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Par webrunner le 21 Août 2009 à 08:49
L'art de baisser son froc
21/08 07:28 CET
Diplomatie
monde
Hans-Rudolf Merz, le président de la Confédération helvétique s’est rendu hier à Tripoli où il a présenté ses excuses après l’arrestation en juillet 2008 d’un fils du leader libyen en Suisse. L’affaire avait provoqué l’ire du colonel et empoisonné les relations entre les deux pays.
Hannibal Kadhafi et sa femme avaient été arrêtés dans un palace de Genève après une plainte de deux domestiques pour mauvais traitements. Le couple avait été libéré après deux jours de détention et le paiement d’une forte caution.
Deux jours de trop pour l’avocat du gouvernement libyen, Charles Poncet : “Si les autorités suisses et si la diplomatie suisse avaient manoeuvré de façon plus habile, en principe nous avons l’habitude d’avoir une bonne diplomatie, ce problème aurait été résolu à la fin de l‘été de l’année dernière”.
Très agacée, Tripoli avait suspendu en représailles ses livraisons de pétrole à la Suisse et retiré aussi des avoirs des banques helvétiques. La Libye qui faisait de cette affaire une question d’honneur a fait monter les enchères selon cet analyste : “Au début il n’y avait qu’une seule condition libyenne, c‘était le classement de l’affaire et on oublie tout. Malheureusement, après le classement de l’affaire, les Libyens avaient montré d’autres exigences qui n‘étaient pas prévues au départ. Donc il y avait une mauvaise volonté”.
Le régime libyen a également empêché deux hommes d’affaires suisses de quitter son territoire. Mais après les excuses helvétiques, ils devraient rentrer chez eux d’ici au 1er septembre. Les sociétés suisses vont également faire leur retour sur le marché libyen.
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Par webrunner le 16 Août 2009 à 11:39
Accord sur l'utilisation par les Etats-Unis de bases militaires en Colombie 15/08/2009
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Par webrunner le 13 Août 2009 à 17:34
LA ROUMANIE AU BORD DU GOUFFRE
La Roumanie est dans une impasse qui l'oblige à emprunter de l'argent pour payer salaires et retraites. Lundi, Bucarest a obtenu le feu vert du FMI pour affecter au paiement des salaires du secteur public une partie du prêt de 20 milliards d'euros contracté en mars auprès de l'institution, de l'Union européenne (UE) et de la Banque mondiale. La politique incohérente du gouvernement de coalition entre les démocrates-libéraux du président Traian Basescu et les socialistes a conduit à l'échec.
Avant l'élection présidentielle qui doit avoir lieu à la fin de l'année, les deux partenaires passent plus de temps à se faire la guerre qu'à gouverner. Après les négociations d'adhésion à l'UE, débutées en 2000, la Roumanie a connu un envol économique avec une croissance de 8 % en 2008. Mais cette année, le recul du PIB devrait atteindre au moins 8,5 %, entraînant le pays dans une récession sévère.
Les contraintes imposées par le FMI pour assainir les finances publiques ont été mal gérées par le gouvernement, qui a improvisé des solutions aux conséquences catastrophiques. Les médecins dénoncent une pénurie de médicaments et la plupart des hôpitaux ne sont plus en mesure d'assurer les soins courants. Les fonds octroyés pour la lutte contre le cancer, le sida, l'hépatite et le diabète sont épuisés depuis fin juillet. "Le gouvernement joue avec le feu, affirme Cezar Irimia, président de l'association des malades chroniques. La situation est très grave. Nous avons 2 000 malades chroniques dont la survie dépend des médicaments. Comment va-t-on expliquer aux cancéreux qu'ils sont sur une liste d'attente sans aucune visibilité ?" Les ordonnances qui leur sont prescrites ne sont plus remboursées.
Dans ce contexte, les Roumains sont d'autant plus choqués par les excès de certains hommes politiques, dans un pays où la corruption institutionnalisée est la règle. Le maire de Bucarest, Sorin Oprescu, qui envisage d'être candidat à la présidence, s'apprête à dépenser 700 000 euros pour dorer une vingtaine d'horloges de la capitale.
Mirel Bran
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Par webrunner le 13 Août 2009 à 15:03
Multiplication des groupuscules d'extrême droite aux Etats-Unis
Créé le 13.08.09 à 12h02 | Mis à jour le 13.08.09 à 12h58Un drapeau américain/Fabrice Coffrini AFP/ArchivesA lire aussi
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POLITIQUE - Le nombre de groupes racistes a augmenté de 54% entre 2000 et 2008...
Les groupuscules d’extrême droite connaissent une recrudescence, après une décennie de déclin. Selon une étude publiée mercredi par le Southern Poverty Law Center (SPLC), une association reconnue pour son travail sur l'extrême droite, ils connaissent un nouvel essor ces derniers mois.
Au mois de février déjà, le SPLC avait publié une étude selon laquelle le nombre des groupes racistes avait augmenté de 54% entre 2000 et 2008, passant de 602 à 926. Selon l’association, ces chiffres pourraient encore grimper en 2009.
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Par webrunner le 1 Août 2009 à 17:37
Attentats en Espagne: des services de renseignements étrangers impliqués (expert)
30/07/2009 19:56 MOSCOU, 30 juillet - RIA Novosti. Les attentats en Espagne seraient organisés par des services de renseignements étrangers plutôt que par l'organisation séparatiste basque ETA, a estimé jeudi à Moscou Pavel Zolotarev, professeur à l'Académie des sciences militaires russe, dans une interview à RIA Novosti.
Les membres d'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, pour "Pays basque et liberté" en basque) "n'en ont pas besoin s'ils luttent effectivement pour l'indépendance des Basques. (Ces attentats) ne sont pas liés au prochain 50e anniversaire de cette organisation. A mon avis, ils ont été organisés par les services secrets d'un État étranger", a indiqué M.Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut russe des Etats-Unis et du Canada.
"Il est évident pour un spécialiste que les services secrets sont liés avec les organisations terroristes et les associations criminelles, parce qu'il doivent y infiltrer leurs agents. (...) C'est le cas au Kosovo où opèrent les services de renseignement américains et en Inde, à Mumbaï. (...) A présent, quelque chose se passe autour de l'Espagne", a-t-il ajouté.
Les Basques et leur organisation ETA n'ont pas besoin de ces attentats, de l'avis de l'expert. "Ceux qui comptent tirer profit de ces attaques, les font coïncider avec le 50e anniversaire" de l'ETA, a-t-il noté avant d'appeler les dirigeants de tous les pays à contrôler les activités des services de renseignement.
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