• Maroc : réflexions sur la « victoire » relative des islamistes

    Publié par le 29 novembre 2011

    Maroc : réflexions sur la « victoire » relative des islamistes

    Contrairement à ce qui est affirmé par les médias, c’est une victoire relative que viennent de remporter les islamistes marocains alors même qu’ils menèrent une très forte campagne de mobilisation et annonçaient un raz de marée électoral. Leur victoire apparente n’est due en effet qu’à une nouvelle disposition constitutionnelle faisant obligation au roi de nommer un Premier ministre issu du parti arrivé en tête lors des élections législatives. Sans cela, ils auraient été mathématiquement écartés du pouvoir.

    Que l’on en juge :
    Le parti islamiste PJD (Parti de la Justice et du développement) qui affirme à la fois sa « modération » et son attachement à la monarchie, a réuni 30 % des votants, soit 15% des inscrits, et obtenu 107 sièges sur 395 dans la nouvelle assemblée. Il est donc clairement minoritaire, à la fois dans l’absolu mais également face aux deux grandes coalitions sortantes. En renversant la perspective nous constatons en effet que 70% des votants ne lui ont pas accordé leurs suffrages et qu’au parlement, 288 députés appartiennent à des formations autres que la sienne.

    Le parti arrivé en seconde position est l’Istiqlal, parti nationaliste historique ancré comme le PJD sur le terreau islamique et qui remporte 60 sièges au Parlement. En troisième et quatrième position, nous trouvons deux partis liés au Palais, à savoir le RNI (Rassemblement national des Indépendants) qui obtient 52 sièges et le PAM (Parti Authenticité et Modernité) 42 sièges, soit à eux deux quasiment autant que le PJD. En cinquième place, l’USFP (Union socialiste des Forces Populaires) poursuit son délitement avec 39 sièges, puis, arrivent le MP (Mouvement Populaire), parti berbériste monarchiste avec 32 sièges, l’Union Constitutionnelle avec 23 sièges et le PPS (Parti du progrès et du Socialisme) avec 18 sièges. Dix autres partis totalisent les sièges restants.

    Les responsables du PJD ont déclaré qu’ils étaient prêts à former un gouvernement de coalition, ce que, avec sa légèreté coutumière, la presse française a salué comme une preuve de maturité politique. Or, cette « conscience démocratique » doit, elle aussi, être relativisée car le PJD n’a pas d’autre choix que de nouer des alliances. Il est même acculé à trouver des alliés puisqu’il lui manque au moins 90 sièges pour disposer d’une majorité de gouvernement.

    Quelques réflexions et questions :
    - On ne peut comparer le référendum du 1° juillet 2011 sur la Constitution qui a rassemblé 72% des inscrits et les dernières élections législatives, avec un taux de participation de 45,4%. Le premier fut en réalité un référendum sur la Monarchie au moment où, monté en épingle par la presse internationale, un mouvement révolutionnaire agitait la rue, demandant sa mise sous tutelle ou même sa disparition. Or, 99 % des Marocains, ont voté en faveur d’une monarchie certes modernisée, mais d’abord traditionnelle avec un roi qui continue à régner, même s’il ne dirige plus seul. Si le présent scrutin législatif n’a réuni qu’un peu plus de 45 % des citoyens inscrits sur les listes électorales -pour mémoire celui de 2002 n’en avait attiré que 37 %-, la raison de cette faible participation n’est pas à rechercher dans un désaveu du souverain, mais dans celui de la classe politique et de partis totalement discrédités.
    - Le roi Mohammed VI va laisser les partis jouer le jeu constitutionnel après avoir nommé un membre du PJD comme Premier ministre. Puis, deux cas de figure se présenteront :

    1. Une majorité de gouvernement sera constituée avec pour conséquence la dissolution des revendications du PJD qui n’aura pas la force politique lui permettant d’imposer un retour en arrière au sujet des grandes réformes entreprises par le souverain au début de son règne, notamment le code de la famille.
    2. Un blocage du système avec anarchie parlementaire et impossibilité de constituer une véritable et stable majorité de gouvernement, ce qui contraindrait alors le roi à intervenir pour mettre fin à la crise. Ne perdons pas de vue, et le règne d’Hassan II l’a montré, que chaque tentative d’instauration d’une démocratie véritable au Maroc a, par le passé, débouché sur des évènements gravissimes obligeant le souverain à reprendre directement le contrôle des affaires [1].

    - Autre question : le PJD a-t-il atteint son étiage ou bien ce scrutin n’est-il qu’une étape dans une lente et inexorable progression ? Ne va-t-il pas profiter du discrédit qui va encore davantage entourer des partis politiques s’entre-déchirant pour le pouvoir et ses avantages ? Ne risque t-il pas au contraire d’être emporté dans le tourbillon des intrigues parlementaires qui s’annoncent et dans ce cas, laisser filer ses électeurs déçus vers ces radicaux extra parlementaires qui contestent à la fois la monarchie et la notion de Commandeur des Croyants ?

    Bernard Lugan, le 28/11/2011


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  • Etats-Unis : les achats d'armes explosent pour le "Black Friday"

    Les ventes d'armes aux États-Unis ont atteint un niveau record avec une augmentation de 32 % vendredi dernier, le jour du Black Friday qui lance la saison des achats de fin d'année et qui a atteint un sommet cette année.

    Ce jour-là, 129.166 armes ont été vendues, contre 97.848 en 2008, année du précédent record, indiquait hier le quotidien USA Today, qui s'appuie sur le nombre de demandes de permis de vente envoyés au FBI par les armuriers. Le FBI a confirmé à l'AFP le chiffre de ces ventes, tout en indiquant qu'il "n'avait pas d'explication à cette augmentation".

    Interrogé par le journal, Larry Keane, porte-parole de la Fondation nationale pour les sports de tir, a estimé qu'il y avait "une plus grande prise de conscience des Américains concernant leur droit constitutionnel de porter des armes".

    M. Keane, qui indique que 25% des achats sont en général des premiers achats, a néanmoins affirmé qu'il ne pouvait pas vraiment expliquer cette hausse "étonnante".


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  • La City, la finance en eaux troubles (50mn)


    Documentaire: City de Londres, la finance en... por MinuitMoinsUne


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  • Le journaliste indépendant Julien Teil donne de très intéressantes infos sur la guerre impérialiste


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  • Finkycratie, ton nouveau monde !!!

    Plusieurs incidents à la frontière entre la Libye et la Tunisie

    Mis à jour le 04.12.11 à 16h56

    La Libye a annoncé dimanche son intention de sécuriser la zone frontalière avec la Tunisie à la suite de la fermeture par les Tunisiens de l'ensemble de ses postes-frontières avec son voisin de l'ouest.

    La décision tunisienne, qui bloque la principale route d'approvisionnement extérieur de Tripoli, fait suite à des accrochages entre miliciens et gardes-frontières.

    Selon Tunis, la fermeture, samedi, du second des deux points de passage entre les deux pays a été rendue nécessaire en raison des échanges de coups de feu entre Libyens armés et gardes-frontières. Les Libyens avaient tenté de franchir la frontière clandestinement.

    Anarchie

    Ces incidents illustrent l'anarchie régnant en Libye trois mois après la chute de Tripoli, le 23 août. Le gouvernement provisoire libyen n'a toujours pas procédé aux désarmement des milices et formé une armée nationale intégrée.

    "Les ministres de l'Intérieur et de la Défense sont en train de mettre en place un plan de manière à rendre sûrs ces deux postes-frontières et pour faire en sorte que ces incidents ne se reproduisent pas", a déclaré Moustafa Abou Chagour, vice-Premier ministre libyen, lors d'une conférence de presse. Il a imputé ces "incidents" survenus ces deux derniers jours à la frontière à des "individus irresponsables".

    La vaste majorité des produits importés par Tripoli transite par la route conduisant à la frontière tunisienne. Cet axe est également très important pour les personnes quittant ou se rendant dans la capitale libyenne.

    «Des insurgés ivres et drogués»

    En Tunisie, des responsables ont déclaré que des Libyens en armes avaient attaqué des gardes-frontières et des ressortissants tunisiens.

    "Imaginez des insurgés ivres et drogués cherchant à nous menacer de leurs armes", a raconté à Reuters un policier tunisien en poste à Ras Jdir, un poste-frontière fermé il y a une semaine.

    D'après une source de la sécurité au poste de Dehiba, plus au sud, une fusillade a opposé les gardes tunisiens à des miliciens.

    "La nuit dernière, nous avons échangé des coups de feu avec les occupants de véhicules libyens qui tentaient de pénétrer clandestinement en Tunisie", a indiqué cette source. "Il faut renforcer la sécurité avant de pouvoir rouvrir la frontière".

    Reuters

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  • Egypte : victoire écrasante des islamistes

     

    Par Europe1.fr avec agences

    Publié le 4 décembre 2011 à 15h19 Mis à jour le 4 décembre 2011 à 15h40

     

    © REUTERS

    Frères musulmans et salafistes cumulent 60% des voix lors des premières élections post-révolution.

    Le raz-de-marée islamiste attendu en Egypte a bien eu lieu. Les trois formations politiques islamistes ont largement dominé le premier tour des premières élections post-Moubarak, réalisant un score qui augure leur domination du futur Parlement face à des libéraux laminés.

    Les islamistes au plus haut, les libéraux au plus bas

    La confrérie des Frères musulmans est arrivée en tête avec 36,62% des voix, selon les résultats officiellement proclamés dimanche. Les salafistes, qui prônent un fondamentalisme musulman, recueillent 24,36% des voix et talonnent les Frères musulmans.

    Une troisième liste islamiste, celle du Wassat, plus modérée, remporte 4,27% des suffrages, si bien que les trois partis islamistes obtiennent à eux seuls 65% des voix. "Nous saluons le choix du peuple égyptien", a réagi Ahmed Sobea, le porte-parole du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), émanation politique des Frères musulmans.

    Les libéraux, divisés en six listes, atteignent 29,39% et restent les grands perdants de ce premier tour marqué par un taux de participation historique (62%). Le Bloc égyptien, principale coalition libérale, n’a obtenu que 13,35%.

    Les salafistes font de la provocation

    Si la victoire des Frères musulmans était attendue, la percée des salafistes l’est beaucoup moins. Fort de leur succès, ces derniers ont multiplié les appels en faveur d'un islam rigoriste.

    Figure salafiste reconnue, Hazem Abou Ismaïl, a ainsi estimé qu'il fallait "créer un climat pour faciliter" le port du voile, et a ajouté que s'il était élu président, il "ne permettrait pas à un homme et à une femme de s'asseoir ensemble dans un lieu public".

    Ces prises de position ont provoqué de vives réactions, en particulier sur les réseaux sociaux comme Twitter. "C'est parti pour qu'on devienne un nouvel Afghanistan !", lançait un internaute.

    Les Frères musulmans se repositionnent

    Les Frères musulmans, qui entretenaient jusque-là de bonnes relations avec les salafistes, se retrouvent en difficulté et font désormais tout pour se démarquer et apparaître comme modérés. "Nous représentons un islam ‘centriste’ et modéré, nous n'imposons rien par la force", a assuré Mahmoud Ghozlane, porte-parole des Frères musulmans, appelant "à ne pas mettre tous les islamistes dans le même panier".

    "Le deuxième tour met fin à la lune de miel entre les Frères et les salafistes", décrypte dimanche le quotidien Al Akhbar, précisant que "les amis du premier tour (sont) devenus ennemis au deuxième tour".


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  • Serait-ce la catastrophe annoncée si la France sortait de la Zone Euro ?

    Philippe Murer - Tribunesource

    La sortie de l’euro, qui paraissait impossible voici encore quelques mois, devient une hypothèse sérieuse à laquelle il convient de se préparer. Jacques Attali, par exemple, partisan inconditionnel de la monnaie unique, écrit que l'euro a une chance sur deux de disparaître avant Noël. La sortie de l'euro est présentée tous les jours comme une catastrophe allant de soi. Philippe Murer, professeur vacataire de Finance à la Sorbonne, président de l’association Manifeste pour un débat sur le Libre Echange, essaye d’examiner la question froidement, de façon technique.


     

    Imaginons que la France souhaite sortir de la Zone Euro et décide d’en sortir unilatéralement. Elle recrée donc des Francs. Pour la simplicité, la France retient la règle suivante : 1 nouveau Franc vaut 1 Euro. Examinons s’il y aura une catastrophe ou si le scénario est maîtrisable ?

    Les décisions

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    Les conséquences

    Monnaie
    L’Allemagne est le seul grand pays AAA à pouvoir soutenir la Zone Euro. Le risque d’éclatement de l’Euro est immense puisque l’Allemagne ne peut continuer à soutenir seule les pays en difficultés. D’autre part, la sortie de la France donne des idées à d’autres pays de la Zone Euro, notamment les pays du Sud de l’Europe. Aussi, l’Euro ne s’apprécie pas contre le Franc. Nous examinerons tout de même tous les cas.

    Financement de l’Etat
    Le Financement de l’Etat français se faisant maintenant à 0.25% auprès de la Banque de France, il n’y a plus de problèmes d’émission de dettes pour le Trésor Français. La règle d’or sur le déficit budgétaire permet aussi de rassurer les citoyens français et les investisseurs étrangers sur la volonté de la France de ne pas s’engager dans un cycle sans fin de « planche à billet ».

    Banques
    Pendant les vacances bancaires, on teste les banques. A cause notamment de ce changement de Monnaie, des banques sont en faillite virtuelle car elles ont perdu tous leurs fonds propres. L’Etat les nationalise à 0 Euros et les renfloue, prenant le contrôle d’une partie du système bancaire du pays. Comme l’Etat peut se financer à 0.25% auprès de la Banque de France, ceci est très facile. En échange de ce renflouement, l’Etat est riche de la valeur future de ces établissements bancaires repris pour presque rien.

    Cas 1 : La Zone Euro éclate

    L’Euro éclate car de nombreux pays du Sud imitent la France plutôt que de continuer dans le cercle dépressif d’austérité budgétaire…
    • Le Deutsche Mark, la Lire, la Pesetas etc. sont réintroduites
    • Le Deutsche Mark se réévalue de 25% par rapport au Franc à priori.
    • La Lire et la Pesetas se dévaluent de 25% par rapport au Franc à priori.
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    Cas 2 : La Zone Euro n’éclate pas

    Cela paraît très improbable car l’Allemagne ne peut soutenir à elle seule les pays du Sud. Examinons quand même ce cas.

    L’Italie, l’Espagne continuent dans leurs très durs plans d’austérité budgétaires et les récessions s’installent dans ces pays. La Zone Euro rentre en récession profonde.

    Il est probable que le Franc reste stable par rapport à un Euro alors très fragile mais examinons deux possibilités réalistes.
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    Conclusion

    De nombreuses personnes considèrent que la sortie d’un pays de la Zone Euro est impossible car :
    • il faudrait négocier la sortie de l’euro avec tous les autres Etats.
    • ce serait un désastre pour les banques puis cela entraînerait des restrictions de crédits.
    • il y aurait beaucoup d’inflation.
    • les monnaies faibles entraîneraient une désagrégation du tissu social.
    ---> «  il faudrait négocier la sortie de l’euro » ? Il est toujours possible de rompre un traité international de manière unilatéral. Pour ne pas se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de l’ensemble de la Zone Euro, le gouvernement français peut proposer à d’autres pays de la Zone Euro de sortir de l’Euro avec la France et surtout, expliquer sa sortie par le refus de faire payer aux populations des plans d’austérités budgétaires qui étouffent les plus faibles.

    ---> « Ce serait un désastre pour certaines banques » ? Le choix de les fermer une semaine permettra à l’Etat de recapitaliser le  système bancaire à un niveau normal. Il n’y aura pas de restrictions de crédits. L’Etat devenant propriétaire de certaines banques aura une certaine influence sur le système du crédit.

    ---> « Il y aurait beaucoup d’inflation ». Il y aura de l’inflation pour des pays comme l’Espagne et l’Italie du fait de la forte dévaluation de leurs monnaies s’ils sortaient de l’euro. Cependant, l’Italie avait vu sa monnaie dévaluée de 30% en 1992 par rapport au Deutsche Mark sans qu’un pic d’inflation important ne se déclenche. Pour la France, cette dévaluation serait certainement très raisonnable comme nous l’avons montré plus haut. L’inflation serait donc elle aussi raisonnable et l’adoption d’une règle d’or sur le budget ancrerait les anticipations d’inflations et de dévaluations sur des niveaux assez faibles.

    ---> « la désagrégation du tissu social qu’entraînerait des monnaies faibles » ? On est dans le pur fantasme. La Grèce voit son tissu social se désagréger avec les plans d’austérité adoptés, dans le but de tenir sa dette et de rester dans l’Euro. Dans une moindre mesure, il y a aussi une grande souffrance sociale au Portugal, en Irlande, en Espagne et en Italie. La désagrégation du tissu social que l’on voit actuellement vient de la nécessité de plans d’austérité pour rester dans l’euro, pas d’une sortie de l’Euro telle qu’on l’a envisagée.

    Nous l’avons montré dans ce document, la France si elle le souhaite pourrait  techniquement, assez facilement réussir à revenir au Franc. Est-ce la solution que le pays souhaite prendre, nous ne nous permettons pas de juger de la pertinence politique de cette décision.

    Mais il n’y aurait pas de catastrophe et  l’Europe pourrait continuer d’exister. L’expérience de l’Euro aurait été un échec mais cela ne condamnerait pas l’Europe. En revanche, si « l’Europe » continuait pour sauver l’Euro à demander pendant une longue période de temps des plans d’austérité très dures aux populations, le risque de rejet de l’Europe par les citoyens est sans conteste un danger majeur pour sa survie à terme.

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  • Le Paon

    par Clémentine dimanche 4 décembre 201

     

     

    Le philosophe néo-botulien, écrivain germanopratin, cinéaste raté, intellectuel mégalo et multi entarté, pro-DSK, pro-Polanski, mais anti-Kadhafi, ministre des Affaires étrangères français à ses heures perdues, mari de la fantasque Arielle Dombasle, j’ai nommé BHL himself, est l’invité de Zemmour & Naulleau le 2 décembre.

     

    Fier comme un paon, Bernard-Henri Lévy ne regrette rien de son action en Libye. Adepte de l’Eternel Retour du Même, il affirme que si c’était à refaire, il recommencerait tout exactement comme il l’a fait. Il en profite pour planter son habituel canif dans le dos de Marine Le Pen, qualifiée de "crypto-fasciste" et de "pauvre fille", usant de l’énorme mensonge selon lequel elle ne se serait jamais désolidarisée des propos de son père sur les chambres à gaz. Eric Zemmour aura beau lui rappeler la vérité (elle s’est désolidarisée), BHL ne veut rien entendre. BHL prétend dogmatiquement que Cyrus Vance a blanchi DSK, qui n’a pas commis de viol. Zemmour lui rappelle encore la vérité (DSK n’a pas été blanchi, on a seulement abandonné les charges contre lui), mais BHL s’en fout.

     

    Zemmour dénonce ensuite longuement deux mensonges que contient le livre de BHL sur la guerre en Libye, et le qualifie d’idiot utile de l’islamisme. Le journaliste s’appuie notamment sur le témoignage de l’ambassadeur de France à Tripoli pour contester l’existence d’un bombardement sur Tripoli, qui ouvre opportunément le livre du philosophe guerrier et échevelé. BHL menace alors Zemmour : "Vous voulez faire du révisionnisme ? Attention, parce que vous êtes là sur un terrain glissant..." Et il fait un parallèle avec le 11-Septembre, considérant que l’affirmation de Zemmour équivaut à nier la présence des avions dans les tours du World Trade Center.

     

    On apprend que le sayanim Bernard-Henri Lévy a rédigé avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou le communiqué de presse qui faisait suite à la visite du vrai ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé. Tout le monde est estomaqué d’apprendre une telle chose... mais pas BHL, qui trouve cela tout à fait normal. Il se justifie en se qualifiant de "citoyen du monde".

     

    Je vous l’avoue : BHL m’effraie. Un homme qui ne manifeste jamais aucun doute sur rien, qui ment avec le même aplomb que Condy Rice devant la Commission du 9/11, qui menace tous ses contradicteurs et les traite de fascistes ou de révisionnistes... Mon Dieu ! Comment notre civilisation a-t-elle bien pu créer un philosophe pareil ?

     

    En fait, ce n’est pas BHL qui m’effraie : c’est ce média infernal qui en a fait toute la gloire. J’ai nommé la télévison.


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  • LES BANQUIERS DOIVENT PAYER,LES GOUVERNANTS DOIVENT ETRE JUGES

     

    DEUX CHOSES SONT A RETENIR: LES DETTES DES PAYS RESPONSABLES D'AVOIR TROP DEPENSES DEPUIS PLUS DE TRENTE ANS ET QUI SONT AUJOURD'HUI ASTRONOMIQUES, ET, LA CRISE FINANCIERE A IMPUTER AUX BANQUES QUI SE SONT INSTALLES EN PRESQUE FAILLITE POUR AVOIR SPECULE A OUTRANCE;

    NOUS DEVONS PAYER LA NOTE DE NOS PAYS RESPECTIFS DONT LES RESPONSABLES SONT NOS GOUVERNANTS QUI NE RISQUENT RIEN SAUF DE NE PAS ETRE REELU. C'EST LE SCANDALE ! ILS DOIVENT SE RETROUVER DEVANT UNE JURIDICTION INTERNATIONALE POUR AVOIR ENGAGE LEUR PAYS DANS DES CYCLES DE DEPENSES INTOLERABLES ET DONT ILS ONT DECIDE SANS AVAL DE LEURS CONCITOYENS.

    LES BANQUIERS DOIVENT PAYER LEUR FACTURE PROPRE POUR AVOIR SPECULE SANS GARANTIE.ILS SONT BIEN SUR RESPONSABLES ET DOIVENT,EUX AUSSI, ETRE CONDAMNES.

    C'EST TROP FACILE DE DIRIGER ET D'ENGAGER SON PAYS SANS ETRE RESPONSABLE DES RESULTATS.

    QUI AURA LE COURAGE D'APPLIQUER CETTE REGLE FONDAMENTALE. QUI CASSE LES VERRES,LES PAIE


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  • La compil atomique by Rikiai

    Untitled from Rikiai on Vimeo.


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