• WTC: l'Amérique découvre laVérité à laTV ? (11 septembre)

    Invité le 28 mai 2009 sur le plateau de la chaîne de télévision américaine KMPH Fox 26 du groupe FOX TV, l’architecte américain et spécialiste des structures en acier Richard Gage y expose en direct les évidences de démolition contrôlée des tours du WTC le 11 septembre 2001. Saisissant !

    Les grands médias étrangers sont de plus en plus nombreux à donner la parole à ces experts qualifiés, architectes ou scientifiques, qui réfutent la théorie officielle de l’effondrement des tours du World Trade Center. A voir par exemple :

    - L'interview du scientifique Niels Harrit par la chaîne danoise TV2 le 6 avril 2009 suite à la publication d'une étude internationale démontrant la présence d’explosifs dans les décombres du WTC : www.dailymotion.com/video/x92lw5
    - Cette interview particulièrement percutante de Richard gage par la principale chaîne de TV néo-zélandaise "TV One" le 27 novembre 2009 : www.dailymotion.com/video/xccuvr (à voir absolument)
    - Ce reportage équilibré sur les découvertes d’explosifs dans les décombres du WTC, diffusé le 10 septembre 2009 sur la principale chaîne de télé norvégienne NRK1 : www.dailymotion.com/video/xbvspq

    Pendant ce temps, nos grands médias français continuent d’ignorer ces experts tout en stigmatisant ceux qui exercent leur « droit au doute ». Seule la TéléLibre de John Paul Lepers brise le tabou. Regardez cette interview édifiante du scientifique Niels Harrit par John Paul Lepers : www.dailymotion.com/video/xaxqv5 (à partir de la minute 6:20 de la vidéo).

    Pour aller plus loin, nous vous conseillons le documentaire "911 Mysteries - Demolitions", le film référence sur les aspects techniques et scientifiques de l'effondrement des tours : http://www.dailymotion.com/video/xb6sft

    PLUS D'INFO sur www.REOPEN911.info
    le site Francais sur les attentats du 11 septembre 2001

     

     


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  • Israël attaquera t-il le Liban pour lui voler son gaz ?

    Ce n’est plus un secret : de très importants gisements de gaz et de pétrole sont situés en Méditerranée au large de Chypre, du Liban, de Gaza… et d’Israël. Compte tenu des appétits et des méthodes du régime de Tel-Aviv, le partage des richesses semble impossible. Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la question est de savoir si Israël se contentera de voler les réserves de ses voisins en les siphonnant grâce à des technologies sophistiquées, ou s’il s’emparera de leurs gisements par la force.

    Plusieurs analystes expérimentés ont compris que derrière la guerre d’Israël contre Gaza —gouverné par le groupe islamique sunnite Hamas— se trouve un enjeu caché : les pléthoriques gisements de gaz des côtes palestiniennes en Méditerranée.

    Bien que doté d’un maximum de 400 bombes nucléaires et de la meilleure aviation de tout le Proche-Orient —à présent on ne peut plus affirmer qu’il possède la meilleure armée de la région après ses récents revers aussi bien au Sud du Liban contre la guérilla islamique chiite qu’à Gaza face au Hamas— Israël affiche deux points faibles incontestables : 1. l’eau, raison pour laquelle il ne se résout pas à restituer à la Syrie les territoires occupés du plateau du Golan, bordant le lac de Tibériade (Galilée) et 2. le pétrole, il importe plus de 300 000 barils par jour (pour la plupart, en provenance d’Égypte), tandis que sa production de gaz destinée à la consommation nationale est extrêmement réduite.

    Je viens de rentrer d’un voyage d’un mois en Grèce, au Liban et en Turquie, où j’ai mesuré l’importance stratégique du gaz, aussi bien pour Gaza que pour le Liban, enfoui sous les eaux communes à Israël et à l’île de Chypre (elle même divisée en partie grecque et turque).

    Naharnet (28 juin 2010), un site libanais pro-occidental, dit très justement que les réserves de gaz reparties entre les eaux du Liban et d’Israël peuvent représenter une énorme manne financière, mais qu’elles peuvent également susciter une nouvelle guerre d’Israël contre son faible voisin du nord.

    La situation est dramatique car les deux Etats, aussi bien le Liban qu’Israël, sont énormément tributaires des importations d’hydrocarbures.

    Quant au Liban, son cas est le plus grave car il est éprouvé par le piteux état de son système de production électrique, qui n’a pu être ni réparé, ni modernisé après 15 ans de guerre civile.

    Que cela plaise ou non, face à la cupidité israélienne, ce n’est rien de moins que la guérilla chiite du Hezbollah qui s’est chargée de la défense du gaz libanais. Jusqu’à présent, mis à part le Hezbollah [1], personne d’autre dans la vaste mosaïque libanaise n’a manifesté ouvertement sa position sur ce sujet, qui est loin d’être un sujet de moindre importance et qui peut dégager de grands bénéfices politiques et financiers ou, à défaut, dégénérer en une guerre d’Israël contre le Liban (et non le contraire).

    Non sans se référer à des précédents et à des justifications historiques, le Hezbollah accuse Israël de programmer le “vol” du gaz naturel des eaux territoriales libanaises. Les chiites du Sud du pays en ont acquis une grande expérience lors du pillage par Israël des eaux du fleuve Litani.

    De son côté, Israël rétorque que les champs pétrolifères et gaziers qu’il exploite ne s’étendent pas jusqu’aux eaux libanaises.

    Le problème réside en ce que les limites territoriales —et par extension, les limites maritimes— n’ont toujours pas été fixées, du fait que les deux pays sont techniquement encore en guerre.

    Israël a déjà commencé —grâce à un développement technologique plus avancé et à la complicité des compagnies pétrolières et gazières anglo-saxonnes— à développer les deux champs de Tamar et Dalit, dont les abondantes réserves ont fait s’envoler la Bourse de Tel-Aviv, exactement le même jour où le duo Netanyahu-Lieberman était frappé de répudiation mondiale à cause de sa piraterie meurtrière en eaux internationales contre un navire turc d’aide humanitaire destiné à Gaza (la plus grande prison à ciel ouvert du monde).

    Les réserves découvertes dans les champs de Tamar et de Dalit sont colossales : 160 milliards de mètres cubes avec lesquels on peut satisfaire les besoins des Israéliens pendant deux décennies.

    La compagnie pétrolière et gazière texane Noble Energy, qui fait partie du consortium chargé des explorations des gisements gaziers de la partie soi-disant israélienne de la Méditerranée, a estimé que grâce à la découverte d’un troisième champ —dont le nom, d’intéressante portée sémantique, est Léviathan (de 450 milliards de mètres cubes, presque trois fois ce qui contiennent les gisements de Tamar et Dalit)— Israël pourrait devenir un riche exportateur vers l’Europe et l’Asie.

    Pour le moment, Nabih Berri, président du Parlement libanais, et de surcroît, allié du Hezbollah, a condamné le fait qu’Israël soit en train de se transformer en “émirat pétrolier” grâce à du gaz qui ne lui appartient pas, en déniant le fait que ces champs s’étendent jusqu’aux eaux territoriales du Liban. Le Liban reproduira-t-il face à Israël les expériences tragiques que le Mexique vit aujourd’hui face aux États-Unis pour ce qui est des gisements “transfrontaliers” dont il est dépouillé par les compagnies pétrolières et gazières texanes grâce à la technologie cleptomane du siphonnage ?

    Les fonctionnaires de l’Infrastructure nationale d’Israël affirment —tel que l’affirme également, comme on aurait pu s’y attendre, la compagnie texane Noble Energy ainsi que la compagnie norvégienne Petroleum Geo-Services— que les trois champs découverts se trouvent en “zone économique” israélienne. Quelle précision de la géographie divine !

    Al Manar (4 juin 2010), le média du Hezbollah fustige “Israël [qui] est sur le point de légaliser le vol du gaz libanais” par un amendement législatif. Il cite la télévision israélienne rapportant que le gouvernement du duo Netanyahu-Lieberman “considère la découverte des champs de gaz naturel dans la Méditerranée comme une découverte israélienne sur laquelle personne (super sic !) n’a de droit”.

    Nom d’un diable ! Qu’en est-il alors du droit international transfrontalier lorsque la technique du siphonnage de ce qui appartient à autrui est utilisée par les transnationales anglo-saxonnes dotées d’une meilleure technologie que celle des pays affectés, pour ne pas dire spoliés ?

    Pire encore, selon la chaîne de télévision déjà citée, “le comité exécutif du gouvernement et la Knesset (Parlement) préparent une loi qui écarterait le droit des Libanais”. Au besoin, l’armée israélienne sera là pour appliquer de manière unilatérale la nouvelle loi de spoliation.

    En dehors du légendaire saccage israélien des territoires occupés, sous tous ses aspects, avec ou sans “cartes géographiques” ou lois pour le justifier, la classe politique libanaise, à cause de ses querelles internes stériles sur l’identité de l’heureux exploitant et producteur de pétrole et de gaz, a laissé filer une précieuse décennie : un vide temporel et territorial qui a été exploité par Israël.

    Au mois d’octobre dernier, la compagnie norvégienne Petroleum Geo-Services avait communiqué sur la forte probabilité qu’il existe de grands gisements aussi bien au Liban qu’à Chypre. À propos de ce dernier cas, il semblerait que les gisements seraient repartis entre les deux pays voisins. Que d’artifices souverains nous présente la géographie !

    Pour le Liban, n’importe quel type de découverte pétrolière et gazière constituerait une bénédiction qui permettrait de réduire la formidable dette atteignant 52 milliards de dollars, l’une des plus importantes du monde proportionnellement (147 %) à son produit intérieur brut (PIB) de 33 milliards de dollars.

    Cependant, il ne faut pas surestimer la dette libanaise, sans doute énorme, car elle est amortie par des dépôts bancaires colossaux allant jusqu’à 110 milliards, ce qui facilite sa gestion.

    Quoi qu’il en soit, les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz au Liban —souveraines ou partagées avec Israël ou avec Chypre— atteigneraient le chiffre mirifique d’un milliard de milliard de dollars.

    Osama Habib, du quotidien libanais en anglais The Daily Star (28 juin 2010), a affirmé que “la richesse du pétrole et du gaz du Liban représente une bénédiction mitigée qui génère en même temps de l’enthousiasme et de l’angoisse” (de par ses conséquences géopolitiques). Elle a révélé au grand jour la lutte primaire des politiciens libanais pour l’obtention de la meilleure part du gâteau dans la gestion des hydrocarbures.

    Selon les experts, la production ne sera effective qu’après 15 ans d’exploration des eaux libanaises, mais le risque majeur vient de l’appétit insatiable d’Israël, qui serait capable, une énième fois, d’entreprendre une nouvelle guerre afin de s’approprier du gaz de Gaza et des hydrocarbures du Liban et de Chypre.

    Alfredo Jalife-Rahme Écrivain, spécialiste en affaires internationales. Auteur de plusieurs ouvrages sur les symptômes indésirables de la mondialisation. Il publie chaque semaine deux articles dans le quotidien mexicain La Jornada et une chronique dans l’hebdomadaire Contralínea.

    artcle lié : Du gaz et du pétrole en Méditerranée orientale !


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  • Une économie mondiale planifiée

    L’humanité à un moment décisif – 3e partie

    « La race humaine est en train de devenir trop pour elle-même et trop pour le monde. » – William Saroyan, citation provenant du livre Mankind at the Turning Point (1974)

    Le Club de Rome est un groupe de réflexion de premier plan composé d’environ 100 membres, dont des scientifiques, des philosophes, des conseillers politiques et de nombreux autres personnages qui se cachent dans l’ombre du pouvoir. Cette série d’articles décrit les principales conclusions du livre publié en 1974 : Mankind at the Turning Point : The Second Report to The Club of Rome [1]. La première partie décrit leur désir pour le développement d’un système mondial totalitaire présenté sous l’euphémisme d’une société « organique ». La deuxième partie décrit la nécessité de créer un nouveau système de valeurs pour assurer l’acceptation du gouvernement mondial à venir. Ce nouveau système de valeurs sera basé sur « une conscience du monde ».

    Mankind at the Turning Point a utilisé un modèle informatique absurde basé sur des facteurs exponentiels du système mondial dans une tentative de cacher leurs conclusions prédéterminées derrière le voile de la science. L’un des principaux scénarios élaborés par le modèle fut une analyse des prix du pétrole. Ce fut un choix évident en raison de l’importance du pétrole pour l’économie mondiale et de la crise du pétrole du Moyen-Orient qui a débuté l’année précédente (1973). La conclusion de cette analyse est qu’un prix optimal existe pour le pétrole. Un prix trop élevé favoriserait le développement d’alternatives et entraînerait des pertes à long terme pour les pays exportateurs. Un prix trop bas encouragerait l’utilisation abusive et l’épuisement des ressources qui se traduirait par des pertes à long terme du pays importateurs qui n’auraient pas suffisamment de temps pour développer des alternatives. Par conséquent, il existerait un prix « optimal » du pétrole et la seule façon de l’obtenir serait par la coopération. Naturellement, un prix optimal pourrait exister pour tous les produits et la seule façon d’obtenir ces prix passerait par une économie mondiale planifiée. Après tout, une économie planifiée fonctionnait si bien dans l’Union soviétique, pourquoi ne pas l’étendre au reste du monde ?

    Tiré de Mankind at the Turning Point :

    « La conclusion ne s’applique pas uniquement au pétrole, mais à l’ensemble des ressources limitées – la nourriture, les engrais, le cuivre et ainsi de suite. La gamme de prix « la plus bénéfique » et le taux d’augmentation appropriée diffèrent pour chaque produit, mais un niveau optimal existe pour tous et doit être déterminé, puis à l’échelle globale, maintenu par tous les participants du système mondial – si nous voulons éviter les crises économiques récurrentes dues à des contraintes de ressources. » [Souligné par l’auteur] – 100

    « En effet, rien de moins qu’une intégration complète de toutes les couches, à partir des valeurs individuelles en passant par l’écologie et les ressources minérales – et ce, à l’échelle mondiale – suffira pour apporter une solution aux crises alimentaires mondiales … » [Souligné par l’auteur] – 87

    La redistribution de l’Industrie

    Insatisfait de la maîtrise des prix des ressources, le rapport souligne également la nécessité d’une redistribution planifiée de l’industrie à travers le monde, en particulier en Asie du Sud.

    « Le cinquième scénario – le seul moyen pour éviter une catastrophe sans précédent en Asie du Sud – requiert l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial. La diversification industrielle devra être mondiale et soigneusement planifiée avec une attention particulière à la spécificité régionale. L’utilisation la plus efficace du travail et du capital, ainsi que la disponibilité des ressources, devront être évaluées sur une base globale et à long terme. Un tel système ne peut pas être laissée à la merci des intérêts nationaux étroits, mais doit s’appuyer sur des arrangements économiques mondiaux de longue portée… Mais la pression exercée sur la capacité de production alimentaire mondiale serait moindre si les habitudes alimentaires dans la partie riche du monde changeaient, en gaspillant moins. » [Souligné par l’auteur] – 127

    Système mondial d’allocation des ressources

    Une économie planifiée entraînerait un gouvernement central puissant avec le pouvoir d’affecter des ressources à des régions qu’il décrèterait les plus méritants.

    « Le moment est venu d’élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et le développement mondial fondé sur la répartition globale de l’ensemble des ressources limitées et d’un nouveau système économique mondial. Dans dix ou vingt ans d’ici, il sera probablement trop tard… »[Souligné par l’auteur] – 69

    « La solution de ces crises ne peut être développée que dans un contexte mondial, avec une reconnaissance complète et explicite du système mondial émergeant et sur une base à long terme. Cela nécessiterait, entre autres changements, un nouvel ordre économique mondial et un système d’allocation des ressources mondiales. » [Souligné par l’auteur] – 143

    Les horreurs de ce système proposé devrait être évidentes pour quiconque, mais pour ceux qui ne peuvent imaginer, voici une citation de L’impact des sciences sur la société (The Impact of Science on Society [2]) écrit par Bertrand Russell, qui était également un partisan d’un gouvernement mondial. La citation ci-dessous met en évidence l’un des avantages – selon Russell – d’un tel système d’allocation mondial.

    « Pour faire face à ce problème [croissance de la population et diminution de l’approvisionnement alimentaire], il sera nécessaire de trouver des moyens de prévenir une augmentation de la population mondiale. Si cela doit être fait autrement que par des guerres, la peste et les famines, cela demandera une autorité internationale puissante. Cette autorité devrait distribuer la nourriture mondiale aux diverses nations en proportion de leur population au moment de la mise en place de l’autorité en question. Si par la suite une nation augmente sa population, elle ne devrait pas recevoir plus de nourriture. Le motif de ne pas augmenter la population serait donc très convaincant. La méthode préférée d’empêcher une augmentation devrait être laissée à la discrétion de chaque État. » – 124

    [1] Citation de Mihajlo Mesarovic et Eduard Pestel, Mankind at the Turning Point : The Second Report to The Club of Rome (1974). ISBN 0-525-03945-7

    [2] Citation de Bertrand Russell, The Impact of Science on Society (1952). ISBN 0-415-10906-X

    * Texte basé sur le matériel original de Brent Jessop : « Mankind at the Turning Point, Part 3 – A Planned World Economy »

    Traduction par François Marginean

    par François M. (son site) samedi 28 août 2010


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  • Ce mensonge sur la lapidation en Iran

    video liée : La communauté juive d'Iran

    Tous les deux ou trois ans, on nous refait le même coup. Et tous les deux ou trois ans, je me remets en colère. Car force est de constater que ça marche. On reprend les mêmes et on recommence. "Ah lala tu sais pas, en Iran, tu sais, ce pays de sauvages, ils vont la-pi-der une femme. Sakineh qu’elle s’appelle !" ... Attention lumière !!!

    Les faits :

    Fin 2006, une femme et deux hommes sont arrêtés en Iran dans une affaire de meurtre. L’un des trois accusés se trouve être le commanditaire du meurtre de M. Mohammadi-Ashtiani, et justement, cet homme est l’amant de la veuve du défunt. Au cours de son enquête, la police iranienne découvre que la dame entretient plusieurs relations extra-conjugales avec dont deux au moins sont prouvées. L’assassin est mis en prison et n’est pas condamné à mort, car il bénéficie du « pardon » de l’un des fils de Mme Mohammadi-Ashtiani. Mme Mohammadi-Ashtiani, quant à elle est condamnée à mort par pendaison. Aucun fait officiel ne permet d’affirmer qu’un autre type de condamnation ait pu exister.

    Juin 2009 : dans un contexte de tensions sur la question de la possession et le déploiement de technologies nucléaires par l’Iran et ses propositions de vente d’uranium enrichi à la Chine, les élections présidentielles sont lourdement perturbées par les manifestations du mouvement « vert » créé à l’instar des mouvements de résistance de la diaspora iranienne, et vivement soutenu par des financements américains (les Etats-Unis diffusent plus de 15 chaînes en langue persane à destination des jeunes iraniens, parmi lesquelles NITV-National Iranian TV, VOA Persian, etc). Suite aux émeutes, la vidéo d’une jeune iranienne morte d’une balle dans la tête fait le tour du monde. Fait marquant, la vidéo est transmise aux médias par le Mouvement des Moujahedin du Peuple pour la Résistance Iranienne, un groupuscule communiste que Washington avait placé sur la liste des groupes terroristes jusqu’en 2009 justement. Juillet 2009 : Clothilde Reiss, jeune « étudiante » au CNRS et fille de M. Reiss, directeur du CEA, transmet un « mémoire » à l’ambassade française de Téhéran, dont le sujet porte sur les centrales nucléaires et qui est destiné au CEA justement « dans le cadre d’un stage »… accompagné d’un dossier de photos explicites concernant les émeutes à Ispahan. Accusée d’espionnage, elle est arrêtée et jugée publiquement, en même temps que plusieurs britanniques. Son cas pris très au sérieux par l’Elysée, a contribué à calmer les ardeurs de l’Etat Français, accusé, avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, d’avoir fomenté le soulèvement étudiant en question. A cet instant, l’Iran demande aux Etats-Unis de libérer les diplomates Iraniens enlevés par la CIA en Irak en 2001 et détenus à Guantanamo « sans motif valable ».

    Mai 2010 : Ali Vakili Rad, présumé coupable du meurtre de Shapour Bakhtiar est libéré à Paris. Dans la même semaine, l’extradition de l’ingénieur iranien Majid Kakavand vers les Etats-Unis est refusée. Son crime : avoir acheté des pièces détachées d’électronique sur un célèbre site d’enchères américain dont le grand patron est d’ailleurs franco-iranien… Une semaine plus tard, Clothilde Reiss est libérée… quelle coïncidence.

    Juin 2010 : La France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Etats-Unis refusent la proposition Brésilo-Turque de coopération nucléaire avec l’Iran et mettent en application de nouvelles sanctions. Deux semaines plus tard, V. Poutine signe un train d’accords avec l’Iran, violant le traité sur les sanctions.

    Juillet 2010 : le Human Rights Watch, organisme américain, dirigé par un procureur de New-York et proche des mouvements sionistes, dénonce le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, et parle de lapidation imminente. Une vidéo, de mauvaise qualité, mainte fois diffusée par des sites activistes et sur laquelle on distinguerait ce qui ressemble à une lapidation, mais trahie par un logo turque en bas de l’écran et où les personnages ne parlent pas Persan, accompagne le récit sur la plupart des sites. Surtout, une photo de la dame, qui avait bizarrement déjà servi il y a 5 ans dans une autre histoire de pseudo-lapidation nous est présentée comme portrait de Mme Mohammadi-Ashtiani (je vous laisse faire quelques recherches Google pour vous en rendre compte par vous-même). Bizarrement, certains sites vont même jusqu’à expliquer que Mme Ashtiani était enceinte de 6 mois et qu’elle a fait une fausse couche à l’annonce de son exécution… enceinte de qui, on se le demande… ! En France, Bernard Henry Lévi, dont on ne commentera plus les affinités sionistes, organise une pétition signée en grande pompe par ses fidèles. Aux Etats-Unis, Hillary Clinton s’est dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales". Par contre, elle a omis de s’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.

    Et sinon, c’est quand qu’on arrête de vous faire croire qu’on lapide des gens en Iran et surtout à Tabriz, ville de 3.6 millions d’habitants ? Que l’on soit pour ou contre la condamnation à mort, c’est une chose, mais salir l’image d’un pays comme ça pour satisfaire des objectifs politiques, c’est autre chose. Pour rappel, en Iran, il y a plus de femmes étudiantes qu’en France, plus de femmes qui travaillent et même plus de femmes qui conduisent. Le problème de la situation de la femme en Iran n’a jamais été aussi grand que dans l’esprit de la ménagère moyenne occidentale…

    Pour finir, juste pour le fun, août 2010 : Les Etats-Unis arrêtent un chercheur de l’université de Princeton accusé d’avoir violé l’embargo sur l’Iran en recevant de l’argent de sa famille…

    par Jean TAFAZZOLI (son site) mercredi 18 août 2010


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  • Affaire Liliane Bettencourt

    Plusieurs personnes sont soupçonnées de conflits d'intérêts dans l'entourage de la milliardaire Liliane Bettencourt. Parmi eux, des professionnels de santé, ce qui inquiète Michel Legmann, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, rapporte le site Mediapart.

    Cette semaine, il a transmis une lettre à son antenne parisienne, lui demandant d'entendre les médecins cités dans l'affaire Bettencourt, «afin d'obtenir des éclaircissements». Irène Kahn-Bensaude, présidente de l'antenne, confirme : «On a des questions à leur poser». Avant d'ajouter: «Si on estime qu'ils ont violé le code de déontologie, alors on les mettra devant la juridiction ordinale.»

    Le rôle des médecins est essentiel dans l'affaire. La fille unique de la milliardaire, Françoise Meyers-Bettencourt, considère que sa mère n'a plus les capacités intellectuelles pour gérer sa fortune, et accuse François Marie-Banier, ami très proche de Liliane Bettencourt, d'en avoir profité pour obtenir d'importantes sommes d'argent. Reste à déterminer si, oui ou non, la milliardaire dispose de tous ses moyens intellectuels. Et c'est là que les médecins entrent en jeu.

    Le Professeur Gilles Brücker et son épouse Christine Katlama cités


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  • VOUS POUVEZ MANGER DU PORC EN REGARDANT CE BLOG SANS AUCUN PROBLEME!!!! ET BOIRE DU PINARD!!!


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  • Faut-il encore espérer en cette époque d’achèvement de la foi ?


    C’était en 1756. Un terrible séisme à Lisbonne et une célèbre note de Voltaire à ce sujet. Ce tremblement de terre était non seulement tragique mais aussi allégorique. Du moins pour les philosophes des Lumières qui y ont vu l’achèvement de la croyance en un Dieu bienveillant qui intervient pour alléger les peines humaines. Ces philosophes étaient pour la plupart déistes. Cette subtile nuance théologique suppose qu’un Dieu, pensé comme un grand architecte, avait créé l’univers, réglé ses lois mécaniques et naturelles, puis laissé le monde devenir pour le meilleur et pour le pire. <o:p></o:p><o:p>
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    C’était en 1789. La bastille était prise d’assaut un 14 juillet. Les Français mettaient fin à des siècles de royauté et disons, 140 ans d’un Ancien Régime débuté avec Mazarin et Louis XIV, puis achevé sous Louis XVI. La bastille, encore une autre allégorie signifiant une perte de croyance envers la royauté et une défiance telle que le roi en fut décapité. <o:p></o:p><o:p>
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    C’était en 1940. Après une drôle de guerre, la débâcle. Autre croyance qui s’effondra, celle de l’Etat-Nation initié sous le Second Empire mais réellement amorcé en 1870, avec la radieuse Troisième République et ses idéaux sculptés pour une bonne part dans les cercles maçonniques. Non sans un détail empoisonnant, le colonialisme. L’affaire s’acheva après que les comptes historiques furent réglés avec l’Indochine et l’Algérie. La foi dans la Nation s’effrita pour faire place à la croyance en l’Etat providence avec ses Trente glorieuses, son gaullisme social, son socialisme libéral, son chiraquisme de sauvegarde. <o:p></o:p><o:p>
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    C’était en 1989. Autre puissante croyance, celle accordée au communisme. Largement entamée au cours du 20ème siècle puis, la chute du mur, la chute finale, et l’internationale avec, liquidée par une lutte finale gagnée non pas par les travailleurs mais par le système industriel. Le communisme, une idée vraiment pourrie. Pour laquelle il reste un dernier prédicateur, Alain Badiou. Paix à son âme ! <o:p></o:p><o:p>
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    C’était en 1995. Dernier sursaut d’envergure mené par la lutte des syndicats. La lutte des classes était enterrée depuis des décennies. C’était une manière de sauver l’Etat providence. Un dernier show pendant trois semaines, un Juppé laminé, puis une récréation de cinq ans avec le tandem Chirac Jospin. L’Etat providence suscitait de moins en moins la foi. Et ce 21 avril, un mélodrame électoral joué sur fond de crise économique déjà présente. Non pas une crise comme en 1929 mais plutôt une crise sociale. <o:p></o:p><o:p>
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    C’était en 2008. Sept ans après l’effondrement des tours du WTC, un autre édifice s’écroula. Ce n’était pas du béton mais un simple dépôt de bilan, une faillite, celle de la prestigieuse banque Lehman Brothers. Depuis, les affaires ne se sont pas arrangées aux States. Les Américains ont perdu la foi dans l’Américain Dream. Fini le rêve amorcé après le ravalement mené de main de maître par Roosevelt, les utopies de l’ère Kennedy, le rêve d’un capitalisme populaire où tout le monde place ses économies en bourse, faisant reculer la pauvreté, associant les classes moyennes au partage des profits. Le rêve capitaliste dura l’espace de deux mandats démocrates. L’élection de GW Bush, elle ne surprend plus trop, s’inscrivant dans un déterminisme historique où les croyances naissent puis disparaissent. <o:p></o:p><o:p>
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    C’est en Europe et en France que ça se passe, en 2010. La foi dans l’économie qui fit le succès de la campagne présidentielle menée au son du pouvoir d’achat et du gagner, cette foi s’est effondrée. Une chute accélérée par les difficultés industrielles et la dureté des comptes publics minés par une dette et un déficit alors que l’affolement des marchés paniqués par la dette grecque a signé l’effondrement d’une autre foi, moins puissante mais quand même présente, la foi en l’Europe providence. Bref, l’Europe, comme le Japon et les Etats-Unis, perd la foi économiste et n’a plus confiance dans la capacité du système à résorber des problèmes mis en avant mais qui peut-être sont des sous-produits de la pensée dominante. On comprend pourquoi le religieux augmente ses parts de marchés au sein du mercato des croyances. <o:p></o:p><o:p>
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    On ne sera pas surpris que la foi en ce système décline. Il suffit de définir avec un brin de caricature le monde industriel où nous vivons. Le système emploie des gens pour travailler afin qu’il gagnent de quoi acheter ce dont ils n’ont pas besoin, tandis que les prélèvements du capital permettent à des nantis de gaspiller les profits en vidant des bouteilles de champagne sur des bimbos à Saint-Tropez ou alors d’acheter à prix d’or des croûtes sans intérêt dans les conventions de l’art contemporain. Mais il y a pire, ces gens qui travaillent pour acheter du superflu permettent aux Etats de mener des guerres inutiles dont le coût est exorbitant, pas moins de 3000 milliards de dollars pour l’intervention en Irak. Le millième de cette somme permettrait au Pakistan de relever la tête après les inondations de l’été 2010. Mais hélas, le système marche sur la tête et l’on comprend pourquoi la foi s’étiole. Surtout que les nouvelles technologies n’apportent aucun salut. Pire, elles enferment l’homme dans une subjectivité pathologique, voire un individualisme maladif. <o:p></o:p><o:p>
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     La valse des croyances va de concert avec la danse des espérances. Nous ne croyons plus en rien et c’est une bonne nouvelle, car nous enverrons valser les croyances, les escroqueries idéologiques, les impostures religieux, pour installer un nouvel âge et danser de nos espérances non advenues en un monde où connaissant le potentiel spirituel, tout devient possible, à moins que l’état du monde ait franchi un point de non retour, auquel cas, il faudra faire avec la catastrophe et l’holocauste universel. <o:p></o:p>

    par Bernard Dugué (son site) jeudi 26 août 2010


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  • Tsahal :  l’armée la plus morale au monde (BHL)

    Au lendemain de la publication des photos d’une ex-militaire israélienne posant face à des prisonniers palestiniens, huit nouvelles images ont été divulguées ce mardi par une ONG de défense des droits de l’homme.

    Des corps meurtris et décédés de Palestiniens, entourés de soldats israéliens souriants, figurent sur ces clichés.

    La norme, et non pas une exception. C’est ce qu’affirme l’association Briser Le Silence (Shovrim Shtika) à propos des deux photos polémiques, révélées lundi, de l’ex-officier Eden Abergil.

    Publiés sur son compte Facebook, ces clichés la représentaient, l’air moqueur et s’affichant face à des prisonniers palestiniens aux yeux bandés et aux mains attachées.

    Le scandale a aussitôt été dénoncé par l’Autorité palestinienne ainsi que par la presse arabe. Dans les esprits, un parallèle fut rapidement établi avec les séances photographiques humiliantes réalisées par l’armée américaine au sein de la prison irakienne d’Abou Ghraib.

    Depuis dix ans, l’ONG Briser Le Silence, composée de vétérans israéliens, s’est donnée pour mission de lutter contre la corruption au sein de l’armée et de dénoncer les abus commis par ses soldats dans les territoires occupés.

    Des témoignages et des documents sont recueillis auprès d’anciens militaires indignés ou traumatisés par leur expérience. C’est ainsi que de nombreuses photos, illustrant des sévices à l’encontre des Palestiniens, ont été collectées par l’association.

    Mardi après-midi, en réaction aux propos lénifiants du porte-parole de l’armée israélienne -selon lequel Eden Abergil était un cas isolé-, Briser Le Silence a décidé de mettre en ligne, sur sa page Facebook, huit photos témoignant de la généralisation de cette pratique.

    « Juste la partie émergée de l’iceberg », indique Yehuda Shaul, responsable de l’association. « Beaucoup de gens possèdent des milliers de photos mais très peu ont été publiées. On a fait d’Eden un bouc émissaire alors qu’on devrait plutôt s’attaquer à la banalisation de ce phénomène », ajoute-t-il. La cause de ces dérives ? « C’est le résultat de l’occupation et du contrôle quotidien de la population civile », précise Yehuda Shaul. Selon le co-fondateur de l’ONG, « le temps est venu de mettre fin au silence qui facilite la culture du déni ». En 2007, le groupe avait réalisé un documentaire, « To see if I’m smiling », qui dévoilait déjà ce loisir morbide, au sein de l’armée, consistant à poser en photo auprès de cadavres palestiniens.

    Cette nouvelle affaire vient ternir davantage l’image, largement écornée, d’Israël : après le scandale du trafic d’organes, le fiasco de l’opération de Dubaï et l’attaque sanglante de la flotille humanitaire, Tel Aviv n’en finit pas d’incarner le nouveau paria de la communauté internationale.

    Désormais, la propagation, à vitesse numérique, des huit photos mises en ligne, finira d’abattre le mythe selon lequel « Tsahal » - comme l’appellent avec affection ses partisans- serait, comme l’a qualifié encore récemment Bernard-Henri Lévy, « l’armée la plus morale au monde ». In fine, c’est le visage de la société israélienne que les bandeaux apposés sur les yeux des Palestiniens révèlent.

     


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  • Notion de psychotoxicité

     

    http://psychoactif.blogspot.com/

    Comment vivre dans une société matérialiste

    Psychiatre et psychothérapeute, Christophe André est l’un des chefs de file des Thérapies comportementales et cognitives en France, et a été l’un des premiers à y introduire l’usage de la méditation en psychothérapie.
    Spécialisé dans la prise en charge des troubles anxieux et dépressifs, il exerce depuis 1992 à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein du Service hospitalo-universitaire de Santé mentale et de Thérapeutique.
    Chargé d’enseignement à l’Université Paris X, il est auteur de nombreux livres de psychologie à destination du grand public.

    Dans cette interview, il dénonce la société matérialiste dans laquelle nous vivons. « Il faut arrêter de faire des choses » car selon lui cela pousse l'homme à l'anxiété et au mal-être.


    ATTENTION :  mon blog est psychotoxique !!!! (j'en ai conscience...c'est un début)

    merci à :

     


    Kapsul
    Je ne suis pas l'oeil Je suis le moustique.


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  • La victoire d’une tribu sur un géant minier

    par Survival (son site) jeudi 26 août 2010

    Une tribu en Inde a remporté une éclatante victoire sur l’une des plus importantes compagnies minières au monde. Dans un geste extraordinaire, le ministre indien de l’Environnement, Jairam Ramesh, a gelé le projet controversé de Vedanta Resources d’exploitation de bauxite sur les collines sacrées des Dongria Kondh.

    M. Ramesh a déclaré que Vedanta avait fait preuve d’un ‘choquant’ et ‘flagrant mépris pour les droits des groupes tribaux’. Le ministre a également mis en doute la légalité de l’énorme raffinerie que Vedanta a déjà construite au pied des collines.

    Cette décision représente une écrasante défaite pour le milliardaire indien Anil Agarwal, fondateur et actionnaire majoritaire de Vedanta.

    Depuis quelques années, le projet a été l’objet d’attaques sans précédent. Les gouvernements norvégien et britannique, l’Église d’Angleterre, des organisations telles que Survival International, jusqu’au géant des assurances Aviva ont unanimement critiqué la compagnie et son éthique.

    Survival International est à la tête de la campagne mondiale contre la mine depuis plusieurs années. L’organisation a mobilisé des personnalités telles que Michael Palin et Joanna Lumley pour défendre la cause de la tribu, ses sympathisants ont écrit plus de 10 000 lettres de protestation au gouvernement indien et plus de 600 000 personnes ont visionné le film de Survival ‘Mine’. La situation désespérée de la tribu a même été portée à l’attention de James Cameron, le réalisateur d’‘Avatar’, et les Dongria sont désormais connus comme la ‘réelle tribu d’Avatar’.

    La lutte a opposé la tribu de 8 000 personnes, dont la quasi-totalité est analphabète, à la puissance d’une compagnie pesant 8 milliards de dollars et à son fondateur, lui-même à la tête d’une fortune de quelque 6 milliards de dollars. Les Dongria Kondh ont organisé de nombreuses manifestations, et deux de leurs leaders ont récemment été enlevés et frappés avant d’être libérés, le tout dans un climat de violence croissante.

    Une commission d’enquête, récemment mise en place par le ministre Ramesh, a recommandé l’arrêt du projet minier, affirmant que Vedanta avait agi illégalement et avec un ‘total mépris de la loi’.

    Jo Woodman, chargée de campagne à Survival, qui a personnellement vécu le climat d’intimidation que fait régner la compagnie dans les collines des Dongria, a déclaré : ‘C’est une victoire que personne ne croyait possible. La campagne Dongria était devenue un test décisif pour savoir si une petite tribu marginalisée pouvait résister à une énorme compagnie multinationale avec une armée de lobbyistes, des cabinets de relations publiques et l’appui du gouvernement. Le courage et la ténacité des Dongria, alliés au soutien de nombreuses personnes en Inde et des sympathisants de Survival dans le monde entier, ont heureusement triomphé.

    Stephen Corry, directeur de Survival International, a ajouté aujourd’hui : ‘L’époque où les compagnies minières pouvaient détruire en toute impunité ceux qui se trouvent sur leur chemin se termine, mais il reste significatif que Vedanta se soit battue pour arriver à ses fins, au mépris constant des Dongria Kondh. Nous devons rester vigilants sur ces projets dits de développement – nous ne pouvons tout simplement pas faire confiance aux entreprises pour respecter de leur plein gré les droits de l’homme, en particulier lorsqu’il s’agit de peuples indigènes qui ne peuvent généralement pas savoir ce qui se trame contre eux’.

     
     

    par Survival (son site) jeudi 26 août 2010


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