• Nucl-fukushima-decontamination2.jpg

    Alors que certains repartent pour le nucléaire comme "en 14"  (Et allons y le redressement productif de la France passe par l’EPR, et les ventes de centrales nucléaires à l’étranger, nous ne pouvons oublier ce qu’est vraiment le nucléaire.

    Fukushima photo Greenpeace

    Et c’est sur ce constat lucide que nous fondons notre volonté de sortir de la folie nucléaire et de réussir la transition énergétique.

    À titre de piqûre de rappel, nous publions ci-dessous un article paru aujourd’hui 8 février 2013 dans le Parisien : 

    Des trottoirs, des routes et des bâtiments entiers passé au jet haute pression, des centaines de milliers de toits décapés, des jardins labourés sur plusieurs centimètres de profondeur pour en extraire des tonnes de terre contaminée …
    Alors que 3 000 ouvriers continuent à se relayer jour et nuit au chevet de la centrale de Fukushima pour évacuer les barres d’uranium irradiées encore sous les gravats, le Japon s’attelle  un chantier tout aussi colossal.
    Décontaminer un territoire de près de 24 000 km2, en partie souillé par le panache radioactif qui s’est échappé du site nucléaire le 11 mars 2011. Dans un rayon de 600 km2,  on détecte jusqu’à 600 000 becquerels au mètre carré – un chiffre 100 fois plus élevé que celui de la radioactivité présente dans le sol avant la catastrophe – et la présence de césium jusqu’à 250 km de la centrale.

    Hier, à Cadarache (Bouches-du-Rhône), les experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont pointé du doigt l’extrême complexité des travaux. « Les autorités nippones ont promis de décontaminer au maximum la zone, mais cela va leur coûter des milliards de yens et ils sont en train d’accumuler des centaines de millions de tonnes de déchets nucléaires dont ils ne savent pas quoi faire », souligne le directeur général de l’IRSN, Jacques Repussard. Dans le village de Date, à 65 km de Fukushima, des tas de terre s’entassent dans de grands sacs devant les maisons ou sont entreposés dans des clairières. S’il fallait nettoyer les 20 000 habitations de la commune, cela engendrerait plus 30 000 m3 de déchets.

    . Certains envisagent de raser les forêts
    « Autour de la préfecture de Fukushima, d’anciennes structure coopératives font appel au volontariat pour mener les chantiers de décontamination autour des maisons, explique François Rollinger, qui s’est rendu sur place pour l’IRSN. On voit des parents et des profs gratter la pelouse de leur école ou nettoyer la piscine municipale pour que les enfants puissent y retourner. » Dans les collines, les prairies et certains jardins, il sera impossible d’enlever toute la terre contaminée et il vaut mieux cibler les zones ou la radioactivité s’accumule à forte dose, estime Jacques Repussard. Dans certains villages, décontaminer ne sert par ailleurs pas à grand-chose car, dès qu’il pleut, l’eau ruissèle vers les fonds de vallée depuis les montagnes et les forêts touchées par le panache radioactif. »

    Au Japon, certain évoquent du coup une solution radicale : raser les forêts dans le périmètre contaminé.
    « En massacrant l’ensemble de l’écosystème, on provoquera des glissements de terrain et ce serait finalement un remède pire que le mal, estime Jean-Christophe Gariel, directeur de l’environnement de IRSN.
    Les Japonais vont malheureusement devoir se résoudre à ce que certaines zones sauvages non habitées ne soient jamais décontaminées.

    FRÉDÉRIC MOUCHON


    votre commentaire
  • Mali : la «vraie guerre» commence pour les soldats français

    Après une procession vers le Nord sans la moindre résistance et une prise de contrôle des grandes villes de cette partie désertique du Mali, les soldats français font face aux premières attaques terroristes. «Il y a eu des accrochages dans les environs de Gao», a déclaré aujourd’hui à la radio Europe1 à Paris Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense. Des patrouilles franco-maliennes autour des villes annoncées comme reconquises et pacifiées ont été attaqués par les groupes «djihadistes» que Le Drian a qualifié de «résiduels». «Mardi, il y a eu des tirs de lance-roquettes de groupes djihadistes résiduels dans la région de Gao. Il y a une vraie guerre. Quand on a repris Gao, il y a eu des combats», a répété Le Drian. Paris n’a pas donné le bilan de ces attaques, mais elle reconnaît pour la première fois que «la vraie guerre» ne fait que commencer. Autrement dit, la disparition des «djihadistes» qui infestaient la région n’est qu’un repli tactique. Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui occupait Gao, avait affirmé mardi soir avoir attaqué à la roquette les positions des soldats français et africains à Gao. Occupée depuis avril 2012 par des groupes terroristes, Gao est la plus grande ville du Nord du Mali et la première à avoir été reprise par les troupes françaises et maliennes, le 26 janvier, après d'intenses bombardements aériens français. Des soldats nigériens y sont également présents. Les groupes terroristes se sont dispersés et fondus dans la population. «Leur mode opératoire n’a rien à voir avec la guerre conventionnelle. Ils font dans la guérilla avec des attentats minutieusement préparés et exécutés et des attaques ciblés. Leur force reste leur capacité à agir dans la discrétion la plus totale», nous a expliqué un expert en la matière. Les troupes françaises et africaines doivent se préparer au pire, surtout que ces terroristes sont des fins connaisseurs du désert malien aux reliefs très accidentés et rocheux.
     

    http://www.algeriepatriotique.com/article/mali-la-vraie-guerre-commence-pour-les-soldats-francais http://www.algeriepatriotique.com/article/mali-la-vraie-guerre-commence-pour-les-soldats-francais


    votre commentaire
  • eurodollar

     

    Docteur en science politique et essayiste.

    « We are going to kill the dollar ». C’est ainsi que Kyle Bass, fondateur de « Hayman Capital », s’est prononcé, lors d’une conférence fin 2012, à la suite d’une discussion avec un membre de l’administration Obama. Exprimant son inquiétude au sujet des exportations américaines, K. Bass s’était vu donner cette réponse de la part d’un haut représentant du gouvernement des États-Unis. Une affirmation qui va dans le même sens que celle de Peter Schiff, président d’Euro Pacific Capital (société de courtage). Ce dernier, qui avait prédit la crise des Subprimes en 2006/2007 face à des spécialistes moqueurs, n’a pas hésité à affirmer qu’« un Krach va se produire aux États-Unis. En 2013, 2014 ou un peu plus tard… Cet effondrement fera passer celui de 2008 pour une ballade dans un parc. »

    De telles prédictions s’expliquent en raison d’une situation économique et financière américaine catastrophique. Depuis fin 2012, le plafond légal de la dette de l’État fédéral américain (16 394 milliards de dollars) a été franchi. Ce plafond devrait être relevé sous condition de réduction du déficit. Cependant, Républicains et Démocrates s’écharpent au sujet des secteurs de dépenses à réduire. La tension est si grande que le président Obama a décidé de se passer temporairement, jusqu’au 18 mai 2013, de l’autorisation du Congrès pour dépasser le plafond de la dette en signant, le lundi 4 février, un document intitulé « No budget, no pay Act 2013 » (HR. 325). En réalité, l’état du malade va encore empirer.

    La situation étant sans issue, il faut s’attendre à un effondrement complet du système financier américain avec, en premier lieu, l’écroulement du roi dollar. Cet événement sera un excellent catalyseur permettant de procéder à une mutation gigantesque. En effet, les élites ont prévu, en 2005 et de la manière la plus officielle, la création d’une « Communauté Nord-américaine » dans le cadre d’un « Partenariat Nord-américain pour la prospérité et la sécurité ». L’aboutissement du projet était prévu pour 2010. Comme pour toutes les ambitions de grandes envergures, ces dates ne sont qu’approximatives. À l’instar du lancement d’une fusée, elles indiquent une période de fenêtre de tir. C’est le cas de la revue The Economist qui, en janvier 1988, annonçait une monnaie mondiale appelée « Phoenix » pour… 2018. Là aussi, la date n’est qu’indicative.

    L’instauration d’une « Communauté Nord-américaine » avec une banque centrale Nord-américaine (sorte de super Fed) et une nouvelle monnaie (certains évoquent les noms « d’amero », de « Dollar Nord-américain »… mais l’appellation n’est pas encore assurée) est indispensable pour faire le pendant à l’UE. Pareil au tablier d’un pont (déjà visible sur les billets de 10 ou 20 euros), il s’agit d’assurer la jonction des deux piliers (UE et Communauté ou Union Nord-américaine) permettant l’émergence d’un marché transatlantique reconnu officiellement par le gouvernement français. Les élites germano-anglo-saxonnes évoquent même la création d’une « arène monétaire » au sein d’un G-2 transatlantique, expression ouatée pour désigner une monnaie commune ou unique entre ces deux mondes. Forts de tous ces éléments, les mois et années à venir seront sûrement passionnants mais aussi éprouvants.

    Pierre Hillard, le 6 février 2013

    votre commentaire
  • L’enfer est pavé de bonnes intentions.

    par LLP (Salim Laïbi)

    J’ai commencé l’année 2013 en avertissant tout le monde quant à l’accélération des événements de ce nouvel an. Immanquablement, celui-ci a commencé par une guerre au Mali, qui s’est étendue à l’Algérie en quelques jours, avec une gigantesque prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas. Décidément, l’année commence bien et ce n’est que le début.

    La France a déclenché une guerre au Mali à travers l’organisation de l’opération « Serval » qui sonne à mon oreille plutôt avec un « i », au vu de la servilité écœurante de certains Maliens, si prompts à accueillir l’armée coloniale, en libératrice ! Auraient-ils perdu la mémoire, auraient-ils perdu toute capacité de discernement pour en être arrivés à faire claquer au vent des drapeaux tricolores ?! Ont-ils déjà oublié le coup d’état de Moussa Traoré un certain 19 novembre 1968, financé et soutenu par Paris ! C’était encore un coup tordu de la Françafrique maçonnique, des réseaux triponctués de J. Foccart et Cie. Un coup d’état très humaniste qui conduisit à l’emprisonnement de Modibo Keïta durant près de dix années, puis à son assassinat, empoisonné par la junte militaire si démocratique pendant sa détention… Quel avenir peut avoir un peuple sans mémoire ? Auriez-vous oublié que le sanguinaire Traoré était un soldat de l’armée française formé à Fréjus et fils d’un ancien soldat de cette même armée ? Traoré sera remplacé par un autre « frère de l’ombre », Amadou Toumani Touré (ATT). Faut-il rappeler au lecteur les massacres monstrueux du Rwanda et l’implication de ces mêmes voyous ? Oui, l’Afrique et ses richesses sont tenues par la franc-maçonnerie française d’une main de fer, très souvent sanguinolente. Ceci est un secret de polichinelle ; il suffit d’écouter et de lire les travaux de feu François-Xavier Verschave[1]. Vous pouvez vous intéresser également aux articles du journaliste et écrivain malien Mountaga Fané Kantéka[2], dont les condamnations de la secte maçonnique sont connues.

    Comme à l’accoutumée, la médiacratie francaouie invitera sur les plateaux télé de « grands intellectuels » maliens ; en vérité des rappeurs et des chanteuses ! Mardi dernier, sur le plateau de Ce soir ou jamais de Frédéric Taddéi, étaient invitées Rokia Traoré et Mamani Keïta ! Cette dernière, malgré toute une décennie vécue en France sans papiers, ose encore appeler de ses vœux une intervention française dans son pays natal. Quelle déchéance ! Cette caste artistique dégénérée est circonvenue et tellement prévisible. Elle ne peut être que pour ce type d’interventions militaires démocratisantes comme elle ne peut qu’approuver et encourager le mariage homosexuel… Le même jour, le rappeur Amkoullel donnait son avis sur RMC dans l’émission très libérale des Grandes gueules. Vous l’aurez sûrement compris et deviné, il est partisan de l’intervention militaire élyséenne. C’est toujours bon d’écouter des expertises géopolitiques aussi fines, délivrées par des cerveaux aussi aiguisés et fulgurants de lumière.

    Pas un mot sur l’empoisonnement quasi continental d’Aréva[3] qui dissémine des poussières radioactives mortelles sur les territoires qu’elle exploite. Pas un mot sur les milliers de cancers dus aux nappes phréatiques contaminées et polluées par Aréva, Bouygues et consorts, en pleine vampirisation de leurs propres pays ! Effectivement, vue sous cet angle, l’opération « Servile » sied à ce genre de vieilles et humides serpillières putrides qui nous servent d’élite culturelle. C’est exactement ce qu’il vous faut, une bonne intervention militaire pour sécuriser les gisements d’uranium, d’or, de pétrole et de gaz. Une bonne soumission au diktat de la démocratie moderne qui vous conduira à accepter sous peu le mariage homosexuel, puis la procréation médicalement assistée et enfin l’humiliante grossesse pour autrui si chère à Pierre Bergé[4]. Ainsi, les associations de malfaiteurs experts es-kidnappings comme l’Arche de Zoé pourront vendre vos enfants à de vieux couples homosexuels pour bien les élever dans cette Europe si chère à vos yeux vitreux. Ils pourront ainsi se faire bercer la nuit avec des fables pour enfants comme la Vilaine Lulu[5] par exemple. Chef-d’œuvre de littérature enfantine offerte au monde par feu le malade mental Yves Saint Laurent. Si vous ne l’avez pas encore compris, le modèle occidental décadent et consumériste n’est pas vendu en vrac mais dans sa globalité ; il doit être intégré et assimilé dans sa totalité, au risque de s’exposer à être démocratisé à coups de bombes humanitaires. Hélas, et pour votre plus grand malheur, vous n’avez pas la capacité de le saisir.

    Bien heureusement, il reste encore des hommes et des femmes debout qui ne sont pas près de laisser faire ce désordre et qui désirent comprendre les tenants et aboutissants de cette grand-guignolerie humaniste, dont le maître de cérémonie est un flan, grimé en clown, et qui nous sert de président. Je tiens à préciser, et j’insiste là-dessus, que je ne suis pas ici pour donner de quelconques leçons au peuple malien qui est seul souverain sur son sol. Cette chronique ne trouve sa justification que dans la volonté sincère de donner un humble avis de la part d’un chercheur qui étudie les forces en action dans cet axe Paris/Alger/Bamako. Car il est impossible de comprendre quoi que ce soit si on ne relie pas les faits et déclarations de ces trois protagonistes de premier plan.

    Pour résumer, la France – et encore moins l’Algérie – ne vous veut pas du bien. Alors qu’elle-même ne se soucie guère de la situation de son propre peuple crevant de faim ou de froid en 2013 sur son propre sol, comment pouvez-vous concevoir qu’elle s’émeuve du sort d’un Malien vivant à plus de 4000 km de Paris ? La France compte plus de 10 millions de pauvres et l’aggravation de la crise économique va la mettre à genoux. Les seuls responsables de cette déroute sont ses politiques voyous, véreux, partouzeurs, pédophiles, voleurs, corrompus, maçonnisés et cocaïnés. D’ailleurs, un collaborateur de la ministre de la culture, Gilles Le Blanc, vient de décéder en Italie ce 20 janvier avec, dans une de ses poches, de la cocaïne. Croire l’inverse est démentiel et d’une grande stupidité, croire qu’ils viennent en sauveurs est pathétique. Depuis quelques heures, toute la France ne parle que de Florence Cassez qui vient d’être libérée de sa prison mexicaine alors qu’elle est inconnue de tous et que son affaire est plus que litigieuse.

    En France, on peut faire de la prison ferme pour avoir frappé un chien. Mais en Afrique, on peut mourir par millions, empoisonnés par la radioactivité, paupérisés par la corruption endémique des frères la truelle, alors que rien ne bouge ; tout est normal. Pire encore, le fait de le dire, de le crier, de vouloir que ceci change est considéré comme un crime, le crime suprême, celui de « terrorisme ». L’empire vous ordonne de crever lentement dans d’atroces souffrances cancéreuses et en silence. Est-ce acceptable ?


    votre commentaire
  • Faute d'espace, des habitants de Gaza cultivent des légumes sur leur toit


    GAZA (Territoires palestiniens) - Abou Ahmad regarde la mer grise des toits de Gaza, puis sourit à la vue de l'abondante verdure qui pousse au sommet de son immeuble. Grâce à un projet de l'ONU, il fait pousser des légumes sur les hauteurs d'une des zones les plus densément peuplées au monde.

    La plus grande partie de son toit est occupée par un système d'aquaponie alimenté par des réservoirs remplis de poissons tilapias et reliés à des jardinières remplies de gravier.

    Il produit ainsi des laitues, des poivrons, du brocoli, du céleri et des herbes aromatiques, fertilisés avec les déchets produits par les tilapias.

    Les plantes absorbent les matières nutritives des déchets des poissons, nettoyant l'eau qui ruisselle à travers le gravier, avant de repartir vers le réservoir.

    Nous voulons ainsi venir en aide aux plus pauvres à Gaza afin qu'ils produisent leur propre nourriture, une nourriture saine et sans pesticides, explique Mohammad al-Chatali, directeur adjoint du projet, qui vise à enseigner aux Palestiniens comment cultiver en l'absence de terres.

    L'expérience a été concluante, puisque Abou Ahmad, 51 ans, a relié son système d'aquaponie à d'autres cultures du voisinage alimentées par la même eau.

    Cet été, il a pu subvenir aux besoins en légumes et poisson des 13 membres de sa famille. Le poisson est bon. Mais je veille à ne pas en consommer trop pour pouvoir élever mes tilapias et ne pas avoir à en acheter, dit-il.

    Il ajoute que l'ombrage du système rafraîchit en outre les appartements en contrebas. C'est super pour les enfants. Ils s'intéressent à présent à l'agriculture, se réjouit-il.

    La bande de Gaza compte 1,7 million d'habitants entassés sur un territoire de 360 km2, dont 35% des terres cultivables se trouve dans la zone tampon frontalière décrétée par Israël.

    Depuis l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza, entré en vigueur le 21 novembre, Israël permet aux agriculteurs palestiniens de venir à pied jusqu'à 100 mètres de la frontière pour y cultiver leurs terres. Mais des incidents répétés s'y produisent avec des soldats israéliens ayant ouvert le feu sur des Palestiniens qui étaient selon eux à moins de 100 mètres de la frontière.

    Coupures d'électricité

    En outre, dans le reste de l'enclave, les constructions de tours d'habitations accaparent les rares terrains libres, réduisant l'agriculture à la portion congrue.

    C'est pour pallier ce manque que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) cherche à maximiser la production dans des espaces restreints.

    Dans le quartier de Zeïtoun à Gaza, Imane Nawfal, 34 ans, s'occupe du petit jardin attenant à son appartement pour produire des poivrons dans des bacs.

    Son mari a trouvé la mort durant des combats fratricides en 2006 entre les mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas, la laissant seule pour élever leurs quatre enfants.

    C'est formidable. C'est vraiment facile, et les enfants m'aident à m'occuper des plantes, dit-elle, c'est vraiment beau. Parfois, je sors simplement pour profiter de cette verdure et voir les poissons jouer, ça me détend.

    Mais il y a parfois des coups durs, comme cette coupure d'électricité de 12 heures d'affilée qui a paralysé la pompe transférant l'eau depuis le réservoir jusqu'aux jardinières.

    Pour nous, l'électricité est l'un des défis les plus difficiles à relever. A 30 degrés, la capacité de l'eau à conserver l'oxygène se réduit, et en été beaucoup de participants ont perdu leurs poissons, indique Chris Somerville, consultant en agronomie de la FAO.

    Les nouveaux participants au programme seront dorénavant dotés d'une batterie prenant le relais durant les coupures de courant. La FAO teste aussi des fibres capables de maintenir l'humidité quand l'eau ne circule pas.

    Actuellement, ce programme d'aquaponie concerne 15 familles de Gaza, et doit être étendu à 80 autres familles. Parvenir à exporter ce modèle de Gaza vers d'autres pays serait un énorme succès, estime M. Somerville.


    (©AFP / 03 février 2013 06h15)

    source 


    votre commentaire
  •  


    votre commentaire