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    ACRO, 23 février 2013

    LE SUIVI DE LA CATASTROPHE NUCLEAIRE JAPONAISE PAR L'ACRO ICI --> Au jour le jour

    site de l'ACRO : http://www.acro.eu.org/accueil0.html

     Les autorités japonaises rêvent d’une catastrophe réversible : le gouvernement a engagé un immense programme de « décontamination » et a promis un retour à une partie des 160 000 personnes qui ont quitté leur habitation pour fuir les dangers de la radioactivité. Dans d’autres zones, non évacuées, mais aussi contaminées de 8 régions du Japon, ce sont les municipalités qui ont la charge des travaux qui consistent à laver, frotter, couper les herbes, arbustes, gratter la terre… Pour les zones évacuées, le gouvernement a lancé des appels d’offres et ce sont les majors du BTP, sans aucune expérience, mais pouvant mobiliser une large main d’œuvre, qui ont été retenues. L’une d’entre elles avait la charge du génie civil lors de la construction des réacteurs de la centrale de Fukushima. Comme toujours, ce sont des sous-traitants qui font les sales travaux.

    L’Asahi, un des principaux quotidiens du Japon, a enquêté et révélé ce que tout le monde savait sur place : le travail est bâclé. Les déchets sont parfois seulement rejetés un peu plus loin, l’eau de lavage n’est pas récupérée… le débit de dose n’est pas toujours contrôlé à la fin des travaux. Les ouvriers ne sont pas mieux traités : le ministère du travail a trouvé que le droit du travail est violé dans 45% des cas. Non paiement de la prime de risque absorbée dans le mille-feuille des intermédiaires pour des centaines, voire des milliers d’entre eux, équipements de protection individuelle pas toujours utilisés, contrats caducs, absence de visite médicale… Pas étonnant qu’il y ait une pénurie de main d’œuvre. Seulement 10% des postes sont pourvus.

    Seul l’appât du gain intéresse les compagnies retenues, qui n’ont subi aucune sanction. Personne n’a été sanctionné suite à cette catastrophe. Les cadres dirigeants limogés de TEPCo, l’exploitant de la centrale accidentée, se sont recasés dans des filiales et la compagnie espère toujours pouvoir continuer à exploiter son autre centrale nucléaire. On retire le permis de conduire à un chauffard, pas à un exploitant du nucléaire. TEPCo, s’accroche à ses 7 réacteurs de sa centrale de Kashiwazaki-Kariwa, sur la mer du Japon, dans la province de Niigata, même si deux d’entre eux sont situés sur une faille sismique qui a été requalifiée en faille active suite aux révisions des critères de sûreté. Les autres, à eau bouillante, de la même technologie que ceux de Fukushima, nécessitent des investissements massifs et des années de travaux de remise aux normes durcies par la nouvelle autorité de sûreté. TEPCo n’a pas renoncé non plus à ses réacteurs non accidentés de Fukushima, même s’ils ont été noyés par de l’eau de mer corrosive lors du tsunami de mars 2011 et même si les autorités locales n’en veulent plus. Des milliers de travailleurs y sont exposés à des doses inutiles pour tenter de les remettre en état de marche.

    Les autres compagnies d’électricité ne sont pas en reste. 14 réacteurs ont été arrêtés par les séisme et tsunami du 11 mars 2011 et ceux de Hamaoka ont été arrêtés sur ordre du 1er ministre en mai 2011. Et les autres n’ont pas été autorisés à redémarrer suite à l’arrêt programmé tous les 13 mois. Le gouvernement a finalement autorisé le redémarrage de deux réacteurs durant l’été 2012, même s’ils n’étaient pas aux normes provisoires. Il est passé outre l’opinion publique et les manifestations massives. Le pays aurait pu passer l’été sans. Ils seront à nouveau arrêtés après 13 mois de fonctionnement durant l’été 2013 et le pays sera de nouveau sans nucléaire. La validation d’un nouveau référentiel de sûreté, la remise aux nouvelles normes des réacteurs et les inspections vont prendre du temps. Nombreux réacteurs, situés sur des failles sismiques jugées actives suite à une réévaluation ou étant câblés avec des câbles inflammables ne redémarreront probablement jamais. Il se pourrait que la moitié du parc nucléaire japonais ne redémarre jamais et c’est même certain pour plus d’un quart du parc.

    Les compagnies d’électricité font un lobbying intense pour obtenir un assouplissement des règles de sûreté et une période de grâce, comme si elles n’avaient rien retenu de la catastrophe en cours. Elles ne veulent pas non plus entendre parler de l’ouverture du marché de l’électricité et garder leur monopole très lucratif. Elles mettent en avant les coûts élevés des énergies fossiles de remplacement comme argument principal. Mais ce sont les réacteurs nucléaires, devenus inutiles, qui leur coûtent cher. Les seules compagnies qui ne sont pas dans le rouge sont celles qui n’ont pas ou peu de nucléaire !

    L’industrie nucléaire, qui a sa part de responsabilité dans la catastrophe, mais qui n’a pas déboursé un yen pour venir en aide aux populations touchées, espère toujours vendre des réacteurs à l’étranger, le marché intérieur étant fermé pour longtemps. Les modèles en catalogue n’ont pas évolué depuis Fukushima.

    Pour les populations touchées par la catastrophe la vie est toujours anormale. Les déplacés volontaires ne bénéficient de quasiment aucune aide. On ne sait même pas combien ils sont, nombre d’entre eux n’allant pas s’enregistrer sur le nouveau lieu de vie. Pour ceux qui sont restés par force ou par choix, la vie dans les territoires contaminés est difficile. L’alimentation est toujours un sujet d’inquiétude. Les enfants ne jouent presque plus dehors et prennent du poids. Pour les réfugiés, qui ont dû évacuer sur ordre des autorités, la vie est aussi difficile dans le logement provisoire, souvent exigu. Comment refaire sa vie quand on ne sait pas combien de temps cette attente va durer, quand on ne sait pas si l’on pourra rentrer un jour chez soi ? Pour les agriculteurs, l’espoir de retrouver une ferme est très mince.

    L’indemnisation des personnes déplacées de force coûte cher aux autorités qui avancent l’argent à TEPCo. Comme il est fort probable qu’elle ne pourra jamais rembourser, ce sera le contribuable qui, in fine, paiera. Alors que les autorités ont baissé les concentrations limites de césium radioactif dans l’alimentation, pour tenter de regagner la confiance des consommateurs, elles refusent de baisser la limite d’évacuation, pourtant beaucoup trop élevée. Fixée à 20 mSv/an, comme pour les travailleurs du nucléaire, elle s’applique maintenant à toute la population, même les personnes les plus vulnérables comme les enfants. Pire, le gouvernement a gardé cette limite pour autoriser le retour des populations. Il a vaguement promis une limite plus basse à long terme, sans donner aucun calendrier.

    Dans certaines zones, les habitants sont autorisés à rentrer chez eux durant la journée, pour remettre en état leur habitation, mais à pas à dormir sur place car les services comme l’eau, l’électricité, endommagés par le séisme, n’ont pas pu être rétablis à cause de la radioactivité. Le gouvernement a donc engagé un programme de « décontamination » à marche forcée.

    Même en cas de travail soigné, avec récupération des déchets, la décontamination semble être une mission impossible. Avec 70% de montagnes et de forêts, le débit de dose dans les zones nettoyées ne diminue que modestement, sauf à raser de grandes étendues. Souvent, il y a recontamination avec la pluie, le vent. Et il n’y a toujours pas de solution pour les déchets engendrés.

    Ce n’est pas mieux dans les zones non évacuées : selon le ministère de l’environnement, fin décembre 2012, seulement 23% des 103 000 habitations contaminées des 7 provinces autres que Fukushima, qui sont aussi touchées, ont été « décontaminées ». Et l’on ne connaît pas l’impact des travaux en terme de dose.

    La mer continue à se contaminer sans que l’on n’y puisse rien. Les infiltrations d’eau souterraine polluent le rivage sur le site de la centrale et le lessivage des sols par les eaux de pluie entraîne une augmentation de la contamination des sédiments dans l’embouchure des fleuves. C’est particulièrement flagrant dans la Baie de Tôkyô où la contamination croît de jour en jour. Le pire est peut-être à venir : TEPCo est contrainte d’injecter d’énormes quantités d’eau pour refroidir les combustibles fondus des réacteurs 1 à 3 de la centrale de Fukushima daï-ichi. Cette eau se contamine, s’infiltre dans les sous-sols des bâtiments réacteur et menace de déborder dans la mer. TEPCo la pompe donc continuellement, la décontamine très partiellement et la réinjecte. Mais de l’eau souterraine s’infiltre aussi, se contamine et augmente les stocks. La compagnie ne sait plus où mettre les cuves pleines d’eau contaminée sur son site. Elle n’a d’autre perspective que de la rejeter en mer à plus ou moins longue échéance, après une décontamination plus poussée, promet-elle, mais toujours partielle. La station de traitement, prévue pour septembre 2012, ne fonctionne toujours pas.

    Sur place, ce sont les ouvriers sous-traitants qui payent le plus lourd tribut. Ce sont eux qui prennent les plus fortes doses de radioactivité et leur statut précaire les pousse à tricher en minimisant l’enregistrement des doses reçues. Avec environ 3 000 personnes par jour sur le site, plus de 25 000 personnes y sont passées.

    Quant aux habitants évacués, ils n’en peuvent plus. Ils ne croient plus à un retour à la normale. De nombreux habitants, surtout ceux avec de jeunes enfants, se sont résignés et ne rentreront jamais. Quelle sera leur vie quand les indemnités s’arrêteront ? Quel sera leur état de santé à long terme ? Il y a déjà, officiellement, trois cas de cancer de la thyroïde avérés chez les enfants de Fukushima, qui ont subi une intervention chirurgicale. 7 autres cas suspects sont en cours d’analyses complémentaires. Cela ne va qu’empirer, le pic du nombre de cas étant apparu 4 à 5 ans après les rejets massifs à Tchernobyl.

    Combien seront-ils au Japon ? Pour eux, comme pour beaucoup, aucun retour à la normale n’est possible.

    Les informations sont tirées de notre suivi quotidien de la catastrophe. Le titre est inspiré d’un article d’Alissa Decotes-Toyosaki dans Zoom Japon de février 2013


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  • Le film en quatre épisodes intitulé "Alla Islam, sur les traces de la conquête de l'Europe par l'islamisme", et réalisé par deux journalistes israéliens, Zvi Yehezkeli et David Deryi, livre une vision alarmante de la montée de l'intégrisme en Suède, en France, au Royaume-Uni ou encore en Belgique. Témoignages de jeunes radicalisés recueillis en se faisant passer pour des Palestiniens, scènes d'émeutes, entretiens avec spécialistes et responsables politiques s'y succèdent pour aboutir à un instantané d'une Europe "où la rage des immigrants musulmans a déjà éclaté", assure la voix-off. "On croirait à une guerre civile", regrette l'imam de Drancy Hassen Chalghoumi, fervent partisan du dialogue inter-religieux (*).

     


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  • Créé le 21-02-2013 à 15h11 - Mis à jour à 15h40

    Cette décision pourrait raviver les tensions dans la région où le plateau du Golan est considéré comme un territoire syrien occupé.

    Image d'illustration du plateau du Golan. (NEWSCOM/SIPA)

    Image d'illustration du plateau du Golan. (NEWSCOM/SIPA)

    Israël a autorisé des forages de pétrole sur le plateau du Golan syrien occupé au risque de s'attirer des condamnations internationales, rapporte jeudi 21 février le quotidien "Yediot Aharonot".

    Une licence d'exploitation a été attribuée à l'entreprise israélo-américaine Genie, présidée par Effi Eitam, un ancien ministre d'extrême droite installé sur le Golan, selon le quotidien populaire.

    Le journal économique "Globes" rapporte pour sa part que le magnat ultra-conservateur des médias Rupert Murdoch fait partie des actionnaires et que l'ancien vice-président américain républicain Dick Cheney est un conseiller du projet.

    "Attribuer une licence d'exploitation pour le forage (de pétrole) sur le Golan pourrait provoquer un tollé international en raison du fait que la communauté internationale considère le Golan comme un territoire syrien occupé", estime le quotidien "Globes".

    Un territoire occupé depuis 1967

    Selon le "Yediot", Israël avait interrompu il y a 20 ans les recherches exploratoires de pétrole sur le plateau du Golan, pris en 1967 à la Syrie, à la suite des accords israélo-palestiniens d'Oslo entre Israël et les Palestiniens. Le porte-parole du ministre de l'Energie n'a pu être joint pour commenter ces informations.

    Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale, et construit une nouvelle barrière le long de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie.


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    Selon Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur  de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »

     

    Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a suggéré le  dimanche  17 février 2013 de fiscaliser les prestations familiales afin d’augmenter les recettes de l’Etat ! Les socialistes ne savent qu’augmenter les prélèvements et les impôts !

    Taxer et tondre la laine sur le dos des pères de famille nombreuse, c’est plus facile que de s’attaquer à l’immigration extra-européenne (coût 70 milliards d’euros par an !), réduire les dépenses publiques françaises éhontées de fonctionnement  les plus élevées d’Europe  avec deux millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne, supprimer les régimes spéciaux des retraites qui, après la pseudo-réforme  de l’illusionniste  Sarkozy, nous coûtent encore plus cher qu’avant , ou  supprimer d’un trait de plume l’inutile  Conseil  Economique et social dont le seul objet  est  recaser les petits copains !

     

    Le démantèlement continu de la politique familiale en France depuis 1945

     

    Le coût actuel de la politique familiale française est de 5% du PIB. Des progrès restent à faire afin de permettre aux femmes d’avoir les enfants qu’elles désirent. Les études qui se sont penchées sur la question l’ont montré : les femmes arrivant à la cinquantaine constatent, en moyenne, qu’elles ont eu au final un enfant de moins que le nombre qu’elles auraient aimé avoir. Cet enfant qui manque, c’est la solution à nos problèmes démographiques et de retraites. L’Europe ne fait pas de 3e enfant. Un 3e enfant coûte cher en France, bien plus que les 150 euros supplémentaires par mois que donnent les allocations familiales. En un demi-siècle, les prestations familiales ont diminué de près de 70% pour les familles avec trois enfants. Il faudrait que ces prestations atteignent 5%  du PIB contre 3% aujourd’hui, ce qui est à comparer aux plus de 20%  du PIB consacrés annuellement aux retraites et à la santé.

     

    Malthus triomphe  en Europe. Il en est de même  en France, si l’on se réfère au taux de fécondité insuffisante de 1,71 des Françaises de souche européenne et  au démantèlement continu de la politique familiale dont les fondements avaient été posés dès 1945 par le général de Gaulle. Le Général avait multiplié les mesures destinées à relever la natalité française : indexation des allocations familiales sur le salaire de base et non sur les prix (car leur but n’est pas de maintenir un pouvoir d’achat initial mais de permettre aux familles de voir leur niveau de vie s’améliorer parallèlement à celui de l’ensemble de la société) ; refus de soumettre les allocations familiales à l’imposition (car elles ne constituent pas un revenu, mais la juste compensation d’investissements privés avec un intérêt collectif fondamental) ; refus de les soumettre à condition de ressources ; et enfin instauration du quotient familial dans le calcul de l’impôt sur le revenu,  étaient autant de mesures concrètes permettant de bien distinguer la politique familiale de la politique sociale à visée égalitariste.

    Les allocations familiales n’ont pas pour but de combler le fossé entre riches et moins riches, mais d’éviter que les ménages avec enfants voient leur niveau de vie se dégrader par rapport à ceux qui n’en ont pas. Or, depuis les années 70, ce principe de base du printemps démographique français d’après guerre n’a cessé d’être bafoué.

     

    En 1970, Pompidou introduit des primes à condition de ressources. Dans le même temps, les prestations familiales sont décrochées de la croissance des salaires pour être alignées sur les prix. Mais les cotisations continueront  quant à elles d’être indexées sur les salaires, d’où les excédents des Caisses d’allocations familiales qui seront utilisés pour combler les déficits d’autres caisses : assurance vieillesse et maladie. En 1987,  Chirac soumet l’allocation jeune enfant à condition de ressources et en 1988, Michel Rocard crée le RMI à la charge des  CAF. Ainsi souligne le démographe Philippe Bourcier de Carbon, « depuis près de 30 ans, les gouvernements successifs dévoient la politique familiale de la France en l’éloignant sans cesse du soutien initial à la fécondité, pour la spécialiser dans l’assistanat, la lutte contre la pauvreté, l’exclusion ou le chômage ». Les grands bénéficiaires de cette politique sont les populations d’origine immigrée qui emploient le terme  « d’allocations braguette »  et il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que leur taux de natalité soit supérieur à celui de leur pays d’origine, et en moyenne deux fois supérieur au taux  de souche européenne. Le paradoxe, c’est que les allocations familiales censées enrayer à l’origine en 1945  l’insuffisance de la natalité française de souche européenne contribuent aujourd’hui à accentuer les déséquilibres démographiques en attirant les populations immigrées extra-européennes et en développant leur taux de natalité.

     

    Elever des enfants diminue le niveau de vie des ménages !

    La politique familiale française ne couvre que 15% des dépenses qu’entraînent les enfants contre 65% à la fin des années 40. Dans les années 50, les allocations familiales stricto sensu, représentaient plus du quart du budget social français ; aujourd’hui elles en représentent moins de 4%.

    L’arrivée du premier enfant dans un couple se traduit par une baisse du niveau de vie (après impôts et transferts) de l’ordre de 13%, et  6% pour chacun des enfants suivants. Le taux de pauvreté augmente fortement avec la taille des ménages. Ainsi s’explique la diminution constante du nombre des familles nombreuses d’origine européenne,  qui sont pourtant nécessaires au simple remplacement des générations puisque 10% des femmes n’ont pas d’enfant et 20% un seulement. Une famille sur cinq seulement (1,7 millions) est composée aujourd’hui d’au moins trois enfants. Elever des enfants signifie des  grandes joies familiales, mais aussi des  soucis, des peines et des privations dans un monde de plus en plus dur soumis à la concurrence des pays émergents !

    Les socialistes veulent ils encourager davantage les Français à gaspiller leur argent au Club Med ou dans les loisirs sans fin, plutôt que de continuer à investir dans l’avenir humain du pays, seul domaine où la France est moins décadente à ce jour que les autres pays européens. Les socialistes seraient ils devenus les spécialistes pour porter le coup de grâce à   tout ce qui fonctionne  encore  un peu en France ? Les socialistes veulent ils vraiment achever le nouveau grand malade de l’Europe ? Les socialistes auraient-ils déjà oublié leurs seuls  et uniques cocoricos démographiques lorsqu’ils comparent la France à l’Allemagne pour se consoler de notre déroute économique ?

    Il est donc  hors de question, M. Migaud, de fiscaliser la majoration de retraite pour les familles nombreuses, de diminuer encore  les prestations  ou de les fiscaliser ! Elles n’ont déjà que trop diminué depuis 1945 !

     

    En conclusion, une politique familiale pour la France et pour l’Europe, telle que celle mise en place par le général de Gaulle, est bien au contraire  la seule alternative à la politique d’immigration massive extra-européenne par le biais du regroupement familial, de la clandestinité, des mariages mixtes au pays et d’un taux de natalité très élevé de ces populations. Un revenu parental avec des droits à la retraite et des prêts familiaux à taux zéro pour les familles nombreuses démunies s’imposera  bien au contraire un jour dans toute l’Europe  pour assurer la survie et la vitalité démographique de la population d’origine. Le rôle des parents éducateurs doit être reconnu. Seule une politique familiale  peut éviter les graves déconvenues identitaires de non assimilation des populations immigrées et assurer l’avenir de la France, de l’Europe et du continent paneuropéen.


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  • «Marée citoyenne» contre l'austérité en Espagne

    <time datetime="2013-02-23T13:06:15+01:00" itemprop="datePublished">23 février 2013 à 13:06</time>
    Un manifestant espagnol opposé au sauvetage par l'Etat de la banque Bankia.
    Un manifestant espagnol opposé au sauvetage par l'Etat de la banque Bankia. (Photo Juan Medina. Reuters)

    Taux de chômage de 26%, affaires de corruption à répétition... le pays est miné par un cocktail explosif.

    Contre l’austérité et la corruption, une «marée citoyenne» est attendue samedi à Madrid et dans des dizaines de villes d’Espagne, au moment où le pays, miné par un cocktail explosif de chômage et de récession, s’interroge sur ses institutions ébranlées par des scandales en série.

    «Non au coup d’Etat des marchés», pour «une véritable démocratie», pour la défense des services publics : les mots d’ordre sont multiples pour cette «marée citoyenne» du 23 février, jour anniversaire de la tentative de coup d’Etat militaire qui avait terrifié la jeune démocratie espagnole, le 23 février 1981.

    Fonctionnaires, enseignants, médecins et infirmières, mouvements féministes, associations écologistes, petits partis politiques, groupes de la mouvance des «indignés» ou mineurs du nord de l’Espagne doivent se rassembler en quatre points de Madrid avant de converger samedi soir vers la place de Neptuno, près du Congrès des députés.

    «La pire crise de la démocratie dans les dernières décennies»

    «En 1981, après le coup d’Etat militaire, les citoyens avaient manifesté massivement pour défendre la liberté et la démocratie. Aujourd’hui, 32 ans après, nous appelons tous les citoyens, toutes les assemblées et tous les collectifs à se rassembler dans une journée de mobilisation», a lancé la plateforme 23F.

    La plateforme dénonce pêle-mêle «les politiques brutales de rigueur sociale» ainsi que «la corruption et la perte de légitimité des institutions», à l’origine en Espagne «de la pire crise de la démocratie dans les dernières décennies».

    «Nous faisons face à un véritable coup d’Etat financier, c’est pour ça que nous avons choisi cette date», a expliqué Paco Segura, porte-parole de l’une des associations organisatrices, Ecologistas en accion«Aujourd’hui aussi notre démocratie est menacée, c’est pour cela que nous manifestons : pour exiger une vraie démocratie où les gens puissent décider de leur avenir», a-t-il ajouté.

    Sombres perspectives économiques pour 2013

    Cible de la colère des manifestants : la politique d’austérité menée depuis un an par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, visant à récupérer 150 milliards d’euros sur trois ans, d’ici 2014, pour réduire le déficit du pays.

    Mais cette politique de la rigueur à outrance est largement perçue comme un frein à la reprise de l'économie, au moment où l’Espagne, en récession, affiche un chômage à plus de 26%. Pour 2013, les perspectives restent très sombres, avec un chômage qui pourrait atteindre 26,9% et un recul du PIB de 1,4%, selon la Commission européenne.

    Alors que tous les clignotants sociaux sont au rouge, la grogne est accentuée par l’aide européenne de plus de 41 milliards d’euros accordée au secteur financier, fragilisé par son exposition à l’immobilier, les banques étant considérées par beaucoup d’Espagnols comme les responsables de la crise.

     La monarchie aussi égratignée

    Les révélations successives sur des affaires de corruption qui éclaboussent les grandes institutions du pays renforcent encore le malaise. La monarchie, jusque là réputée intouchable, se retrouve prise dans la tourmente d’un scandale sans précédent, une enquête sur le détournement de millions d’euros d’argent public pour laquelle le gendre du roi Juan Carlos, Iñaki Urdangarin, était interrogé samedi par un juge d’instruction des Baléares.

    Au point que la Maison royale a dû, vendredi, publier un démenti face à des rumeurs sur une éventuelle abdication du souverain, âgé de 75 ans et affaibli par des ennuis de santé à répétition. En janvier, c’est le nom de Mariano Rajoy qui est apparu dans une liste, publiée par le quotidien El Pais, de bénéficiaires présumés de paiements occultes. Le chef du gouvernement a riposté en assurant n’avoir jamais reçu d’argent au noir et a démenti, dans un discours prononcé mardi devant les députés, que la corruption «soit généralisée» en Espagne.

    Tentant de reprendre l’initiative face à l’opposition qui lui demande de démissionner, Mariano Rajoy a voulu donner un ton positif à ce discours, prononcé lors du traditionnel débat sur l’Etat de Nation : grâce aux mesures de rigueur, a-t-il affirmé, l’Espagne a pu éviter «le naufrage». Mais il n’a pas caché que le chemin à parcourir restait «long et difficile».


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  • 21 février 2013  par Stéphane GAUDIN

    Un sénateur américain a affirmé que les attaques par drones de la CIA au Pakistan et ailleurs avaient tué 4.700 personnes, un chiffre encore jamais confirmé par le gouvernement, rapporte la presse américaine aujourd’hui.

    Drone Reaper

    Drone Reaper

    Le bilan des centaines d’attaques de drones contre des membres présumés d’al-Qaida au Pakistan, au Yémen et dans d’autres pays est un secret d’Etat bien gardé, le gouvernement américain refusant d’évoquer publiquement les détails de ce programme.

    Mais le sénateur républicain Lindsey Graham, ardent défenseur de ce type d’actions militaires, a publiquement – et peut-être involontairement – donné un chiffre mardi, lors d’une réunion publique dans son Etat. « Nous en avons tué 4.700″, a-t-il dit, selon le site local Easley Patch, en Caroline du Sud (sud-est). « Parfois on frappe des personnes innocentes, ce que je déteste, mais nous sommes en guerre, et nous avons tué plusieurs hauts responsables d’al-Qaida », a-t-il ajouté.


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