• Le président russe, Vladimir Poutine, a invité jeudi Alexis Tsipras à assister à la fête nationale russe le 9 mai à Moscou, et ce dernier en a accepté le principe, a annoncé un communiqué des services du premier ministre grec.

    M. Poutine a appelé M. Tsipras pour « le féliciter de la formation de son gouvernement après les législatives du 25 janvier et il l’a invité à assister à la cérémonie de la fête de la victoire des peuples contre le nazisme, le 9 mai ».

    Le 9 mai est une fête nationale qui marque la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lors de leur discussion, les deux hommes ont souligné la nécessité de renforcer la coopération entre la Grèce et la Russie, « deux pays qui ont des relations historiques et profondes, dans les secteurs de l’économie, de l’énergie, du tourisme, de la culture et des transports », selon le communiqué.

    Ils ont également parlé des évolutions internationales et régionales ainsi que « l’importance d’assurer la paix et la stabilité en Ukraine »


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    Ajoutée le 4 févr. 2015

    L’adjoint du chef d’Etat-major des forces de la République populaire de Donetsk (RPD), Edouard Bassourine, a présenté des fragments de munitions retrouvées après les bombardement qui ne sont utilisées que par les pays de l’OTAN.


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    Plus de 400 soldats américains entraîneront dès le mois de mars des troupes rebelles syriennes, a rapporté le site américain Defense One. La formation, qui aura lieu en Turquie, en Arabie Saoudite et au Qatar, s'inscrira officiellement dans le cadre de la lutte contre l'Etat Islamique (EI). Le but est d'entraîner et d'armer durant trois ans, 5400 rebelles. Des rebelles dont on s’est assuré qu’ils n’avaient pas de liens avec al-Qaïda ou l’Etat islamique. Autrement dit, des rebelles garantis ''modérés''. Alors que chacun sait dans le milieu militaire depuis longtemps qu’il n’y a pas de frontière entre les rebelles « modérés » et les islamistes, que de très nombreux « modérés » sont passés dans les rangs islamistes, et que les groupes se revendent entre eux les armes. Puisque nous sommes dans les informations militaires, nous voudrions en profiter pour rappeler ici que sera installé cette année M.U.O.S, de super antennes pour l'espionnage planétaire sous le contrôle de l'armée américaine à Catane en Sicile. Aucun média francophone n'a selon nous relayé l'information./4.2/ ML.

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  • Fuite du bassin de refroidissement, radioactivité dans le sol et eau de mer contaminée : Fukushima est devenu une image d’horreur de l’énergie nucléaire. Pour estimer les risques de cancer, les dents apportent une importante contribution.

    Dans les accidents de centrales nucléaires, comme récemment pour celle de Fukushima, de grandes quantités d’isotopes radioactifs sont relâchées dans l’environnement : de l’iode 131 (demi-vie physique de huit jours), du césium-137 (30,17 années) et du strontium-90 (28,78 années). Des nucléides similaires pourraient être libérés par les « bombes sales ». Après un accident nucléaire majeur, le tri des personnes reste un problème. Les patients qui ont été exposés à de faibles doses ne présentent pas des symptômes aigus de la maladie des rayons, mais sont plus souvent touchés par le cancer. Le risque individuel réel peut être déterminé par le strontium-90 au niveau des dents.

    Deux parents chimiques

    Pour cela, une théorie : le calcium et le strontium sont dans le même groupe principal du tableau périodique. Ils ont donc des propriétés très semblables. Par notre nourriture, l’os et les dents absorbent entre 50 et 350 microgrammes de strontium par gramme de calcium, il s’agit normalement d’isotopes stables comme le strontium-86, -87 ou -88. Mais ce n’est pas le cas à Fukushima : pendant la phase de développement, les substances des dents et des os des enfants accumulent beaucoup de strontium-90 issu de l’alimentation. Les adultes sont également touchés. Chez eux, les ions suspects passent dans l’émail grâce à un processus d’échange passif et y restent pendant un certain temps. Une longue demi-vie biologique (49 ans) et physique (28,78 années) conduisent à de fortes doses de rayonnement pour les os et les dents – avec des conséquences possibles à long terme.

    L’affaire est dans les dents

    C’est ce que montrent les travaux de Joseph J. Mangano et Janette D. Sherman, New York. Ils récupérèrent d’une collection de l’État du Missouri une énorme quantité de 85 000 dents de lait mises à disposition d’Américains qui sont nés entre 1959 et 1961. À cette période, des essais nucléaires en surface transportèrent beaucoup strontium-90 dans l’atmosphère. Pour chaque échantillon, les chercheurs eurent de nombreuses informations, de la résidence de la mère et du bébé aux habitudes alimentaires. Et cela comporte aussi l’inscription sur les listes électorales, les registres de décès et des questionnaires. Enfin, Mangano et Sherman identifièrent 97 dents de lait de 78 patients atteints de cancer – 65 personnes étaient encore en vie. Les 13 restantes étaient mortes, avec une moyenne d’âge de décès d’environ 40 ans. Mangano et Sherman comparèrent lesdits échantillons avec 194 dents de sujets sans pathologie maligne. Pour cela, un compteur à scintillation liquide a été utilisé. Leur conclusion : pour les maladies avec tumeurs, la quantité de strontium-90 était statistiquement significative avec 7,00 picocuries par gramme comparées aux valeurs de contrôle, à savoir 3,16 picocuries par gramme. Il est probable que beaucoup plus de personnes sont mortes des retombées radioactives qu’on ne le pensait précédemment, suggèrent les auteurs. Ils citent des études menées par le gouvernement américain sur 35 000 cas de cancer – 15 000 morts respectivement – après des essais de bombes atomiques. Dans le cas de la catastrophe des réacteurs japonais, ces mesures pourraient aider à détecter les risques de cancer précoce et à un coût relativement faible

    Les milieux gouvernementaux japonais ne sont pas vraiment enthousiastes à l’idée d’appliquer cette méthode scientifique.


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  • 1) Parlons vrai : que cela plaise ou non, pour une grande partie de l’Afrique, l’odieux assassinat des journalistes de Charlie Hebdo est vu comme la « juste punition de blasphémateurs ». Quant aux imprudents responsables africains qui furent littéralement convoqués à la marche parisienne des « Charlie », notamment les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger, les voilà désignés comme des ennemis de l’islam. Ils sont donc politiquement affaiblis et cela alors qu’ils sont en première ligne contre le jihadisme.

    Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées. Notamment au Niger où Boko Haram qui, jusqu’à présent ne s’était pas manifesté, a pris le prétexte de la livraison du numéro spécial de Charlie Hebdo publié après les assassinats, pour lancer des foules fanatisées contre les intérêts français à Zinder et à Niamey. Au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays pour empêcher le Niger de passer sous le contrôle des jihadistes…

    Un officier supérieur égyptien pourtant peu suspect de sympathies islamistes me disait récemment : « Quand Charlie Hebdo représentait le pape Benoît XVI sodomisant un enfant de cœur, ses journalistes passaient pour de facétieux potaches et les catholiques protestaient par la prière. Mais quand ils insultent le prophète Mahomet, ils le paient de leur vie. Il est désolant de devoir constater que ce sont les malades mentaux salafistes qui, par l’assassinat, rappellent vos journalistes à la décence ».

    Cruelle réflexion !

    Les irresponsables de Charlie Hebdo ont-ils conscience des dégâts que leur jusqu’au-boutisme a provoqué en Afrique ? Peuvent-ils comprendre qu’ils ont mis en danger la vie de Français expatriés ? Peuvent-ils imaginer qu’ils fournissent des armes aux jihadistes tout en paralysant nos soldats engagés dans de difficiles combats pour les réduire ?

    2) Mortelle culture de l’excuse : des terroristes islamistes de nationalité française et issus de l’immigration assassinent 17 compatriotes. Pour le Premier ministre français, l’origine de ces crimes odieux est à rechercher dans l’ « apartheid » qu’auraient pu subir les meurtriers…
    Au lieu de s’attaquer aux vraies causes du mal, voilà donc ouvert un nouveau et inutile débat sémantique à travers l’utilisation d’un « mot-prison » permettant à des politiciens faillis de gagner du temps et des points de popularité[1]. Tout en tentant de faire oublier que les tragiques évènements du mois de janvier 2015 sont une conséquence du « grand remplacement » dont ils sont responsables…

    Bernard Lugan

    [1] Pour ce qui est du véritable sens du mot « apartheid », on se reportera au chapitre XIII de mon livre Mythes et manipulations de l’histoire africaine intitulé « Apartheid mérite-t-il d’être devenu un “mot prison” ? »


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    Kurda est habillée par Pierre Bergé

     

    Curieuse exécution d’un otage japonais. « On » voudrait impliquer le Japon dans le conflit État islamique/coalition israélo-américaine (mais sans les troupes israéliennes, n’est-ce pas, qui ne se mouillent jamais dans les coalitions censées résoudre leurs problèmes géopolitiques au Moyen-Orient), qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Autrement dit, où est l’intérêt des « djihadistes » d’assassiner un ressortissant japonais, ce qui leur ajoute de fait un ennemi ? Cette déclaration de guerre au monde entier est ridicule. Heureusement, l’émission 28 Minutes d’Elisabeth Quin sur Arte croit dur comme fer aux versions officielles. Ce 29 janvier, la spécialiste du cinéma intello reconvertie dans le cinéma géopo recevait Pierre Barbancey, grand reporter à L’Humanité, qui a vécu le siège de Kobané.

    Nous avons alors droit, sur des images de la ville en ruines, à l’étonnante voix off du non-journaliste Thibaut Nolte (il est comédien) :

    « La coalition bandito-fasciste de l’Etat islamique a subi son premier cuisant échec militaire. Kalach entre les jambes et charia en bandoulière, les idiots au drapeau noir ont été chassés de Kobané, ville syrienne kurde de 50 000 habitants. Ils ont mordu la poussière par des ennemis qu’ils abhorrent par-dessus le kamis, une bande de laïcs non arabes emmenés par des femmes. »

    Quelle violence ! Thibaut n’y va pas avec le dos de la cuiller en argent. On sent le guerrier prêt à en découdre, même pas peur du corps à corps, au pompe, au couteau, avec les dents. Ne soyons pas mauvaise langue : Arte, même si ça suinte la propagande, ne descend pas jusqu’au journalisme gender du Petit Journal de Yann Barthès, qui envoie un giton interroger les résistants de Kobané. Malgré les deux choses qui font délirer les « hommes » aux commandes de cette émission – les mecs à poil et la fashion week – on nous laisse admirer une très jolie Kurde de 17 ans qui défend sa terre. Ça c’est bon, coco, l’image de la résistance féminine sexy à ces bandits macho-islamo-fascistes ! Prix BHL du reportage 2015, sans hésiter.


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  • Le nombre de chômeurs est reparti à la hausse en janvier en Espagne. Le mois dernier le pays comptait 77.980 chômeurs de plus soit 1,75% de plus qu’un mois plus tôt. Le mois de janvier est traditionnellement mauvais pour l’emploi, avec la fin des contrats temporaires conclus pour la période de Noël. Fin janvier, 4 millions 530.000 personnes étaient sans emploi en Espagne. Mais selon les chiffres publiés par le ministère espagnol du Travail, le nombre de chômeurs a diminué de 42.700 en janvier en données corrigées des variations saisonnières.

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    TV Libertés : Entretien exclusif avec Laurent Obertone sur la France Big Brother

     


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    La chute des cours du pétrole a-t-elle une influence sur l’Arabie Saoudite et sur sa diplomatie ? En apparence, tout est stable, avec des coûts de production aux alentours de 10US$ le baril, l’Arabie Saoudite peut encore tenir le coup, et le prince Salmane, qui vient d’accéder au trône, a tenu à rassurer les Saoudiens sur la solidité du régime. Par Aymeric Chauprade (enregistré le 20/01/2015).

     


    La chute des cours du pétrole a-t-elle une... par realpolitiktv


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  • source E&R

     

    Najat Vallaud-Belkacem a signé ce 29 janvier une convention avec la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) pour « la responsabilisation des élèves » et la « formation des enseignants », indiquait hier le site du ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué.

    « Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Alain Jakubowicz, président de la LICRA, ont renouvelé pour trois ans le partenariat liant la LICRA au ministère de l’Éducation nationale. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une des missions fondamentales de l’École, réaffirmée dans la loi de refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 et dans le cadre de la grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République à la suite des attentats parisiens des 7, 8 et 9 janvier dernier. La nouvelle convention engage la LICRA dans les mesures de responsabilisation des élèves, dont la ministre a annoncé le développement, afin de mieux les éduquer à la gravité des comportements xénophobes. Elle implique également la LICRA dans la “formation des formateurs” ainsi que dans la formation initiale et continue des enseignants et des équipes pédagogiques. »

    Passons sur la présence d’une organisation communautaire juive dans les écoles d’une république laïque qui ne reconnait normalement que les individus, car le plus important reste à venir.

    En effet, pour « éduquer à la gravité des comportements xénophobes », la convention comprend la diffusion auprès du corps enseignant d’une brochure, éditée et rédigée par la LICRA, et intitulée« 100 Mots pour se comprendre contre le Racisme et l’Antisémitisme ». Alain Jakubowicz, non sans pratiquer l’amalgame et la diffamation, y affirme son objectif de lutter contre :

    « Monsieur M’bala M’bala dit Dieudonné […], la partie émergée d’un iceberg dont on n’a pas encore pris la mesure. De semaine en semaine, d’importantes manifestations se succèdent. “Jour de colère” en janvier 2014, vit des centaines, pour ne pas dire des milliers d’individus, crier leur haine des juifs. Ce fut la première manifestation ouvertement antisémite depuis l’occupation […] Des franges importantes de la société se mobilisent [...] autour de haines et de fantasmes comme la pseudo “théorie du genre” qui serait enseignée aux petits enfants […] Les sites d’Alain Soral font de la publicité pour la littérature nazie. Éructant contre “les tapettes” (les gays) et les pétasses (les féministes), il touche, comme M. M’bala M’bala, des centaines, des milliers d’adeptes sur les réseaux sociaux et rassemble des centaines de fans dans les grandes villes où il va délivrer ses messages de haine. »

    C’est officiel : le ministère de l’Éducation nationale impose, sans vergogne, la diffusion de la doctrine de la LICRA aux enseignants.

     


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  • La récupération de la fusillade homicide de Charlie Hebdo est une merveille d’ingénierie sociale et politique. Les événements qui se déroulent encore sous nos yeux sont difficiles à appréhender et à comprendre de manière synthétique, pourtant il y a urgence à réagir et à se défendre.

    Tentons donc une approche par observations partielles, par petites touches qui, mises bout à bout, ont des chances de nous mener à une vision juste de la situation. Nous développerons trois aspects principaux :

    1. Le « pas d’amalgame » est un programme politique qui permet à la fois d’enrégimenter les populations immigrées et de museler les souchiens.

    2. La construction d’une menace terroriste permet de soigner la bonne conscience des Occidentaux, dont les États sont prédateurs, en leur faisant croire qu’ils sont les faibles victimes des musulmans.

    3. La bourgeoisie de gauche a passé un cap important. De ses deux piliers immigration-féminisation, le premier présentait quelques aspérités, à cause de l’islam et de l’antisionisme. C’est réparé.

    Ces éléments mis bout à bout laissent également entrevoir, au-delà des apparences, qui seront les véritables cibles de la répression à venir tapie derrière l’union nationale. Ceux que des événements désormais indépassables ont rejeté définitivement dans l’ignominie et l’anathème, dans un ghetto moral dont on ne les laissera plus sortir : Soral, Dieudonné et une poignée d’intransigeants.

    Surtout « pas d’amalgame »... 
    entre l’immigré musulman et le Français nationaliste

    Au milieu de la tornade totalitaire qui s’est emparée de la France depuis la tuerie du 7 janvier dernier, une ritournelle lancinante fait continuellement entendre sa petite musique ensorcelante : « Pas d’amalgame, surtout pas d’amalgame. » Annoncée fiévreusement telle une incantation magique, l’injonction politico-médiatique à ne pas amalgamer résonne pourtant d’un écho quasi-schizophrénique.

    Dès les premières heures ayant suivi la fusillade homicide de Richard Lenoir, « islamologues » et autres « spécialistes de l’islam » investissaient studios et rédactions, plantant leurs tentes savantes en ces lieux médiatiques pour une durée indéterminée. Faussement naïfs, les journalistes les passaient inlassablement à la Question : « Vraiment, y a-t-il oui ou non écrit dans le Coran qu’il faut buter des caricaturistes à la kalachnikov pour plaire à Allah ? Dites-nous, qu’on sache, merde ! » Le soir même, dans son intervention télévisée, François Hollande liait les « attentats » aux interventions françaises à l’étranger contre « le terrorisme et le fondamentalisme ». Ainsi, alors que le visage d’un ennemi menaçant, insaisissable, étranger et intérieur (puisque issu de notre bonne vieille diversité bien de chez nous), prenait médiatiquement forme, le téléspectateur moyen de BFM TV était en même temps prié de ne pas confondre mauvaise racaille passée au djihadisme international et racaille sympa, confinée aux vols avec violence et au trafic de stupéfiants local. Ces dernières avaient d’ailleurs été rebaptisées pour l’occasion du doux nom de « musulmans » ou de « communauté musulmane ».

    Nos honnêtes politiciens et nos courageux journalistes, toujours pleins du désir chevaleresque de défendre tout ce qui minore en société, tentaient-ils d’éviter coûte que coûte que se vautre dans la ratonnade et le pogrom généralisé un peuple aussi furieusement raciste que le Gaulois ? La teneur des réactions de la population française, tout en allumage de bougies, en rassemblement silencieux et chaîne de SMS compassionnelle, soit l’absence de toute réaction virile face à ce qui était pourtant présenté en direct comme une insupportable attaque contre « nos valeurs » les plus fondamentales, permet sérieusement d’en douter.

    Dès lors, comment comprendre cette fameuse injonction au « pas d’amalgame » ? Celle-ci ressemble à une graisse. Une graisse de laquelle on enduirait la mécanique de la société antiraciste et multiculturelle, afin de n’en pas gripper le mécanisme consubstantiel à notre modernité démocratique.

    Ni islamophobe, ni islamophile, le système politico-médiatique organise depuis plusieurs années une dialectique autour de la question de l’islam afin de déplacer, en période de crise économique sévère, la question sociale vers la question identitaire. L’objectif affiché de protection des musulmans que prétend poursuivre le pouvoir (et qui agace tant les identitaires), permet en réalité de faire d’une pierre deux coups. D’abord, acter officiellement l’existence, au sein d’une République pourtant réputée une et indivisible, d’une « communauté musulmane » distincte et identifiée comme telle. Création sarkozyste, cette communauté sera d’autant plus soumise au pouvoir qu’elle semble avoir besoin de protection, car désignée à la vindicte par la mise en scène médiatique faussement objective du choc des civilisations. Ainsi des millions de personnes, pour la plupart des prolétaires, sont réduites au nom de leur propre sécurité à une appartenance religieuse réelle ou supposée, et sur la base de laquelle il leur sera demandé de réagir à tel ou tel évènement. C’est l’injonction désormais systématiquement faite aux « musulmans » français de condamner hystériquement tout ce qui a trait de loin ou de près à l’islam et ne rentre pas dans la grille de lecture « républicaine ».

    Mais le « pas d’amalgame » (et ça, les pourfendeurs de l’islamophobie ne le voient pas) servira également à renforcer la pression exercée sur la population française, toujours plus suspecte de racisme et de discrimination. On entend d’ici les représentants de cette « communauté musulmane » qui ne manqueront pas d’ici peu de venir dénoncer le climat d’islamophobie insupportable qu’ils subissent depuis l’ « affaire Charlie Hebdo ». Et de prier ceux-là même qui les ont amalgamés sans vergogne de taper encore plus fort sur le Français moyen, cochon de payeur et éternel dindon de toutes les farces politiques…

    Enfin, malgré toutes les injonctions, un amalgame, lui, ne manquera pas d’être fait. C’est celui entre terrorisme et antisionisme. Entre tueurs de caricaturistes innocents et courageux et critiques radicaux du système et de ces dérives sociétales les plus folles, désormais incarnées éternellement par Charlie Hebdo. Entre Kouachi/Coulibaly et Soral/Dieudonné. Ironie de l’histoire, c’est au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, qu’elle sera le plus réduite, à grand coup de mesures anti-terroristes politiquement consensuelles.

    La France en proie à l’inversion victimaire

    Afghanistan, Irak, Lybie, Syrie, Palestine… Depuis 2001, l’Occident et ses alliés agressent sans relâche le monde arabo-musulman, semant le chaos et la désolation, tuant femmes, enfants, vieillards, détruisant infrastructures, écoles, hôpitaux. Mais la surexploitation politique et médiatique de faits statistiquement anodins (le terrorisme fait environ trois morts par an en France depuis 2001, en comptant les Français tués à l’étranger) mais à forte charge symbolique, permet d’inverser totalement la perspective auprès de populations crédules et mésinformées. Car nous vivons en France sur le mythe d’une Révolution, de la Résistance et de Mai 68. Il n’est donc pas aisé de faire accepter au peuple que nous sommes du côté de cet Occident fort écrasant les faibles récalcitrants, même pour la « bonne cause ».

    À ce titre, l’invocation continuelle de la « guerre civile » à venir, qu’on la craigne ou qu’on l’appelle de ses vœux, sert grandement cette manipulation. Car qu’entend-on par « guerre civile » ? La présence sur le territoire national de groupes armés échappant au contrôle de l’État et en lutte pour la souveraineté et l’exercice du monopole de la violence légitime ? Soyons plus précis. Le développement de l’idée d’une probable guerre civile permet d’incruster dans l’inconscient collectif des français, à grands coups de Zemmour et de Houellebecq (et de ceux qui leurs portent la fausse contradiction antiraciste) la latence d’un Islam guerrier et conquérant, prêt à s’approprier par la lutte armée des portions du territoire et à y concurrencer l’État français dans ses missions régaliennes. La République islamique de Seine-Saint-Denis.

    Il semble au contraire qu’en ces jours sombres, rien ne doive plus désormais échapper au contrôle de l’État, même pas les attentats, au moins en ce qui concerne leur récupération idéologique. En fait d’Islam, la population française dans certains quartiers est bien aux prises avec une nuisance moins grandiose mais beaucoup plus pragmatique et surtout beaucoup plus occidentale que la menace du Califat, celle d’un lumpenprolétariat immigré que Marx dénonçait déjà comme néfaste à la classe ouvrière. Et si c’est bien de ses rangs que viennent la poignée de djihadistes français partis en Syrie, n’oublions jamais que c’est sur le front occidental qu’ils combattaient là-bas. Quant aux Français musulmans, ils seront intégrés à une communauté sionisée à la sauce Chalghoumi ou diabolisés sur le mode islamo-dieudonniste. N’en déplaise aux idiots utiles d’extrême droite qui croient le Grand Soir venu, la « communauté musulmane » n’échappera pas à cette formidable américanisation/israélisation que subit désormais la France un peu plus après chaque attentat « islamiste ».

    En définitive, la récupération idéologique des événements récents mènera le pays vers un contrôle toujours plus coercitif de la population, que l’agitation de peurs psychologiques irrationnelles conduira à se jeter dans les bras de l’État, désormais seul rempart d’un peuple réduit à n’être qu’une « société civile ». En plus d’un alignement géopolitique sur une ligne toujours plus atlanto-sioniste. Flics, psys et juges… pour tous.

    Les Français enfin sionistes décomplexés !

    C’est bien cette fallacieuse ligne occidentaliste que sont venus valider (quoique pour beaucoup malgré eux, pris d’une hystérie compassionnelle collective) les manifestants du 11 janvier. Mais ce que les médias, ces grands prêtres de la déesse Émotion et de sa cadette Manipulation, ont présenté, ivres de consensus, comme le peuple français en marche, était en fait le triomphe d’une certaine Gôche parvenue au stade critique de sa mutation inéluctable sous le poids de ses contradictions internes.

    Depuis 1918, et la disparition sous la boue des tranchées de toute une génération de prolétaires européens, la gauche sociétale et capitaliste faisait reposer son hégémonie idéologique sur deux piliers : féminisme et immigration. Mais la réislamisation, depuis quelques années, de la deuxième génération d’immigrés issus de l’ex-empire colonial, a rendu de plus en plus inconciliables ces deux mamelles du gauchisme. Pendant longtemps, ce dernier, pour ménager la chèvre et le chou, affichait en plus de sa confiance en l’homosexualité, les drogues psychédéliques et l’avortement comme vecteurs d’émancipation humaine ; un antiaméricanisme bon ton et une aversion de façade pour l’extermination des jeunes palestiniens. À la faveur du massacre de caricaturistes ex-subversifs passés au néo-conservatisme anti-arabe (et de quelques autres évènements du même acabit), la Gauche moderne est enfin débarrassée de ce carcan moral insupportable et finalement réactionnaire. Et c’est une synthèse festive, libérale-libertaire, sioniste qui émerge, selon les hégéliennes lois de la dialectique.

    Synthèse qui peut désormais parader sans complexe à l’israélienne : militarisme antimusulman sur le plan géopolitique ; Gay Pride, psychotropes, gender et tolérance pour la population réduite en esclavage mental. C’est logiquement que cette Gauche est allée fêter sa victoire à la Victoire. Car si auparavant en France tout finissait en chanson, tout finit désormais en kippas et synagogues.

    Point n’est besoin d’épiloguer longuement sur l’essence du changement advenu. Le baiser du président français à Netanyaou, en tête d’un cortège citoyen place de la République à Paris, les millions d’ex-rétifs édentés défilant sans un bris de vitre ni un slogan hostile derrière l’Austérité au grand complet, ne sont-ils pas les oracles annonciateurs des pires avanies à venir, d’un éternel hiver des peuples ?

    Comme elles doivent être bénies en haut lieu ces trois petites racailles des Buttes-Chaumont ! Dieu lui-même avait illuminé ce dimanche après-midi de soleil afin que rien ne pût échapper de cette sombre clarté. Et que tout fût accompli au grand jour. C’en était éblouissant d’évidence. Ils étaient tous là.

    Tous ? Pas tout à fait. Quid de l’ultragauche et autres « blacks blocks » en ce jour de réunion, en une même cité, des pires raclures capitalistes de la planète ? Eux d’habitude si prompts à se mobiliser pour briser frénétiquement les vitrines de petits commerçants de centre-ville dès que le moindre Pen pointe le bout de son nez. Leur absence totale de participation, même marginale, même en toute fin de cortège ce 11 janvier 2015, est la plus belle preuve de leur complète soumission à l’ordre capitaliste marchand et à sa narration spectaculaire.

    Gageons que nous les retrouverons hurlant et cassant lors de prochaines manifestations contre le « climat d’antisémitisme et d’islamophobie » en France.

    Le FN non plus n’était pas présent. Même si ce n’était pas de son fait, cela signifie beaucoup. Le parti s’en est trouvé comme préservé malgré lui d’une infamie. Quelque chose en restera forcément dans le futur. Le FN se trouve d’ailleurs paradoxalement dans la même situation vis-à-vis du pouvoir que celle de la « communauté musulmane », évoquée plus haut. Comme elle création du système, les débats sur sa présence en ou hors son sein n’ont pas de sens. Ce n’est ni l’un ni l’autre, ou plutôt les deux en fonction des besoins de l’adversaire.

    Marine Le Pen doit impérativement comprendre que son travail de dédiabolisation n’aura jamais de fin. Son parti ne sera jamais définitivement intégré à un quelconque arc républicain. Il est bien trop utile comme objet politique diabolisable à loisir. Comme un chien dont le maître peut rallonger ou raccourcir la laisse. Osera-t-elle mordre ?

    Pour conclure

    Hier on célébrait le centenaire de la grande catastrophe européenne. Catastrophe dont l’Europe ne se releva jamais. Ces commémorations s’accompagnaient des sempiternelles injonctions à se souvenir pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Il semble paradoxalement que ces banalités de convenance soient plus que jamais à prendre au pied de la lettre.

    En 1914, la scélérate union nationale avait permis au Capital d’être soutenu par l’ensemble des forces politiques, y compris les socialistes (qu’aurait fait Jaurès ?), dans son entreprise de mort à l’échelle industrielle.

    Permettons-nous un petit amalgame historiquement riche d’enseignements. En fait de guerre civile, nous vivons l’éternelle guerre de l’élite illégitime contre son propre peuple. Ne reproduisons pas les erreurs du passé. Ne votons pas, pour un siècle encore, les crédits de guerre.

     

    Article initialement publié dans l'atelier E&R


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  • L'Espagne a affirmé mercredi à New York que le Casque bleu espagnol mort au cours de violences dans le sud du Liban avait été tué par un tir israélien, et a appelé l'ONU à enquêter sur les récents affrontements.

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  • Marioupol, une ville portuaire du sud-est de l’Ukraine, a été la cible de bombardements samedi. Une trentaine de civils seraient morts au cours de cette attaque à la roquette, et l’on compterait également près de 90 blessés. Selon le gouvernement de Kiev, les rebelles pro-russes seraient responsables de cette attaque.

    Marioupol, qui compte près de 500 000 habitants, est une ville stratégique, car elle est voisine du territoire contrôlé par les séparatistes pro-russes, et elle pourrait fournir donc une voie de communication entre la Russie et la Crimée annexée par cette dernière. Pour l’instant, la ville est encore entre les mains de Kiev.

    L’UE et les États-Unis ont condamné l’attaque et appelé à des sanctions supplémentaires.

    Cependant, le véritable rôle joué par l’Occident dans ce conflit semble moins évident. Au lendemain de l’attaque, une journaliste locale qui essayait d’obtenir une réaction d’un soldat qui semblait ukrainien, compte tenu de l’uniforme qu’il portait, et de son arme AK-47, a eu la surprise de recueillir une réponse dans un anglais parfait (avec un accent dont on ignore l’origine) : « Out of my face, please ! » (pas mon visage, s’il vous plait !).

     


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  • Vu d'Afrique, l' "affaire  Charlie hebdo" illustre les limites de l'universalisme européo-centré. Vendredi 16 janvier, alors que les sociétés de l'hémisphère nord communiaient dans le culte de la liberté d'expression, une partie de l'Afrique s' insurgeait contre la France des "Charlie". Du Sénégal à la Mauritanie, du Mali au Niger, de l'Algérie à la Tunisie et au Soudan, le drapeau français a été brûlé, des bâtiments français incendiés et en "prime", des églises détruites. Quant aux imprudents chefs d'Etat africains qui participèrent à la marche des "Charlie", dont Ibrahim Boubacar Keita du Mali, les voilà désormais désignés ennemis de l'islam.
     
    Aveuglés par la légitime émotion et noyés sous l'immédiateté, nos responsables politiques n'ont pas songé à se demander comment l'Afrique percevait les événements. Or, alors que pour nous, il s'agit d'un ignoble attentat contre la liberté d'expression commis contre des journalistes, personnes sacrées dans nos sociétés de la communication, pour une grande partie de l'Afrique, il s'agit tout au contraire de la "juste punition de blasphémateurs".  Qui plus est ces derniers n'en étaient pas à leur coup d'essai et ils avaient même été solennellement mis en garde. Voilà pourquoi leurs assassins sont considérés comme des "héros". Quant aux foules de "Charlie", elles sont vues comme complices des insultes faites au Prophète. De plus, comme le président de la République a marché à leur tête, cela signifie que la France et les Français sont coupables.
     
    Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées, notamment dans les pays du Sahel en raison du jihadisme récurrent contre lequel nos troupes sont engagées. Le plus grave est ce qui s'est passé au Niger où Boko Haram qui, jusqu'à présent ne s'était pas manifesté, a pris le prétexte de la nouvelle livraison de Charlie Hebdo pour lancer les foules contre le centre culturel français de Zinder; au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays...
     
    Personne n'a dit ou vu que l' "affaire Charlie Hebdo" n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase des impératifs politiques et moraux que nous imposons à l'Afrique: démocratie, droits de l'homme, avortement, mariage homosexuel, anthropomorphisme etc. Tous y sont considérés avec dédain ou même comme de "diaboliques déviances".
     
    C'est donc dans les larmes et dans le sang que les bonnes âmes et les idéologues vont devoir constater que le "village Terre" n'existait que dans leurs fantasmes universalistes. Ce qui est bon ou juste aux yeux de leur branchitude est en effet une abomination pour une grande partie de l'Afrique et même de la planète.
    En plus de cela, pour nombre d'Africains, l'Europe est devenue une terre à prendre : ses habitants ne croient plus en Dieu, ses femmes à la vertu volage ne font plus d'enfants, les homosexuels s'y marient et la féminisation y a dévirilisé ses mâles. Paradoxe cruel, ceux qui, depuis des décennies, ont permis cette révolution en tournant systématiquement en dérision les valeurs fondatrices et le socle social (famille, travail, discipline, ordre, effort, armée, police etc.) ont été odieusement assassinés par les enfants de ceux auxquels ils ont si largement ouvert les portes...
     
    Nous voilà donc au terme du processus. Désormais, la contradiction est telle que seul un "saut qualitatif brusque", comme le disaient les marxistes, permettrait de la surmonter. L'obsolète méthode "soustellienne" de l'intégration ou celle du "radeau de la Méduse" de la laïcité n'y suffiront sans doute pas...

    Bernard Lugan
    17/01/2015

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    <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/Article" style="font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 15px;">

    <section itemprop="description">Aube Dorée a gagné son pari en devenant la troisième force politique du pays alors que ses membres les plus importants sont emprisonnés depuis un an et demi. C'est une victoire occultée par les médias mainstream. Le parti d'inspiration dit-on néonazie est bien la troisième formation politique du pays.

    Dimanche, l'Aube dorée a réuni 6,28% des voix. Un score qui se traduit concrètement par 17 sièges de députés au Parlement grec. C'est un peu moins bien qu'il y a deux ans, où 9,92% des électeurs avaient voté pour elle, lui donnant 18 députés. C'est en revanche suffisant pour se maintenir au-dessus des centristes du parti de La Rivière (6,05%). Quelque chose d'impensable en France, un parti ultra nationaliste devançant les centristes de Bayrou qui restera dans l'Histoire comme un personnage peu flatteur de Houellebecq.

    En fait, en étant à la troisième place, Aube Dorée devient un parti pivot pour l'avenir. Dans la Constitution grecque, si aucun parti n'obtient la majorité absolue à l'Assemblée (151 sièges), il revient au président de la République de demander au leader du parti arrivé en tête de former une coalition. C'est ce qui s'est passé lundi matin, avec le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, qui a réussi à s'entendre avec un parti souverainiste, afin de gouverner. Si celui-ci avait échoué, il serait revenu au leader du parti arrivé second de tenter de former une alliance et en cas de nouvel échec, c'est le leader du parti arrivé troisième qui s'y serait attelé.

    Les dirigeants d'Aube dorée ont fait campagne depuis leur prison, par téléphone, Internet ou SMS. Le 21 janvier dernier, Nikos Michaloliakos s'est ainsi adressé une dizaine de minutes à ses militants réunis dans un hôtel d'Athènes pour un ultime meeting. Par téléphone, il a pu leur dire qu'il espérait faire un meilleur score qu'en 2012. Ce n'est pas le cas mais le résultat final est tout de même étonnant, expliquant le désarroi dans lequel se trouve actuellement la Grèce.

    Aux européennes de mai 2014, Aube dorée obtenait 9,4% des voix et envoyait trois députés au Parlement européen. Vassiliki Georgiadou, professeur de sciences politiques à Athènes et spécialiste du parti a indiqué que les incarcérations ont joué sur le résultat du parti. «Sans cela, ils seraient à 15%», a-t-elle estimé auprès de l'Agence France-Presse Mais le Parti est déplumé éradiqué par les incarcérations et de moins en moins actif dans les quartiers populaires, ce qui était sa force principale. 
    </section>
    </article>

     

     

     
    le <time datetime="27/01/2015" itemprop="date">27/01/2015</time> 

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