• La fin d'un temps :

     


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  • Bienvenue à Gaza : le film

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  • Un rabbin s'exprime sur la Shoah

     


    Un RABBIN a PARIS dit LA SHOAT VIENS DES SIONISTES por frenchstreettelevirtuelle


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  • Le tueur d’Oslo est lié à la English Defense League

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    Yves Camus. Chercheur à l’IRIS

    Jean-Yves Camus est politologue et chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS ). Spécialiste des mouvements d’extrême droite en Europe, il répond à El Watan Week-end une semaine après les attaques d’Oslo.


    - Existe-t-il un réseau organisé de cellules terroristes d’extrême droite en Europe ?


    Je ne pense pas. Les groupes d’extrême droite scandinaves sont assez liés entre eux, mais ne le sont pas avec le reste de l’Europe. Dans le cas de Behring Breivik, il semble tout de même qu’il y aurait eu des liens avec l’English Defence League, qui a par ailleurs une branche en Norvège avec la Ligue de défense norvégienne. Ensuite, il faut faire attention à la notion de «réseau». Avec internet, cette notion a changé. Les militants d’extrême droite européens sont très actifs sur le web, mais un lien ou un site ne veut pas forcément dire qu’il y a un groupe organisé derrière. Adhérer à une page ou à un groupe facebook n’est pas forcément synonyme d’engagement sur le terrain. Par ailleurs, dans l’état actuel de l’enquête en Norvège, il semble que l’individu d’Oslo ait agi seul. Il a dit au juge qu’il existait deux cellules dans son organisation «templière». Il est peu probable que ces deux cellules existent vraiment. Pour le moment, il n’y a pas d’élément qui puisse affirmer la présence d’un réseau organisé derrière Beihring Breivik.


    - Y a-t-il des liens entre les partis populistes européens et des cellules d’extrême droite ?


    D’après moi, de tels liens n’existent pas. Breivik a quitté le Parti du progrès norvégien en 2006, car il le jugeait trop modéré sur l’islam. On ne peut pas dire que ces partis, qui participent au jeu politique dans leurs pays respectifs, aient des relations avec des petits groupuscules terroristes. Cependant, depuis le 11 Septembre, les partis populistes européens entretiennent la théorie de la guerre des civilisations opposant la chrétienté à l’islam. Il faut que certains membres de ces partis fassent attention, car ils jouent avec le feu. Cette idéologie chauffe à blanc certains esprits dérangés. Pour Behring Breivik, tout musulman est forcément un islamiste qu’il faut expulser d’Europe. Il est dans une optique de croisade.


    - Les services antiterroristes européens ne se sont-ils trop focalisés sur le terrorisme islamiste depuis le 11 septembre ?


    Les services antiterroristes européens doivent agir, en collaboration avec leurs homologues nord-africains, contre la propagation de l’islamisme radical. Mais ils ont oublié qu’on pouvait lutter sur plusieurs fronts. On sait que le terrorisme d’extrême droite existe en Europe, il y a eu des précédents. Depuis le 11 septembre, les services antiterroristes se sont mis à marcher sur une seule jambe. Après, c’est vrai que ce n’est pas évident. La lutte contre le terrorisme islamiste nécessite beaucoup de moyens humains et financiers. Les Etats européens n’ont pas des moyens infinis. Alors forcément, à un moment, il faut faire des choix et cibler ses priorités. 

    note Webrunner : comme par hasard, la E.D.L  a éte infiltrée par les sionistes et la EDL est liée à la Ligue de Defense Norvégienne ...voir cet article : La déferlante anti-islam : le sionisme et l'extrême droite européenne


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  • Somalie : merci, mais nous avons déjà amplement donné…

    Publié par le 29 juillet 2011

    Somalie : merci, mais nous avons déjà amplement donné… - crédit photo : UNHCR Supply Management Service

    Communiqué de Bernard Lugan – 29 juillet 2011

    Histoire de l'Afrique des origines à nos joursLa Somalie étant encore frappée par une famine, une nouvelle fois les médias déversent des images atroces accompagnées de commentaires dégoulinants de bons sentiments et chargés de reproches culpabilisateurs. Comme si nous, Européens, avions la moindre responsabilité dans ce drame dont les deux principales causes répétitives sont clairement identifiées :

    - Une guerre tribale que se livrent des clans historiquement rivaux ;
    - Une surpopulation suicidaire qui a détruit le fragile équilibre écologique régional. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement avec un taux de natalité brute de plus de 48% et un indice de fécondité par femme atteignant 6,76 enfants ?

    Au moment où une intense campagne vise à préparer les esprits à une intervention, il est impératif de donner les clés du problème somalien tant il est vrai que seul le retour à l’histoire permet de tempérer les émois humanitaires :

    1) La Somalie est en guerre depuis 1978. Le problème n’y est pas ethnique mais tribal, le grand ensemble ethnique somali qui occupe une vaste partie de la Corne de l’Afrique est en effet divisé en trois grands groupes (Darod, Irir et Saab), subdivisés en tribus, en clans et en sous clans qui se sont toujours opposés. Hier pour des points d’eau et des vols de chameaux, aujourd’hui pour des trafics plus « modernes ».

    2) Le 15 octobre 1969, après l’assassinat du président Ali Shermake, le général Siyad Barre prit le pouvoir. C’était un Darod de la tribu Maheran. En 1977, il lança son armée dans l’aventureuse guerre de l’Ogaden. Dans un premier temps, l’armée éthiopienne fut balayée, puis l’offensive somalienne se transforma en déroute. Après cette défaite, les réalités tribales s’imposèrent avec encore plus de force qu’auparavant et le gouvernement ne fut plus désigné que sous l’abréviation MOD, qui signifiait Marehan-Ogadeni-Dhulbahante, à savoir les trois clans associés aux affaires.

    3) Une terrible guerre tribale opposa ensuite les Darod entre eux. Finalement, la tribu Hawiyé l’emporta sur celle des Maheran et le 27 janvier 1991 le général Siyad Barre fut renversé.

    4) La Somalie subit alors la loi de deux factions antagonistes du CSU (Congrès somalien unifié), mouvement tribal des Hawiyé, qui éclata sur un critère clanique opposant le clan agbal d’Ali Mahdi Mohamed au clan Habar Gedir dirigé par le « général » Mohamed Farah Aidid. Dans le nord du pays, le 18 mai 1991, le Somaliland, ancien protectorat britannique, se déclara indépendant.

    5) La guerre des milices provoqua une atroce famine et l’opinion américaine se mobilisa. En France le docteur Kouchner lança la campagne du « sac de riz pour la Somalie ». Puis, au mois de décembre 1992, un corps expéditionnaire US débarqua dans une mise en scène théâtrale pour « rendre l’espoir » aux populations somaliennes. L’opération « Restore Hope » avait été déclenchée au nom d’une nouvelle doctrine inventée pour la circonstance, l’ingérence humanitaire, ce colonialisme des bons sentiments. Ce fut un échec cuisant et le 4 mai 1993, l’ONU prit le relais des États-Unis en faisant débarquer un corps expéditionnaire de 28.000 hommes. Le 5 juin, 23 Casques Bleus pakistanais furent tués par les miliciens du « général » Aidid et le 12 juin, un commando américain échoua dans une tentative de représailles contre le chef de guerre somalien. Le 3 octobre enfin, 18 soldats américains perdirent la vie dans l’affaire de la « chute du faucon noir ».

    6) Au mois de mars 1994, à Nairobi, un accord de réconciliation fut signé entre les deux chefs hawiyé, mais il demeura lettre morte. A partir du mois d’août, l’anarchie fut totale, les hommes d’Ali Mahdi contrôlant le nord de Mogadiscio et ceux du « général » Aidid le sud. Le 22 août, 7 Casques Bleus indiens furent tués. Les Américains rembarquèrent alors, abandonnant dans le bourbier somalien le contingent de l’ONU composé de soldats pakistanais et bengalais. Le 28 février 1995, il fallut un nouveau débarquement baptisé opération « Bouclier unifié » pour extraire les malheureux devenus otages. L’ONU quittait la Somalie sur un cuisant échec politique et militaire qui lui avait coûté 136 morts et 423 blessés.

    7) Les clans somalis se retrouvèrent alors entre eux et ils s’affrontèrent de plus belle. Le 1er août 1996, le « général » Aidid, grièvement blessé au combat mourût. Son fils Hussein Aidid lui succéda à la tête de son parti, le CSU/UNS (Congrès somalien unifié/Union nationale somalienne), c’est à dire sa milice tribale composée du noyau dur du sous clan des Saad, lui-même étant une sous division du clan des Habr Gedir de la tribu hawiyé. Dans le sud du pays, les miliciens de Hussein Aidid s’opposèrent aux Rahanwein, ces derniers s’affrontant ensuite en fonction de leur appartenance clanique tandis que dans le nord-est, plusieurs composantes des Darod dirigées par Abdullahi Yussuf Ahmed créaient au mois d’août 1998 une région autonome baptisée Puntland.

    8) En 2004, après d’interminables discussions entre les factions claniques, un accord de partage du pouvoir fut trouvé, mais le Gouvernement Fédéral de Transition, incapable de s’installer en Somalie fut contraint de « gouverner » depuis le Kenya.

    9) Puis un nouveau mouvement fit son apparition sur la scène somalienne, les Tribunaux islamiques dont les milices, les Shababs (Jeunes) menacèrent de prendre Mogadiscio. Au mois de décembre 2006, pour les en empêcher, l’armée éthiopienne entra en Somalie sans mandat international, mais encouragée par les États-Unis.

    10) Par le vote de la Résolution 1744 en date du 21 février 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU autorisa ensuite le déploiement d’une mission de l’Union Africaine, l’AMISOM. L’UA avait prévu qu’elle serait composée de 8000 hommes, or les pays volontaires ne se bousculèrent pas.

    Depuis, à l’exception du Somaliland et dans une mesure moindre du Puntland, les islamistes contrôlent la majeure partie du pays. Or, pour eux, la famine est une véritable aubaine car :
    - Elle va leur permettre d’être reconnus par la « communauté internationale » qui devra traiter avec eux pour l’acheminement de l’aide alimentaire.
    - Elle va leur permettre d’achever la prise de contrôle du pays.
    - Elle va leur permettre de tirer de juteux profits des détournements de cette aide, comme cela avait été le cas lors de la grande famine d’Éthiopie dans les années 1984-1985.


    La conclusion de cette mise au point est donc claire : nous n’avons rien à faire dans cette galère. A moins, naturellement, de vouloir verser dans le « tonneau des Danaïdes » somalien une aide qui serait pourtant tellement utile à nos SDF et à toutes ces familles françaises qui ne mangent plus à leur faim.

    Enfin, mes pensées vont à cet officier français – et à sa famille -, prisonnier des milices somaliennes depuis deux longues années et dont le sort n’émeut pas particulièrement l’opinion. Mais il est vrai qu’il n’a pas la chance d’appartenir à la corporation journalistique… Pour en savoir plus sur l’actualité africaine libérée du prisme de la pensée unique et du politiquement correct, je ne puis que vous conseiller de vous abonner à la revue l’Afrique Réelle envoyée par PDF le 15 de chaque mois.

    Pour en savoir plus : www.bernard-lugan.com / afriquereelle.blogspot.com


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  • Fukushima : dialogue de sourds


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  • Libye – Le nouveau plan diabolique de l’Otan

    par Allain Jules (entre New-York et Paris) (son site) jeudi 28 juillet 2011

    Alors que tout va mal sur le terrain, les membres de l’Otan envisagent le pire pour la Libye. En accentuant les bombardements sur la résidence de Mouammar Kadhafi, seule alternative selon les experts en massacre pour s’en tirer à bon compte, ne sachant finalement pas si le colonel vit encore sur place ou chez l’habitant, l’Otan veut procéder de la manière la plus brutale qui soit, en se vengeant sur le peuple libyen, le vrai, celui resté fidèle à Mouammar Kadhafi.

    Alors que les Nations unies, instigatrices de ce complot morbide contre la Libye ne savent plus comment s’en sortir, elles ont envoyé sur place, une mission conjointe d’organisations humanitaires (Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour les populations (FNUAP), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’ enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation internationale des migrations (OIM) ), qui s’est rendue à Tripoli, la capitale de la Libye et d’autres zones du pays. Constat amer. Les populations civiles n’ont pas accès aux soins de santé où souffre de pénurie de nourriture à cause des bombardements…

    Alain Juppé et son homologue britannique M. Hague, ont annoncé conjointement, hier, que les bombardements allaient se poursuivre car, selon eux, la méthode est entrain de payer. Kadhafi serait donc dos au mur et par conséquent, il faut appuyer encore plus, même pendant la période de Ramadan. Mais, il y a pire. C’est la mise en place progressive d’un blockhaus assassin. De véritables méthodes scélérates et criminelles. Pis, ces derniers ont même annoncé qu’ils bombarderont désormais des centres civils, si des pro-Kadhafi s’y trouvent. Une façon de justifier in fine, en mentant toujours comme des arracheurs de dents, la destruction des hôpitaux, des Mosquées et des universités. Guerre humanitaire ?

    Or, aujourd’hui, dans les besoins urgents, figurent la nécessité de soigner les personnes blessées par l’Otan et les renégats de Benghazi dans les conflits, le retour en principe des réfugiés (plus d’un million de personnes). Les services de santé sont débordés et la situation sanitaire s’est considérablement aggravée par le fait que de nombreux membres du personnel médical étranger ont quitté le pays depuis le début de la crise et que des fournitures sanitaires et les médicaments commencent à manquer. Les grandes victimes : les femmes et les enfants souffrant de graves problèmes psychosociaux. 

    Malgré tout ça donc, l’Otan a décidé d’aider les galopins de Benghazi, pour que ceux-ci bloquent les livraisons de toutes les denrées alimentaires pouvant entrer à Tripoli pendant la période de Ramadan. Qu’ont-elles fait pour mériter ça ? Ainsi, les régions de Al-Khoums, de Zletan à l’est de la capitale, de Tajoura et de Zaouia seront fortement attaquées, même les convois des denrées alimentaires. Asphyxier, tuer des populations civiles pour qu’elles se soulèvent contre Mouammar Kadhafi desservira forcément les vendus de Benghazi à termes car, le peuple aime Kadhafi à…70%. Si même Jésus n’a pas fait l’unanimité, quel homme peut prétendre le contraire ? Tout ceci, pour avoir du pétrole et du gaz gratuitement. Dans cette guerre prétendument humanitaire, le temps pour Kadhafi, dans la mesure où le monde entier sait désormais, à moins de porter des œillères et d’être autiste, que c’est bel et bien une guerre de prédation injustifiée. Quant aux crimes de plus en plus nombreux de l’Otan, que fait donc Luis Ocampo-Moreno, procureur raciste et instrumentalisé de la Cour pénale internationale (CPI) ? 

    J’étais invité le 24 juin dernier sur la chaine francophone Télésud pour parler de la guerre en Libye. Sans apporter un quelconque soutien à Mouammar Kadhafi, la vision était simplement de dénoncer une fausse guerre.


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  • SOS Racisme

    Omar Djellil raconte à E&R Marseille son parcours à SOS Racisme. Il en profite pour donner son avis sur l’affaire Eva Joly et fait un point sur l’ARE (Alliance - République - Éthique).

    voir aussi : Qui finance SOS Racisme ?

                      Convention signée entre le ministère de l'Intérieur et la Licra

                      L'antiracisme écologique


    Omar Djellil sur SOS Racisme por ERTV

     


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  • Fukushima : après le "Melt-through", le "Melt-out" :

    le corium attaque les nappes phréatiques

    source :

    http://gendai.ismedia.jp/articles/-/11152

     

    En considérant l’aspect des sous-sols de la centrale de Fukushima Dai-ichi, les spécialistes font un effroyable constat : le système de refroidissement fonctionne bien en deçà des espérances et le devenir du combustible fondu reste incertain.

    Cependant Tepco s’évertue à remettre en marche le système de refroidissement des réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi.

     

     

     

     tuyaux au sol près de l'unité 1

    Travail au sol près de l'unité 1

     

     

    A l’ouverture de la séance organisée par Tepco et le gouvernement le 27 juin, le responsable M. Takeshi Hosono a déclaré qu’on se rapprochait de la stabilisation du système de refroidissement, qu’un pas en avant avait été franchi. Ce système, interrompu le 18 juin, avait été remis en marche dans l’après-midi à 16h20.

     

    Cependant, lors de la clôture de cette conférence, Monsieur Junichi Matsumoto de Tepco a mis fin à cette euphorie en déclarant, les yeux baissés, qu’il avait d’autres informations à communiquer : « De l’eau fuit par les joints, ce qui a entraîné l’arrêt du circuit de refroidissement dans l’après-midi à 5h55. »

     

    img_f7fa2c497c2af1145c2af97af567f0a793831.jpg

    Mesure de dose de radiations sur une voiture du site : 94 µSv/h

     

     

     

    La remise en circulation de l’eau de refroidissement n’a fonctionné que 90 minutes. Ce système est encore en situation d’échec. Ce n’est que le 28 juin qu’il a pu refonctionner. A quand sa stabilité ?

     

    C’est parce que ce système a été construit à la hâte que l’on craint des incidents imprévisibles, comme une réplique. Ce système de refroidissement repose sur 4 km de canalisations dans lequel circule une grande quantité d’eau contaminée par le mélange fondu de combustible à haute température. Lors d’un fort tremblement de terre, les canalisations s’endommageraient, les boulons se desserreraient et des matières radioactives se déverseraient dans l’environnement (M. Jun Sakurai technicien spécialisé).

     

    Selon les indications de M. Sakurai, il est fort possible qu’une catastrophe imprévisible intervienne à nouveau d’ici la stabilisation du système de refroidissement. La situation serait alarmante. Une atroce réalité peu imaginable, mais qui peut arriver dans la profondeur des sous-sols de la centrale de Fukushima.

     

    Avec l’intervention des systèmes de désalinisation d’eau, de séparation huile-eau, de purification, et un autre système d’élimination du césium, l’eau légèrement décontaminée de sa radioactivité est réutilisée pour le refroidissement. Selon un rapport de l’AIEA publié le 7 juin, le gouvernement a reconnu la possibilité de perforations dans les cuves des réacteurs 1~3.

     

    Le combustible des réacteurs fondus (melt-down) s’échappe des cuves de pressurisation et s’infiltre dans l’environnement (melt-through).

     

     

    schema reacteur 1 

     

    Selon Monsieur Hiroaki Koide de l’Université de Kyoto, “La situation de la centrale de Fukushima est désespérée” :

    « Je pense que le corium, mélange fondu à base d’uranium, a endommagé le fond des cuves et qu’il s’infiltre au travers du béton et se diffuse dans la terre. Le combustible du cœur des réacteurs ne fond pas à moins de 2800 degrés (la radioactivité empêche la mesure de la température actuelle).

    Il y a à peu près cent tonnes de corium. Les cuves de pressurisation et les métaux utilisés pour l’enceinte du bâtiment fondent à 1500 degrés. Il est donc probable que le corium soit tombé au fond des cuves, qu’une partie ait attaqué le sol et qu’une autre partie se soit mélangée avec l’eau contaminée, entraînant la fonte des murs. »

     

    Le combustible fuit à l’extérieur des réacteurs et diffuse une forte radioactivité dans l’environnement. M. Koide qualifie cette situation catastrophique de « melt-out ».

    Si le corium attaque les nappes phréatiques, on aura beau refroidir, cela n’empêchera pas la radioactivité de s’étendre. Il faut stopper cette infiltration souterraine afin de ne pas contaminer l’océan. Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? Cela protègerait les nappes phréatiques du corium et des sols contaminés.

     

    Si l’on considère la structure de la centrale, il y a de grande chance pour que l’on soit entré dans la phase “melt out”. Voici les explications fournies par M. Masashi Goto, ex-technicien nucléaire chez Toshiba :

    « L’épaisseur des parois des cuves de pressurisation est d’une dizaine de centimètres. Mais les enceintes de confinement ne font pas plus de 30 millimètres d’épaisseur. La pression des cuves est calculée pour supporter une pression de 70 unités mais la pression à l’extérieur ne peut en excéder 4. Si le combustible devait fuir au point de faire fondre la cuve de pressurisation, l’enceinte de confinement ne résisterait pas. Et qui plus est, le bâtiment extérieur et les murs en béton du sous-sol.

    Comme nous l’avons dit plus haut, rien n’a été construit en cas de fonte d’un réacteur, ni au niveau des enceintes, ni au niveau des cuves. C’était dès le départ un échec assuré. C’est pour cela qu’il faut envisager des mesures pour le cas où nous entrerions dans la phase « melt down » car ce n’est qu’une question de temps pour que le corium s’échappe des cuves, perce les enceintes extérieures et s’infiltre dans les sous-sols de la centrale. »

     

    Suite à la phase “melt-out”, des particules radioactives terriblement dangereuses sont dispersées. On y trouve de l’iode, dont la demi-vie est de 8 jours, en provenance de l’eau contaminée qui vient du sous-sol des bâtiments et qui remonte à la surface de la terre, ainsi que du césium dont la demi-vie est de 2 ans ; ces particules radioactives assez légères s’accumulent à la surface de l’eau. Par contre, parmi les particules qui s’infiltrent à l’intérieur du sol, il y a le strontium dont la teneur met 29 ans pour diminuer de moitié et le plutonium qui lui mettra 24 000 ans. De plus le plutonium peut rester dans le corps humain 50 ans et y causer de graves dommages. D’après M. Takeda, ancien spécialiste du nucléaire de l’institut de recherche de l’université du Chubu, «  Ses effets sont désastreux ».

     

     

    tuyaux au sol 

    Sous le soleil brûlant, des hommes travaillent avec des combinaisons de protection renforcées de ruban adhésif. La chaleur s’intensifiant depuis juin, plusieurs ont déjà souffert d’hyperthermie.

     

    Le plutonium qui se dépose facilement dans l’eau est une substance radioactive relativement lourde. Si le combustible s’est infiltré dans les eaux souterraines, ce sont les rivières les lacs, les puits, la mer et tout ce qui est en contact avec ces nappes qui vont être contaminés. Et en plus, le niveau de radioactivité est tellement fort que l’homme ne peut pas s’en approcher afin de faire un rapport de la situation.

     

    La construction d’une enceinte de protection

     

    Est-ce que Tepco connait le niveau actuel d’infiltration du combustible ? Certes Tepco a constaté la phase du « melt-out » mais sans pour autant être persuasif dans ses explications.

     

    Selon des analyses, le combustible du réacteur numéro 1 est tombé au fond de la cuve. Actuellement, le refroidissement de ce réacteur est stabilisé grâce aux injections d’eau, ce qui limiterait à partir de maintenant l’éventualité de fortes émanations radioactives. Pour les réacteurs 2 et 3, de mêmes analyses sont en cours mais l’état des réacteurs est inconnu. A la question de savoir si les cuves sont percées ou pas, Tepco répond que l’investigation n’étant pas terminée, les résultats seront communiqués plus tard (Service de presse de Tepco).

     

    Pendant que l’attention se focalise sur “la stabilisation de refroidissement des réacteurs”, les possibilités de “melt through” et “melt out” sont à peine évoquées sous prétexte que “l’enquête suit son cours”. Cependant d’un autre côté, Tepco prépare la construction d’une enceinte de protection en profondeur.

     

    « Les plans sont en cours d’élaboration. Tepco prévoit de construire une enceinte afin de protéger les nappes phréatiques des infiltrations contaminées » (Service de presse de Tepco).

     

    On en revient à l’évocation de M. Koide : « Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? ». Concernant la pire des situations qui pourrait arriver, Tepco ne se prononce pas, mais n’envisage-t-il pas ce « melt out » quand il commence à prendre des mesures à son encontre ?

     

    Un travailleur sur la centrale révèle que, depuis juin, le travail à Tepco devient problématique. Sur le panneau d’affichage du stade de Fukushima, des informations étaient quotidiennement publiées sur la centrale. Mais récemment plus aucune information n’est apparue. Selon le patron d’une compagnie mère qui travaille sur la centrale, il manque l’essentiel. Tepco, qui interdit formellement l’accès de la centrale car c’est trop dangereux, n’en dit pas plus. Les ouvriers soupçonnent « Tepco de manigancer quelque chose ».

     

    Sous la centrale, où l’homme ne peut pas pénétrer, il est possible que se préparent des évènements sans précédents pour l’humanité.


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  • Attentats à Oslo : une bien étrange police (vidéo)

    Article placé le 27 juil 2011, par Mecanopolis

    Nous apprenons ce soir que la police norvégienne a dynamité en fin d’après-midi la totalité des explosifs qu’elle a retrouvé dans la ferme d’Anders Breivik Behring. Une bien étrange police, qui a également mis plus de 90 minutes à intervenir pour mettre fin au massacre sur l’île d’Utøya, dans des conditions pour le moins rocambolesques…

     

    Selon le site norvégien NRK, la police norvégienne a dynamité mardi en fin d’après-midi l’ensemble des charges explosives qu’elle a retrouvé dans la « ferme de culture biologique » nommée Geofarm, que dirigeait Anders Breivik Behring. Pourquoi, dans une affaire d’une telle ampleur, ne pas les avoir conservés comme pièces à conviction ?

    La police norvégienne prétend que ces explosifs étaient issus d’engrais à base de nitrate d’ammonium. L’idée qu’ils auraient été détruits pour éviter un risque d’explosion ne tient pas la route un instant puisque que, d’une part, il faut le mélanger à un autre composant pour en faire un explosif, comme par exemple du fuel, et d’autre part parce qu’un des avantages du nitrate d’ammonium est qu’il est stable. Il faut un amorçage très puissant afin d’élever sa température à plus de 200°C et provoquer une explosion, comme du nitrométhane ou du TNT.

    Par ailleurs, on ne commande pas de l’engrais composés de nitrate d’ammonium comme des petits pains. En France par exemple, c’est la DRIRE (Directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement), sous l’autorité du préfet, qui est en charge de décider qui peut obtenir, et sous quelles conditions, ce type de produit. Comment se fait-il qu’une « ferme de culture biologique » puisse en commander 6 tonnes sans que cela ne semble contradictoire et ne puisse susciter, au minimum, un contrôle ?

    L’île d’’d'Utøya

    Vendredi 22 juillet, quand Anders Breivik Behring, vêtu d’un uniforme de policier commence à tirer sur l’île d’Utøya, où se trouvent 600 jeunes réunis pour le camp d’été du Parti travailliste, il est alors 17 heures.

    Admettons que la moitié d’entre eux possèdent un téléphone portable, et que seulement un tiers de ceux-là pensent à appeler des secours – soit 100 personnes – comment se fait-il que le premier appel à la police n’ait été enregistré qu’à 17h26 ?

    Les forces de sécurité arrivent en face de l’île vers 18h, en voiture, arguant qu’elles n’ont pu trouver un hélicoptère disponible. Pendant ce temps, la chaîne de télévision norvégienne NRK a, elle, réussi à louer un hélicoptère et filme le carnage qui se poursuit (voir notre vidéo ci-dessous). Nouveau contretemps pour la police : elle ne trouve pas de bateau. Et quand elle finit par en trouver un, il tombe en panne quelques mètres après avoir quitté le rivage…

    Pendant ce temps, ce sont les vacanciers d’un camping voisin, qui ont entendu les coups de feu, qui effectuent des allers-retours pour repêcher les jeunes qui se sont jetés à l’eau alors que le tueur achève méthodiquement ceux qui tentent de fuir par tous les moyens. C’est finalement à 18h25 que les forces d’élite parviennent à débarquer sur Utoya. Deux minutes plus tard, Anders Behring Breivik se rend, sans opposer la moindre résistance.

    Au final, il aura fallu plus de 90 minutes aux forces de l’ordre pour intervenir…

    Comment le tueur est-il parvenu, seul, à tuer plus de quatre-vingt personnes ? De nombreuses questions demeurent sans réponse.

    Anders Breivik Behring a utilisé des balles à fragmentation (qui se pulvérisent en dizaines de fragments au moment de l’impact), de sorte qu’il est impossible de savoir avec quelle arme elles ont été tirées.

    Des témoins parlent de plusieurs tireurs sur l’île. Si c’était le cas ils auraient laissés des traces et il faudrait de nombreuses complicités au sein des forces de sécurité pour que l’information ne filtre pas. Eventuellement, quelques acolytes du tueur, embusqués sur un ou plusieurs bateaux, auraient pu participer au massacre, comme peuvent le laisser penser ces témoignages pour le moins troublants :

     

    « Lorsque j’ai vu des bateaux arriver je n’étais pas sûre de pourvoir leur faire confiance. »

    Propos de Lenita Jones, rapportés par NRK

    « On nous tire dessus ici. Un homme qui est habillé en policier. Nous ne savons pas combien ils sont. Tous les membres de l’AUF sont dispersés pour se cacher. Love you. »

    SMS envoyé par Emma Martinovic à ses parents à 17h53, rapporté par FVN

    « Après avoir nagé pendant 10 minutes, nous étions à 500 mètres du rivage. Nous nous somme fait tirer dessus. Ce fut la panique complète. L’un de nous a été touché, j’ai vu du sang dans l’eau, mais je ne sais pas comment c’est arrivé. ».

    Propos de Emma Martinovic rapportés par FVN

    « Nous nous sommes cachés quand nous avons entendu des tirs provenant de différentes directions. »

    Propos de Kaltenborn rapportés par NRK


    Spencer Delane, pour Mecanopolis


    Utøya por Mecanopolis


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