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    comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

     

    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    La suite sur ce lien :

    http://www.voltairenet.org/article157210.html


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    Entretien avec Alain de BenoistEntretien réalisé par Nicolas Gauthier.

     

    Alors que François Hollande vient tout juste d’annoncer, depuis les États-Unis, une accélération des négociations concernant le Grand marché transatlantique (GMT), Alain de Benoist revient pourBoulevard Voltaire sur les conséquences dramatiques d’un tel Traité…

    Le GMT, gigantesque zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, est le grand projet du moment. Mais les médias n’en parlent que fort peu. Pourquoi ?

    Parce que l’opinion est tenue à l’écart, et que les négociations se déroulent à huis-clos. C’est pourtant une affaire énorme. Il s’agit en effet de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, une immense zone de libre-échange, correspondant à un marché de plus de 800 millions de consommateurs, à la moitié du PIB mondial et à 40 % des échanges mondiaux. Le projet porte le nom de « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements ». S’ajoutant au « Partenariat transpacifique »également lancé en 2011 par les États-Unis, il vise à créer la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à une vaste union économique et commerciale préludant à une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents.

    En créant une sorte d’OTAN économique, l’objectif des Américains est d’enlever aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. Parallèlement, ils veulent contenir la montée en puissance de la Chine, aujourd’hui devenue la première puissance exportatrice mondiale. La création d’un grand marché transatlantique leur offrirait un partenaire stratégique susceptible de faire tomber les dernières places fortes industrielles européennes. Elle permettrait de démanteler l’Union européenne au profit d’une union économique intercontinentale, c’est-à-dire d’arrimer définitivement l’Europe à un grand ensemble « océanique » la coupant de sa partie orientale et de tout lien avec la Russie.

    Ces négociations se font à haut niveau, sans que les gouvernements concernés aient leur mot à dire. Nouvelle défaite du personnel politique ?

    La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Le projet de grand marché transatlantique a discrètement mûri pendant plus de vingt ans dans les coulisses du pouvoir, tant à Washington qu’à Bruxelles. Les premières négociations officielles se sont ouvertes le 8 juillet 2013. Les deuxième et troisième rounds de discussion ont eu lieu en novembre et décembre derniers. Une nouvelle réunion est prévue à Bruxelles en mars prochain. Les partenaires espèrent parvenir à un accord d’ici 2015. Les gouvernements européens ne sont pas partie prenante aux discussions, qui sont exclusivement menées par les institutions européennes. Les multinationales y sont en revanche étroitement associées.

    Sachant qu’à l’heure actuelle, quelque 2,7 milliards de biens et de services s’échangent déjà tous les jours entre l’Europe et les États-Unis, la suppression des derniers droits de douane va-t-elle vraiment changer quelque chose ?

    La suppression des droits de douane n’aura pas d’effets macro-économiques sérieux, sauf dans le domaine du textile et le secteur agricole. Beaucoup plus importante est l’élimination programmée de ce qu’on appelle les « barrières non tarifaires » (BNT), c’est-à-dire l’ensemble des règles que les négociateurs veulent faire disparaître parce qu’elles constituent autant « d’entraves à la liberté du commerce » : normes de production sociales, salariales, environnementales, sanitaires, financières, économiques, politiques, etc. L’objectif étant de s’aligner sur le « plus haut niveau de libéralisation existant »« l’harmonisation » se fera par l’alignement des normes européennes sur les normes américaines.

    Dans le domaine agricole, par exemple, la suppression des BNT devrait entraîner l’arrivée massive sur le marché européen des produits à bas coûts de l’agrobusiness américain : bœuf aux hormones, carcasses de viande aspergées à l’acide lactique, volailles lavées à la chlorine, OGM (organismes génétiquement modifiés), animaux nourris avec des farines animales, produits comportant des pesticides dont l’utilisation est aujourd’hui interdite, additifs toxiques, etc. En matière environnementale, la réglementation encadrant l’industrie agro-alimentaire serait démantelée. En matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause. Les marchés publics seront ouverts « à tous les niveaux », etc.

    Il y a plus grave encore. L’un des dossiers les plus explosifs de la négociation concerne la mise en place d’un mécanisme d’« arbitrage des différends » entre États et investisseurs privés. Ce mécanisme dit de « protection des investissements » doit permettre aux entreprises multinationales et aux sociétés privées de traîner devant un tribunal ad hoc les États ou les collectivités territoriales qui feraient évoluer leur législation dans un sens jugé nuisible à leurs intérêts ou de nature à restreindre leurs bénéfices, c’est-à-dire chaque fois que leurs politiques d’investissement seraient mises en causes par les politiques publiques, afin d’obtenir des dommages et intérêts. Le différend serait arbitré de façon discrétionnaire par des juges ou des experts privés, en dehors des juridictions publiques nationales ou régionales. Le montant des dommages et intérêts serait potentiellement illimité, et le jugement rendu ne serait susceptible d’aucun appel. Un mécanisme de ce type a déjà été intégré à l’accord commercial que l’Europe a récemment négocié avec le Canada.


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  • Nos interventions militaires successives, pourtant couronnées de succès, sont suivies d’échecs politiques.
     

     

     

     

     

     

    Du rififi à Bangui. La fine équipe hollandaise censée remettre de l’ordre démocratique en République centrafricaine commence à en rabattre. La banale opération de chasse aux malfaisants, en passe de finir au cimetière des éléphants, façon Eddy Mitchell et Valéry Giscard d’Estaing ? C’est à craindre.

    Ainsi, l’opération qui ne devait durer que peu de temps en prendra un peu plus. D’où l’envoi prochain de 400 nouveaux soldats français. Au-delà de l’effet d’annonce, la triste réalité. Troupes démoralisées, obligées de compter trois sous pour faire un franc. Crédits en berne : matériels attendant une maintenance qu’on attend mais ne vient pas. C’est le désert des Tartares. Il y a encore des sous pour les chaussettes, mais nos troupes préfèrent désormais acheter leurs rangers sur leurs propres deniers. Vu la conjoncture, c’est plus sûr.

    Et l’Europe, que fait-elle ? Pas grand-chose. Catherine Ashton, patronne de la diplomatie européenne, à peu près aussi crédible qu’une majorette qui se prendrait pour le général Patton, a promis l’envoi de mille soldats supplémentaires. Quand ? Nul ne le sait. Qui et venant d’où ? Mystère. Espérons que les gardes suisses et monégasques n’ont pas trop de RTT à rattraper.

    Plus sérieusement, c’est là que le bât blesse. Nos dirigeants occidentaux semblent tenir les Noirs d’Afrique pour des Européens pauvres et à la peau sombre, lesquels ne rêveraient que d’une seule chose : singer les Occidentaux. La démocratie, donc, serait le remède ultime. Diafoirus, sors de ce corps ! Car en ces contrées, la démocratie représentative ne peut, au mieux, que faire figure de recensement. Un peu comme si, en France, les Bretons votaient Le Pen, les Corréziens Hollande et les Guyanais Taubira. Les mêmes ont cru bon de se goberger de l’accession d’une femme à la très fragile République centrafricaine, Catherine Samba-Panza. Comme une sorte de signe de modernité pour lectrices de Elle ou du Figaro Madame.

    Seulement voilà, il y a ici deux religions – chrétienne et musulmane – dont les adeptes se regardent en chiens de faïence, chiens qui seraient tous armés de machettes et de Kalachnikov. Ajoutez à ce ragoût de bananes plantain des ethnies qui, historiquement, ne s’aiment pas plus que ça et une décolonisation trop vite saluée, finalement plus mortifère qu’une colonisation parfois injustement vilipendée. Et le cocktail s’y trouve, à bonne température et prêt à servir.

    Sur le sujet, l’Élysée vient de pondre un communiqué. D’une niaiserie telle que la plus élémentaire des charités chrétiennes nous interdit d’en faire plus état en ces colonnes.

    Plus sérieusement, l’africaniste Bernard Lugan écrit sur son blog :

    Au Mali comme en RCA, des conflits récurrents et résurgents opposent des populations que tout sépare ; or, depuis des décennies, au nom du mythe universaliste du “vivre ensemble”, la seule solution proposée est électorale.

    L’expérience a pourtant montré que les élections n’ont jamais traité en profondeur les causes des affrontements ethniques, car elles n’effacent pas plus les réalités géo-ethnographiques que la pluie les rayures des zèbres.

    Mais il y a encore plus grave : l’ethno-mathématique électorale, confirmant à chaque fois la domination démographique, donc démocratique, des plus nombreux, les ressentiments des peuples minoritaires en sont à chaque fois aggravés.

    Résultat : le feu qui couve se rallume périodiquement ; voilà pourquoi nos interventions militaires successives, pourtant couronnées de succès, sont suivies d’échecs politiques.

    On ne saurait mieux dire.


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    Serge Ayoub répond à Haziza

     


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  • D'après Noteo, 40% des produits cosmétiques contiendraient au moins un perturbateur endocrinien. Explication d'Aurèle Clémencin, directeur scientifique de l'institut.


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  • Faurisson et les chambres à gaz : Dieudonné vise juste !

     
    Le mensuel Causeur qui vient de paraître (n° 10 de février 2014) consacre plusieurs articles à l'affaire Dieudonné. On trouve notamment, sous le titre "Dieudonné: Je n'ai absolument aucun remords", une interview de Dieudonné par les journalistes Elisabeth Lévy et Gil Mihaely, dont nous extrayons ce passage (p. 48):

    Causeur : Autrement dit, vous ne croyez pas à l'authenticité du génocide juif ?
    - Dieudonné: Je ne suis pas du tout spécialisé dans ces choses-là. 
    Causeur: Ça, c'est certain. Mais cela ne vous empêche pas d'en parler abondamment...
    - Dieudonné : De toute façon, la loi Gayssot interdit tout débat. Que les juifs soient morts dans les chambres à gaz ou ailleurs, c'est atroce. En même temps, j'aime bien écouter Faurisson. Mais je regrette que personne ne veuille l'affronter en débat et lui opposer des preuves.

    "Causeur" n°10, février 2014

    Basile de Koch consacre à Dieudo la majeure partie de sa chronique (p. 10-13) et Alain Finkielkraut la totalité de la sienne (p. 34-36). Vient ensuite le dossier intitulé "Drôle de rire" (p. 39-73). Prix du numéro (98 p.) : 5, 90 €.
     
     
     
    Une réflexion de la directrice de rédaction : "Aussi pénible que cela soit, il faut accepter de se demander si 'les juifs en font trop'" (p. 41).
     

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    La journée du 13 février de Roger Cukierman fut en tout point caractéristique de la puissance toujours plus visible du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et de la mise au pas qui s’opère sur tous les pôles de pouvoir. Le même jour, Roger Cukierman s’est assuré de la collaboration à sa cause, à la fois de la justice et des décideurs de l’Internet.

     

    Séparation des pouvoirs

    Élu sur une période qui couvre les années 2014 et 2015, le nouveau bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris, Pierre Olivier Sur, a été soumis à la question des « amis du CRIF ». Ainsi leur a-t-il assuré que « la loi Gayssot permet de contrer les propos antisémites et doit s’appliquer à Dieudonné M’bala M’bala et éventuellement entraîner à son encontre une peine de prison ferme ». Il a également précisé qu’il avait rencontré le ministre de la Justice (Christiane Taubira) pour que soit « prise une circulaire générale permettant d’actionner des poursuites judiciaires dès lors que des paroles antisémites étaient tenues en public ».

    Dans sa théorie de la séparation des pouvoirs, peut-être Montesquieu n’avait-il pas imaginé qu’un quatrième puisse chapeauter les trois premiers…

     

    L’Internet, un espace de liberté ? Plus pour longtemps !

    Le même jour, Roger Cukierman a rendu visite à Nick Leeder, le directeur général de Google France. Le président du CRIF était accompagné de l’ancien président de l’UEJF, aujourd’hui vice-président du Groupe socialiste au conseil de Paris et avocat des Femen, Patrick Klugman. Les deux « Mensch » se sont assurés de la collaboration de Google dans le processus de suppression de l’Internet des vidéos qui ne plaisent pas au CRIF.

    La direction de Google leur a confirmé qu’ils pouvaient compter sur son service juridique comme interlocuteur régulier.

    La censure est donc en marche, et ne comptez pas sur l’état de droit pour vous en protéger.


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