• Monsieur Bernard

    Une quenelle lyonnaise

    Voici un extrait du concert de mandoline droit-de-l’hommiste donné le 27 novembre dernier par BHL dans le cadre du Salon du mondialisme organisé à Lyon par le quotidien Libération en partenariat avec son homologue israélien Haaretz (1).

    Animé par Annette Lévy-Wiilard, le récital fut également l’occasion de connaître Mustafa El-Sagezly, businessman déserteur qui passa de longues années aux Etats-Unis avant d’être parachuté mougeon-chef de la résistance civile libyenne.

    Donnant du « Monsieur Bernard » à celui qu’il considère comme le « représentant de la France » dans cette histoire, l’insurgé en costard, que BHL désigne en retour par un patronyme sec dépourvu de Monsieur, a le charisme et la fierté du collabo qui ne sont pas sans rappeler le port orgueilleux du chien occupé au soulagement d’intestins.

    Pour la petite histoire, c’est lui qui est mandaté par notre milliardaire va-t-en-guerre pour conclure le projet de jumelage Lyon-Benghazi avec l’obéissant Gérard Collomb.

    Répartis en petits groupes au milieu du fan-club accrédité, notre intervention a permis au sayan de dire avec satisfaction son absence totale de légitimité en même temps qu’elle a ouvert la voie à une certaine contestation en salle. Petit bordel mais bordel quand même.

    Evidemment, il nous fut ensuite impossible de récupérer le micro pour répondre à la typique logorrhée botulienne

    (1) : la question du jour était En Libye, l’islam radical est-il soluble dans la démocratie ?


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  • Finkytraining : niveau semi-hard

    Si tu pratiques le finkytraining régulièrement, tu peux aller direct à 3mn...


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  • CPEB4, la protéine qui favorise les cancers, pourrait-elle être inhibée ?

    Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

    Des chercheurs espagnols viennent de montrer qu’une seule protéine, appelée CPEB4, est impliquée dans la régulation de centaines de gènes jouant un rôle important dans la progression de certains cancers, notamment ceux affectant le pancréas et le cerveau. Son inhibition pourrait conduire à une nouvelle approche thérapeutique.

    La piste est prometteuse. Raùl Méndez et son équipe de l’Institut pour la recherche en biomédecine (IRB) de Barcelone viennent de publier dans Nature Medicine du 1er décembre des résultats novateurs dans le vaste champ de la reprogrammation génétique. Les chercheurs espagnols ont pu montrer que la protéine CPEB4 (pour cytoplasmic polyadenylation element binding protein 4) joue un rôle comparable à un chef d’orchestre, régulant des centaines de gènes à elle toute seule.

    Cette protéine se lie à de très nombreux ARN messagers différents, qui vont à leur tour transmettre une information, erronée, dans les étapes suivantes de la synthèse protéique. Ainsi, l’expression et la régulation des gènes de la cellule vont être modifiées. On se retrouve alors dans une situation comparable à ce que l’on trouve habituellement lors de la période embryonnaire, une phase durant laquelle les divisions cellulaires s’enchaînent. Or ce n’est pas ce que l’on attend d’un tissu adulte, qui a vocation à rester bien plus stable. Pourtant c’est exactement ce qui se passe dans le cas d’une tumeur.

    Les cellules cancéreuses (ici celles d'une tumeur mammaire) ont la particularité de se diviser sans arrêt. Le CPEB4 induirait un état cellulaire proche de celui qui existe durant le développement embryonnaire.
    Les cellules cancéreuses (ici celles d'une tumeur mammaire) ont la particularité de se diviser sans arrêt. Le CPEB4 induirait un état cellulaire proche de celui qui existe durant le développement embryonnaire. © TheJCB, Flickr CC by nc sa 2.0

    Lors de leurs travaux, les scientifiques ont par exemple pu montrer que ce mécanisme induisait une plus forte expression de l’activateur tissulaire du plasminogène (tPA), dont on connaît la forte responsabilité dans le développement de tumeurs pancréatiques. Cette enzyme se retrouve en faible quantité dans un pancréas sain, mais atteint des taux bien plus élevés dans les tissus malades.

    Des tumeurs réduites de 80 %

    Dans cet article, les auteurs ont remarqué que seules les cellules tumorales présentaient ce CEPB4, tandis que les organes en bonne santé étaient épargnés. Cela met donc les chercheurs sur la voie d’une thérapie de ces cancers par inhibition de CPEB4. Et les résultats sur les souris sont encourageants. Celles chez qui les chercheurs avaient induit des cancers humains ont vu leurs tumeurs perdre 80 % de leur volume dès lors que l’on avait poussé la protéine CPEB4 au silence.

    Si l’étude ne s’est focalisée que sur des cancers pancréatiques et des glioblastomes, les scientifiques espagnols se montrent très optimistes. « Par les effets observés dans les tumeurs examinées et le type de gènes régulés par ce mécanisme, nous pensons que ce mode opératoire se retrouve dans d’autres cancers » lance Pilar Navarro, l’un des coauteurs.

    Cependant, cette piste reste encore à creuser. Les chercheurs vont désormais tenter de mieux cerner la structure des inhibiteurs de CPEB4 pour trouver le plus adapté à un usage thérapeutique. Cela passera inéluctablement par l’étude des effets sur différents modèles animaux avant de tenter l’expérience sur des êtres humains.


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  • Bachar al-Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants

     

    Une affiche de Bachar al-Assad à Damas (Louai Beshara/AFP)

    Le président syrien Bachar al-Assad a nié avoir donné l’ordre de tuer des manifestants, affirmant que seul «un fou» ferait cela, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine ABC News diffusé mercredi.

    Le président syrien a par ailleurs remis en cause le bilan de 4 000 morts dans la répression des manifestations avancé par l’ONU, affirmant que «la majorité» des personnes tuées étaient «des partisans du régime, et non l’inverse». Il a également minimisé les conséquences des sanctions prises contre son pays, soulignant que ce n’était «pas quelque chose de nouveau».

    «On ne tue pas sa population… aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d’être mené par un fou», a déclaré le président syrien au cours de l’entretien.

    Concédant toutefois que des membres des forces armées avaient pu aller trop loin, il a poursuivi : «Toute réaction violente a été le fait d’un individu, et non pas d’une institution». «Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence», a-t-il ajouté.

    «Il n’y a pas eu d’ordre demandant de tuer ou d’être violent», a-t-il affirmé.

    Interrogé sur le bilan avancé par l’ONU de 4 000 morts dans la répression des manifestants qui secouent le pays depuis neuf mois, Bachar al-Assad a répondu : «Qui a dit que l’ONU était une institution crédible?».

    Le président syrien a par ailleurs assuré que «la plupart des personnes tuées» dans les heurts étaient «des partisans du régime, et non l’inverse», citant le chiffre de 1 100 soldats et policiers morts.

    Interrogé sur les sanctions prises à l’encontre de la Syrie pour faire pression sur son régime, Bachar al-Assad en a minimisé la portée : «Nous sommes visés par des sanctions depuis trente, trente-cinq ans. Ce n’est pas quelque chose de nouveau», a-t-il jugé.

    «Nous ne sommes pas isolés. Les gens vont et viennent, il y a des échanges commerciaux, vous avez tout ce que vous voulez», a-t-il déclaré.

    (AFP)


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  • Espagne: les régions ne respecteront pas l'objectif de déficit (Moody's)

     

    Madrid (awp/afp) - L'agence de notation financière Moody's a affirmé lundi que les régions espagnoles ne respecteraient pas leurs objectifs de réduction du déficit en 2011, mettant en doute la tenue du plan d'assainissement des finances espagnoles qui dépend de leur bonne conduite.

    "Le gouvernement espagnol récemment élu devra s'attaquer aux problèmes fiscaux des régions, car (ceux-ci) menacent d'augmenter le déficit national en 2012", souligne Moody's dans un rapport hebdomadaire.

    Les dix-sept régions sont tenues de ramener leur déficit à 1,3% du PIB en 2011, dans la cadre du plan d'austérité de l'Espagne qui vise un déficit public de 6% cette année.

    "Les régions dépasseront probablement leur cible de près d'un point de pourcentage" en 2011, avance Moody's.

    Les récentes mesures d'austérité décidées par une partie des gouvernements régionaux de droite a permis fin septembre de ramener le déficit cumulé des régions à 1,19% du PIB, contre 1,21% fin juin.

    "Ces efforts seront insuffisants pour les empêcher de dépasser l'objectif de déficit de 1,3% du PIB sur l'année", souligne toutefois l'agence.

    Pour justifier ce pronostic, Moody's s'appuie notamment sur le fait que "les régions déboursent une grande partie de leurs dépenses au dernier trimestre", ainsi que sur l'augmentation d'1,53 milliard d'euros du budget de la région de Castille-La Manche, approuvée jeudi par son parlement régional.

    Dans son rapport, l'agence regrette que "le contrôle de l'Etat et la surveillance des régions ait été historiquement inefficace", ce qui leur a permis "d'accumuler de lourds déficits."

    "Les objectifs de déficit 2011 et 2012 n'ont qu'une signification à court terme mais ils sont importants pour consolider la confiance des marchés", conclut Moody's.

    L'agence Fitch avait également mis en garde les régions espagnoles, vendredi, face à un quatrième trimestre qui pourrait les amener à dépasser la limite fixée par le gouvernement.

    rp



    (AWP / 05.12.2011 15h01)


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  • Ce blog a le label  "FINKY"

     


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  • Japon : du lait en poudre contaminé par l'accident de Fukushima ?

    le 06 décembre 2011 à 10h10 , mis à jour le 06 décembre 2011 à 10h48 source

     

    Un fabricant de lait en poudre a décelé de fortes doses de césium 134 et 137 dans un de ses produits pour bébé. La contamination pourrait être due à l'accident nucléaire du mois de mars.

     
     
    Travaux à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, en novembre 2011Travaux à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, en novembre 2011 © www.abacapress.com

    Le lien avec Fukushima n'est pas avéré, mais il y de forts soupçons. Meiji, un fabricant de produits alimentaires japonais, a détecté du césium radioactif dans plusieurs échantillons de lait en poudre pour enfants. Le fabricant a mesuré jusqu'à 31 becquerels par kilogramme de césium 134 et 137 dans de la poudre de lait. La contamination ne proviendrait pas du lait utilisé, en grande partie importé, mais pourrait être intervenue lors du processus de transformation effectué dans une usine de l'est du Japon au mois de mars, peu après l'accident nucléaire.

     

    Le plafond provisoire fixé par les autorités étant de 200 becquerels par kilogramme, "le niveau mesuré n'est pas tel qu'il puisse avoir des conséquences sur la santé", a indiqué le groupe, mais ce dernier, qui dit vouloir rassurer les parents, préfère néanmoins que les enfants ne consomment pas le lait en question. "Compte tenu du fait que le lait est un aliment essentiel pour les enfants, nous proposons aux clients qui ont déjà acheté des boîtes appartenant aux mêmes lots de les échanger", a expliqué Meiji.


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    Violent scenes in Athens as bloody Greek riots keep on raging

     

    ATHENES (Reuters) - La police grecque a fait usage de gaz lacrymogène mardi à Athènes contre des dizaines de manifestants cagoulés qui jetaient des cocktails molotov et des pierres contre les forces de l'ordre en marge d'une manifestation.

    Des centaines de personnes s'étaient rassemblées dans la capitale jusqu'au parlement pour commémorer la mort d'un jeune lycéen tué par la police en 2008.

    La mort d'Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, avait déclenché les émeutes les plus violentes de l'histoire du pays. Les troubles, qui se nourrissaient également des difficultés économiques, avaient duré deux semaines et joué un rôle dans l'alternance politique aux législatives d'octobre 2009.


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  • L'Année du Dragon

    2012, quels enjeux pour la Chine ? Défis économiques et enjeux stratégiques, par Emmanuel Lincot. Vidéo enregistrée le 10/11/2011.


    2012, quels enjeux pour la Chine ? Défis... por realpolitiktv


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  • Quand la CIA finançait les Frères musulmans

    Le Point.fr - Publié le 06/12/2011 à 12:44 - Modifié le 06/12/2011 à 12:56

    Les services secrets américains ont longtemps soutenu la confrérie, née en 1928 en Égypte.

    Saïd Ramadan, mort à Genève en 1995, fondateur des Frères musulmans et père de Hani et Tariq Ramadan.

    Saïd Ramadan, mort à Genève en 1995, fondateur des Frères musulmans et père de Hani et Tariq Ramadan.

     

    Le fonds E 4320, conservé aux archives fédérales à Berne, concerne Saïd Ramadan, le gendre d'Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens. Poursuivi par le régime nassérien, réfugié en Suisse en 1959, Saïd Ramadan a créé le Centre islamique de Genève, le premier institut de ce genre en Europe. Il est par ailleurs l'un des fondateurs de la Ligue islamique mondiale inspirée par les Saoudiens. Une note confidentielle des services secrets suisses datant du 17 août 1966 évoque la "sympathie" de la BUPO, la police fédérale sur la protection de l'État, pour Saïd Ramadan. Elle ajoute : "Il est très certainement en excellents termes avec les Anglais et les Américains."

    Un autre document, daté du 5 juillet 1967, se montre encore plus précis. Saïd Ramadan est présenté comme un "agent d'information des Anglais et des Américains. De plus, je crois savoir qu'il a rendu des services - sur le plan d'informations - à la BUPO." Toujours est-il qu'une réunion, présidée par le chef du service du Ministère public fédéral, du 3 juillet 1967, décide d'accorder un permis de séjour à Saïd Ramadan, alors que ce dernier aurait dû être expulsé le 31 janvier 1967. Les raisons de cette tolérance ? La possibilité "que les amis de Saïd Ramadan prennent le pouvoir dans les mois à venir dans l'un ou l'autre État aujourd'hui qualifié de progressiste ou socialiste".

    Saïd Ramadan et le président américain

    Ces documents déclassés vont dans le même sens que l'ouvrage publié en septembre dernier par le journaliste américain Ian Johnson, lauréat du prix Pulitzer, Dans une mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des Frères musulmans en Occident (*), on découvre que les Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont utilisé les Tchétchènes, les Kazakhs, les Ouzbeks, les musulmans vivant en URSS contre les communistes athées. Les Américains ont ensuite pris le relais, soutenant les islamistes contre le bloc communiste et ses satellites. En juillet 1953, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis, et reçue à la Maison-Blanche, parmi eux Saïd Ramadan.

    Le 28 octobre dernier, dans un article intitulé "Le rôle mobilisateur de Saïd Ramadan", le site francophone Oumma.com montre la photo du président Dwight Eisenhower entouré des membres de la délégation. Saïd Ramadan est à sa droite. Le président américain estime que, dans ses relations avec les dirigeants arabes, "notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme", relève Ian Johnson. Quelques années du plus tard, Saïd Ramadan, réfugié en Europe, traite avec Bob Dreher, un agent de la CIA, installé à Munich.

    Une thèse sur la charia

    Saïd Ramadan vient d'obtenir en 1959 un doctorat en droit de l'université de Cologne pour sa thèse La charia, le droit islamique, son envergure et son équité. Il brûle d'envie d'étendre son influence à l'Europe entière. "Installé à Genève, il considérait Munich, à une journée de route de son domicile, comme l'endroit idéal où établir une sorte de base avancée", lit-on dans Une mosquée à Munich. La CIA finançait-elle directement Saïd Ramadan et les Frères musulmans en Europe ?

    Ian Johnson reste prudent, dans la mesure où une partie des archives de l'agence de renseignements ne peut être consultée. "Tout indique que Dreher et l'Amcomlib eurent recours aux moyens financiers et politiques à leur disposition pour donner un coup de pouce au principal représentant des Frères musulmans en Europe", écrit-il. L'Amcomlib, ou American Committee for Liberation from Bolshevism, était un faux nez des services américains.

    Il roulait en Cadillac

    René Naba, ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l'AFP, penche davantage pour une sous-traitance par la Jordanie et l'Arabie saoudite. Pour preuve, Saïd Ramadan, de nationalité égyptienne, voyageait à cette époque avec un passeport diplomatique jordanien. Apparemment, le gendre d'Hassan el-Banna ne manquait pas de subsides, Une mosquée à Munich raconte ainsi qu'il roulait en Cadillac...

    Décédé en 1995 à Genève, Saïd Ramadan est notamment le père de l'islamologue Tariq Ramadan, et de Hani Ramadan, qui lui a succédé à la tête du Centre islamique de Genève. Interrogé sur les liens éventuels de son père avec les services secrets américains et européens, ce dernier n'a pas souhaité nous répondre.

    (*) Ian Johnson, Une mosquée à Munich, JC Lattès


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