• 19 février 2013 par Stéphane GAUDIN

    La Russie va envoyer quatre navires de guerre supplémentaires en mer Méditerranée, a indiqué le ministère russe de la Défense, alors que la crise empire en Syrie et que Moscou prend des mesures pour une éventuelle évacuation de ses ressortissants. 

    Les navires de transport de troupes Kaliningrad, Chabaline, Saratov et Azov doivent rejoindre le patrouilleur Smetlivyi et d’autres navires de ravitaillement déjà sur place, selon le ministère, cité par les agences russes. Une source militaire, citée par l’agence publique Ria Novosti, a déclaré que leur principale tâche pourrait être d’évacuer des citoyens russes de Syrie.

    Deux avions russes chargés d’aide humanitaire ont également décollé mardi matin en direction de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et pourraient permettre d’évacuer des Russes voulant quitter ce pays en guerre, a indiqué le ministère russe des Situations d’urgence.

    Un Iliouchine-62 et un Iliouchine-76, transportant au total 46 tonnes d’aide, ont décollé dans la matinée de la banlieue de Moscou et pourront évacuer tout Russe désirant quitter la Syrie, a précisé une porte-parole du ministère, citée par les agences de presse russes


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  • Une conférence de Marion Sigaut


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  • webrunner pour OBJ
    je mets cette video en ligne. Mais déjà une simple remarque (pour rester courtois) : l'abondance de l'eau  pour les juifs israëliens alors que les Palestiniens en sont privés....


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  • « Presque partout – et même souvent pour des problèmes techniques – l’opération de prendre partie, de prendre position pour ou contre, s’est substituée à l’obligation de la pensée. C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. »

    Simone Adolphine Weil est une philosophe française, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford le 24 août 1943. Elle est la sœur du mathématicien André Weil.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil


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  • par Clara WEISS (WSWS)

    La guerre civile en Syrie est en train de plus en plus de déstabiliser le Caucase. Des islamistes tchétchènes qui luttent contre le Kremlin sont en train de soutenir l’opposition islamiste syrienne. La Russie craint qu’un régime islamiste à Damas ne change l’ensemble de l’équilibre de pouvoir dans la région. Dans le même temps, des conflits ethniques risquent de se répandre de la Syrie sur les régions du sud et du nord du Caucase.

    Rebelles  dans la zone d’Alep le 17 octobre 2012. Crédit : Zain Karam

    L’on sait, depuis le milieu de l’année dernière, que l’opposition syrienne comprend jusqu’à 6.000 islamistes tchétchènes qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, se battent pour l’indépendance nationale de la Fédération de Russie. En août, une attaque aérienne contre Alep avait causé la mort de Gelaye Rustam, fils d’un éminent seigneur de guerre tchétchène et qui avait combattu quatre ans contre l’armée russe.

    Depuis 1991, la Russie a mené deux guerres en Tchétchénie contre les séparatistes islamiques. La Deuxième Guerre s’est officiellement terminée en 2009, mais la situation reste tendue depuis. L’année dernière, la situation s’était une fois de plus envenimée et de nombreuses attaques terroristes s’étaient produites en Tchétchénie et dans les républiques voisines du Daguestan et de l’Ingushetie. En octobre, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Kremlin a envoyé une armée dans la région.

     

    Le journal libéral russe Nezasivimaya Gazeta avait commenté à l’époque que la Tchétchénie était en proie à une guerre civile et que l’invasion de l’armée signifiait le début d’une troisième guerre tchétchène. La profonde crise sociale et économique – le chômage atteint plus de 50 pour cent et l’infrastructure est pratiquement détruite – et l’indignation face aux crimes de guerre commis par l’armée russe continuent d’alimenter le soutien pour les islamistes. Sur le million d’habitants de la république montagneuse, au moins 125.000 ont péri dans des guerres depuis le début des années 1990.

    Ce n’est pas sans raison que le Kremlin craint qu’un gouvernement islamiste en Syrie ne renforce les tendances islamistes au Caucase ainsi que la position de l’impérialisme américain qui pourrait fournir un soutien financier et militaire aux insurgés islamistes.

    Le flux des réfugiés venant de Syrie, où vivent de nombreux peuples originaires du Caucase, risque aussi d’augmenter les tensions ethniques dans la région. L’opposition islamiste, basée principalement sur les sunnites, commet régulièrement des massacres contre des minorités ethniques et religieuses vivant en Syrie. L’année dernière, au moins 700.000 personnes au total ont fui la Syrie.

    Parmi les différents peuples du Caucase vivant en Syrie, il y a 100.000 Tcherkesses qui sont mis en danger par la guerre civile. Les Tcherkesses avaient fui le Nord Caucase au milieu de la seconde moitié du dix-neuvième siècle lorsque la région avait été capturée par l’armée du Tsar après une répression sanglante. Depuis la fin de 2011, les représentants des Tcherkesses sollicitent l’aide du gouvernement russe pour émigrer en Russie. Jusqu’ici, toutefois, le Kremlin n’a autorisé l’immigration que de seulement 500 personnes vers la Russie. Les Tcherkesses sont aussi des musulmans et Moscou redoute qu’une installation de Tcherkesses vienne renforcer les tendances islamistes en Tchétchénie.

    Pour la diaspora venant de l’Arménie, dans le sud du Caucase, la Syrie a été, avec l’Iran, une importante destination pour les réfugiés. La diaspora arménienne en Syrie comprend 80.000 personnes. Elle s’y est surtout réfugiée après le génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale. L’année dernière quelque 6.000 Syriens d’origine arménienne ont fui vers l’Arménie, et bien d’autres espèrent pouvoir s’y établir.

    Comme bien d’autres minorités ethniques en Syrie, les Arméniens, qui sont pour la plupart des chrétiens, sont considérés comme étant loyaux envers Assad. Bien qu’ils se soient officiellement déclarés neutres dans la guerre civile, certains comptes-rendus disent qu’ils sont ciblés des deux côtés. Les soi-disant rebelles ont incendié un certain nombre d’églises, d’écoles et de résidences dans les districts arméniens et tué plusieurs personnes.

    En Arménie, qui a été durement touchée par la crise économique mondiale et où le taux de chômage officiel est de 40 pour cent, de nombreux réfugiés vivent dans la pauvreté et sont incapables de trouver un emploi. Dans la capitale arménienne Erevan, les loyers ont déjà grimpé en flèche en raison du grand nombre de réfugiés.

    L’escalade des guerres impérialistes au Moyen-Orient est en train d’exacerber les conflits ethniques au Caucase. Selon les médias iraniens, l’Azerbaïdjan a aidé à armer l’opposition syrienne. En août de l’année dernière, Téhéran avait accusé l’Azerbaïdjan d’avoir fourni secrètement 500.000 dollars US aux rebelles syriens.

    Les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan se sont rapidement détériorées au cours de l’année passée (voir : «Growing tensions between Iran and Azerbaijan en anglais). Le gouvernement de Bakou est lourdement impliqué dans les préparatifs de guerre des États-Unis et d’Israël contre l’Iran. C’est pour cette raison que le journal américain Washington Post a qualifié l’Azerbaïdjan d’«anti Iran.»

    L’Azerbaïdjan entretient d’étroites relations économiques et militaires avec Israël qui est le deuxième plus important importateur de pétrole et de gaz d’Azerbaïdjan. Depuis des années, le régime de Bakou modernise systématiquement ses capacités militaires avec le soutien des États-Unis et d’Israël.

    Selon le magazine américain Foreign Policy, Bakou a donné à Israël une autorisation d’accès à plusieurs bases aériennes situées le long de la frontière Nord de l’Iran et qui seraient susceptibles d’être utilisées lors d’une frappe aérienne contre Téhéran. En 2011, l’Azerbaïdjan et Israël ont conclu un accord d’armement s’élevant à plus de 1,6 milliard de dollars US ; l’argent permettrait à l’Azerbaïdjan de s’équiper de systèmes lance-missile basés en mer et de drones.

    Le journal britannique Sunday Times a rapporté en décembre qu’Israël projetait de recourir à une frappe «préventive» contre l’Iran à l’aide de drones armés stationnés en Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan et Israël ont toutefois officiellement démenti cet article.

    Néanmoins, pour Washington et Tel-Aviv, il est évident que l’Azerbaïdjan serait un facteur important dans une guerre contre l’Iran. La raison n’est pas seulement due à l’importance stratégique de la situation géographique de l’Azerbaïdjan qui est située sur la mer Caspienne riche en énergie et en bordure du nord-ouest de l’Iran. Un autre aspect important est que le nord de l’Iran abrite quelque 20 millions de personnes ayant des racines avec l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan même ne compte que 8 millions d’habitants.

    Les conflits territoriaux entre l’Azerbaïdjan et l’Iran se sont embrasés après l’effondrement de l’Union soviétique et l’indépendance de l’Azerbaïdjan il y a 20 ans. L’impérialisme américain est actuellement en train d’exploiter tout particulièrement ces tensions ethniques et régionales pour promouvoir ses propres intérêts géostratégiques. En tant que partie intégrante de la stratégie de guerre contre l’Iran, Washington est aussi en train d’étudier la sécession du nord de l’Iran.

    L’été dernier, un membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis de Californie, Dana Rohrabacher, avait adressé une lettre à la secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, en appelant à une lutte «pour l’indépendance de l’Azerbaïdjan Sud de l’Iran et la possibilité d’une union avec la République d’Azerbaïdjan». L’ambassadeur américain en Azerbaïdjan s’était empressé d’indiquer clairement que ceci ne représentait que les vues personnelles de Rohrabacher.

    Depuis plus d’un an, le parlement d’Azerbaïdjan est en train de débattre sur le changement de nom de la république en «Azerbaïdjan Nord», ce qui est une provocation claire et nette contre l’Iran.

    Avec l’intensification de la guerre civile syrienne et les préparatifs de guerre contre l’Iran, les impérialistes jouent délibérément avec le feu. Le conflit syrien et une guerre contre l’Iran embraseraient l’ensemble du Moyen-Orient, du Caucase et de l’Asie centrale. L’objectif des deux guerres est de déstabiliser la région entière et d’inciter à des conflits ethniques dans le but d’affaiblir la position de la Chine et de la Russie ainsi que de préparer le terrain à un nouveau partage entre les puissances impérialistes de ces régions riches en ressources.

    Clara WEISS

    Source du texte : WORLD SOCIALIST WEB SITE


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  • Pas de cellulite chez les Femen !

    femen

     

    Ecrivain, musicienne, sculpteur.

    Qui fait passer les castings chez les Femen ? C’est une question que je me pose. Légitimement, bien sûr. Car cela ne vous aura pas échappé : toutes ces exhibitionnistes qui, sans crainte d’attraper la crève, se promènent les seins à l’air dans la nef de Notre-Dame ou sur les trottoirs enneigés de Kiev ou de Stockholm, sont plus que bien roulées. 90-60-90, bonnet B et fessiers musclés. D’où ma question : qui fait passer les castings chez les Femen ?

    Et si quelqu’un fait passer les castings, c’est qu’il y a discrimination à l’embauche. Exit les dodues et les moustachues, dégagez les bourrelets, les fesses molles et les replis abdominaux. Pas de cellulite dans le néoféminisme ! Pour dénoncer « l’asservissement et la propriété publique du corps des femmes », il faut avoir un physique pour le salon de la lingerie. Du coup, on imagine les nanas qui défilent à poil devant le comité de sélection comme les vaches au concours agricole : Trop petite ! Trop grosse ! La poitrine qui tombe, les seins en gant de toilette ! Allez zou, à l’arrière du défilé !

    Les moches, comme toujours, sont là pour faire tapisserie, claquer dans les mains, faire la cour aux égéries topless et porter leurs paquets. Rien de nouveau depuis la cour d’école.

    Si elles étaient conséquentes et surtout réellement féministes, les Femen mettraient en avant des boudins. Elles organiseraient la revanche des thons, feraient de la place aux oubliées, aux « physiquement discriminées ». Elles leur feraient croire pour une fois qu’elles sont sœurs, pas rivales. Ça, ce serait une vraie révolution, autrement plus difficile que d’affoler trois malheureuses soutanes entre le confessionnal et les fonts baptismaux.

    Mais non. À l’évidence, les Femen ne sont que des femelles très ordinaires qui se servent de leurs appas comme appâts et, dans la course au mâle, crèvent les yeux des copines pour être en première ligne. Ni néo ni féministe, c’est vieux comme le monde.

    Marie Delarue, le 18 février 2013

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Israël : "le prisonnier X" aurait livré des informations sur le Mossad à l'Australie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-02-18T21:30:02+01:00" itemprop="datePublished">18.02.2013 à 21h30</time>

    <figure class="illustration_haut"> La première page d'un journal australien évoquant l'affaire Zygier, le 14 février. </figure>

    Le "prisonnier X", un Israélo-Australien mort en détention en Israël en 2010 et qui aurait été un agent du Mossad, avait été arrêté pour avoir fourni un compte rendu exhaustif de plusieurs opérations du Mossad à des responsables du renseignement australien, selon la télévision Australian Broadcasting Corp. (ABC). Ben Zygier a été trouvé pendu dans une cellule de haute sécurité de la prison Ayalon, près de Ramleh, au sud de Tel-Aviv, fin 2010. Selon ABC, Zygier, qui avait émigré en Israël vers 2001, aurait été arrêté en février 2010.

    Après plusieurs jours de polémique médiatique et diplomatique, Israël a reconnu mercredi avoir détenu un Israélo-Australien sous une fausse identité "pour des raisons sécuritaires". Ni l'identité du détenu ni les faits qui lui étaient reprochés n'ont été divulgués par les autorités israéliennes.

    Lire notre éclairage : Qui était Ben Zygier, le prisonnier X qui embarrasse Israël ?

    Le ministère de la justice israélien a déclaré que le détenu avait eu droit à un avocat et que sa famille avait été dûment informée de son arrestation. L'enquête sur sa mort a conclu à un suicide. La commission des affaires étrangères et de la défense du Parlement israélien a annoncé dimanche qu'elle lançait une enquête sur cette affaire.

    INFORMATIONS SUR UNE MISSION EN ITALIE

    Des sources ont déclaré à des journalistes de l'émission d'ABC Foreign Correspondent que Zygier avait livré à des responsables de l'Australian Security Intelligence Organisation (ASIO) des informations portant entre autres sur une mission top secret du Mossad en Italie qui était en préparation depuis des années. ABC ne précise pas qui avait pris l'initiative du contact, qui aurait eu lieu pendant l'une des visites que Zygier, installé en Israël, avait faite en Australie avec sa femme et ses enfants. Au cours de l'un des quatre voyages en Australie qu'il a faits au cours des années qui ont précédé sa mort, Zygier aurait fait une demande pour un visa de travail en Italie.

    Toujours selon ABC, Zygier aurait fait partie d'un groupe de trois Australiens travaillant pour le Mossad qui auraient changé d'identité à plusieurs reprises, utilisant divers passeports au cours de voyages au Moyen-Orient et en Europe. Selon les mêmes sources, Zygier aurait créé pour le compte du Mossad une firme de communications basée en Europe, dans laquelle étaient employés les deux autres Israélo-Australiens, et qui exportait des composants électroniques vers des pays arabes et l'Iran.

    </article>

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  • Soral / E&R : janvier 2013, partie 6 par ERTV

    Benjamin Franklin ; Winston Churchill & Neville Chamberlain ; Renaud Camus ; le juif antisémite du mois ; Samuel Roth ; Simone Weil ; Jésus Christ (le Patron) ; Elie Wiesel et la république de Weimar.


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  • Simone Weil : il faut supprimer les partis politiques

    simone-weil

     

    Professeur de philosophie.

    Simone Weil a été une étoile filante dans l’histoire de la pensée française. Élève de Alain, celui-ci la juge non pas « supérieure à ceux de sa génération, mais très supérieure ». Engagée à gauche, elle fera pourtant de Gustave Thibon 1 son exécuteur testamentaire. Elle rejoindra Londres fin 1942, où elle mourra d’épuisement, en août 43, au service de la France libre.

    Ses écrits témoignent d’une exigence absolue, intransigeante, envers la liberté. Lire Simone Weil est un véritable bonheur, une cure d’intelligence et de pureté. C’est pourquoi il faut remercier Jean-Marie Lhôte d’avoir réédité en ce début d’année, chez Berg International, un petit texte de 1943, un de ses derniers : « Note sur la suppression générale des partis politiques ». Le titre à lui seul montre l’indépendance d’esprit, l’anticonformisme de l’auteur. En moins de 40 pages, elle montre la nocivité des partis politiques pour la pensée et pour la démocratie. Le lecteur s’étonnera de constater combien ce texte, âgé de 70 ans, est actuel et pertinent pour la France de notre temps. Citons-en les dernières lignes :

    « Presque partout – et même souvent pour des problèmes techniques – l’opération de prendre partie, de prendre position pour ou contre, s’est substituée à l’obligation de la pensée. C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. »

    Si certains appelaient en quelques pages à s’indigner, ils trouveraient dans cette œuvre un but à leur indignation.

    Pierre Van Ommeslaeghe, le 18 février 2013

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