• Radioactivité : une contamination «pendant des dizaines d'années».


    Alors que les rejets radioactifs perdurent, l'Autorité de sûreté nucléaire française a indiqué que le Japon aura à traiter cette contamination «pendant des dizaines et des dizaines d'années». Ces rejets sont liés d'une part aux «décompressions volontaires» - des émissions de vapeurs contenant des particules radioactives - destinées à faire baisser la pression dans les réacteurs accidentés pour éviter que l'enceinte qui les entoure ne soit endommagée. Et d'autre part à «des fuites» dont l'origine est encore imprécise, selon l'ASN.

    Des dépôts au-delà de la zone des 20 km.
    Jean-Luc Godet, directeur à la direction des rayonnements ionisants et de la santé, a précisé que les autorités japonaises n'ont pas établi, ou pas transmis de cartographie des dépôts radioactifs et il n'est pas illusoire de penser que cette zone (contaminée) s'étend au-delà de la zone des 20km,à l'intérieur de laquelle les populations ont été évacuées. «Compte tenu de la météo, il est probable que des contaminations aient eu lieu au-delà, jusqu'à une centaine de kilomètres», a-t-il ajouté.

    Du lait et des légumes interdits à la vente.
    Un porte-parole du gouvernement japonais a annoncé hier que le lait et deux sortes de légumes verts produits dans quatre préfectures proches de Fukushima avaient été interdits à la vente en raison d'un niveau anormalement élevé de radioactivité. Des substances radioactives ont aussi été détectées hier dans l'eau de mer près de Fukushima.


    votre commentaire
  • Black Rain

    Selon la Criirad, les conditions météorologiques sont désormais très défavorables pour la population japonaise.

    Les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima Daiichi étant dirigés vers l’intérieur des terres et non plus vers le Pacifique. «Il n’y a toujours aucune donnée sur la contamination de l’air.

    On ne peut donc rien dire de précis sur le niveau de risque sanitaire» alerte le laboratoire indépendant d'information sur le nucléaire.


    1 commentaire
  • Japon: la pluie perturbe les secours

    De Hiroshi HIYAMA (AFP) – Il y a 3 heures KITAKAMI —

    La pluie s'est abattue lundi sur le Japon, perturbant les opérations de secours et renforçant l'inquiétude de la population vis-à-vis des retombées radioactives, alors que les techniciens luttaient toujours pour rétablir l'électricité à la centrale de Fukushima. La salle de contrôle du réacteur 2 de la centrale accidentée de Fukushima pourrait être en partie remise en service lundi, a annoncé un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire. "Il est possible que certains équipements puissent fonctionner aujourd'hui, comme par exemple le système de climatisation et de ventilation, qui est doté de filtres à charbon, ce qui contribue à bloquer les particules et l'iode radioactifs dans la salle de contrôle", a-t-il expliqué lors d'un point de presse. "Parmi les équipements qui pourraient être relancés, figurent aussi les instruments de mesure de la température et de la pression", a encore indiqué ce responsable.

    Le gouvernement a affirmé que le niveau de radioactivité présent dans la pluie, l'eau du robinet, ou dans certains aliments autour de la centrale endommagée par le séisme et le tsunami ne posait aucun risque pour la santé. Mais les habitants des préfectures situées au sud de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1) et du grand Tokyo -- la plus grande mégapole du monde peuplée de 35 millions de personnes -- restaient toutefois sur leurs gardes lundi, en raison d'un vent défavorable poussant vers le sud les émanations radioactives des réacteurs accidentés.


    votre commentaire
  • Nouvelles difficultés pour refroidir les réacteurs de Fukushima

    le 20 mars 2011 source


    De nouvelles difficultés ont surgi dimanche dans les efforts pour refroidir les réacteurs de la centrale. Les Japonais, de plus en plus inquiets devant la contamination de l'environnement, redoutent l'arrivée de pluies radioactives.

    A la centrale de Fukushima, les autorités font face à un dilemme: pour rétablir l'électricité et remettre en route les systèmes de refroidissement, il faut interrompre l'arrosage des réacteurs 3 et 4, qui posent le plus de problèmes, au risque de voir leur température augmenter. "La pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 3 augmente", a déclaré en milieu de journée un responsable de l'agence de sûreté nucléaire, ajoutant que l'opérateur devrait probablement ouvrir des valves pour relâcher la pression. "Cela signifie que des substances radioactives vont s'échapper à l'extérieur".
    Devant ces obstacles, l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) a averti qu'il ne serait peut-être pas en mesure de rétablir l'alimentation électrique de la centrale dimanche, après avoir déjà échoué samedi. L'agence de sûreté nucléaire gardait de son côté espoir d'y parvenir en fin de journée dimanche. "L'électricité n'a pas encore été rétablie car il faut faire plusieurs vérifications, des zones baignant dans l'eau de mer", sans provoquer de court-circuit, avait expliqué samedi un porte-parole de Tepco.
     
    Le rétablissement de l'électricité est essentiel pour relancer les pompes qui fournissent de l'eau au système de refroidissement des réacteurs. Les autorités ont intensifié depuis samedi le refroidissement des réacteurs à l'aide de camions citernes équipés de canons à eau, qui ont déversé en 13 heures un peu plus de 2.000 tonnes d'eau de mer sur le réacteur 3. Une opération similaire, contrôlée comme la première à distance afin d'éviter l'exposition de personnes aux niveaux élevés de radiations, a été réalisée sur le réacteur 4 dimanche matin.
     
    Sept secouristes de Fukushima ont été exposés à des niveaux de radiations très importants, supérieurs à 100 millisieverts, le seuil à partir duquel augmente le risque de développer un cancer plus tard. Ces hommes continuent toutefois de travailler à la centrale.

    Alertes aux aliments contaminés
     
    A l'extérieur de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale, des taux de radioactivité anormaux ont été relevés dans du lait et des épinards, tandis que de la région de Tokyo et dans la préfecture d'Ibaraki, plus au nord, des traces d'éléments radioactifs ont été décelés dans l'eau du robinet. Les autorités ont multiplié les déclarations rassurantes alors que les Japonais accordent une attention extrême à la qualité de leur alimentation. Pour l'eau, les doses d'iode radioactif et de césium 137 retrouvées dans l'eau sont nettement inférieures au seuil légal, a souligné le ministère des Sciences, tandis que le gouvernement a demandé à la population de garder son calme.

    Par ailleurs à Taïwan, des radiations ont été détectées sur des fèves importées du Japon.
     
    Dimanche, avec l'arrivée d'un temps pluvieux sur la partie nord du pays, de nombreux Japonais craignaient des retombées radioactives. "Un certain nombre de gens" à Tokyo et dans le nord du Japon ont appelé les autorités pour demander si les précipitations prévues en fin de journée sur la région de Tokyo, notamment, pouvaient être contaminées. "Les niveaux actuels ne présentent au risque pour la santé", a affirmé un membre du gouvernement. Les autorités nippones affirment pour l'heure que les niveaux de radiation relevés ne sont pas dangereux au-delà d'une zone de 30 km autour de la centrale.


    votre commentaire
  • Le scénario catastrophe


    « Si l’on ne parvient pas à refroidir les réacteurs et à remettre les piscines en eau, la température continuera d’augmenter et il y aura des dégagements massifs de poussières radioactives, explique Jean-Marie Brom.

    En fonction des vents et des produits dégagés dans l’atmosphère, des centaines de kilomètres carrés autour de la centrale pourraient être contaminés, comme ce fut le cas à Tchernobyl. » Non refroidis, les assemblages de combustible pourraient dégager une température de plus de 2000 oC. « Les rejets radioactifs pourraient être similaires à une bombe atomique au ralenti, analyse Jean-François Lacronique.

    Il n’y aurait plus qu’à attendre que ça s’arrête, mais il serait impossible de s’approcher de la centrale. Pour ne pas s’exposer aux cendres au moment où elles retombent, de nombreux Japonais seraient obligés de vivre cloîtrés chez eux, sans climatisation et équipé de dosimètres.

    Les cendres pourraient parcourir plusieurs milliers de kilomètres. » « S’il y a fusion du cœur, les cuves des réacteurs risquent d’être transpercées et il n’est pas exclu que le socle en béton de la centrale ne résiste pas, ce qui contaminerait les nappes phréatiques », détaille le président de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), Roland Desbordes.

    Des traces d'iodes radioactives ont été détectés dans l'eau du robinet à Tokyo et dans d'autres localités.


    votre commentaire
  • Nouvelles du Japon
     
    Chers Compatriotes,
     
    Ayant décidé comme quelques autres Français de rester coûte que coûte dans la capitale nippone afin de faire preuve de solidarité avec nos amis japonais qui traversent un moment très difficile, il me semble nécessaire de vous apporter quelques informations apaisantes.
     
    Tout d'abord, je souhaite souligner l'attitude absolument remarquable des Japonais qui vivent les catastrophes actuelles dans la sérénité, la discipline et la résignation. Quand on se promène dans les rues de Tokyo, on ne remarque rien: par de désordre, pas de pillages, pas de panique. Les linéaires des magasins qui ne proposaient plus dès vendredi dernier de lait ni de pain, reviennent même peu à peu à une situation normale (le lait notamment a refait son apparition et est parfois simplement limité à un litre par personne).
     
    Si un tel drame était connu dans n'importe quel autre pays, il y aurait incontestablement chaos et instauration de la loi martiale. 
     
    Les Japonais sont donc actuellement en train de donner à tous les peuples du monde une formidable leçon de courage, de dignité et donc de vie. 
     
    Afin de compléter ce petit tour d'horizon, je vous propose de lire le message ci-dessous de mon ami Dominique Berthier (architecte et entrepreneur) envoyé à la journaliste Sophie Verney-Caillat de Rue 89: 

     

    Date: March 16, 2011 11:17:29 PM GMT+09:00
    To: Sophie Verney-Caillat <sverney@rue89.com>
    Subject: Re: voulez-vous témoigner ?

    Sophie,

    Je ne sais pas si ces quelques mots vous serviront de témoignage, mais c’est en tout cas ce qu’en tant que résident de longue date, je peux dire de la situation sur place.

    Les nombreux problèmes de la centrale nucléaire de Fukushima, sont graves et quelque peu angoissants mais à mon avis pas aussi dramatiques que le laisse supposer l'ensemble des nouvelles qui parcourent la planète via x modes médiatiques. J’ai même l’impression que nous avons vécu au moins aussi grave quand je regarde en arrière. D’abord aucune comparaison avec le drame de Tchernobyl. Et depuis les années 50, combien de tests d'explosions atomiques aux États Unis, en Sibérie, en Océanie, sans oublier le Sahara près duquel j’ai vécu dans ma jeunesse ? Une grande partie à l’air libre. En comparaison, les émanations de la centrale nucléaire de Fukushima seront certainement d’une échelle moindre. Et même si ça ne dure pas, les vents semblent jusqu’à présent avoir évité soigneusement la direction de la métropole. 

    En ce qui concerne le tsunami qui a ravagé les côtes nippones, si les pertes sont bien entendu trop nombreuses, à nouveau, comparées au tsunami de 2004 qui avait assombri nos cœurs et endeuillé plus d'un quart de la planète, les pertes humaines ne devraient être en comparaison que de l’ordre de 5%.

    Pour l’immense majorité d’entre nous, nous avons été épargnés, mais aussi nos familles, nos amis, nos partenaires et associés, leurs familles, leurs amis, etc. En bref, pour nous à Tokyo, les dégâts ont été mineurs en regard de la violence de la secousse qui s’est produite. Se faire plus de soucis qu'il n'en faut n'est pas, à mon avis, productif. Le choc passé, nous avons dorénavant le devoir de faire en sorte que l’économie n’en subisse pas les conséquences. C’est même un devoir vis à vis de ceux qui ont tout perdu et qui souffrent dans la région du Tohoku.

    Pendant ce temps, près des 2/3 de nos compatriotes – sans doute les champions parmi les "gaijins" (NDVAR: étrangers) - ont soit quitté le Japon, soit se sont éloignés de la zone "sensible". Les capitaines qui ont quitté le navire ne sont même pas rares… Comme la cause de cette panique ne provient pas de sources japonaises, il faut la rechercher dans les informations propagées par nos médias et nos responsables. Il est malheureusement à craindre que pour ces derniers, le principe de précaution, n'ait été l’occasion de dissimuler leur incompétence.

    Bien cordialement.

    Dominique Berthier"

    Vous remerciant de votre attention et espérant vous avoir apporté quelques informations utiles, je me joins aux "résistants" de Tokyo pour vous remercier par avance de vos prières.
     
    Karl Strepkoff
    Président de l'association VAR
     
     
    PS: message diffusé par l'association VAR (http://www.vigilanceetactionrepublicaines.info/) auprès de 12.838 adresses courrielles (parlementaires, grands élus, médias, associatifs et vigilants) afin de stimuler l'éveil des esprits et de participer ainsi à l'amélioration et à la progression de la condition humaine, à tout le moins en France.

    votre commentaire
  •  

    Le nuage radioactif : évolution


    Japon : le "panache" radioactif en images por Europe1fr


    votre commentaire
  • prix des vols en jet privé sont en train de s'envoler

    Selon Reuters, les prix des vols en jet privé sont en train de s'envoler au Japon. Beaucoup d'habitants de l'île cherchent à rejoindre Hong Kong -5 heures de vol - "quelque soit le prix". 


    votre commentaire
  • Japon: la catastrophe nucléaire avait été prévue
    PAR MICHEL DE PRACONTAL

    Dès 2006, le sismologue Ishibashi Katsuhiko s'inquiétait de la vulnérabilité des centrales nucléaires japonaises et claquait la porte d'un comité d'experts. Ses avertissements n'ont pas été entendus. Ils décrivent exactement ce qui est en train de se produire.

    Lire la suite

    1 commentaire
  • Le prochain désastre japonais : la faillite ?

    Les médias relayent actuellement des images du Japon désastreuses, dans lesquelles ont voit le peuple japonais confronté à un triple péril cataclysmique ; du séisme, du tsunami et du risque nucléaire. On devrait tirer des leçons de ce peuple qui reste digne, uni et combatif dans le désastre. Si la catastrophe japonaise était transportée dans notre pays, on imagine très bien l’occasionnement de scènes de paniques et la révélation de nos individualismes. Malgré les malheurs qui s’abattent sur le Japon son peuple se tient toujours debout. Mais demain s’annonce peut être une catastrophe d’un autre ordre dont le Japon aura les pires difficultés à se relever ; la faillite ?

    Une situation économique déjà difficile

    Les économies occidentales ont été très longtemps fasciné par le Japon, alliant parfaitement une culture, des traditions et des arts millénaires avec une technique et une industrie modernes. Mais depuis deux décennies le Japon est en crise économique permanente. En 1990 éclate la première bulle économique japonaise, liée à la sur évaluation des actifs boursiers et immobiliers. En 1997, le Japon subit de plein fouet la crise asiatique provoquée par la chute des monnaies des pays émergents. A peine remis le Japon sera touché à la suite par l’éclatement boursier de la bulle Internet et bien sûr la dernière grande crise économique liée au subprimes. Vingt années de crises économiques successives, vingt années de relances économiques ratées , vingt années de croissance économique faible, de la déflation et vingt années de déficit démographique ont fait exploser l’endettement public japonais. En 2011 la dette public japonaise devait atteindre les 220 % de son Produit Intérieur Brut (PIB). En janvier le Japon était mis en difficulté sur la qualité de sa dette souveraine. Standard & Poor’s a déclassé la note de la dette à long terme du Japon de AA à AA-, Moody’s Investors Service donnait lui la note de Aa2 à la dette japonaise. Rien de grave jusqu’alors, sauf peut être que c’était la première des très grandes économies qui était attaquée. Le question de la dette japonaise est un problème qui se règle en interne. Ce sont les japonais qui détiennent 95 % de la dette de l’Etat (seulement 30 % pour la France). Le rendement est faible (1 à 1,5 %), mais les japonais échaudés par les crises boursières successives privilégient le placement garantie au rendement élevé, mais risqué. Mais les choses pourraient bien changer. D’abord l’épargne des ménages, bien que très élevée, est entrain de décroitre, à cause des crises économiques successives et surtout du vieillissement de la population, mais surtout les japonais pourraient bien se détourner vers d’autres placements. Jusqu’au déclenchement du séisme le Japon devait enregistrer une croissance de 2,1 % en 2010-2011, grâce à l’effet de relances budgétaires tenant encore de la dernière crise économique. Mais sous l’effet des mesures de gestion budgétaire, sous l’effet de la déflation continue et du maintien d’un chômage continuellement élevé, le Japon devait être le seul pays de l’OCDE a enregistrer un ralentissement de sa croissance en 2011-2012 (1,8%) . C’est surtout à cause de ces mauvaises perspectives économiques que les agences de notation avaient dégradé la notation de la dette souveraine japonaise.

    Quels sont les risques économiques après le séisme ?

    Le futur économique du Japon devait être gris. Après le séisme il pourrait bien être noir. Déjà les marchés, cynique, ont réagit. L’indice Nikkei a perdu 6,18 %, après le séisme. Les marchés sont néanmoins sélectifs. L’action de la société Tokyo Electric Power (Tepco) qui exploite les centrales nucléaires en difficulté a perdu 23,5 %. Par contre les cours des sociétés du btp se sont envolés, en perspective des besoins de reconstruction liés au séisme et au tsunami. Le constructeur japonais Shimizu a par exemple gagné 11,01 % sur la dernière séance. Les agences de notation Moody’s et Standard & Poor’s ont affirmé aujourd’hui qu’elles n’allaient pas dégrader les notes japonaise, pour l’instant du moins. Officieusement on sait que la fiabilité de la signature japonaise est durablement dépréciée. On estime que les dégâts liés au séisme pourraient coûter jusqu’à 150 milliards de dollars. Comment le Japon qui avait déjà un niveau d’endettement élevé, une croissance économique faible va payer le coût de la construction au prix d’une longue austérité économique ? De plus les coupures d’électricité, la paralysie des moyens de transport, les arrêts de production industrielle pourraient bien coûter des points de croissance à l’économie japonaise. Le Japon pourrait même replonger en récession économique. Est-ce qu’alors les agences de notation seront encore aussi clémentes ? Certains économistes font référence au séisme de Kobé de 1995. A la suite de cet évènement l’économie japonaise avait été revitalisée grâce à la reconstruction, dit-on. La croissance économique avait été de 2,6 % en 1996. Mais à cette époque l’Etat japonais avait encore les moyens d’agir. Déjà la Banque du Japon a injecté 131 milliards d’euros en 2011. Cette somme n’est consacrée qu’à la stabilisation des marchés boursiers pour éviter le krach à la bourse de Tokyo. Ne va t-il pas falloir procéder à une nouvelle injection de fonds, lorsque que l’on constate que la bourse de Tokyo s’effondre malgré cette intervention ? La banque centrale japonaise ne peut même pas procéder à une détente monétaire puisqu’elle pratique déjà une politique du taux zéro. L’économie japonaise ne peut plus compter sur ses institutions. Il reste encore le dévouement et le patriotisme économique de ses entreprises et de ses citoyens. Peut être à terme la communauté internationale sera appelée à la rescousse ?

    par politoblog (son site) mardi 15 mars 2011


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique