Mali et ne manquera certainement pas, sous prétexte de réorganiser l'armée malienne, d'exiger l'installation d'une base militaire. Dans un entretien diffusé par le site «Algérienetwork», le Dr Ley-Ngardigal Djimadoum, secrétaire général de l'Action tchadienne pour l'unité et le socialisme et d'African Libyan Action Committees, le 6 août dernier, soulignait à ce propos: «Le Mali affaibli militairement, non seulement verrait se renforcer l'influence occidentale mais l'impérialisme français récupérerait puis atomiserait l'esprit patriotique qui a conduit à la création du Cndre. Sous prétexte de réorganiser l'armée malienne et l'aider à combattre les groupes rebelles au nord du pays, la France exigerait en retour l'installation d'une base militaire.» Et d'ajouter: «Au demeurant, rappelons que l'Hexagone a toujours souhaité installer une base à Mopti. Cependant, le régime socialiste de Modibo Keita s'y était opposé.» Dans ses déclarations, le Dr Ley-Ngardigal Djimadoum ira jusqu'à avertir sur le célèbre plan d'Alain Peyrefitte portant création d'un Etat pour les Touareg, qui comprend le nord du Niger et du Mali, le sud de l'Algérie, le sud et l'ouest de la Libye.
    A ce sujet, il soutient que «le Sahara a toujours été l'une des préoccupations majeures de l'impérialisme français suite à la guerre de Libération nationale. L'intérêt de la France pour cette région africaine est d'autant plus aigu avec la montée en puissance de la Chine dans le domaine économique sur le continent.
    Cette ´´intrusion´´ chinoise dans le pré carré a affaibli considérablement la suprématie impériale de la France. Son sursaut impérialiste se traduit par un activisme guerrier dans cette région africaine (Libye, Mali, Tchad, Niger, Mauritanie). La France s'attellerait à concrétiser son vieux projet de 1957 de créer l'Organisation commune des régions sahariennes (Ocrs). Cette structure consistait à rassembler les régions sahariennes d'Algérie, du Mali, de Mauritanie, du Niger et du Tchad dans un ensemble unique sous contrôle de l'ancienne puissance coloniale. Les troubles qui affectent cette région ces dernières années, comme par exemple dans le Nord-Mali frontalier avec le Sahara algérien, impliqueraient la France».
    Pis encore, selon lui «les guerres de l'ombre ou secrètes que mènent les services secrets occidentaux pour recoloniser l'Afrique sont une réalité.

    En Libye, comme en Côte d'Ivoire, les agents de la Dgse étaient en action. Il en est de même pour le Mali aujourd'hui». Ce qui signifie en d'autres termes, que l'Algérie est dans le point de mire de la France, néanmoins l'interlocuteur a qualifié l'Algérie de pays «incontestablement puissant et important. L'Algérie est aussi indépendante, insoumise depuis la victoire du FLN en 1962 sur l'impérialisme français. Elle empêche de facto la réalisation du projet de 1957 d'Alain Peyrefitte de la création d'un Etat saharien touareg, le contrôle de la bande saharo-sahélienne (riche en ressources minières stratégiques) par les puissances occidentales».

    Une nouvelle déstabilisation de l'Algérie ne profiterait donc qu'à l'Hexagone, cependant, les Etats-Unis d'Amérique, qui partagent de gros intérêts avec l'Algérie, laisseront-ils l'Elysée s'incruster et s'installer dans une région aussi importante? Une question qui mérite une réponse en dollars!


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    1.09.2012, 22:21
           

     

       

    Les menaces de l'opposition syrienne d'abattre des avions civils - le résultat de livraison irresponsable des MANPADS (les systèmes portatifs de défense aérienne) à elle, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

    Au début août, les médias ont indiqué que l'armée syrienne libre a obtenu environ 20 MANPADS de la Turquie. Selon les experts russes, l'Arabie Saoudite et le Qatar , qui sont soutenus par l'Occident , se trouvent derrière ces livraisons.

    « L'opposition armée syrienne menace d'abattre des avions civils en Syrie. C'est le résultat de transferts irresponsables des MANPADS dans leurs mains », a écrit le diplomate dans son blog à Twitter.


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  • La question Blogrunner :

    A quoi pourraient bien servir des armes chimiques contre des contras dispersés aux quatre coins des villes ?????


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  • ECONOMIE - Jeu de clés en main, l'agent immobilier d'une banque fait visiter les appartements d'un complexe résidentiel de luxe sur la Costa del Sol espagnole mais, même en accordant des rabais de jusqu'à 60%, la moitié des logements restent désespérément vides....

    L'histoire est désormais classique dans ce pays en crise: le Mirador de Benalmadena, près de Malaga (sud), formé de plus de cent appartements, est tombé il y a un an aux mains de la caisse d'épargne Cajamar, qui l'a saisi pour solder la dette d'un promoteur ne pouvant plus payer.

    "Avec nous, le prix (des logements) a énormément chuté par rapport à ce que demandait le promoteur", assure Joaquin Luque, gestionnaire des actifs immobiliers de la banque, en longeant une gigantesque piscine bordée de jardins et faisant face à la mer, mais dans laquelle personne ne se baigne.

    Un appartement de deux chambres, qui coûtait avant 400.000 euros, est désormais proposé à 250.000 et, sur ce prix, "nous avons fait des remises de jusqu'à 30%", raconte-t-il: "si des visiteurs viennent et font une offre, nous l'étudions".

    Comme Cajamar, la grande majorité des banques espagnoles se retrouvent, depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, avec un stock de logements et de terrains qui sont devenus pour eux un véritable boulet alors que les prix sur le marché sont en chute libre.

    Pour s'en débarrasser, une seule solution: lancer des campagnes de vente à des tarifs très agressifs.

    Santander, première banque du pays, a promis que ses "actifs immobiliers toxiques (à la valeur faible ou très difficiles à vendre, ndlr) appartiendr(aient) au passé en 2013" et BBVA, numéro deux, s'est fixée un délai de 18 à 21 mois pour liquider tous ses immeubles.

    "Remises de jusqu'à 70% jusqu'au 30 septembre", "logements sur la côte à partir de 36.700 euros", promet aussi Solvia, société qui gère le parc immobilier de Banco Sabadell.

    Avec un taux de chômage record de 24,6%, pendant que les banques du pays se montrent de plus en plus réticentes à accorder des crédits, difficile d'espérer les vendre à des Espagnols. L'idée est plutôt de séduire les clients étrangers, surtout dans les zones touristiques.

    Un tiers des 676.000 logements neufs en vente se trouvent justement sur la côte, explique José Manuel Galindo, président de l'Association des promoteurs et constructeurs d'Espagne, qui travaille avec le gouvernement pour promouvoir hors des frontières le patrimoine immobilier espagnol.

    "Il faut identifier les marchés les plus actifs: nous regardons vers les pays de l'Union européenne mais aussi vers les pays émergents, par exemple la Russie et d'autres marchés comme peut l'être la Chine", dit-il.

    Pour cela, "nous travaillons avec le ministère des Affaires étrangères afin de simplifier les procédures administratives pour acheter un logement en Espagne", en facilitant les visas et les transferts de capitaux, "évidemment avec une traçabilité sûre pour éviter le blanchiment", promet-il.

    Paradoxalement, l'autre stratégie des banques pour se défaire de leur parc immobilier est ... de remettre en marche les bétonneuses.

    "Il y a des banques qui ont des terrains qu'actuellement personne n'achète", indique Fernando Encinar, responsable des études sur le portail immobilier Idealista. "Et si ces terrains sont dans des villes bien situées, où elles savent qu'en construisant des logements pas chers elles vont pouvoir les vendre, alors elles recommencent à construire".

    On reste toutefois bien loin du niveau atteint avant la crise: selon le ministère du Logement, alors qu'en 2006 l'Espagne construisait 737.186 logements, en 2011 elle n'en a bâti que 76.005.

    Pendant que, sur les collines de Benalmadena, les grues sont déjà au travail pour un nouveau complexe résidentiel qui verra le jour face à la mer, à trente kilomètres de là, à Malaga, un lotissement voit ses maisons, qui n'ont jamais été achevées, se couvrir de graffitis.

    Et dans d'autres zones du pays, reconnaît Fernando Encinar, "personne n'achète et on ne construira plus pendant longtemps".

    Alors, imagine-t-il, "peut-être qu'à court ou moyen terme, nous verrons des logements non terminés être détruits, pour rendre le terrain à la nature."

    © 2012 AFP

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