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  • BHL à Kiev

    Publié par  le 9 février 2014 dans Articles
    BHL à Kiev
     
    Xavier Moreau

    Xavier Moreau

    L’histrion vedette et idole des médias français est à Kiev. La présence dans la capitale ukrainienne de celui que Jean-Pierre Chevènement avait qualifié avec justesse de petit télégraphiste de l’empire, confirme, s’il le fallait encore, la détermination des États-Unis à s’appuyer sur les milices néo-nazies en Ukraine et à faire valider cette opération par la presse française.

    Il ne faut pas s’y tromper, les États-Unis ne veulent pas d’élections en Ukraine. Le risque de les perdre est bien trop important avec l’alliance improbable d’un fasciste (Tiagnibok), d’un idiot (Klitschko) et d’un arriviste sans envergure (Iatseniouk).

    À l’heure actuelle, Ianoukovitch est finalement le meilleur atout de Victoria Nuland. Préoccupé uniquement de sauver le magot de son fils, le Président ukrainien a abandonné la rue à quelques centaines de miliciens.

    Le pire scénario pour le Département d’État serait un nouveau leader pour le parti des régions et la libération du Youlia Timochenko. Cette dernière déteste Klitschko et disputerait à Iatsenouk le leadership de leur parti « Batkivchtchina ».

    C’est parce que la véritable influence américaine en Ukraine repose sur les milices néo-nazies que sa diplomatie doit s’appuyer sur la très soumise presse française, pour tenter de faire pression sur le gouvernement français. Les semaines qui viennent nous diront si la France s’est une nouvelle fois laissée piéger.

    Xavier Moreau

    L’opposition pro-européenne est composée de trois partis politiques : 

    - L’Union panukrainienne « Patrie » (Batkivshchyna), de l’oligarque et ancien Premier ministre Ioulia Tymochenko (actuellement incarcérée suite à ses condamnations pénales pour détournements de fonds publics), aujourd’hui dirigé par l’avocat et ancien président du Parlement Arseni Iatseniouk. Elle défend la propriété privée et le modèle libéral occidental. Elle a obtenu 25,57 % des voix aux élections législatives de 2012. 
    -
     L’Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme (UDAR), de l’ancien champion du monde de boxe Vitali Klitschko. Elle se réclame de la démocratie chrétienne et a obtenu 13,98 % aux élections de 2012. 
    - 
    L’Union panukrainienne Liberté (Svoboda), du chirurgien Oleh Tyahnybok. Cette formation est issue du Parti national-socialiste d’Ukraine. Elle est favorable à la dénaturalisation des Ukrainiens juifs. Elle a emporté 10,45 % des voix aux élections législatives de 2012.

    Ces partis parlementaires son soutenus par : 
    - Le Congrès des nationalistes ukrainiens, un groupuscule nazi issu des anciens réseaux stay-behind de l’Otan dans le Bloc de l’Est [3]. Sioniste, il préconise la dénaturalisation et l’expulsion des Ukrainiens juifs vers Israël. Il a obtenu 1,11 % des voix en 2012. 
    - L’Autodéfense ukrainienne, un groupuscule nationaliste qui a envoyé ses membres se battre contre les Russes en Tchétchénie, puis en Ossétie durant le conflit géorgien. Il a obtenu 0,08 % des voix en 2012.

    En outre, l’opposition a reçu le soutien de l’Église orthodoxe d’Ukraine, en révolte contre le Patriarcat de Moscou.

    Depuis la prise de la rue par le parti nazi, les manifestants, souvent casqués et habillés de tenues para-militaires, dressent des barricades et attaquent les bâtiments officiels. Certains éléments des forces de police font également preuve de beaucoup de brutalité, allant jusqu’à torturer des détenus. Une dizaine de manifestants seraient morts et près de 2 000 auraient été blessés. Les troubles se propagent dans les provinces occidentales.

    Selon nos informations, l’opposition ukrainienne cherche à transporter sur place du matériel de guerre, acquis sur des marchés parallèles. Il n’est évidemment pas possible d’acheter des armes en Europe de l’Ouest et de les acheminer sans le consentement de l’Otan.

    La stratégie de Washington semble mêler en Ukraine des recettes éprouvées lors des « révolutions colorées » et d’autres récemment mises au point lors des « printemps arabes » [4]. Les États-Unis ne se cachent d’ailleurs pas : ils ont envoyé sur place deux hauts fonctionnaires, Victoria Nuland (adjointe de John Kerry) et John McCain (qui n’est pas seulement sénateur républicain, mais aussi président de l’IRI, la branche républicaine de la NED [5]) pour soutenir les manifestants. À la différence de la Libye et de la Syrie, Washington ne peut pas compter sur place sur des jihadistes pour semer le chaos (hormis les extrémistes Tatars, mais ils ne sont qu’en Crimée). Il a donc été décidé de s’appuyer sur des nazis avec lesquels le département d’État a travaillé contre les Soviétiques et qu’il a organisés en partis politiques depuis l’indépendance.

    Le lecteur néophyte peut être choqué d’observer cette alliance entre l’administration Obama et des nazis. Cependant, il doit se souvenir que des nazis ukrainiens ont été publiquement honorés à la Maison Blanche par le président Reagan, dont Yaroslav Stetsko, Premier ministre ukrainien sous le IIIe Reich, qui devint le chef du Bloc des Nations anti-bolchéviques et l’un des membres de la Ligue anticommuniste mondiale [6]. L’un de ses adjoints, Lev Dobriansky, devint ambassadeur des États-Unis aux Bahamas, tandis que sa fille Paula Dobriansky fut sous-secrétaire d’État pour la démocratie (sic) de l’administration George W. Bush. C’est Madame Dobriansky qui finança durant dix ans des études historiques visant à faire oublier que l’Holodomor, la grande famine qui toucha l’Ukraine en 1932-33, dévasta également la Russie et le Kazakhstan, et à faire croire qu’elle était décidée par Staline pour éliminer le peuple ukrainien [7].

    En réalité, Washington, qui avait soutenu le parti nazi allemand jusqu’en 1939 et avait continué à faire des affaires avec l’Allemagne nazie jusqu’à la fin 1941, n’a jamais eu de problèmes moraux avec le nazisme, pas plus qu’il n’en a à soutenir militairement aujourd’hui le jihadisme en Syrie.

    Les élites d’Europe occidentale, qui prennent le nazisme pour un prétexte permettant de persécuter des troubles-fêtes — comme on le voit avec la polémique sur la quenelle de Dieudonné M’Bala M’Bala [8] —, ont oublié ce qu’il est en réalité. En 2005, ils fermaient les yeux sur la réhabilitation du nazisme par la présidente de Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, comme si cela était sans importance [9]. Sur la simple foi de déclarations en faveur de l’Union européenne et dans leur atlantisme béat, ils soutiennent maintenant leur pire ennemi. La guerre civile pourrait débuter en Ukraine durant les Jeux Olympiques de Sotchi.

    Thierry Meyssan

     

    ci-dessous le défilé du  Svoboda

     

     


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  • « Que l’UE aille se faire foutre » : Ce que l’incident Nuland nous en dit sur l’Europe de la défense

    7 février 2014 dans États-UnisRelations internationalesUnion européenne

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    « Que l’UE aille se faire foutre », c’est donc l’opinion lapidaire de la secrétaire d’État américaine adjointe chargée de l’Europe, Mme Victoria Nuland, sur « l’indispensable partenaire » des Etats-Unis. Inutile de s’y attarder davantage, les propos divulgués sont suffisamment savoureux en eux-mêmes. En revanche, impossible de ne pas faire le lien entre cet incident et ce que Mme Nuland représente dans la phase actuelle de l’Europe de la défense.

    C’était en février 2008, Mme Nuland, alors ambassadeur des Etats-Unis à l’OTAN, a prononcé deux discours très remarquésl’un à Londresl’autre à Paris. A l’époque, son intervention fut unanimement saluée comme le signe d’un revirement de la position US, dans le sens d’un réel soutien en faveur d’une véritable défense européenne. Nul besoin de préciser qu’en réalité, il n’en était rien.

    N’empêche. Ses discours sont restés dans les annales comme le point de départ d’une nouvelle ère pour l’Europe de la défense où les Etats-Unis ne mettraient plus des bâtons dans les roues des Européens, mais, au contraire, les encourageraient sérieusement à mieux se prendre en main. Enfin. Sauf que c’était du vent. Primo, les propos de Mme Nuland ne se sont pas tellement écartés de la ligne traditionnelle de Washington en matière d’Europe de la défense.

    L’Amérique fut bel et bien prête à soutenir le développement de « capacités européennes plus fortes et plus efficaces », dans la mesure où celles-ci lui seraient utiles. Mais sans céder un iota de son contrôle et de ses leviers d’influence effectifs. Secundo, si l’habillage a pu changer et la crispation US semblait diminuer sur la défense européenne, c’est parce que cette dernière avait déjà déviée de sa trajectoire initiale, et s’est révélée être, du point de vue du maintien de l’emprise US, totalement inoffensive.

    D’où le « virage pro-UE » de la position américaine, relayée à l’époque par Mme Nuland en premier. L’administration Obama, arrivée au pouvoir peu de temps après, n’eut qu’à reprendre la même rhétorique. Au plus grand bonheur des dirigeants européens qui font mine d’y croire (ou y croient vraiment ; ce qui est sans doute encore pire). Et brusquement, la voilà, Mme Nuland, avec son « F…ck the EU » retentissant. Contexte ukrainien ou pas, difficile d’imaginer un démenti plus éloquent.

    Hajnalka VINCZE


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    Farida Belghoul existe-t-elle ?

    Celle qui fut à l’origine de Convergence 84 n’a pas été entendue. Son discours ? effacé ! Son message ? occulté ! Son mouvement ? détourné par une nuée de petites mains « touche pas à mon pote » : tout avait été soigneusement préparé pour violer son combat. Elle voulait la réconciliation black-blanc-beur au nom de l’égalité, pas la discrimination positive au nom de la différence, pas la pleurniche communautaire. Alors l’antiracisme institutionnel n’a pas voulu d’elle.

    Exit Farida et sa volonté d’unir les Français de toutes origines !

    Place à SOS Racisme, à sa vocation de clivage, à l’image imposée dans toutes les banlieues d’une France « moisie », collaborationniste, colonialiste, esclavagiste… pour s’assurer que les votes des descendants d’immigrés ne puissent jamais se tourner vers ceux qui aiment la France.

    Jusqu’à ce que, lentement, ces Français venus d’ailleurs réalisent que derrière la petite main jaune il n’y avait ni Blacks ni Beurs, mais le PS et l’UEJF, et que leurs yeux étaient tournés vers Sion.

    Trop tard, Farida Belghoul n’existait plus.

    Celle qui a été à l’origine du REID (Remédiation éducative individualisée à domicile) n’a pas été entendue. Ses recherches de financement pour combattre l’illettrisme en banlieue ont été vaines, ses demandes de soutien sans réponse.

    Exit Farida et sa volonté de sortir par le haut les enfants de l’immigration du ghetto des banlieues !

    Place aux « politiques de la ville » et aux associations subventionnées pour les maintenir dans leurs tours et la nostalgie de leurs origines, rêvant de gloire en courant derrière un ballon et crachant leur haine de la France dans un rap rageur.

    Alors elle est partie exister ailleurs.

    Mais aujourd’hui la voilà revenue. Parce qu’elle a vu que la France se réveillait de trente ans de manipulations. Parce que le PS au pouvoir a permis de faire comprendre à ceux qui n’étaient pas encore nés sous Mitterrand que la gauche n’est pas l’amie du peuple. Ni celui de souche, ni celui de branche. Parce qu’elle n’a pas voulu égoïstement rester à l’abri avec ses enfants, à regarder sombrer la France, détruire la famille, saper les fondements d’une civilisation millénaire qui rejoint dans ses traditions les fondements de toutes les grandes civilisations du monothéisme, elle est rentrée chez elle.

    Bienvenue Farida !

    Place à la lutte contre l’expérimentation de la théorie du genre à l’école ! Déjà le gouvernement recule. Il a beau affirmer par la voix de sa porte-parole que la théorie du genre, ça n’existe pas : il a peur. Il entend gronder la France ; il voit se nouer des alliances qu’il avait voulues impossibles. Le site de la Ligne Azur est hors service. La « loi sur la famille » attendra des jours meilleurs. Qu’elle attende, et longtemps !

    Nous, les Français, blacks, blancs, beurs, chrétiens, musulmans ou juifs qui refusons la destruction de la famille, l’embrigadement des enfants dans l’idéologie queer et l’hypersexualisation des relations entre individus asexués, nous nous levons derrière Farida Belghoul et le mouvement JRE (Journée de retrait de l’école) qu’elle a créé et qui fait trembler le pouvoir.

    Aujourd’hui, Farida Belghoul existe. 
    Et c’est une chance pour la France !

    Anne Lucken

     

    Pour comprendre et rejoindre l’action des Journées de retrait de l’école : 
    - jre2014.fr 
    - facebook.com/jre2014


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  • Le B’nai B’rith France a reçu le 6 février dernier Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris.

    Devant le président du B’nai B’rith de France Serge Dahan et le vice-président du CRIF Gil Taieb, Anne Hidalgo a donné tous les gages, soulignant « l’importance de la composante juive de Paris et de l’apport de l’histoire, de la culture et des valeurs juives dans la vie de la capitale ».   Questionnée sur l’affaire Dieudonné et la manifestation Jour de colère, Anne Hidalgo s’est dite, à en croire le communiqué officiel du B’nai B’rith, « révoltée face à ces dérives antisémites et déterminée à contribuer à les combattre sans compromis, sous toutes ses formes, notamment cet antisionisme qui cache en réalité un antisémitisme viscéral ». 

    La première adjointe à la mairie de Paris a rappelé qu’elle est une amie proche d’Israël (elle s’y est rendu trois jours en décembre 2013) et a condamné le boycott des produits israéliens, « inacceptable » selon elle.

    Le 5 mars 2014, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet (candidate UMP) qui sera soumise à la question par les « fils de l’alliance ». Wallerand de Saint-Just (FN), également candidat à la mairie de Paris, n’est quant à lui pas prévu au programme de ce « Cycle rencontre & dialogue ».


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  • Les images d’un prisonnier ukrainien, nu, dans la neige, au milieu des forces de police qui se moquent de lui ont fait le tour du monde. Elles montrent la brutalité du régime que les glorieux manifestants de la place Maïdan tentent de renverser.

    Problème : à la fin de la séquence, on reconnaît en uniforme Andrei Dubovik. Or, M. Dubrovik a quitté il y a longtemps le ministère de l’Intérieur pour devenir le responsable de la sécurité de l’Union panukrainienne « Patrie » (Batkivshchyna) de l’oligarque Ioulia Tymochenko.

    Selon Vremia, ce film de propagande aurait été réalisé par Andriy Kozhemyakin, un réalisateur de télévision qui travaille également pour Madame Tymochenko.


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  • Caucase : Le cerveau présumé des attentats de Volgograd aurait été éliminé par les forces de sécurité russes au DaguestanLes forces de sécurité russes ont annoncé aujourd’hui avoir tué un homme qui pourrait être le cerveau des deux attentats suicides commis fin décembre à Volgograd, qui avaient fait 34 morts et suscité l’inquiétude autour des Jeux olympiques de Sotchi.

     

    Dzamaltin Mirzaïev a péri lors d’une fusillade avec des policiers qui encerclaient une maison au Daguestan, une république du Nord-Caucase théâtre d’une rébellion islamiste, selon un porte-parole des enquêteurs sur place.

    D’après la même source, les autorités le soupçonnent d’avoir organisé les deux attaques qui ont eu lieu les 29 et 30 décembre dans une gare ferroviaire et dans un trolleybus. Les autorités avaient fait savoir la semaine dernière qu’elles avaient identifié les auteurs des deux attaques et qu’elles avaient arrêté au Daguestan deux complices présumés.

    Ces double attentat a été commis à un peu plus d’un mois du début des JO d’hiver de Sotchi, à moins de 600 km à vol d’oiseau du Daguestan, un événement que les rebelles islamistes ont promis de perturber. Le responsable de la sécurité de ces Jeux, dont la cérémonie d’ouverture aura lieu vendredi, a affirmé il y a quelques jours qu’il n’y avait pas, selon lui, de « menace réelle » pour les spectateurs et les participants.


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  • Gouverner par le chaos par Lucien Cerise

     

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