• Tu as un problème pour te loger? adopte la méthode israelienne, 

     

     

    Imagine un seul instant, que c'est  ta mère


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    Vous pensez que l’Allemagne, donneuse de leçons de l’Europe, ne connaît pas la crise ? Détrompez-vous. Derrière les chiffres flamboyants et la gestion à la teutonne se cachent des millions d’emplois précaires, et une situation pas très reluisante. C’est ce qu’on appelle les "mini-jobs", rémunérés à 450 euros maximum par mois, quel que soit le nombre d’heures travaillées. Ils ont largement contribué à faire baisser le taux de chômage, mais à quel prix ?

    cliquer sur ce lien :

    http://nemesistv.info/video/W8322UBG3Y55/allemagne-par-ici-la-misere


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    L'état major suisse fait preuve d'année en année d'une imagination débordante. L'an dernier, l'armée suisse avait imaginé, dans son exercice militaire "Stabilo Due", une Europe plongée dans le chaos par la chute de l'euro et un afflux massif de réfugiés dans la petite république helvétique. Cette simulation avait fait fait le tour du monde, faisant jaser jusque dans la presse américaine. Cette année, le sénario du nouvel exercice des Brigades blindées de Suisse romande, baptisé "Duplex-Barbara", simule rien moins qu'une attaque française contre la Confédération, révèle le journal Le Matin Dimanche.

    L'exercice, qui s'est déroulé du 26 au 28 août, suppose que la France, en complète déroute financière, s'est désintégrée en plusieurs entités régionales, sous l'effet de la crise. L'une d'elle, baptisée "la Saônia", correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par Le Matin, qui a pu consulter les détails de l'opération. Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de la Saônia, et appelée BLD (Brigade Libre de Dijon) veut "venir chercher l'argent que la Suisse a volé à Saônia" afin d'éponger la dette saônienne, et organise des attentats en Suisse.


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    Glenn Greenwald et Jeremy Scahill enquêtent conjointement sur le rôle de la NSA dans le programme d’assassinat de Washington

    29 septembre 2013 dans États-UnisRenseignement par Stéphane GAUDIN

    Deux journalistes américaines reconnues pour leurs enquêtes sur le gouvernement américain affirment avoir uni leurs forces pour investiguer sur le rôle de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) dans le programme d’assassinat de Washington. 

    Jeremy Scahill, collaborateur à la revue The Nation, affirme qu’il travaille maintenant avec Glenn Greenwald, un journaliste basé à Rio de Janeiro qui a rédigé des articles sur les programmes de surveillance des États-Unis, basés sur des écrits de l’ancien sous-traitant de la NSA, Edward Snowden.

    M. Scahill est l’auteur de Dirty Wars, un ouvrage sur ce programme américain en vertu duquel des fantassins peuvent, sous les ordres de la Maison-Blanche, faire tout ce qui est nécessaire pour localiser, capturer ou tuer des individus désignés par le président comme des ennemis.

    Il a affirmé que leur projet conjoint abordait «comment l’Agence nationale de la sécurité joue un rôle significatif, central, dans le programme d’assassinat américain», mais n’a pas donné beaucoup de détails.

    MM. Scahill et Greenwald se sont adressés à des cinéphiles, samedi à Rio, où le documentaire basé sur Dirty Wars était projeté en première latino-américaine au Festival du film de Rio.

    Source : LAPRESSE.CA

     


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    30/05/2013 — Domaine de la Castille (83210 Solliès-Ville).
    Conférence-débat sur l’idéologie du Genre.


    Intervention de Isabelle Ami, Professeur en SVT, traitant de la théorie du genre dans nos écoles.


     


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    26 septembre 2013 dans ArméesBibliothèque numériqueÉtats-UnisTheatrum Belli in English par Stéphane GAUDIN

    special-forces

    Les forces spéciales, l’instrument de prédilection de l’administration Obama (opérant hors les cadres établis, sinon dans le secret le plus total, elles froissent moins les susceptibilités, permettent d’affirmer une chose et faire son contraire, se moquer des règles aussi aisément que des frontières), veulent s’autonomiser encore plus. Triplées en budgets /effectifs/ déploiements depuis le 11 septembre 2001, l’USSOCOM (commandement des opérations spéciales) est devenu, selon son ex-patron, un « microcosme » (comprenons : un univers complet en soi) du Département de la défense des USA. 

    Aujourd’hui, l’USSOCOM souhaite voir ses responsabilités élargies au déploiement et à l’emploi effectif des forces spéciales, avec le feu vert des seuls commandants régionaux. Sans attendre donc celui du centre à Washington. Meilleure recette pour accroître toujours davantage l’irresponsabilité et le chaos.

    Une des raisons invoquées : l’USSOCOM pourrait ainsi faciliter ses relations avec des armées étrangères. En réalité, il s’agit de la construction, déjà en marche, d’un réseau global de forces spéciales, avec l’USSOCOM au gouvernail et l’Etat-major des opérations spéciales de l’OTAN (NSHQ) comme laboratoire. Pour le secrétaire général Rasmussen, il s’agit de la clé de l’avenir : les forces spéciales sont, avec la cyberdéfense et le système antimissile, l’une des composantes de la nouvelle triade stratégique. Inutile de préciser que le personnel du NSHQ de l’Alliance est majoritairement américain, et que le patron est directement nommé par le président des Etats-Unis.

    Hajnalka VINCZE


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     - Par Massimo Fini

       

    En Suisse, en l'espace de quelques semaines, deux grands managers se sont suicidés : Pierre Wauthier, 53 ans, directeur financier de Zurich, un colosse de l'assurance, et Carsten Schloter, 49 ans, leader de Swisscomm Telecomunications. Wauthier était tendu, stressé par son chef qui le pressait d'atteindre des objectifs toujours plus élevés, jusqu'à ce que, n'y tenant plus, il se suicide. Le cas de Schloter est encore plus significatif, il a en effet laissé le mot suivant : « On ne peut pas rester connecté au travail 24h sur 24, rayer totalement la famille, les enfants, on ne peut pas oublier de vivre. »

    Le modèle de développement actuel a réussi la misérable prouesse de faire se sentir mal même ceux qui vont bien. Alors, imaginons ce que c'est pour les autres. Tout part de la compétition économique, un concept hérité de la Révolution industrielle, parfaitement inconnu auparavant, et dont les effets dévastateurs ont été amplifiés par le phénomène de la globalisation. Ce dernier a lui aussi débuté vers le milieu du XVIIIe siècle, et est arrivé à pleine maturation aujourd'hui avec l'adoption du modèle de développement occidental par presque tous les pays dans le monde.

    Compétition entre individus, compétition entre entreprises, compétition entre États, tout cela en massacrant la personne humaine. Nous admirons et redoutons la croissance chinoise, mais depuis que le boom économique a commencé sur les terres de Confucius, le suicide est devenu la première cause de mortalité parmi les jeunes, et la troisième parmi les adultes. Dans les usines chinoises, où l'on assemble les composants des produits Apple et où les ouvriers travaillent 16 heures par jour, ils ont dû tendre des filets de sauvetage pour empêcher les pauvres bougres de se jeter du toit et de se tuer. Peut-être vivaient-ils mieux lorsqu'ils se contentaient de leur bol de riz.

    Les auteurs classiques de l'économie libériste, Adam Smith et David Ricardo, soutenaient que la compétition est une bonne chose, car elle faire baisser les prix et profite donc au consommateur (ce personnage sinistre qui a émergé lui aussi à notre époque moderne). Il ne me semble pas que cela se soit produit. Les prix des biens essentiels, la nourriture, l'habillement, le logement n'ont fait qu'augmenter, même en tenant compte de l'augmentation des salaires ; les seules choses dont le prix a diminué sont les objets inutiles, dont personne n'avait jamais ressenti le besoin avant. Mais il y a surtout cette innovation psychologique qui est étroitement liée à la compétition économique, et que Ludwig von Mises, renversant 20 siècles de pensée occidentale et orientale a parfaitement résumée par cette phrase : « Ce n'est pas bien de se contenter de ce que l'on a. » Et cela a jeté les bases, comme s'il y en avait besoin, de l'insatisfaction et du malheur de l'homme. Car ce que l'on ne possède pas est sans limites ; une fois atteint un objectif, il faut un autre – contraints que nous sommes par ce mécanisme inéluctable qui nous domine et sur lequel s'appuie le système -, et encore un autre, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on éclate, et que l'on suit remplacé par quelqu'un d'autre.

    En fait, les chômeurs se trouveraient dans la position idéale s'ils n'étaient pas taraudés par le besoin d'avoir ce qu'ils n'ont pas et que les autres possèdent. Vivre sans travailler a toujours été le rêve de tout homme, tant qu'il a eu un cerveau pour réfléchir.

    Voilà quelques années, par une sombre journée d'octobre, je me trouvais sur l'une des splendides plages d'Agrigento (dommage qu'à 100 m de là se trouve la sortie des égouts). La plage était déserte. Il y avait seulement un garçon à quelques mètres de moi. J'engageai la conversation. Il me raconta qu'il avait travaillé les quatre mois d'hiver comme maçon à Turin, et le reste du temps il le passait dans sa ville natale à vivre de ce qu'il avait gagné en pouvant compter sur la partie de sa famille qui était restée dans le Sud. « Bien-sûr, disait-il, je ne peux pas m'acheter une Porsche, mais ce que j'ai, c'est le temps ». Je lui répondis : « cher jeune homme, tu ne le sais peut-être pas, mais tu es un philosophe. » Et nous au contraire, nous sommes tous de savants crétins.

    Massimo Fini.

    Il Fatto Quotidiano, 7 septembre 20

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    Michel Santi | 23/09/2013 latrbune.fr

    Au lendemain de la victoire d'Angela Merkel aux élections allemandes, son ministre des Finances, Wolfang Schäuble voit l'Europe se redresser grâce à l'austérité. L'économiste Michel Santi ne partage pas cet avis.

    "En dépit de ce que l'on veut faire croire à propos de notre gestion de la crise européenne, nous vivons dans le monde réel et non dans un univers parallèle où les principes de l'économie ne s'appliquent plus." C'est en ces termes que s'est exprimé la semaine passée le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, dans une tribune rédigée pour le Financial Times  dont le titre laisse pantois : "Ignorez les mauvaises augures, l'Europe est en train d'être réparée !"

    Passant outre la dégradation des déficits publics dans l'ensemble des pays européens périphériques, feignant d'oublier l'explosion du chômage (dont celui, dramatique, des jeunes) dans l'ensemble de l'Union, Schäuble se félicite de l' "austérité européenne réussie". Et cite, pour illustrer son propos, les exemples de la Grande-Bretagne des années 1980, de la Suède du début des années 1990, de l'Asie du Sud-Est de la fin des années 1990, et, bien sûr, de son propre pays, l'Allemagne des années 2003 à 2005. Autant de pays et de régions qui ont, en leur temps, adopté avec succès des mesures de rigueur extrêmes et qui ont ainsi pu faire redémarrer leurs économies respectives.

    L'austérité au mauvais moment
     
    Recettes qui ne peuvent évidemment pas s'appliquer au contexte européen actuel qui souffre tout d'abord de ne pas pouvoir (ou vouloir) dévaluer l'euro, alors même que c'est la dépréciation substantielle de leur monnaie qui a principalement autorisé le redressement de ces nations en crise, grâce au levier des exportations. Par ailleurs, Monsieur Schäuble passe sous silence la belle croissance moyenne des pays de l'OCDE entre 1985 et 2007 qui se situait entre 2,25% et 3,75%, comme il omet bien sûr de mentionner que ce n'est pas le 0,4 % de croissance moyenne de cette même OCDE qui parviendra, aujourd'hui, à avoir un quelconque effet d'entraînement sur une Union européenne décimée.

    Dans une telle conjoncture, il est aisé de comprendre pourquoi Schäuble et ses collègues du gouvernement allemand ont imposé les "dévaluations intérieures" européennes : faute de pouvoir bénéficier d'un contexte général de croissance solide, et en l'absence de toute volonté politique de soulager un peu les pays européens sinistrés en exerçant une pression baissière sur l'euro.
     
    De fait, l'austérité actuelle ne pouvait être mise en place à un plus mauvais moment car, pour se redresser, les nations périphériques ne pourront compter que sur elles-mêmes (et sur la souffrance de leur population), tandis que l'Allemagne réformatrice du milieu des années 2000 s'en était sortie grâce à un climat global très favorable à ses exportations.

     

    La productivité allemande n'est qu'un mythe

    S'enfonçant davantage dans son déni, Schäuble s'applique scrupuleusement dans cet article à porter aux nues le modèle allemand, allant même affirmer que "la demande intérieure est le moteur principal de la croissance allemande". Et il importe peu, après tout, s'il est pris en flagrant délit de mensonge car toutes les
     statistiques et analyses de l'Eurosat le contredisent. La réalité étant nettement moins flatteuse pour les dirigeants allemands - et autrement plus rude pour les travailleurs de ce pays - puisque les excédents allemands sont bien plus redevables à une consommation intérieure anémique et à des salaires misérables qu'à des gains en productivité.

    De fait, selon une étude du très sérieux  European council on foreign relations, la croissance de la productivité de l'Allemagne - tant admirée ces dix dernières années - n'est qu'un mythe, car elle est dépassée par la France, par l'Irlande et par le Portugal ! En outre, et contrairement aux allégations de M. Schäuble dans le FT, les réformes de 2003-2005 ont sérieusement entamé les budgets consacrés à l'investissement (public et privé), aux dépenses en recherche et développement et à l'éducation.

    Germanisation de l'Europe 

    Et pour cause puisqu'elles ont eu pour effet de créer une classe à part entière de travailleurs pauvres, ou low-cost. En effet, Eurostat démontre que le taux de pauvreté a augmenté de 3,6% en Allemagne, soit quatre fois plus qu'en France ! Qu'à cela ne tienne : l'entreprise de germanisation de l'Europe se poursuit et, à cet égard, n'oublions pas sa philosophie qui veut que le travail ne soit qu'une variable au service du patronat. Une variable - voire une simple denrée -  dont le prix se doit de baisser en cas de ralentissement économique, c'est-à-dire en cas de moindre demande de cette denrée.

    Dans ce continent européen germanisé, le travailleur et le salarié devront si nécessaire réduire leurs prétentions afin de ne pas compliquer la vie des entreprises, déjà suffisamment perturbées par les syndicats, par les lois sur le travail, par les prestations sociales et par les salaires minimum… Il conviendra donc au salaire d'être ajusté afin de ne pas entamer les profits des entreprises, ni affecter la balance commerciale. Si ce n'est que la transformation de l'Europe selon les préceptes allemands aura pour conséquence immédiate de briser cette dynamique allemande !

    Les exportations ont sauvé l'Allemagne

    C'est effectivement parce que la rigueur et les coupes salariales n'ont été mises en place que dans un seul pays qu'elles ont assuré le succès de l'économie allemande. C'est les exportations qui ont sauvé l'Allemagne de la spirale déflationniste qui aurait normalement dû être induite par la dégradation notoire de sa consommation suite aux réductions salariales. A cet égard, ne nous méprenons pas sur la signification des excédents allemands, qui sont tout bonnement le pendant des excès de dépenses des pays d'Europe périphérique. Le dumping salarial allemand s'est donc réalisé aux frais du reste de l'Europe. Les exportations allemandes n'ont pu prospérer que sur les "cadavres" espagnols ou portugais. C'est le manque de réaction de ces nations face à l'agressivité de l'Allemagne qui est la clé du succès de ce pays. C'est leur passivité qui a permis à l'Allemagne de contrer l'effet déflationniste potentiellement dévastateur de ses mini jobs et de ses autres travailleurs "Hartz" miséreux.

    Un succès impossible sans Europe

    Les succès allemands n'ont donc pu se réaliser qu'à la faveur de l'appétit de consommation de la périphérie européenne et, à la limite, pourrait-on aller jusqu'à dire : sans Grèce, pas d'Allemagne ! Comment ce pays peut-il prétendre aujourd'hui exporter son modèle vers le reste de l'Europe ? Une Union européenne "germanifiée" cesserait dès lors d'acheter des biens allemands… à moins que ce pays ne se décide dès lors à exporter vers la planète Mars ! Boutade de Paul Krugman qui revient à dire que l'Allemagne devra être moins allemande si son désir est que le continent européen, lui, devienne plus allemand. M. Schäuble doit impérativement émerger de son monde parallèle…

    *Michel Santi, économiste franco-suisse, conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre de l'O.N.G. « Finance Watch ». Viennent de paraître : une édition étoffée et mise à jour des "Splendeurs et misères du libéralisme" avec une préface de Patrick Artus et, en anglais, "Capitalism without conscience".


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