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     Tomodensitométrie tridimensionnelle illustrant la relation entre les prémolaires et le trou mentonnier.


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  • L'amiral Philippe de Gaulle est-il révisionniste ? "Les Français se sont quand même battus les armes à la main contre un système qui, lui, voulait, sinon exterminer les Juifs, du moins les chasser." Pardon ?

     
    VOIR ICI, de 11:40 à 12:00 et suiv.
     
    (cité par Robert Faurisson, le 12 novembre 2004, dans ses Écrits révisionnistes, vol. 5, p. 465)
     

    Autres citations à connaître :
     

    - Philippe de Gaulle au sujet de son père : "Il y a une chose qui le mettait hors de lui [...]. C'était quand il entendait que l'on culpabilisait les Français à cause du martyre des Juifs pendant la guerre. [...] Il soulignait aussi qu'il y avait eu beaucoup plus de Juifs qui avaient été cachés par les Français non juifs que ceux qui avaient été livrés. Encore une fois, mon père ne faisait pas de particularité entre les individus, quelles que fussent leur origine et leur façon de faire. Quand quelqu'un se mettait à rendre les Français coupables de ceci ou de cela, à cause des Juifs, il coupait court et il lui montrait la porte en proférant : 'Le peuple français n'a aucune culpabilité à avoir vis-à-vis des Juifs' " (Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père, Entretiens avec Michel Tauriac, Plon, 2004, vol. 2, p. 319).
     
    - Alain Michel, Juif français installé en Israël, historien et rabbin, a publié l'an dernier Vichy et la Shoah / Enquête sur le paradoxe français, Paris, CLD éditions, 2012, 408 pages. Le livre s'ouvre sur une préface signée de Richard Prasquier, en sa qualité de président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Sur le sort, en définitive, des Juifs de France (français, étrangers, apatrides), il révise sensiblement "la doxa", c'est-à-dire ce qu'il appelle aussi "la thèse officielle" en posant les deux questions suivantes : "Comment expliquer, en effet, que 75% des Juifs vivant en France pendant la guerre aient pu échapper à la Shoah ? Et comment expliquer, aussi, que la France fut le pays d'Europe où les réseaux de sauvetage juifs furent les plus nombreux, les plus actifs et les plus efficaces ?" Cet ouvrage d'Alain Michel corrobore la conclusion de Charles de Gaulle sur le sort des Juifs en France pendant la guerre et sur le comportement de la France ou des Français à leur égard.

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    2 septembre 2013 dans Bibliothèque numérique, Djihad, Guerre civile, Islam, Syrie, Theatrum Belli in English, Vox Belli par Stéphane GAUDIN  

    et dans les médias français, on nous parle d’ « une » armée syrienne libre, et de quelques groupes djihadistes… 

     


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  • <header style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif;">

    Syrie : Israël dit avoir mené un test balistique en Méditerranée

    </header>

    <time datetime="2013-09-03T11:38:41" itemprop="datePublished" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none;">Publié le 03-09-2013 à 11h38</time> - <time datetime="2013-09-03T12:33:47" itemprop="dateModified" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none;">Mis à jour à 12h33</time>

    L'Etat hébreu aurait réalisé ces essais de tirs de missiles conjointement avec les Etats-Unis. Suivez tous les événements minute par minute.


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    2 septembre 2013 dans BrésilEspionnage, surveillance par Stéphane GAUDIN

    Les États-Unis ont espionné les communications de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président actuel du Mexique, Enrique Pena Nieto, lorsqu’il était candidat à la présidence, selon des documents des services secrets américains révélés dimanche par la télévision Globo du Brésil.

    La télévision a présenté un document révélé l’informaticien américain Edward Snowden, datant de juin 2012 et intitulé « Infiltration intelligente de données, étude de cas du Brésil et du Mexique ». Dans ce document, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) cherche à avoir « une meilleure compréhension des méthodes de communication et des interlocuteurs » de Mme Rousseff et de ses collaborateurs grâce à un programme qui permet d’accéder à tous les contenus visités par la présidente sur le net.

    Mme Rousseff, qui avait prévu de faire une visite d’État à Washington en octobre, a organisé une réunion de travail dimanche pour analyser la question, selon Globo. « Si ces faits sont avérés, ce serait une situation inadmissible, inacceptable, qui pourrai être qualifiée comme une claire atteinte à la souveraineté de notre pays », a déclaré le ministre de la Justice Jose Eduardo Cardozo. Le programme de la NSA permet de « retrouver une aiguille dans une botte de foin » et d’accéder à tout le réseau des communications de la présidente et de ses adjoints par téléphone, internet et les réseaux sociaux. C’était « une infiltration simple et efficace qui permettait d’avoir des données indisponibles sous d’autres formes », selon les documents montrés par Globo.

    L’espionnage à l’encontre de Enrique Pena Nieto, qui a pris le pouvoir au Mexique en décembre, s’est passé pendant qu’il était le candidat favori de l’élection présidentielle. La NSA a également intercepté ses courriers électroniques et ses messages téléphoniques, notamment ceux où le candidat discutait des noms de ses éventuels futurs ministres.

    Le ministre brésilien de la Justice a rencontré cette semaine à Washington le vice-président américain Joe Biden pour discuter de ces révélations. Les États-Unis ont refusé une proposition brésilienne de négocier un accord bilatéral sur les activités d’espionnage. Le Brésil et le Mexique font partie d’un groupe de pays – avec l’Egypte, l’Inde, l’Iran et la Turquie – dont la diplomatie américaine ignore s’ils font partie des catégories « amis, ennemis ou problèmes ». 


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    Extrait du livre Explication du mystérieux agenda impérial d’Israël 
    de Sheikh Imran Hosein

     

    Les trois étapes d’un grand projet [1]

    Le présent essai suggère l’existence de trois étapes fondamentales dans le déroulement mystérieux d’un grand projet à travers lequel Israël tente de réaliser sa destinée messianique. Ce grand projet est actuellement à son point culminant, là où le dénommé « peuple élu » a mystérieusement été ramené en Terre Sainte, après 2000 ans d’exil, la revendiquant comme sienne. Sa destinée ultime, croit-il, est de régner sur le monde depuis ce qui prendrait l’apparence d’un Saint État d’Israël bibliquement restauré, localisé en Terre Sainte. (Le mot régner figurera en italique à cause de la place de pivot qu’il occupe dans la mission de l’Antéchrist.) Cette destinée ultime semble sur le point de se réaliser, aussi est-il grand temps pour nos lecteurs d’essayer de comprendre le sujet du point de vue de l’eschatologie islamique. En expliquant ces trois étapes du grand projet, nous sommes en effet en mesure d’expliquer une large part de l’histoire de la politique internationale et de l’économie au cours de ces derniers siècles.

    Au premier stade de cette entreprise, qui dura longtemps, un ordre mondial sous Pax Britannica livra d’étranges guerres coloniales contre le reste du monde et réussit finalement et habilement à « libérer » la Terre Sainte d’un paisible règne musulman, et à présider à la naissance de l’État imposteur euro-juif d’Israël. Dans ce processus, le monde fut témoin de l’étrange et autrement inexplicable évènement d’une Grande-Bretagne laïque soutenant, dans la déclaration de Balfour de 1917, l’engagement du gouvernement laïque britannique à fournir aux juifs une terre nationale en Terre Sainte. Notre thèse offre aux lecteurs une explication de cette mystérieuse obsession britannique pour la Terre Sainte.

    Nous devons aussi attentivement noter que dans son effort de s’imposer comme État dominant du monde, la Grande-Bretagne avait dû franchir la première marche en prenant le contrôle de la monnaie mondiale. C’est ainsi que la livre sterling devint la devise internationale, et la Grande-Bretagne le créancier par excellence du monde. Ce fut un évènement unique dans l’histoire monétaire.

    Ensuite, la seconde étape de ce grand projet – étape qui semble actuellement prendre fin et qui durera par conséquent bien moins longtemps que la première – vit le remplacement de laPax Britannica par la Pax Americana, qui persista néanmoins à assurer la protection mystérieuse d’un État euro-juif arrogant, agressif et expansionniste à grand renfort d’innombrables vetos du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet ordre mondial a également livré des guerres en continu au nom d’Israël afin de sécuriser le monde pour qu’Israël puisse devenir une superpuissance disposant de l’arme nucléaire. À la place des spectaculaires guerres coloniales qui avaient conféré à la Grande-Bretagne le statut d’Étatdominant, il fallut deux guerres mondiales pour qu’advienne le transfert de pouvoir du premier au second État dominant.

    Notre thèse offre aux lecteurs une explication à cette toute aussi mystérieuse obsession américaine pour la Terre Sainte.

    L’histoire de ces deux États dominants, la Grande-Bretagne et les États-Unis, démontre que quiconque parvient à contrôler l’argent du monde, contrôle le monde. Le contrôle de l’argent peut être utilisé pour empêcher la circulation de la richesse dans l’économie, permettant ainsi que les riches demeurent riches en permanence, et les pauvres, pauvres en permanence. Le contrôle de l’argent allait aussi pouvoir être utilisé pour acheter l’allégeance des riches, dont la richesse s’accroîtrait de plus belle, et qui finiraient par rejoindre l’oppresseur pour l’aider à contrôler le monde. Il réduirait aussi les pauvres à une telle impuissance qu’ils deviendraient incapables de résister à l’oppression. C’est précisément l’état du monde aujourd’hui et cela constitue un objectif extrêmement important du grand projet.

    Et enfin la troisième, la dernière et la plus courte étape du grand projet : un ordre mondial sous Pax Judaica est sur le point de se substituer à la Pax Americana. Le passage du second au troisième et dernier État dominant, dans le grand projet, prend place à travers une série de guerres étranges. Israël remplacera bientôt les États-Unis en tant qu’État dominant du monde et lorsque cela adviendra, un juif régnera finalement sur le monde depuis Jérusalem et prétendra être le Messie ! Mais il ne sera pas Jésus le vrai Messie. Plutôt, le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam) a expliqué qu’il serait Dajjāl, le faux Messie (l’Antéchrist).

    Nous sommes, en effet, très proches à présent du point culminant de ce grand projet diabolique dont le déroulement sinistre n’a pas cessé depuis que la petite île de Grande-Bretagne a stupéfié le monde il y a quelques siècles en devenant le premier État dominant dans l’histoire post-biblique (i.e., depuis la création du premier État dominant par David et Salomon).

    Le terrorisme et le Grand Projet

    Le passage de la première à la deuxième étape du Grand Projet fut initié au moyen d’un acte de terrorisme soigneusement planifié, i.e. l’assassinat du grand duc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie à Sarajevo au cours de l’été 1914. Ceux qui planifièrent l’assassinat (Trotski faisait-il partie du complot ?) ajoutèrent de fausses empreintes à la scène de crime, qui menaient vers la Russie. De quoi ouvrir la voie à la Première Guerre mondiale qui, à son tour, fut mise à profit avec succès pour démembrer l’Empire islamique ottoman et pour « libérer » (du point de vue juif) la Terre Sainte.

    Le passage de la seconde à la troisième étape du grand projet fut également initié par un acte de terrorisme, cette fois moins bien planifié, à savoir l’attaque terroriste du 11 Septembre sur l’Amérique. Cette fois, les fausses empreintes implantées sur la scène de crime menaient aux Arabes et aux musulmans, ce qui créait des opportunités pour des États-Unis arrogants et ivres de pouvoir et leurs euro-alliés de mener une série de guerres (toujours en cours) afin de finalement imposer un contrôle total sur les principales ressources en pétrole du monde, qui n’étaient pas jusque-là sous contrôle – d’où la guerre américaine en Afghanistan et en Irak, les guerres israéliennes au Liban, et dans la bande de Gaza, demain en Syrie et en Iran. La guerre contre le Venezuela semble également inévitable, et cela pourrait expliquer la précipitation dont a fait preuve la tribu au pouvoir à Trinidad et Tobago dans sa quête d’instaurer une dictature tribale.

    Les guerres d’aujourd’hui autorisent également les États-Unis/Israël à être amenés à prendre le contrôle du nouveau système monétaire électronique du monde, qui remplacera bientôt la monnaie papier quand le dollar s’effondrera. La législation antiterroriste et la guerre contre le terrorisme (qui est un euphémisme pour guerre contre l’Islam) vont ouvrir la voie, au nom de la sécurité internationale, à l’instauration imposée d’un nouveau système monétaire international basé sur une monnaie électronique. Ce système monétaire rendra le monde plus sûr encore pour Israël, car toute personne qui aura osé s’opposer à Israël pourrait être ciblée comme terroriste et pourrait voir sa richesse court-circuitée électroniquement.

    L’affirmation la plus importante de cet essai est que le monde est à présent situé au moment où l’étape deux du grand projet culmine et où l’étape trois commence.

    Le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam), le Grand Projet et le 666

    Je crois que le Prophète Muhammad (sallalahu ‘alaihi wa sallam) a prophétisé les trois étapes de ce grand projet (le système mondial ultime) à travers lequel Dajjāl le faux Messie (Antéchrist) finira par accomplir sa mission de personnification du vrai Messie et ainsi par régner sur le monde depuis un État d’Israël imposteur en Terre Sainte. Le Prophète a dit :

    « Dajjāl régnera sur Terre pendant quarante jours. Un jour comme une année, un jour comme un mois, un jour comme une semaine, et le reste, égal à nos jours ordinaires. »

    Sahih Muslim

    Il a aussi prophétisé, dans ce que l’on connaît sous le nom de Hadith de Tamim Dari, que la base initiale de Dajjāl, pendant la première étape de sa mission qui devait durer « un jour comme une année », serait une île spécialisée dans l’espionnage, située à environ un mois de navigation de l’Arabie. Je crois que cette île ne peut être que la Grande-Bretagne !

    La Bible décrit exactement le même processus à trois étapes, qui atteindra son apogée avec un nouveau système monétaire international d’argent électronique et avec l’Antéchrist régnant sur le monde depuis Jérusalem. C’est ce qu’elle a fait en déclarant :

    « … et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, recevaient une marque à la main droite, ou au front, et personne ne pouvait ni acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six [2]. »

    Apocalypse 13.16-18

    Lorsque le symbolisme religieux de la Bible est analysé, il révèle clairement que le nombre « six hundred » relatif à l’Antéchrist fait référence à la première étape du grand projet, qui a duré longtemps, et qui fut témoin de l’émergence du premier État dominant dans l’histoire post-biblique et de Pax Britannica. Le nombre « three score » fait référence à l’actuelle seconde étape, qui dure moins longtemps, et qui est témoin de l’émergence du second État dominant et de Pax Americana. Enfin, le nombre « six » fait référence à la troisième et dernière étape du Grand Projet, par laquelle l’Antéchrist accomplit enfin sa mission et apparaît sous forme humaine pour régner sur le monde depuis Jérusalem et depuis un État d’Israël imposteur dominant avec Pax Judaica.

    Les caractéristiques les plus patentes de ce projet qui se déroule sous nos yeux, depuis son origine avec les croisades euro-chrétiennes, jusqu’à ce jour, ont été son impiété, sa décadence, son art de la tromperie, et son oppression barbare. Seuls ceux qui sont sourds, stupides et aveugles les associeraient à la grâce divine.

    Il s’agit à présent de répondre à l’oppression.

    Retrouvez Sheikh Imran Hosein chez Kontre Kulture :

    Notes

    [1] Puisqu’il ne faut pas parler de complot [NDT].

    [2] « Six hundred – three score – and six », en anglais [NDT].


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  • Israël : le chaînon manquant dans le puzzle syrien

    Par Adrian Salbuchi pour Russia Today

    Alors que le monde retient son souffle, se demandant quand les États-Unis et ses alliés vont attaquer la Syrie, les gouvernements occidentaux avec leurs médias traditionnels bien huilés semblent ignorer un joueur clé qui est resté étrangement silencieux durant cette crise : Israël.

    Aujourd’hui, la puissance américaine repose en grande partie sur son armée terrifiante, son complexe industriel-financier – et son influence médiatique mondiale. Mais ce pouvoir s’érode rapidement parce que, à l’ère de l’Internet, le pouvoir est de plus en plus une question de prestige, de crédibilité et de confiance, un domaine où les États-Unis sont en train de tomber bien bas.

    L’interventionnisme américain est devenu beaucoup trop flagrant au cours des vingt dernières années. La guerre des Balkans à la fin des années 1990, avec le bombardement de Belgrade, a déclenché des alarmes initiales, en particulier parmi les pays non-alliés, car, couplée avec la guerre du Golfe de Bush Senior en 1991, il est devenu clair que l’hégémonie américaine internationale était résolue à conquérir le monde entier, en particulier avec une ex-Union soviétique écartée.

    Mais ce qui a vraiment fortement mis tous les clignotants au rouge fut l’Irak. Les fausses accusations d ’« armes de destruction massive » comme prétexte de Baby Bush [Bush Junior] pour détruire tout un pays, juste pour qu’il puisse déloger un ancien associé indésirable, Saddam Hussein, furent manifestement obscènes et prouvèrent à beaucoup que l’hégémonie américaine mondiale était officiellement hors de contrôle.

    À l’époque, l’Amérique avait encore l’excuse des horribles attaques terroristes du 11 Septembre à New York et Washington pour justifier son bellicisme massif. Mais la crédibilité américaine prit un rude coup lorsque George W lui-même finit par admettre que : (a) il n’y avait aucun lien d’aucune sorte entre Saddam et le méchant Oussama, qui aurait soi-disant perpétré le 11 Septembre (hélas ! nous ne saurons jamais, parce que plus tard Obama a jeté Oussama dans l’océan...) et (b) il n’y avait incontestablement, assurément et sans équivoque aucune, pas d’armes de destruction massive en Irak... Ajoutez à cela le poids de preuves croissant selon lesquelles le 11 Septembre pourrait avoir été une attaque sous faux drapeau...

    Alors, l’Amérique dut concevoir un nouveau système de guerre, ou plutôt un nouveau système pour entrer elle-même en guerre contre ses cibles, sélectionnées comme étant des « États voyous ». Il n’est plus suffisant d’aller à la télévision accuser tel ou tel pays d’être un « danger pour la paix mondiale » ou qu’il « n’a pas le genre de démocratie que nous voulons voir » comme Hillary Clinton le déclara lors d’une visite en Égypte pas plus tard que l’année dernière...

    Non. Quelque chose de nouveau devait être inventé : le « printemps arabe », qui est le code pour inciter, déclencher et manigancer des troubles civils dans les pays cibles qui peuvent ensuite dégénérer, le cas échéant, en véritable guerre sociale. Et si le gouvernement du moment ne comprend toujours pas le message et insiste en s’accrochant au pouvoir, alors les agences de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Israël et d’autres peuvent intensifier la destruction nationale manipulée jusqu’à une totale guerre civile. Libye, Syrie, Égypte, Afghanistan, Irak...

    Manigancer de telles guerres dans tout le Moyen-Orient a fondamentalement nécessité :
    (a) d’identifier qui seraient les « combattants de la liberté » – pour la plupart des voyous, des terroristes, des guérilleros, des soldats de fortune et un large assortiment de violents mercenaires ;
    (b) ensuite, de les armer avec des armes mortelles high-tech (mais pas trop « high » quand même), de les financer pour s’assurer qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent à l’intérieur du pays cible ;
    (c) de les lâcher sur les villes d’Égypte, de Libye, de Syrie et d’ailleurs, tout comme ils l’ont fait (et le font encore) à l’intérieur de l’Irak.

    Et si tout cela ne fonctionne pas, alors il suffit d’ordonner à plusieurs escadrons de chasse de l’OTAN de bombarder ce fichu lieu et de fournir des données satellites aux « combattants de la liberté » locaux afin qu’ils puissent exécuter des opérations style Hollywood – telles que l’assassinat en direct à la TV de Mouammar Kadhafi et de sa famille, accompagné des ricanements d’Hillary Clinton sur CBS TV.

    Mais le cas de la Syrie est différent.

    Le monde ne se laissera plus embobiner par l’Amérique. Des secteurs croissants de la communauté internationale commencent à comprendre que ces bandes d’assassins violents, de violeurs et de criminels – alias les combattants de la liberté syriens – ont été armés, entraînés, financés et ont reçu le plus total soutien des médias grâce aux États-Unis et leurs alliés.

    Le département américain des sales tours est actuellement en plein délire, essayant de mettre sur le dos du gouvernement de Bachar Al-Assad les récentes attaques aux armes chimiques, mais cela ne remporte qu’un très faible taux de crédibilité. Le bon sens dicte que ce serait un suicide pour le président Bachar al-Assad de tuer ses propres citoyens – y compris les enfants – dans un quartier de Damas, quand ses vrais ennemis sont les terroristes et les délinquants soutenus par l’Occident, qui tente de conquérir son pays.

    Pourquoi Assad donnerait-il à ses ennemis « le prétexte parfait » pour une attaque armée contre la Syrie ? Le bon sens nous dit que Assad est sûrement en train de dire la vérité lorsqu’il accuse ces mêmes terroristes de cette attaque « sous fausse bannière » comme moyen d’amener l’OTAN à leur côté, avec ses jets, ses bombes à fragmentation et napalm.

    Chaque fois que nous entendons parler de ces attaques terroristes épouvantables nous devons comprendre deux questions fondamentales : (1) qui bénéficie de telles attaques, et (2) suivre la piste de l’argent...

    Aujourd’hui, la crédibilité, la confiance et le prestige de l’Amérique sont tombés si bas que même le parlement britannique a finalement désavoué toute intervention armée par le Royaume-Uni, au moins jusqu’à ce que l’ONU ou quelque entité véritablement indépendante digne de confiance produise des preuves irréfutables de qui a perpétré ces odieuses atrocités à l’arme chimique en Syrie la semaine dernière.

    Donc David Cameron ne peut pas pour l’instant suivre en mode « petit caniche » derrière Obama, comme son prédécesseur Tony Blair le fit docilement derrière George W. il y a une dizaine d’années sur l’Irak.

    Mais regardons trois facteurs qui font défaut dans l’analyse en cours sur la crise syrienne :

    1) Israël

    Depuis les deux guerres du Golfe, l’Amérique a mené les guerres des Israéliens pour leur compte. Dans le cas de l’invasion et de la destruction de l’Irak en 2003, c’était tellement évident que les mêmes néoconservateurs qui en 1996-7 planifièrent la guerre contre l’Irak dans leur think tank « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC) – Paul Wolfowitz, Richard Perle, Dick Cheney, Condoleezza Rice, Bush, Douglas Feith, David Wormser et d’autres – mettraient plus tard à exécution cette guerre en 2003 en tant que responsables de haut rang dans le régime de George W. Bush. La principale raison : Saddam Hussein était alors la plus grande menace pour « l’allié démocratique et préféré » Israël.

    Plusieurs de ces néoconservateurs – Douglas Feith, David Wormser, Richard Perle et d’autres bushistes – avaient déjà été jusqu’à préparer un rapport sur la stratégie pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en 1996 intitulé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » [Rupture franche : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume] qui, encore une fois, ciblait à l’époque l’Irak comme ennemi-clé d’Israël.

    Donc, la guerre en Irak fut dans une large mesure une guerre par procuration qui profita seulement à Israël, devenant un énorme casse-tête pour l’Amérique, qui perdit des milliers de ses fils.

    Comme l’ancien Premier ministre de Malaisie, Mahathir Bin Mohammed, le fit remarquer avec sa célèbre phrase : « Les Juifs gouvernent le monde par procuration. Ils obtiennent des autres qu’ils se battent et meurent pour eux. »

    2) Israël

    Le rôle excessif et dominateur que le sionisme joue dans la politique américaine, dans la finance américaine, dans les universités américaines, dans les médias traditionnels américains, y compris Hollywood, « l’industrie du divertissement », et sur la politique étrangère américaine, a pratiquement été prouvé. La question vitale aujourd’hui se situe au cœur d’un débat d’une portée de plus en plus considérable parmi l’intelligentsia américaine, qui, bien sûr, est étouffé par les médias dominants.

    L’une de ses étapes a été jouée par deux de ses prestigieux professeurs – Stephen Walt, ancien doyen de la John F. Kennedy School of Government à l’université d’Harvard et son collègue John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l’université de Chicago – qui publièrent en 2007 leur livre révolutionnaire : Le Lobby israélien et la politique étrangère américaine.

    Ils y montrent d’une manière très convaincante et bien documentée l’étendue considérable et puissante de l’influence que le lobby « Israël First » exerce sur les médias américains, les banques, le Congrès, le département d’État et le Pentagone, où ils sont capables de faire pencher la balance systématiquement en faveur d’Israël, quel qu’en soit le coût. Peu importe que ce soit bon ou mauvais.

    Et le coût pour l’Amérique a été extrêmement préjudiciable à l’intérêt national. C’est là que réside l’une des racines les plus importantes du mépris, de la méfiance et même de la haine que des portions croissantes de l’opinion publique mondiale ressentent envers les États-Unis et ses principaux alliés.

    3) Israël

    Le problème du président Barack Obama en ce moment est que l’establishment militaire américain est très conscient des enjeux de toute « attaque préventive » contre la Syrie et, plus important encore, contre l’Iran. Une intervention contre l’un ou les deux pays conduira sans aucun doute à une guerre massive au Moyen-Orient.

    Regardez une carte : la Syrie et l’Iran se situent carrément à l’intérieur de la sphère d’intérêt géopolitique vitale de la Russie, ce qui est déjà une lourde intrusion occidentale. Lisez sur leurs lèvres : la Russie dit : « Pas un pas de plus ! »

    L’Amérique ferait bien de réfléchir à deux fois ou même à trois fois avant de faire quoi que ce soit d’inconsidéré...

    Mais voilà le problème : depuis qu’Israël a été forcé de quitter le Sud-Liban en juillet 2006 par les forces bien armées et entraînées (par l’Iran et la Russie) du Hezbollah commandées par Nasrallah, l’État juif panse ses blessures ; fureur noire et vengeance brûlent dans le cœur du sionisme.

    Depuis que Bibi Netanyahu est revenu au pouvoir en 2011, Israël est passé en mode de guerre préventive, utilisant le programme nucléaire inexistant de l’Iran comme prétexte. Depuis ces quatre ou cinq dernières années, Israël menace l’Iran d’une attaque militaire presque tous les jours, avec Washington, Londres et Paris, nerveusement complaisants…

    Cependant l’armée américaine est douloureusement consciente qu’il y a une part de vérité dans les paroles de l’ancien Premier ministre Mahathir. Ils ne veulent pas encore mener une autre guerre israélienne, cette fois en Iran. Donc, ils ont agi comme frein, ce qui se reflète en la prudence croissante d’Obama en ce qui concerne l’Iran, allant même jusqu’à dépêcher ses huiles en Israël pour calmer Netanyahu, essayant de s’assurer qu’Israël ne lance pas une attaque préventive unilatérale sur l’Iran qui entraînerait les États-Unis dans un conflit massif au Moyen-Orient, dont les résultats sont loin d’être clairs.

    En fait, une défaite américano-britannique au Moyen-Orient pourrait très bien signifier le début de la fin de l’Amérique en tant que superpuissance mondiale. La Russie (et la Chine) regardent d’un œil perçant le Moyen-Orient... Ils ne clignent pas des yeux…

    La stratégie militaire américaine en cours indique que si la Maison Blanche doit se mesurer à l’Iran, il faut d’abord sortir la Syrie. Au moins, cela semble la promesse bateau de l’Amérique pour garder les chiens de guerre de Netanyahu à distance.

    Mais les semaines se sont transformées en mois, les mois en années et les sionistes en Israël, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et ailleurs sont de plus terriblement impatients.

    Ils veulent leur Jour J maintenant !

    Si la route de Téhéran doit passer par Damas, alors Amérique : prends Damas maintenant !

    Depuis trois ans, les États-Unis manigancent la guerre civile du « printemps arabe » en Syrie mais Bachar al-Assad est toujours là. La Russie est derrière lui.

    Un vote unanime du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Syrie n’est plus une option. Le Parlement de Grande-Bretagne vient de dire non à David Cameron, et le soutien du président français François Hollande aux États-Unis manque de poids : malheureusement pour le Français, cela fait de nombreuses décennies que la France n’est plus en mesure de décider de l’issue d’une guerre, où que ce soit… Maintenant, nombreux au Congrès américain sont ceux qui rouspètent...

    Alors, Monsieur le « CEO », [Chief Executive Officer, PDG] des États-Unis d’Amérique Barack Obama : la décision vous appartient maintenant !

    Vous pouvez soit entrer en conflit avec la Syrie aujourd’hui – aujourd’hui, même – sous les applaudissements unanimes des sionistes en Israël, du Congrès, des banques et marchés mondiaux, des grands médias du monde entier, soit vous vous retirez et votre prestige, « M. Le Président », est anéanti.

    Vous serez mis au pied du mur. Et un président menteur n’est pas président du tout.

    M. Poutine ne le sait que trop bien, et c’est pourquoi il maintient une puissante flotte russe errant dans les eaux de la Méditerranée au large des côtes de la Syrie...

    Encore une fois, honte à toi, Amérique !

    Un autre beau pétrin dans lequel le cheval de Troie israélien t’aura mise...

    Adrian Salbuchi

    Traduction : Dana Goldstein


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