• La Ligue de Défense Juive  frappe la FNAC de plus en plus fort

    Communiqué de la Ligue de Défense Juive.

    Parce que nous n’étions ni dupe, ni naïf du discours du directeur de la fnac des ternes, nous avons décidé de retourner dans une FNAC pour exprimer notre indignation quant aux places vendues du spectacle de Dieudonné « Mahmoud » (en hommage au président Ahmadinedjad), spectacle sponsorisé en partie, faut-il le rappeler, par le régime iranien.

    Environ 70 militants se sont donc déplacés à la Fnac Montparnasse et ont bloqués Toutes les caisses pendant presque 1 heure. Le directeur absent, ce sont le responsable des ressources humaines et un cadre de permanence qui nous ont reçus. Toujours le même flottement et le même air désinvolte. Nos questions restaient simples : comment peuvent-ils vendre les places de Dieudonné l’antisémite, et de fait, participer au sponsoring de mouvement terroriste comme le Hamas ; et évidement participer activement à la propagation des thèses révisionniste que soutient M’bala M’bala dans son spectacle, tout en salissant l’image de la shoa et la mémoire de millions de mort de la machine de guerre nazie.

    Sans réponses concrètes, sous le regard de la police arrivée entre temps, nous sommes repartis dans un courant de sympathie, sous les bravos du public et un réel soutient populaire dans notre action.

    Il est évident désormais que la Fnac ne prend pas sérieusement cette affaire. Vendre les places d’un spectacle où l’on moque la mort dans les camps de concentrations, où la haine du juif est dans toute les phrases, et où derrière une certaine idée de la liberté d’expression, on ne véhicule que mensonges et fausses vérités, est simplement scandaleux. Sans oublier que ce spectacle est sponsoriser, à en croire l’affiche du spectacle, par le Hezbollah et les Brigades des Martyrs Al Aqsa.

    Les profits engendrés par la vente des places sont faibles pour la Fnac alors… Alors, qu’y-a-t-il vraiment derrière ce soutient ? Nous ne pouvons accepter plus longtemps une telle inertie de l’enseigne du groupe Pinault. Nous frapperons partout où est sponsorisé la haine Dieudonné, nous défendrons partout l’intégrité de l’état d’Israël, et en tant que Juif français, héritier de la plus noble des résistances, nous combattrons jusqu’au bout pour que la liberté d’expression ne soit pas une excuse à la liberté de mentir.

    Ligue de Défense Juive

    Note de JSSNews : Bien que n’ayant aucun lien direct avec la LDJ, JSSNews ne peut que féliciter ces jeunes français pour leurs actions. Après la FNAC des ternes, cette de Montparnasse. Le tout, dans le seul but de défendre les valeurs qui sont les leurs, les notres : la dignité, l’éthique, la lutte anti-raciste, la lutte anti-propagande des terroristes (Hezbollah, Brigades des Martyrs Al Aqsa), la lutte contre le régime de Téhéran. Chaque jour qui passe, c’est un grondement qui se fait de plus en plus fort contre la FNAC de la part de tous les défenseurs des Droits e l’homme et de la communauté juive de France. Il est aujourd’hui temps pour la FNAC de cesser de soutenir un homme politique d’extrême droite, appelant à la destruction de l’Etat d’Israël.


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  • Déménagement sans ménagement ! (rediff)

     

    La famille Hannoun a été en procès contre les colons qui prétendent détenir des titres de propriété de 1956 qui leur auraient été conférés par les Nations Unies et l’Etat juif ; ils ont été sortis du lit et jetés dehors dimanche dernier, les forces de police israéliennes ne les laissant pas rentrer de nouveau. La journaliste dit que tandis qu’elle se tenait près des barrières, les policiers disaient aux propriétaires que leurs maisons étaient juives et non palestiniennes maintenant. La journaliste raconte comment depuis, la police a vidé les maisons de leur mobilier et a bouclé le quartier, les membres de l’ONU n’étant pas autorisés à passer. Quand la journaliste l’a tenté, elle s’est fait refouler. Les palestiniens disent que c’est une nouvelle illustration de la détermination juive à judaïser Jerusalem. En novembre dernier une autre famille a été expulsée et des colons sont venus s’installer. Plusieurs ordre d’évictions de maison sont établis dans ce quartier. Monsieur Hannoun dit qu’ils sont déterminés à procéder maison par maison et qu’ils prétendent posséder tout le voisinage tandis que, selon lui, il appartient aux palestiniens. Ces évictions ont lieu au moment où des pressions internationales se font sentir, sans effet, Israël continuant son nettoyage ethnique de cette terre que les Nations Unies ont reconnue sienne.

    Sheikh Jarrah est l’objet de négociations depuis plusieurs mois entre les Etats Unis et Israël, comme le relate ce papier du Jerusalem Post.



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  • Les colons juifs contrôlent plus de 42% de la Cisjordanie

    C’est un pavé dans la mare. L’ONG israélienne B’Tselem publie un rapport édifiant, alors que Barack Obama et Benjamin Netanyahou viennent de réchauffer leurs relations, mardi, à Washington. Sans même freiner le rythme de la colonisation.

    colons

    Des extrémistes juifs entrainant leurs enfants au maniement des armes

    Une véritable «machine à coloniser» est en train de grignoter progressivement les territoires palestiniens de Cisjordanie. Et cela à un rythme insoupçonné. Voilà, en somme, ce que révèle un rapport stupéfiant de l’ONG israélienne B’Tselem.

    En compilant des documents officiels, des enquêtes de justice, des données militaires, des cartes civiles et des vues aériennes, une équipe de B’Tselem est parvenue à cette conclusion troublante: quelque 200 000 Israéliens vivent actuellement dans les quartiers de Jérusalem-Est (annexés en 1967) et 300 000 dans le reste de la Cisjordanie. Or, si les bâtiments des 121 colonies de peuplement juives et de la centaine d’avant-postes n’occupent que 1% de ce territoire palestinien… ils permettent de contrôler plus de 42% des terres. Notamment grâce au tracé des juridictions municipales.

    Un cinquième de ces colonies auraient été construites sur des terres privées palestiniennes, assure le rapport – contredisant les autorités israéliennes, qui ont longtemps affirmé développer des zones de peuplement juif sur des «terres d’Etat». C’est là, d’ailleurs, une curieuse catégorie: B’Tselem estime qu’Israël, grâce à une lecture contestable du cadastre ottoman, a saisi 16% de la Cisjordanie depuis 1979.

    L’accroissement des terres colonisables répond à la démographie galopante. Depuis les Accords d’Oslo (1993), le nombre de Juifs en Cisjordanie a triplé. «Croissance naturelle», disent les officiels. Au contraire, B’Tselem dénonce une politique délibérée. En 2006, 20% des nouveaux résidents n’étaient pas des nouveau-nés, mais des Israéliens ayant traversé la ligne verte. En 2008, la croissance était trois fois plus forte qu’en Israël.

    Un aimant à colons

    Pas étonnant. Les colons bénéficient de logements bon marché, d’hypothèques subventionnées, d’enseignement gratuit dès 3 ans, d’impôts réduits pour l’industrie et l’agriculture…

    Le tableau dressé par B’Tselem est d’autant plus inquiétant que le moratoire partiel sur la colonisation décrété par Benjamin Netanyahou prend fin le 26 septembre. Quant au rapport, il a été soumis à l’Etat hébreu. Qui refuse de le commenter, «étant donné sa nature politique».

    Andrès Allemand


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  • Barack Obama rassure Israël sur la question nucléaire

     
    Barack Obama a reçu mardi à la Maison blanche le Premier 
ministre israélien Benjamin Netanyahu. En reconnaissant que la sécurité 
d'Israël justifie des dispositions particulières, le président américain
 a rassuré les dirigeants de l'Etat juif sur la politique de désarmement
 que les Etats-Unis entendent poursuivre au Proche-Orient. /Photo prise 
le 6 juillet 2010/REUTERS/Kevin Lamarque
 (c) Reuters Barack Obama a reçu mardi à la Maison blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. En reconnaissant que la sécurité d'Israël justifie des dispositions particulières, le président américain a rassuré les dirigeants de l'Etat juif sur la politique de désarmement que les Etats-Unis entendent poursuivre au Proche-Orient. /Photo prise le 6 juillet 2010/REUTERS/Kevin Lamarque (c) Reuters

    par Dan Williams

    JERUSALEM (Reuters) - En reconnaissant que la sécurité d'Israël justifie des dispositions particulières, Barack Obama a rassuré les dirigeants de l'Etat juif sur la politique de désarmement que les Etats-Unis entendent poursuivre au Proche-Orient.

    La question la plus épineuse concerne le nucléaire, Israël n'ayant jamais confirmé, ni démenti posséder l'arme atomique bien qu'il soit communément admis que Tsahal maîtrise cette technologie.

    Depuis quarante ans, Washington respecte avec constance l'"ambiguïté stratégique" de son allié sur sa politique nucléaire.

    L'objectif est d'éviter une course aux armements au Proche-Orient, notamment de la part des pays arabes, tout en évitant qu'Israël, Etat qui n'a pas adhéré au Traité de non-prolifération (TNP), ne soit montré du doigt dans les instances internationales.

    Au mois de mai, l'administration américaine avait provoqué une vive inquiétude en Israël en soutenant une initiative égyptienne devant la conférence de révision du TNP proposant des négociations pour dénucléariser le Proche-Orient.

    Mardi, Barack Obama a rassuré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qu'il recevait à la Maison blanche, en lui disant que Washington restait fidèle à sa ligne traditionnelle et en justifiant à mots couverts la nécessité pour les Israéliens de disposer d'armes stratégiques.

    "Nous croyons fermement que, compte tenu de sa taille, de son histoire, de la région dans laquelle il se trouve, des menaces existant contre nous, contre lui, Israël a des exigences uniques en matière de sécurité", a dit le président américain.


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  • NOAM CHOMSKY OU LA FABRICATION DU CONSENTEMENT


    Ça faisait 25 ans qu’il n’était pas venu en France. Qui ça, Mick Jagger des Rolling Stones ? Non, Chomsky. Vous savez, Noam Chomsky, “le plus grand intellectuel du monde”, un peu l’équivalent du plus grand groupe de rock, mais pour les idées.

    Alléché par ce tam-tam publicitaire, peu compatible avec le sérieux du concept mais bien dans l’esprit d’une certaine “industrie de la réclame” qui permit, entre autres, au charlatan Jacques Derrida de régner quarante ans durant sur l’université avec du vent, tandis que le penseur chrétien René Girard produisait patiemment une œuvre… Bref, séduit comme tous, malgré mes prétentions à la résistance, par le Spectacle, j’ai regardé le grand, le génial, l’immense, l’incommensurable Noam Chomsky : “le plus grand intellectuel du monde” en direct chez Taddeï…

    Et qu’y ai-je vu, entendu, moi qui espérais élever mon petit niveau de penseur national, régional, bouseux… à la religieuse écoute de cet immense esprit cosmopolite ?
    Rien. Pire. Derrière un tout petit intellectuel de gauche – sorte de Sartre américain racontant toujours les mêmes platitudes anticolonialistes cinquante ans après qu’elles aient perdu toute pertinence pour comprendre les conflits actuels, notamment en Palestine – un tout petit joueur, un tricheur et même un menteur sur tous les sujets abordés ce soir là.
    Mais présentons Noam Chomsky à nos lecteurs non initiés à “Li-Monde” doxa produite par les effets cumulés du Monde et Libération… En dehors d’une certaine autopromotion communautaire, d’où vient le prestige de Chomsky ? De la linguistique. Chomsky serait, selon sa légende, un des grands novateurs de la linguistique en accouchant, dans les années 50, de la théorie dite “générative”. Théorie complexe, ni structuraliste ni behavioriste, dont André Martinet, grand linguiste français héritier direct du père, suisse, de la linguistique Ferdinand de Saussure, disait tout simplement lorsque je le rencontrai chez Henriette Walter en 1980 : “Chomsky c’est intéressant, sans doute faux, mais ce n’est malheureusement pas de la linguistique !”

    Quoi qu’on pense du sujet, en quoi la linguistique autorise-t-elle l’expertise idéologique et politique ? En rien. Seulement ça fait sérieux, ça pose… Et ça permet à “l’anarchiste” Chomsky de nous abreuver, depuis les années 60, de sa critique gauchiste de la politique étrangère américaine et des mass-médias, sans aucun rapport avec son domaine de compétence.

    Car l’autre grande idée de Noam Chomsky, outre la dénonciation sartrienne de l’impérialisme de son pays l’Amérique – Chomsky, d’origine russe, a commencé sa carrière en enseignant l’hébreu – c’est le rôle joué par les médias dans le consentement des masses. Une Fabrication du consentement (titre publié par lui en 1988) théorisée par Edward Berneys dès la fin des années 20, courageusement combattue par Georges Orwell dans les années 40, mais qui vaut curieusement à Chomsky, malgré sa virulente critique commencée dans les années 60, d’être qualifié par ces mêmes mass-medias de “plus grand intellectuel du monde”.  Allez comprendre ! Il doit exister d’autres logiques ici-bas que la logique du défunt Aristote…

    Selon Jean Bricmont, son admirateur et imitateur belge, Chomsky n’en serait pas moins “celui qui permet de tenir une réflexion critique sur les discours officiels et de ne pas se soumettre à la pensée dominante.”

    Ce que nous allons donc vérifier à travers son intervention à Ce soir ou jamais.

    Premier sujet : La violence israélienne
    La venue de Chomsky coïncidant avec l’attaque israélienne sur la “Flottille de la liberté”, la première question posée par l’animateur au maître universel porta sur cet acte de piraterie. Et bien sûr Chomsky de condamner – comme tout le monde, y compris BHL – cette odieuse aggression… sans jamais expliquer, lui l’ancien prof d’hébreu, d’où provient cette attitude systématique de mépris et de violence haineuse puisée au Deutéronome et à la bouche même du prophète Ézéchiel…

    Condamnation donc des abus d’Israël, sans jamais remettre en cause la légitimité de cet Etat théologico-racial fondé sur le mensonge et le vol.

    Deuxième sujet : Israël c’est l’Amérique !
    Car pour Chomsky, la vraie responsable ce n’est pas Israël mais l’Amérique.

    Comme si l’Amérique était une personne, et comme si le peuple américain avait quelque chose à voir avec le soutien inconditionnel à Israël par l’establishment US, entièrement sous domination du lobby sioniste. Une vérité démontrée récemment par le gros et sérieux livre : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, des deux courageux professeurs WASP John Mearsheimer et Stephen Walt, mais qui n’empêche pas “l’Américain” Chomsky de s’en tenir à une très classique – et très confortable – culpabilisation de la nation yankee… pour un soutien à la politique sioniste pourtant due à cette fameuse “fabrique du consentement médiatique” qu’il prétend dénoncer par ailleurs et qui est, comme chacun sait, aux mains du tout puissant lobby redneck !

    Troisième sujet : la colonisation française
    Et de l’Amérique bien sûr, on passe à l’impérialisme et au colonialisme… mais pas israéliens – Chomsky, en bon sioniste, critique sévèrement les exactions d’Israël… pour mieux accréditer la fiction d’un autre Israël démocratique et laïque. Non, il s’agit maintenant de la colonisation française d’Haïti – indépendante depuis 1804 – et dont le grand historien Chomsky nous apprend que la France lui doit une grande partie de sa richesse pour son coton !

    Avec la fiction du coton haïtien qui aurait fait la fortune de la France – et la mienne par conséquent – question histoire, on descend au niveau de Michael Moore, l’humour en moins. Et là nous ne saurions trop conseiller à l’expert en grammatologie Chomsky, s’il veut briller devant le public averti de Ce Soir ou jamais, de se cultiver un peu sur l’histoire coloniale par la lecture des œuvres de Jacques Marseille ou Bernard Lugan, ce qui lui permettrait de nous épargner, à l’avenir, ces approximations gauchistes pour petits Blancs coupables de campus ; soit la vieille triplette victimaire : devoir de mémoire  +  repentance  =  réparations…

    Quatrième sujet : Le professeur Faurisson
    Sans doute assez mécontent de la prestation médiocre du champion déclaré des intelligences, Taddeï, formé par un Ardisson ex-abonné aux “annales” (les initiés comprendrons), ose alors l’asticoter sur sa fameuse préface à Robert Faurisson…

    Et là, après le Chomsky truqueur et inculte, nous avons droit en direct au Chomsky franchement lâche et méchant. Un Chomsky prétendant avoir défendu à l’époque l’abruti et le faussaire Faurisson pour des raisons d’élégance voltairienne. Vous savez la fameuse phrase creuse, jamais prononcée d’ailleurs mais si souvent reprise dans les dîners en ville : “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort – ou du moins jusqu’au dessert – pour que vous puissiez l’exprimer.” Occultant lâchement que le soutien au révisionnisme d’ultra-gauche porté par Pierre Guillaume – aujourd’hui interdit de débat par la loi Gayssot – mais partagé à l’époque par Gabriel Cohn-Bendit, n’avait rien de voltairien, mais s’appuyait plus sérieusement sur la pensée d’Amédeo Bordiga et son fameux texte : Auschwitz ou le grand alibi, pour critiquer l’idéologie montante de la Shoah comme instrument au service de l’hégémonie capitaliste et libérale. Un contexte dans lequel Chomsky avait apporté son soutien à Faurisson et qu’il occulte aujourd’hui, lui le grand pourfendeur de “l’industrie du consentement”, parce qu’il n’a plus le courage, face à la violence accrue de la police de la pensée, d’assumer sa position d’alors…

    Cinquième sujet : le 11 septembre
    Cherchant désespérément un sujet qui pourrait justifier la réputation du grand homme, Frédéric Taddeï, qui a aussi tâté du sujet – et du bâton – ose l’entreprendre enfin sur le 11 septembre…

    Et là, la baudruche Chomsky achève de se dégonfler dans une apothéose foireuse en nous assenant, lui l’expert en insoumission à “l’idéologie dominante véhiculée par les médias”, que la “théorie de complot” – en réalité le travail critique démontrant, par l’analyse des faits, l’absurdité de la théorie officielle d’un complot ourdi par Ben Laden – n’est que pure galéjade ! Balayées d’un revers de main les révélations de Thierry Meyssan, de Reopen911… alors qu’une demi-heure passée sur Internet permet d’acquérir, pour tout honnête homme, la certitude contraire. Une certitude quant à ce grossier mensonge d’État aujourd’hui partagée par un américain sur deux, ce qui situe le génial rebelle Chomsky au-dessous de Sharon Stone, de Jean-Marie Bigard et Mathieu Kassovitz !

    Bref, n’en jetez plus la cour est pleine !

    Si c’est ça Chomsky, rien d’anormal à ce que les médias en aient fait le plus grand intellectuel de l’univers, ils lui doivent bien ça !

    Quant à se passer de lui à nouveau pour les 25 prochaines années, je crois qu’ici on va pouvoir tenir !

    Alain Soral


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  • Israël, isolé, a le blues


    Paris, Londres, Berlin ou Rome,traditionnellement considérés comme amis de l’État juif, prennent leurs distances et exigent que la colonisation en Cisjordanie cesse


    Le premier ministre israelien Benyamin Netanyahou - ici le 1er juillet lors d'une cérémonie commémorative de l'indépendance des Etats-Unis - rencontrera le président américain Barack Obama le mardi 6 juillet (AP/Bality)


    L’État hébreu jouit d’un avantage militaire qualitatif sans précédent depuis vingt ans par rapport à ses voisins arabes. C’est du moins ce qu’estime un récent rapport du Center For Strategic and International Studies de Washington (CSI). Les Israéliens ont pourtant le blues, car ils se sentent de plus en plus isolés sur la scène internationale.

    C’est le résultat, selon les officiels à Jérusalem, d’« une autre guerre », celle des médias et des diplomates, qui menace non pas l’existence d’Israël mais sa légitimité. Boycottage universitaire, culturel, économique ou politique : le désert semble gagner du terrain de jour en jour, érodant la cohésion sociale et la force vitale du pays.

    Le ministre travailliste du commerce et de l’industrie, Benyamin Ben Eliezer, tente un éclairage : « Le monde est fatigué de nos explications sur les raisons pour lesquelles nous occupons encore, depuis quarante-trois ans, les territoires palestiniens. » Dix-sept ans après les accords d’Oslo sur l’autonomie palestinienne, l’opinion israélienne a glissé à droite et se veut globalement sceptique sur des arrangements avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

     

    Avidgor Liberman écarté par les pays arabes

    Le visage d’Israël, son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, est à cet égard très révélateur. Habitué des esclandres et partisan de la manière forte, il doit son ascension à une plate-forme électorale résolument hostile à la communauté des 1 300 000 Arabes israéliens. Résultat : il est persona non grata en Égypte et en Jordanie, seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël, respectivement en 1979 et 1994. Il a aussi été écarté des efforts en vue d’un règlement de paix avec les Palestiniens, auquel il déclare tout bonnement ne pas croire.

    Plus grave : Paris, Londres, Berlin ou Rome, traditionnellement considérés comme amis de l’État juif, prennent leurs distances. Ils ont ainsi exigé que la colonisation en Cisjordanie occupée cesse « totalement ». Encore récemment, Silvio Berlusconi affirmait pourtant vouloir œuvrer à l’intégration d’Israël au sein de l’Union européenne. « Le premier ministre italien a compris qu’il passait pour un “canard boiteux” parmi ses collègues européens à cause de son soutien indéfectible à Israël », écrit le journal Maariv.

    Après le sanglant assaut israélien, le 31 mai, contre un ferry turc qui voulait apporter une aide humanitaire à Gaza, ces mêmes pays ont exercé des pressions pour qu’Israël lève complètement le bouclage imposé depuis quatre ans au territoire palestinien contrôlé par le Hamas. « Tous craignent la détérioration de leurs relations avec le monde arabe », dit encore Maariv.

    L’abordage du ferry, qui a fait neuf morts turcs parmi les passagers, a en outre marqué une nouvelle étape dans la dégradation des relations avec la Turquie. Jusqu’à l’offensive de Tsahal, « Plomb durci », contre la bande de Gaza il y a un an et demi, ce pays musulman était le principal allié stratégique régional d’Israël.

     

    Un Etat replié sur lui-même

    Une chanson jadis en vogue, Le monde entier est contre nous, a refait son apparition sur les ondes en Israël. « Heureusement, à l’ONU, nous pouvons toujours compter sur le soutien de la Micronésie », dit ironiquement un commentateur. Avigdor Lieberman a reconnu avoir été « déçu » par les dirigeants russes, qu’il a pourtant privilégiés en profitant du fait que sa langue maternelle est le russe. Israël compte aussi, parmi ses amis, divers pays de l’ex-Europe de l’Est, comme la Pologne ou la République tchèque.

    Mais ils font pâle figure face aux « majorités automatiques » qui condamnent Israël aux Nations unies. Le rapport du juge sud-africain, Richard Goldstone, qui a accusé Israël de « crimes de guerre » et « peut-être de crimes contre l’humanité » à Gaza en 2008-2009, en est la preuve éclatante.

    Toujours est-il que l’État juif se replie sur lui-même. Voilà qui explique par exemple pourquoi les autorités israéliennes ont récemment interdit au professeur américain Noam Chomsky, un intellectuel de renommée mondiale, de venir s’exprimer à l’université palestinienne de Bir-Zeit (Cisjordanie).

    « Nous avons cessé de nous intéresser à ce que les autres ont à dire (…). Nous les préférons loin de notre vue, parce que nous les suspectons, les craignons, ou tout simplement parce qu’ils nous ennuient », a écrit un éditorialiste du Yédiot Aharonot, le principal quotidien israélien. « Pour Israël, le plus grave n’est pas que des musiciens comme Elvis Costello décident de nous boycotter, mais que notre ministre de la culture et des sports, Limor Livnat, mette ce fait à profit pour expliquer que les Israéliens peuvent se passer de lui et applaudir leurs propres artistes », ajoute-t-il.

    Yossi Beilin, un des initiateurs des accords d’Oslo, estime quant à lui que la mesure « arbitraire » qui a frappé Chomsky est « symptomatique d’un régime qui use de moyens antidémocratiques, alors qu’Israël se glorifie d’être la seule démocratie au Proche-Orient ».
    Joel DAVID, à JERUSALEM

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  • SPCJ : Une officine sioniste mal connue

    videos et articles liés :Le frere de Julien Dray (PS), chef du Betar

                                            Les milices juives

    Connaissez-vous le SPCJ ? Il s’agit du Service de Protection de la Communauté Juive de France. Moins connue que le BETAR ou la LDJ, cette officine sioniste mérite qu’on s’y intéresse un peu plus.

    Le SPCJ se donne pour vocation la protection de l’ensemble de la communauté juive, et assure la protection des offices dans les synagogues les jours de shabbat, précisant sur son site internet être l’unique organe officiel de la communauté dans le domaine de la sécurité. Nous avons ainsi, avec cette officine, une communauté religieuse qui s’est dotée de sa propre milice de protection. Rassurez-vous, tout cela est fait dans la plus grande légalité, car en coopération totale avec les pouvoirs publics (ministère de l’Intérieur et préfectures)…

    Nous avons là un exemple de plus de l’implication de l’État français, laïc, dans une organisation notoirement sioniste, qui se donne elle-même pour mission la protection de l’ensemble d’une communauté. Qu’arriverait-il si chaque communauté, religieuse ou autre, se dotait d’un tel organisme ? Nous irions vers la « communautarisation » totale de la France, avec tous les risques que cela entraînerait.

    Le SPCJ recense également les différents actes dits antisémites. Le lobby sioniste s’est en effet donné le droit exclusif de déterminer si un acte est antisémite ou pas, et s’il y a racisme envers la communauté juive. On connaît l’utilisation permanente que les sionistes font de « l’antisémitisme ».

    Par contre, lorsque Saïd Bourarach décède suite à une agression dont « le principal suspect affiche un sionisme virulent » (Libération, 10/05/2010), il est tout de suite décidé qu’il n’y a là aucun racisme, et l’affaire est rapidement étouffée dans les médias. Le SPCJ recoupe ses informations avec les pouvoirs publics, au travers de contacts réguliers avec le ministère de l’Intérieur.

    Pour compléter la présentation de cette officine, nous apprenons, toujours sur leur site, que le SPCJ est issu d’une volonté commune du CRIF, du Fonds Social Juif Unifié, et des Consistoires : toutes des organisations sionistes dont le soutien total à Israël et à sa politique est connu. Enfin, le Président du SPCJ est Eric de Rothschild.

    Il s’agit donc en réalité d’une « police communautaire » sioniste, qui agit en parallèle aux services officiels de la République, mais en totale collaboration avec ces derniers ! Moins connu car moins voyant que le BETAR ou la LDJ – qui eux sont les gros bras du sionisme – le SPCJ demeure malgré tout une police sioniste agissant sur le territoire national, en collaboration étroite avec l’administration française.

    Nous reviendrons ultérieurement sur le SPCJ, en nous demandant pourquoi il est demeuré jusqu’à présent beaucoup moins connu que d’autres officines sionistes, alors qu’il existe depuis 1980.

    articles liés : Meurtre de Saïd Bourarach: un silence assourdissant!


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  • On parle du meurtre de  Mohamed, mais toujours pas de

    celui de Saïd Bourarach : pourquoi ?

    Tu dois trouver seul la solution, parce que ce ne sont pas les médias qui vont te la donner!!!

    Après la bagarre qui a eu lieu samedi soir sur le bord de l’autoroute A13, en bordure des Mureaux (Yvelines), plusieurs jeunes se sont présentés à la police. En attendant plus de détails, ils ont été placés en garde à vue pour le meurtre de Mohammed, 30 ans, tabassé sous les yeux de sa famille.

    L’étau se resserre autour des agresseurs de l’A13 samedi soir. Selon Le Parisien, trois nouvelles gardes à vue ont été prononcées après celles de lundi, ce qui porte maintenant le total à cinq suspects. Mohammed, 30 ans, a été roué de coups jusqu’à la mort, suite à un accrochage entre les trois voitures de sa famille, et une Renault Clio qui s’était insérée violemment sur une bretelle d’accès de l’autoroute au niveau des Mureaux (Yvelines).

    Meurtre de Saïd Bourarach: un silence assourdissant!


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  • Thierry Meyssan sur le Liban

    Thierry Meyssan analyse la situation du Liban, du Hezbollah aux relations et risque de nouvelle guerre avec Israël en passant par la rumeur qui circule à propos de l’achat de missiles Scud à la Syrie par la résistance libanaise de Hassan Nasrallah.



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  • Ces Israéliens qui célèbrent l’attaque de la flotille


    Tel Aviv, Israël, le 3 juin 2010. Des milliers d’Israéliens se rassemblent devant l’ambassade turque pour manifester leur soutien au raid des Forces Israéliennes de Défense sur la flotille Gaza Freedom. Neuf passagers ont été tués durant le Raid par 30 balles des forces israéliennes, dont la plupart tirées à bout portant.


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  • L'étrange Liste du Commando Israélien

     


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  • Michel Collon analyse le traitement médiatique de l’affaire de la flottille en France

     

    En démocratie, l'information est censée être libre et plurielle. En réalité, les médiats importants sont entièrement entre les mains des sionistes, et ce dans pratiquement tous les domaines. Ceux-ci s'acharnent à faire passer leurs ennemis, au mieux pour des imbéciles et de dangereux malades, au pire des monstres incarnant le diable. L'antisémitisme serait le mal absolu et, désormais, l'antisémite c'est celui que les sionistes n'aiment pas.


    J.-P. Elkabbach, Serge Moati, Jérôme Clément/Lehmann, Michel et Marie Drucker, Michel Polac, Alexandre Adler, Rotman, Paul Nahon, Bernard Benyamin, Patrick "de Carolis", Ivan Levaï, Paul Amar, Kravetz, Emmanuel Chain, Morandini, Arthur, Anne Sinclair, Beatrice Schönberg, Daniel Schneidermann, Michel Field, Pinto, Kieffer, Nakad, Mano, Namias, Hulot, Allal, Fogiel, Galzi, Abitbol, Laurent Weil, Cymes, Beigbeder, Elkrief, Collaro, Gérard Miller, Benjamin Castaldi, Daniela Lumbroso, Dominique Farrugia, Serge Adda, etc. Autant de noms de responsables et animateurs juifs de la télévision (et/ou de la radio) qui déterminent le choix des programmes et leur mode de présentation. Les membres d'un réseau virtuel qui, par-delà les particularités ou même de sourdes rivalités internes participent à une même dynamique au profit d'un objectif commun.


    A France Culture, Laure Adler et ensuite David Kessler veillent sur les intérêts d'Israël et de la "communauté". A France-Inter et RFI, c'est Gilles Schneider. A Europe 1, c'est J.Abergel.


    Et il en est de même si l'on se tourne vers la presse "libre et démocratique" : L'Évènement du Jeudi(disparu en 2000), de Georges-Marc Benhamou et d'Annette Kahn, Marianne, de J-F. Kahn ; Le Nouvel Observateurde Jean Bensaïd dit Jean Daniel ; L'Express, de Servan-Schreiber à Denis Jeambar ; VSD, fondé par Maurice Siegel ; Télérama de Marc Jézégabel et Cie ; Courrier international d'Alexandre Adler puis de Bernard Kapp, Libération de Serge July et des Rothschild. Le plus gros actionnaire du journal Le Monde est Alain de Gunzburg, gendre du milliardaire Edgar Bronfman (N°1 mondial de l'alcool et pdt du Congrès juif mondial). Son principal "surveillant" en est Alain Minc. Le groupe Socpresse de Serge Dassault (Bloch, dit), dit contrôle Le Figaro (où sévit également Alain-Gérard Slama), Spectacle du Monde, Valeurs actuelles, L'Expansion, TV Magazine et plusieurs journaux régionaux (La Voix du Nord, Le Progrès de Lyon, Le Dauphiné libéré, etc.). On peut aussi citer Paris-Match d'Alain Genestar, Lire de Pierre Assouline. Le Nouvel Economiste de Jacques Abergel. Le Point de Franz-Olivier Giesbert. Les Echos des Servan-Schreiber et d'Erik Izraelewicz.

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  • La mort en direct

     

    Furkan Dogan, 19 ans, voulait devenir médecin

    Furkan Dogan, 19 ans, voulait devenir médecin
    Il s'agit d'une vidéo diffusée originalement par le site US Democracy Now
     
     
    Furkan Dogan a été assassiné de cinq balles dont quatre dans la tête.  On voit aussi que les soldats lui donnent des coups de pieds alors qu'il est blessé. Cette vidéo est extraite d'une séquence d'une heure tournée par la réalisatrice Lara Lee qui se trouvait à bord du Mavi Marmara. La cinéaste a réussi à dissimuler son film pendant sa détention dans l'entité sioniste.
     
    A ceux qui se demandent comment on peut savoir qu'il s'agit de Furkan Dogan, je répondrai que même si c'était une autre personne, qu'est-ce que ça changerait. D'autre part, la réalisatrice qui est une professionnelle sait elle fort bien qu'il s'agit de Furkan Dogan, un des 9 humanitaires assassinés par l'armée israelienne.
     

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  • Elie Wiezel avoue que les premiers communistes étaient juifs, et qu’ils sont responsables de grands massacres



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  • Castro craint qu’Israël attaque l’Iran

    juin 9, 2010 par fonzibrain


    Le dirigeant communiste cubain Fidel Castro a écrit craindre une attaque nucléaire du gouvernement « utra-réactionnaire » d’Israël contre l’Iran, accusé de chercher à se doter de l’arme atomique.

    Les Nations unies, qui doivent voter aujourd’hui de nouvelles sanctions contre l’Iran, « ne peuvent changer le cours des événements et très bientôt les ultra-réactionnaires qui gouvernent Israël se heurteront à la résistance iranienne », écrit l’ancien président cubain, 83 ans, dans un billet publié aujourd’hui dans la presse locale et sur le site internet cubadebate.cu/

    « Israël ne se retiendrait pas d’activer et d’utiliser, en toute indépendance, sa considérable puissance nucléaire créée par les Etats-Unis. Penser autrement, c’est ignorer la réalité », estime Fidel Castro qui reste le premier secrétaire du seul parti autorisé sur l’île, le Parti communiste.

    Pour Fidel Castro, ennemi déclaré depuis un demi-siècle de l’ »impérialisme » américain, allié d’Israël, « il est évident qu’ils (les Israéliens) essaieront de détruire les installations où l’Iran enrichit une partie de son uranium ». « Il est évident qu’Israël agira comme toujours, avec un fanatisme fasciste, comme l’ont fait ses troupes d’élite » contre une flottille d’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza sous blocus israélien, selon le père de la Révolution cubaine de 1959.

    L’Iran est soupçonné de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert d’un programme civil, ce qu’il dément. Il fait déjà l’objet de trois résolutions de sanctions de l’ONU pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles comme l’enrichissement d’uranium et le retraitement.
    le figaro

    Fidel a bien compris qui sont ces sionistes enragés, et il prend la mesure de la dangerosité de ce régime raciste et prêt à tout pour arriver à ses fins.
    Les prochains mois vont être critiques, les juifs extrémistes, une fois de plus, vont plonger le monde entier dans la guerre.
    Comment une dizaine de millions de personnes arrivent à foutre autant la merde sur la terre, c’est incroyable quand on y pense…


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  • Israël prêt à alléger son blocus sur la bande de Gaza?

    Créé le 09.06.10 à 08h14 -- Mis à jour le 09.06.10 à 08h27
    Un navire de l'armée israélienne escorte le navire amiral de la 
flottille humanitaire, le Mavi Marmara, vers le port d'Ashdod, le 31 mai
 2010

    Un navire de l'armée israélienne escorte le navire amiral de la flottille humanitaire, le Mavi Marmara, vers le port d'Ashdod, le 31 mai 2010 O.WEIKEN / EPA/ SIPA

    PROCHE-ORIENT - En échange, la communauté internationale doit accepter son enquête interne sur l'assaut meurtrier de la semaine dernière...


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  • La déprogrammation d'un film israélien suscite la polémique

    La Ligue contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra) et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ont exprimé mardi leur indignation à propos de la déprogrammation d’un film israélien dans le réseau de salles Utopia, à la suite de l’assaut donné par l’armée israélienne à la flottille humanitaire pour Gaza.

    Dans un communiqué, la Licra «s’indigne de la déprogrammation par le réseau de cinémas Utopia du film israélien "A cinq heures de Paris", comédie romantique non politique», estimant que la direction d’Utopia «alimente (…) une dangereuse confusion des genres».

    «Un tel boycott constitue une négation de l’indépendance des auteurs et de la liberté de la création artistique. Le cinéma, notamment israélien, a constamment oeuvré à la critique et est un espace propice au débat», affirme l’organisation.

    Pour la Licra, «la censure de ce film, avec pour seul motif la nationalité de son réalisateur, participe de manière inepte et démagogique à une importation du conflit israélo-palestinien sur le territoire français».

    Le réseau de salles art et essai Utopia - six cinémas - a déprogrammé le 2 juin «A cinq heures de Paris» de l’Israélien Leon Prudovsky en invoquant des «raisons morales», deux jours après le raid israélien meurtrier sur le convoi maritime d’aide à Gaza.

    De son côté, le Crif se dit «particulièrement scandalisé par la déprogrammation honteuse d’un film israélien dans un réseau de plusieurs salles Utopia, probablement décidée à la suite de l’arraisonnement de la flottille de Gaza».

    Cette «décision irresponsable, ajoute le Crif dans un communiqué, démontre que l’anti-israélisme primaire n’a plus de limite. Il s’agit de punir collectivement la société israélienne en censurant la création et l’oeuvre artistique».

    «À cela, s’ajoute l’appel au boycott des produits israéliens, des compétitions sportives et des rendez-vous culturels», dit encore le Crif pour qui le boycott est «illicite, éthiquement douteux» et que «politiquement, il ne peut que concourir à renforcer les extrémistes qui veulent qu’Israël disparaisse de la carte».

    (Source AFP)


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  • L'Ordre indépendant du B'nai B'rith

     

    (בני ברית) (de l'hébreu : « Les fils de l'Alliance ») est la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York, le 13 octobre 1843, par douze personnes, dont Henry Jones et deux frères, juifs émigrés d'Allemagne, qui avaient appartenu à la Société des Frères (Brüder Bund) qui joua un certain rôle dans l'élaboration de la Première Internationale (Association internationale des travailleurs).

    Sommaire

    <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } //]]> </script>

    [modifier] Description et buts

    L'organisation, qui a affirmé très tôt l'unité du peuple juif, est engagée dans une grande variété de services communautaires et d'activités de soutien, incluant la promotion des droits pour les communautés juives, l'assistance aux hôpitaux et aux victimes de catastrophes naturelles, la remise de bourses d'études aux étudiants juifs et la lutte contre l'antisémitisme à travers sa Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League). Le BB agit aussi en tant qu’organisation non gouvernementale et intervient à l’ONU, à l’Unesco, au Mercosur et au Conseil de l’Europe. L'organisation est exclusivement réservée aux israélites et comprend plus de 500 000 frères et sœurs dans une cinquantaine de pays[1].

    [modifier] Actions

    En plus de ses activités caritatives, le B'nai B'rith soutient la politique et la pérennité de l'État d'Israël et le mouvement sioniste. En 2002, il a créé avec le AIPAC une initiative nommée BBYO 4 Israel.

    Jusqu'en 2001, B'nai B'rith a financé le B'nai B'rith Youth Organization (BBYO), l'Organisation de la jeunesse du B'nai Brith, lequel est désormais le BBYO, Inc. BBYO est le groupe de jeunes juifs (collégiens et lycéens) le plus ancien, et est parent avec l'organisation Aleph Zadik Aleph (AZA), une fraternité, et les B'nai B'rith Girls (BBG), les Filles B'nai B'rith, une sororité.

    [modifier] B'nai Brith aux États-Unis

    Médaille de la Constitution Grand Lodge LOBB

    Le 10 décembre 1992, puis le 8 avril 1993, les locaux de la Ligue anti-diffamation du b'naï b'rith à San Francisco et à Los Angeles sont perquisitionnés simultanément par le FBI qui prouvera en vue des documents saisis que cette organisation liée au B'naï B'rith a constitué depuis au moins les années 70 un très vaste réseau d'espionnage via sa section de recherche documentaire[2].[réf. insuffisante]

    [modifier] B'nai Brith au Canada

    La section canadienne de B'nai Brith (l'orthographe utilisée par cette section ne comporte pas d'apostrophe dans le mot «Brith») a été fondée en 1875 et est la plus vieille organisation juive du pays. Ces dernières années, il concurrence le Congrès juif canadien pour être « la voix » de la communauté juive du Canada, ainsi que l'organe le plus conservateur des deux, particulièrement dans sa publication Jewish Tribune, qui est plus ouvertement de droite que le modéré Canadian Jewish News, plus proche du Congrès juif canadien. B'nai Brith Canada est aussi vu comme plus près du Likoud quant à son point de vue sur Israël et le sionisme que le Congrès, ce dernier étant officiellement non-partisan sur la politique israélienne. Quant à la politique canadienne, quoique les deux organisations soient officiellement non-partisanes, plusieurs anciens membre de l'exécutif du Congrès, comme l'ancien président Irwin Cotler, ont été candidats pour le Parti libéral du Canada. Cependant, d'autres pencheraient plutôt pour le Parti conservateur du Canada, comme le directeur exécutif du B'nai Brith, Frank Dimant, qui a déjà été candidat pour l'Alliance canadienne aux élections fédérales de 2000.

    B'nai Brith Canada s’est opposée au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) quand ce dernier a annoncé qu’il rendrait disponible le signal d’Al-Jazira en territoire canadien, et a obtenu gain de cause malgré la présence de 150 000 arabophones du Canada.

    Il s'est aussi opposé à la venue de Dieudonné à un spectacle au Québec[3]. L'organisation se rétractera par la suite.

    [modifier] B'nai B'rith en France

    Le B'nai B'rith France existe depuis 1932 et constitue la section la plus importante du District européen, forte d'une soixantaine de cellules réparties dans cinq régions: Île-de-France - Provence Midi Pyrénées - Côte d'Azur - Est - Rhône-Alpes. Elle a son siège à Paris. Le Bnai Brith est membre du Conseil représentatif des institutions juives de France. Le B'nai B'rith France participe activement aux principaux événements qui concernent la vie juive en France. L'ancien président de la LICRA (1968-1993) Jean Pierre-Bloch en a été le président de 1974 à 1981. Ce dernier a remis la médaille d'or du B'nai B'rith au président du Sénat et candidat malheureux à la présidence de la République Alain Poher en 1979.

    • ses combats : lutte contre l’antisémitisme, défense du sionisme, défense des Droits de l’Homme et fraternité, lutte contre l’enseignement de la haine, cultiver la Mémoire.
    • ses actions : Printemps des Droits de l’Homme et de la Fraternité, Fête des Lumières contre l’Obscurantisme, Collectif Agir Ensemble (avec Ni putes ni soumises, SOS Racisme, Berbères de France, UEJF, Conseil représentatif des associations noires de France, Amitiés judéo-noires, Amitités Judéo-musulmanes, Amitiés Judéo-chrétiennes…), Universités d’été, Salon des écrivains, Journée Européenne de la Culture Juive (Portes ouvertes sur le Patrimoine juif), Remise du Prix des Droits de l’Homme.

    Le 26 mars 1986, le journal Le Monde révéla que le B'naï B'rith France aurait organisé des réunions avec des politiciens français de droite où ceux-ci s'engagèrent à ne passer aucune alliance avec le Front national[4]. Ce qui fut dénoncé par le journal de tendance national-catholique Présent[5].

    En France, la B'nai B'rith est composée de 63 loges :

    [modifier] Les Membres célèbres

    [modifier] Les médailles d’or du B'nai B'rith

    [modifier] Voir aussi

    [modifier] Liens e


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  • Israël refuse une enquête internationale

    Reuters

    Israël refuse une enquête internationale

    L'armée israélienne a arraisonné le 31 mai une flottille pro-palestinienne en route pour Gaza © SIPA

    <script language="JavaScript"> document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/'+rub+';tile='+(tile=tile+1)+';sz=190x60;ord=' + ord + '?"><\/script>'); </script><script type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/monde;tile=2;sz=190x60;ord=5693458718436338?"></script> Click here to find 
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    Israël a repoussé dimanche une proposition de l'ONU visant à créer une commission d'enquête internationale sur son raid contre un bateau turc en route pour Gaza, en affirmant son droit de mener sa propre investigation.

    "Nous rejetons une commission internationale. Nous sommes en discussion avec l'administration Obama pour faire en sorte que notre enquête ait lieu", a déclaré Michael Oren, ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, sur la chaîne Fox News.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait proposé de créer une commission présidée par l'ex-Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer et comprenant des représentants d'Israël, des Etats-Unis et de la Turquie.


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  • L'assaut d'Israël contre la flottille humanitaire 'injustifiable"
    LE MONDE | 06.06.10 | 19h53


    ontrairement à la teneur habituelle du courrier, d'ordinaire très partagé sur le Moyen-Orient, une large majorité de lecteurs du "Monde" condamne l'intervention d'Israël.

    • Historique

    Seul de Gaulle s'était élevé contre la complicité occidentale à l'égard des coups de force israéliens en accompagnant cette condamnation d'une véritable sanction : l'embargo sur tous les armements.

    voir video ici :De Gaulle et le sionisme

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    Les condamnations des pays occidentaux gagneraient à s'accompagner de quelques mesures concrètes plutôt que d'en rester à ces mines de vierge effarouchée et à ces cris d'orfraie qui ne trompent plus personne et sûrement pas le premier intéressé, qui a déjà prévenu qu'il ferait subir le même sort à tout autre navire humanitaire s'approchant des côtes de Gaza.

    Signalons enfin une autre "victime collatérale" de ce nouveau coup de force israélien : Barack Obama, dont l'absence de réaction et le soutien à l'ONU décrédibilisent définitivement l'action sur la scène internationale.

    L'Occident paiera au prix cher, comme il l'a déjà payé par le passé, son soutien inconditionnel à ce réel "Etat voyou", à propos duquel le seul souci du Monde semble être son futur repli sur soi et sa "mentalité d'assiégé". On a connu le quotidien du soir plus sourcilleux sur le respect du droit international.

    Christophe Maillard Comines (Nord)

    • Vives réactions

    Quel qualificatif faut-il employer pour désigner l'abordage par l'armée israélienne du convoi humanitaire tentant de rejoindre Gaza ? Quand des militaires abordent des bateaux dans les eaux internationales, ils se comportent comme des pirates au large de la Somalie.

    Les autorités israéliennes prétendent toujours qu'elles sont prêtes à faire la paix, mais que les Palestiniens ne la veulent pas. Disant cela, elles continuent le blocus de Gaza, réduit à l'état de prison pour tous ses habitants, ainsi que la construction du "mur" et la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Quand comprendront-elles que c'est leur politique qui renforce le Hamas ? L'Etat d'Israël mène une politique ultrasécuritaire, faisant un usage totalement disproportionné de sa force ; condamné à plusieurs reprises par des résolutions de l'ONU (qu'il a toujours refusé d'appliquer, se sentant soutenu et protégé par les Etats-Unis), et jamais sanctionné, il peut agir en toute impunité. Il faut espérer que, cette fois-ci, devant des réactions assez unanimes dans la critique, d'autres résolutions seront prises et... appliquées.

    Jean Colson La Celle-Saint-Cloud (Yvelines)

    • Appel urgent

    Y a-t-il un nom représentatif du judaïsme français qui soit décidé à exprimer notre écœurement devant le comportement scandaleux d'Israël, face à des hommes et des femmes courageux et pacifiques ?

    Gérard Weill Choiseul (Haute-Marne)

    • Injustifiable

    L'attaque d'Israël sur la flotte de bateaux humanitaires était injustifiable. Comment un peuple qui a souffert des crimes nazis peut-il agir de la sorte contre les Palestiniens ? Je suis sûr que, dans le territoire même d'Israël, il y a des juifs qui n'acceptent pas cette violence.

    Joao Baptista Herkenhoff Vitoria (Brésil)

    • Absence de solution politique

    Des gens bien raisonnables disent, à propos de l'arraisonnement brutal de la flottille : "violence excessive", d'autres suggèrent qu'on aurait pu se contenter d'endommager les hélices. Ils oublient que la guerre finit toujours par engendrer des "bavures". Même si cette fois l'armée israélienne s'y était "bien" prise, cela n'aurait pas empêché d'inéluctables dérapages ultérieurs, comme il y en a déjà eu tant dans le passé.

    La vraie question est l'absence actuelle de solution politique. La véritable inquiétude est qu'Israël est tellement imprégné de son histoire uniquement faite de combats, tellement installé dans sa position de forteresse assiégée qu'on ne voit pas comment il pourrait se doter d'une équipe gouvernementale recherchant sincèrement une solution négociée. N'oublions pas que, dans l'économie d'Israël, les firmes liées à la défense et à l'antiterrorisme ont pris des positions très puissantes, elles sont des références mondiales, et leur intérêt pour la paix risque bien de devenir de plus en plus théorique.

    Quant aux adversaires déclarés d'Israël, ils n'ont eux non plus aucune raison de changer de stratégie : plus les Palestiniens sont maltraités, plus leur fonds de commerce se renforce.

    Jean Moussa Cachan (Val-de-Marne)

    • Hypocrisies

    Les politiques sont bien les seuls responsables de la tragédie de la flottille "humanitaire". Seule, en effet, est souhaitable une solution pacifique du conflit israélo-palestinien. Seules des négociations pourront venir à bout de ce cancer et de ses métastases. En attendant, toute provocation, que celle-ci soit "humanitaire" ou non, risque logiquement d'entraîner une réaction d'une violence supérieure, car nous sommes alors dans la logique implacable de la guerre. Que cessent donc toutes ces hypocrisies qui s'étalent dans les commentaires de l'actualité et qui cachent les incapacités des hommes et des femmes d'Etat à résoudre la crise.

    Jean-Jacques Bourdiec (Toulon)

    • Expulser ou libérer ?

    "Israël accélère l'expulsion des activistes étrangers capturés par ses commandos" : dans le cadre de l'affaire de la flottille pour Gaza, les médias emploient les mots "expulser" et "expulsion" pour désigner le fait qu'Israël laisse les personnes "arrêtées" par ses forces armées sur les bateaux de ladite flottille quitter le territoire israélien. Il ne s'agit en aucune façon d'expulsion, les personnes en question n'ayant pas demandé à entrer sur le territoire d'Israël, mais ayant été "enlevées" dans les eaux internationales. Voici ce qu'on aurait aimé lire : "Israël accélère la libération des activistes étrangers capturés par ses commandos". Le Larousse en ligne définit ainsi expulser : "Repousser hors des frontières un étranger majeur qui constitue une menace grave pour l'ordre public ou qui a été condamné pénalement : expulser un étranger entré sur le territoire illégalement".

    François Demay (Paris)

    • A-raisonnement

    On ne nous fera pas croire qu'une armée comme celle d'Israël n'est pas capable de mettre en panne quelques cargos civils d'un coup de roquette dans leur gouvernail ou dans leurs hélices. Israël a voulu montrer sa force. Il n'a montré que sa brutalité et sa courte vue. Cet arraisonnement mal raisonné est pour Israël un naufrage.

    Guy Abeille (Paris)

    • Israël et euro

    Des économistes s'accordent à présent pour reconnaître que la création de la zone euro (Euroland) a été une erreur, mais que, désormais, on ne peut plus revenir en arrière : il faut sauver le "soldat" euro quel qu'en soit le prix pour les populations du sud de l'Europe (notamment) qui se sont embarquées dans cette galère devant les mener vers l'eldorado. Pour Israël, c'est un peu pareil : on s'est empressé de reconnaître en 1948-1949 un Etat juif autoproclamé (et de l'admettre au sein de l'ONU), alors que le plan de partage de la Palestine était déjà caduc. Une erreur (dont l'URSS et les Etats-Unis portent une lourde responsabilité conjointe) sur laquelle on prétend qu'il est à présent impensable de revenir : le "droit à l'existence" d'Israël est devenu un dogme tellement intangible qu'on semble désormais prêt à accepter de payer n'importe quel prix pour sauver l'Etat juif.

    Lorsque la question taboue est évoquée, les mêmes politologues nous expliquent, avec des arguments irrationnels, que le naufrage d'Israël serait une véritable catastrophe qui mettrait les juifs en grand danger, et au-delà des juifs, la civilisation occidentale elle-même.

    Dans les deux cas, c'est donc le même choix qui est fait : celui de la fuite en avant, en attendant de trouver une "solution" qui n'existe plus. Mais jusqu'où ?

    Marc-Antoine Coppo (Nice)

    • Permis d'exception

    Depuis sa création, il y a plus de soixante-deux ans, l'Etat d'Israël s'est octroyé un permis de démolir, de confisquer et d'expulser. C'est un permis d'exception dans un siècle de démocratie où les anciens colonisés exigent et obtiennent des excuses des anciens colonisateurs. Il est d'exception dans un monde où l'humain se veut respectueux de l'autre. Un permis d'exception pour un Etat d'exception bénéficiant de la bénédiction d'un Occident puissant et de la soumission d'un Orient arabe déchiré et rétrograde. Rien de nouveau sous le soleil d'Orient, me direz-vous !

    Si on considère qu'un minimum d'éthique subsiste derrière les décisions politiques, il ne restera qu'une seule réponse possible à cette question : quand il s'agit d'Israël, le sens politique occidental perd la raison ! Ce faisant, Israël constitue de facto un véritable danger pour les valeurs qui ont fondé la modernité occidentale. Si l'Occident, créateur du monstre guerrier, ne le stoppe pas, il sera trop tard, non seulement pour les Palestiniens, qui se savaient sacrifiés, mais aussi pour que la haine - déjà trop grande entre Orient et Occident - disparaisse. Quand la démocratie vénère l'exception, elle acte sa propre régression !

    Nabil El-Haggar Villeneuve-d'Ascq (Nord)

    • Justice pour le monde !

    L'affaire de la flottille humanitaire attaquée par l'armée israélienne montre, une fois de plus, le besoin d'une justice dans le monde. Il ne s'agit pas d'une justice nationale ou internationale - entre nations -, mais d'une justice réellement mondiale. La violence collective doit être l'objet de l'institution de justice comme c'est déjà le cas avec la violence individuelle. Nous avons ainsi des sociétés civilisées et un monde sauvage, il faut bien le dire. Des sociétés avec justice et un monde sans justice, tout simplement. Les drames et tragédies constants le prouvent : il faut en finir avec la jungle collective mondiale. Et, la seule façon, c'est la justice sous une nouvelle forme institutionnelle adaptée à la violence collective.

    Andrés Mediavilla-Lopez (Paris)

    • Hors-la-loi

    L'élection d'Obama avait suscité un espoir de paix au Proche-Orient en laissant penser qu'il mettrait fin au soutien inconditionnel d'Israël par les Etats-Unis dans sa guerre contre les Palestiniens depuis la création de son Etat et à leur acceptation passive de ses violations permanentes du droit international et des résolutions des Nations unies les ayant condamnées.

    Malheureusement, on ne peut que constater que cette élection n'a véritablement rien changé, en dehors de simples déclarations de principes sans aucun effet. C'est dire que tout espoir de paix est devenu totalement irréaliste tant qu'Israël ne sera pas contraint par tous les moyens à mettre fin à l'annexion des territoires occupés et au blocus de Gaza par les Nations unies, avec l'appui des Etats-Unis, en exigeant naturellement des Palestiniens, en contrepartie, la reconnaissance légitime et nécessaire de l'Etat d'Israël, mais seulement dans ses frontières définies lors de sa création.

    Marcel Ramin (Paris)

    • N'oublions pas la question nucléaire

    Je suis frappé par le fait que ni votre éditorial du 20 mai - par ailleurs excellent - ni les commentaires sur la visite du président Lula en Iran ne mentionnent un élément qui me semble fondamental : la politique du groupe dit des "5+1", qui veut interdire à l'Iran toute activité d'enrichissement d'uranium, même celle à basse teneur indispensable pour l'usage civil, revient à priver un Etat souverain du contrôle de l'intégralité de la filière nucléaire et à le faire dépendre de l'étranger pour l'exercice d'un droit. Un tel concept, qui pourrait devenir un précédent, est en lui-même inacceptable pour le Brésil et la Turquie - d'autant plus inacceptable qu'il reviendrait à renforcer les privilèges des puissances nucléaires ! Accessoirement, les Israéliens seraient bien avisés d'être un peu discrets sur cette question, eux qui n'ont pas adhéré au traité de non-prolifération et n'admettent aucun contrôle sur leur programme nucléaire.

    Paul Mertz (Luxembourg)

    • Une bataille perdue

    La désinformation entre dans une logique de guerre médiatique, et Israël vient de perdre une bataille. Quelques jours après la visite d'une délégation du Parlement européen, une "flottille de la liberté" provoque d'importantes réactions. Or, cette "flottille de la liberté" a refusé d'obtempérer aux ordres de la marine israélienne qui lui demandait de changer de cap et de se diriger vers Ashdod.

    Il ne s'agissait pas d'un mouvement pacifiste mais d'un groupe expérimenté dans des manifestations physiques et agressives. C'est une opération qui a été dirigée par le Hamas, en coopération avec des éléments installés en Turquie. Cela pour essayer de stopper le blocage des équipements militaires dans la bande de Gaza. Le Hamas essaye de se reconstruire et utilise tous les moyens possibles pour arrêter le blocus militaire. Or, ce blocus est essentiel pour éviter d'envenimer le conflit dans la bande de Gaza. Cette opération est un prétexte du Hamas pour un nouvel embrasement dans la région.

    Chantal Maas (Paris)


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