• La communauté juive d'Iran (rediff)
     
    Reportage SUR LE TERRAIN sur la situation réelle de la communauté JUIVE en Iran, la plus importante dans cette région du monde après celle d'Israël avec plus de 30 siècles de présence sur le sol Iranien.

    Sortez de cette Propagande Atlanto-sioniste pousse au crime, délirante et paranoïaque relayée par tous les médias alignés du monde occidental en ce moment (rappelez-vous les armes de destructions massives, les bunkers de Sadam etc.) Ce sont des va-t-en guerre et non des personnes soucieuses de préserver la paix dans le monde.

    Alors, ces juifs qui font eux aussi une distinction très claire entre Sionisme et Judaïsme [05:07], sont-ils eux aussi Antisémites ?

    Informez-vous ! Voyagez ! Parlez et n'ayez pas peur d'aller au contact des vrais gens !
     


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  • A Tel Aviv aussi, 5000 manifestants contre le blocus

     

    Des milliers d’Israéliens, juifs et arabes ont manifesté samedi soir à Tel Aviv à l’appel d’organisations de gauche contre la poursuite de l’occcupation des territoires palestiniens, à l’occasion du 43e anniversaire de leur conquête en 1967, selon un journaliste de l’AFP.

    Plus de 5.000 manifestants ont défilé dans le calme au centre de Tel Aviv, dénonçant un «gouvernement qui coule Israël, au lieu de naviguer vers la paix», en allusion à l’assaut meurtrier de la marine israélienne contre la flottille d’aide venue briser le blocus israélien de Gaza qui a fait neuf morts civils lundi.

    Les orateurs ont appelé à cette occasion à lever le blocus de Gaza et à autoriser les bateaux d’aide internationaux à accoster dans l’enclave palestinienne.

    Arborant des drapeaux israéliens et palestiniens, les manifestants ont scandé: «Israël, Palestine, deux Etats pour deux peuples» et «Nous aimons notre pays mais avons honte de son gouvernement».

    La manifestation, autorisée par la police et protégée par un important service d’ordre, était organisée par un collectif de mouvements anti-occupation de gauche et d’extrême-gauche, notamment la Paix Maintenant.

    (Source AFP)


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  • Les Sectes Evangéliques ou les Fous de Sion

    L’article qui suit ne prétend guère qu’être une ébauche sur un nouveau phénomène géopolitique très important à l’échelle planétaire et curieusement encore assez peu observé dans notre vieille Europe par rapport au reste du Monde, or c’est un phénomène d’une ampleur stupéfiante, aux ramifications multiples et aux effets redoutables dont il convient impérativement de dresser un aperçu synthétique : l’expansion fulgurante des sectes ou mouvements évangéliques, essentiellement en provenance des Etats Unis et leur emprise croissante sur la politique mondiale !
     
     
    1) Bref historique des mouvements évangéliques, un caractère messianique nettement affiché dès les origines ;
    Les mouvements évangéliques (à ne pas confondre avec les évangélistes) trouvent leur origine dans la réforme et les guerres de religion qui s’en suivirent, en 1555 lors de la paix d’Augsbourg fut affirmé le principe « cujus regio, ejus religio » (tel prince, telle religion) qui décrétait de fait une véritable territorialité de la religion, or de nombreux protestants n’allaient pas accepter de se retrouver sous la férule d’un prince catholique d’où leur volonté d’exil, qui se fera d’abord vers des zones protestantes de l’ancien monde puis ensuite se traduira par des mouvements de migration massifs vers le nouveau monde, aussi un siècle plus tard suite au retour de l’ordre après la révolte de Cromwell, de nombreux puritains anglais suivront le même mouvement d’exil vers les nouvelles colonies d’Amérique du nord, ces populations émigrées en raison de leur foi étaient donc toutes d’obédience protestante et en majorité d’origine germanique ce qui favorisera leur communion d’esprit en dépit d’un éclatement apparent.
    Ces populations pionnières de nouveaux territoires, qui la plupart du temps n’avaient que la Bible comme seul ouvrage de lecture, ont été extrêmement marquées par la lecture de l’Ancien Testament et en particulier les pérégrinations du peuple Hébreu dans lequel elles ont pris l’habitude de se reconnaître, ce fait permet de comprendre le processus d’identification avec le « peuple élu » qui ne cessera de grandir dans une grande partie du peuple américain, celui-ci voyant le sol du Nouveau Monde comme une nouvelle Jérusalem et considérant qu’il a une mission divine à accomplir pour l’humanité, cet élément de la culture de ces mouvements évangélistes est absolument primordial pour saisir le côté ultra pro-Juif de leur credo qui se révèlera de façon éclatante à la fin du XX siècle par un soutien absolu envers tous les mouvements sionistes de reconquête de la « Terre promise », les évènements récents le démontrent, ce caractère messianique des mouvements évangéliques est plus que jamais d’actualité !
     
     
    2) Une expansion très forte et en accélération constante depuis plusieurs décennies d’où une puissance redoutable ;
    Comment définir les sectes évangéliques  ? Qu’est ce qui fait leur particularisme face aux églises protestantes traditionnelles ? On peut relever essentiellement 4 critères :
    - la référence constante à la Bible : la parole de Dieu est infaillible, pas trop d’intellectualisme ni de discussion des écritures, mais une acceptation littérale de celles-ci
    - une christologie conservatrice qui fait de chaque croyant un pèlerin et réclame une participation militante de celui-ci, ils forment tous comme une immense armée de Dieu
    - la doctrine du sacrifice de notre seigneur Jésus-Christ mort sur la Croix pour racheter les péchés du monde, il était bien le « fils de Dieu », évacué donc la querelle du « filioque » pour ne citer que celle-la
    - le principe de la conversion individuelle, en s’affichant comme rené par l’esprit saint ou « born again », (tel G.W.Bush lui-même !) les pratiquants évangéliques expriment un engagement personnel complet de leur être.
    Comme mouvements principaux on peut citer (liste non exhaustive) : les Baptistes, les Pentecôtistes, les Méthodistes, les Presbytériens, les Adventistes, etc..
    A l’origine relativement peu nombreux en proportion des chrétiens traditionnels et cantonnés quasi exclusivement au nouveau monde (surtout Etats Unis), depuis quelques décennies ceux-ci manifestent un prosélytisme violent (volonté de conversion), ils seraient désormais près de 500 millions répartis sur les 5 continents, ils manifestent une expansion étonnamment rapide en Amérique latine, pourtant réputée pour son catholicisme, dans toute l’Afrique sub-saharienne, une grande partie de l’extrême orient, et même dans de nombreux pays musulmans, en fait non seulement ils taillent des croupières aux régions dominées traditionnellement par les catholiques mais ils s’attaquent aussi au Maghreb par exemple, on peut estimer aujourd’hui que la plupart des nouvelles conversions au christianisme dans le monde sont le fait des mouvements évangéliques, sauf en Europe où ils sont encore très sous représentés, à ce sujet cette rivalité de fait envers l’église catholique pourrait expliquer les nombreuses campagnes de diffamation dont cette dernière fait de plus en plus l’objet .. Dans le monde musulman les sectes évangéliques sont quasi seules à y tenter des conversions !
    Il faut retenir ceci : leur point de départ essentiel est situé aux Etats Unis où ils sont déjà sur représentés dans les états du Sud (électorat conservateur pro-républicain), au global ils seraient près de 70 millions sur 300 millions d’habitants et en progression constante, disciplinés et très soudés ils font la pluie et le beau temps en politique ..
     
     
    3) Une idéologie ou un « credo » qui a plus que de quoi surprendre, vraiment inquiéter la planète entière ;
    Attention, là c’est du lourd, faut s’accrocher pour lire, il n’empêche ces théories qui par leur niveau de délire peuvent rappeler le national-socialisme ont pignon sur rue, sont professées par des gens tout à fait honorables, lesquels sont régulièrement courtisés par les candidats aux plus hautes fonctions dont le successeur de G.Washington, cela laisse songeur... voyons concrètement ce qu’il en est :
    L’historique de constitution de ces mouvements évangéliques a démontré un phénomène de mimétisme très fort entre la mission de civilisation des Etats Unis et l’histoire à la fois ancienne du peuple hébreu (terre promise) et récente avec la fondation de l’état d’Israël au XX siècle, on peut même se demander si les mouvements évangéliques chrétiens n’ont pas joué un rôle plus important que les mouvements juifs sionistes eux-mêmes dans cette renaissance historique ?
    En effet il n’est pas faux d’énoncer que les mouvements évangéliques sont plus sionistes que les Juifs eux-mêmes, ainsi ces sectes considèrent que les juifs sont des chrétiens en puissance et que la réalité d’Israël est une preuve de l’existence de Dieu, partant de là (nature divine de l’état Juif) toute action contre Israël est une trahison envers Dieu, à l’inverse tout « vrai » chrétien doit manifester un engagement absolu envers l’actuel état juif et doit ainsi l’aider à retrouver les limites géographiques de l’ancien état hébreu, cette position extrémiste (à laquelle s’opposent de nombreux Juifs) pèse très lourd et explique le soutien inconditionnel des USA envers Israël mais cela va même plus loin encore au niveau du credo de nombreuses sectes évangéliques ; dans ce combat du bien contre le mal, celles-ci sont persuadées qu’une seconde révélation de Jésus Christ aura bientôt lieu à Jérusalem, qu’en même temps en Babylonie se déroulera Armageddon (terrible guerre atomique) où la bataille de la fin des temps avec bien sur la victoire contre les forces du Mal (grâce aux Evangélistes alliés des Israélites) puis la Parousie qui verra enfin la conversion des Juifs au Christianisme !
    Ce qui prête à sourire dans cette croyance c’est son extrême naïveté qui consiste à prendre le texte de l’Apocalypse dans un sens littéral et nullement symbolique, Jérusalem et Babylone (Irak) y sont des lieux physiques, les musulmans sont comparés aux peuples de Gog et Magog (défense de rire), l’appartenance de W.Bush aux « born again » permet à l’évidence d’éclairer certains engagements tragiques pris par les USA au cours de ces dernières années ..
    A ce sujet une rencontre s’est tenu à l’hôtel du roi David à Jérusalem en octobre 2003.
     
    Aussi dans toute cette propagande messianique il est souvent fait allusion au Nouvel Ordre Mondial, que même le président Sarkozy a repris récemment, sous cette appellation vague il y a un véritable projet totalitaire qui est à l’œuvre, que signifie-t-il concrètement ?
    Une soumission de fait absolue à une idéologie qui fait d’un monde uniformisé sous la bannière anglo-américaine le seul monde désormais acceptable, la mise en scène des attentats du 11 septembre participe de cette stratégie ..
    Les mouvements évangéliques ne sont pas les seuls mais sont à l’évidence les principaux prometteurs de ce N.O.M. qui devra désormais régner en maître absolu, qu’on se le dise !
     
     
     
    En résumé la mécanique infernale est lancée, rien ne semble pouvoir entraver le prosélytisme violent des mouvements évangéliques qui combinent une alchimie redoutable :
    - un énorme potentiel à la fois financier et humain ;
    Déjà près de 500 millions d’adeptes, soit près de ¼ de tous les chrétiens au monde mais surtout parmi leurs membres souvent les populations les plus riches et qui en plus détiennent les leviers de l’économie.
    - une idéologie simpliste mais terriblement efficace ;
    Aucun ésotérisme chez les évangéliques, que du basique, des slogans simples et qui frappent, mais relayés par contre avec un savoir-faire marketing, hyper médiatisés, techniques de recrutement agressives, promesses sans fin aux nouveaux adhérents, il est très difficile de résister au rouleau compresseur des sectes évangéliques.
    - des alliés et des relais à de nombreux niveaux ;
    On l’a vu, les mouvement évangéliques font feu de tout bois et n’hésitent pas à pratiquer des campagnes de désinformation contre leurs adversaires potentiels et déclarés, par contre ils peuvent compter indéfectiblement sur le lobby juif, une certaine franc maçonnerie influente et sur les cercles de l’économie les plus libéraux et anti-réglementation, bref ils constituent une redoutable machine de guerre idéologique.
     
    Vidéo du « dessous des cartes », excellente émission de Jean Christophe Victor
     
    Ce rapide exposé doit suffire à démontrer qu’il est indispensable de saisir le rôle majeur des mouvements Evangéliques dans la géopolitique mondiale pour les temps à venir et qui du fait de leur influence seront certainement très durs à vivre...
     
     
    Hiéronymus, Juin 2010
     

    par Hieronymus samedi 5 juin 2010


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  • Sondage : les français sont des cons ! la preuve :

     

    video liée : réseaux sionistes en France_1

    DSK grand favori des primaires socialistes

    Par Thomas Vampouille
    04/06/2010 | Mise à jour : 
    Un tiers des personnes inscrites sur liste électorale lui 
accorderaient leur vote.
    Un tiers des personnes inscrites sur liste électorale lui accorderaient leur vote. Crédits photo : AFP

    Un nouveau sondage donne l'ancien ministre exilé à Washington en tête des primaires PS en vue de 2012, qui suscitent par ailleurs l'engouement des électeurs, 43% ayant l'intention d'y participer.

    Dominique Strauss-Kahn caracole toujours en tête des présidentiables socialistes. Si les primaires du PS avaient lieu ce dimanche, le directeur général du FMI l'emporterait haut la main, indique un sondage CSA pour LCP présenté vendredi. Un tiers des personnes inscrites sur liste électorale lui accorderaient en effet leur vote, nouvelle confirmation de la popularité croissante de DSK.

    Ton cadeau offert gracieusement par Israel :


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  • Noam Chomsky, invité de ’’ce soir ou jamais’’


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  •            
     

    Les salles Utopia refusent un film israélien après le drame de la flotille

    Selon une information rendue publique par France Info vendredi 4 juin, le réseau de salles Utopia a décidé de ne pas diffuser A 5 heures de Paris. Le premier film de l'Israélien Leonid Prudovsky, qui doit sortir en France le 25 juin, a été déprogrammé à la suite de l'assaut meurtrier par l'armée israélienne contre la flotille humanitaire pour Gaza, qui a eu lieu lundi 31 mai, et qui a fait neuf morts et une cinquantaine de blessés. A 5 heures de Paris est une comédie romantique, sans aucun contenu politique. Utopia, qui a des salles à Avignon, Bordeaux, Montpellier ou Toulouse, a décidé de diffuser à la place Rachel (2008), documentaire de Simone Bitton consacré à Rachel Corrie, pacifiste américaine de 22 ans, écrasée par un bulldozer israélien dans la bande de Gaza, en 2003, alors qu'elle tentait d'empêcher la destruction de maisons palestiniennes.

    ENFIN, ça commence à bouger !!!!


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  • Les preuves truquées d’Israël contre "Free Gaza" : des photos prises en 2006 et 2003 ?

    Les gouvernements de la terre entière mentent quand il s’agit de leurs intérêts, Israël n’en est pas une exception. En effet, le gouvernement israélien, pour justifier ce qui est humainement injustifiable, a procédé hier à la publication de photos qu’il dit être des photos de « l’équipement militaire » transporté par la flottille d’aide internationale pour Gaza. L’Associated Press l’a rapporté ici.

    C’est le ministère des affaires étrangères qui a publié sur sa page Flickr ces « accablantes » photos qui, semble-t-il, incriminent le navire Marmara, victime de l’assaut sanglant. Cependant, les fonctionnaires du service informatique du ministère ne semblent pas avoir suffisamment de compétence pour se rendre compte que Flickr enregistre tous les détails techniques concernant les photos qui sont téléchargées dessus, et offre aux utilisateurs la possibilité d’en consulter la fiche. Marque de l’appareil, date et heure exactes de prise, tout y figure. De même si les photos ont été retouchées par un logiciel type Photoshop, on peut le vérifier et vérifier avec la date de la modification. C’est ce qu’on appelle les données EXIF.
     
    Bref, rien ne passe sous la table. Malheureusement pour le gouvernement israélien, plusieurs des photos publiées sur la page citée ci-dessus, ont été prises il y a des années, quelques-unes en 2006, d’autres en 2003 ! C’est le cas de cette photo qui représente ce qui est supposé être des gilets pare-balles et dont la fiche EXIF montre qu’elle a été prise le 7 février 2006. De même pour celle-ci qui est supposée représenter des caméscopes et des jumelles sophistiquées, infra-rouges, peut-être même ultra-violets… Idem ici avec ce disque de coupe.
     
    L’ironie remonte encore loin dans le temps puisqu’on trouve aussi des photos qui datent de 2003, comme ces deux photos montrant une hache et ce qui ressemble à des bombes lacrymogènes cachetées, ici et ici. Ainsi sont les preuves « accablantes », des photos de matériel de bord qu’on trouve sur n’importe quel bateau y compris des bateaux de pêche, avec quelques autres photos tirées des « archives » pour épicer le tout, car peut-être que la flottille avait tenté de lever le blocus sur Gaza en 2003 et en 2006… en cachette ! Et dire que le Hamas attendait impatiemment quelques haches, quelques billes et quelques bombes lacrymogènes pour devenir plus fort ! Scandaleux les humanitaires, scandaleux !

    La plupart des appareils photo numériques enregistrent des fichiers JPEG (jpg) comportant des données EXIF (Exchangeable Image File). L’appareil photo enregistre les paramètres de l’appareil et les informations d’exposition dans le fichier image. Parmi ces informations, on peut citer : la vitesse d’obturation, la date et l’heure, la distance focale, la compensation de l’exposition, les unités de mesure et si oui ou non un flash a été utilisé.

    Site du Ministère des Affaires étrangères israélien avec les liens vers les réseaux sociaux : Flickr, Youtube, Facebook, Twitter.

    Il n’est pas exclu qu’il puisse y a avoir un problème de réglage de date dans les appareils, mais ce qui est surprenant c’est que ce problème apparaît sur plusieurs appareils photos différents (le Nikon D2Xs et le Pentax Option 550). Etonnant qu’il y ait autant de problèmes de dates et de batteries.
     

    Mise à jour :  Le Nouvel Observateur a également repris à sa Une les informations détaillées dans cet article en faisant en fin de journée une mise à jour pour préciser certaines interrogations qui ont été évoqués, entre autres, dans notre article et dans les commentaires qui l’ont suivi : 

    "Mais voilà, l’explication n’est peut-être pas si simple. En effet, un blogueur du Post a repéré une autre incohérence, cette fois entre les dates auxquelles les photos auraient été prises et les dates de mise sur le marché des appareils photographiques utilisés. Ainsi, les photos datées de février 2006 ont été prises, selon la description, avec un Nikon D2Xs. Or, cet appareil n’a été présenté au grand public qu’en juin 2006. De même, les photos datées de janvier 2003 ont été prises avec un appareil mis sur le marché plusieurs mois plus tard. Pour expliquer cette incohérence dans les dates, le blogueur explique que le site Flickr reprend les données fournies par l’appareil utilisé. Or, si l’utilisateur n’en a pas configuré la date et l’heure, l’appareil donnerait une date fictive n’ayant aucun rapport avec la date à laquelle la photo a été réellement prise."


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  • Les huit Turcs et l'Américain ont été tués par balle

     

    Avec AFP

    FLOTTILLE - Les huit Turcs et l'Américain ont été tués par balle

    La flottille Liberté lors de son départ pour la bande de Gaza © LANDOV/MAXPPP

    <script language="JavaScript"> document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/'+rub+';tile='+(tile=tile+1)+';sz=190x60;ord=' + ord + '?"><\/script>'); </script><script type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/monde;tile=2;sz=190x60;ord=7250872590878200?"></script> Click here to find 
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    Sur les 9 personnées tuées lors du raid israélien sur la flottille d'aide à Gaza, 8 étaient turques et un autre était un citoyen américain d'origine turque, a annoncé jeudi l'agence Anatolie, citant les rapports des experts et médecins légistes. Toutes ces victimes ont été tuées par balle. L'information a été confirmée officiellement par le gouvernement turc. Les nationalités ont été déterminées après des examens à l'Institut de médecine légale d'Istanbul, où les corps avaient été transférés d'Israël tôt dans la matinée.

    Les médecins légistes ont trouvé des impacts de balles sur les corps de toutes les victimes et ont établi que l'une d'elles a été tuée par un tir à bout portant. Ils ont précisé que les circonstances exactes des décès seraient mieux connues une fois réalisés des examens balistiques, qui devraient prendre environ un mois. Anatolie a précisé que les corps des victimes ont été remis à leurs familles après les autopsies.

    Les neuf victimes se trouvaient toutes à bord du ferry turc Mavi Marmara, bateau amiral de la flottille, où se sont produits les affrontements les plus violents durant le raid du commando israélien, lundi avant l'aube, en pleine mer. Israël a affirmé que les passagers du ferry avaient attaqué ses soldats, mais les organisateurs de la flottille ont affirmé que les soldats avaient commencé à tirer en arrivant à bord.


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  • Israël accusé d'avoir tué des passagers de sang froid

    video bloquée sur ce site ; vous pouvez visionner sur youtube ici


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  • La propagande israélienne pirate les ondes de France 2

    Ce lundi 31 mai, quelques heures seulement après l’abordage de la flottille humanitaire en route pour Gaza, les autorités israéliennes ont procédé à un nouvel acte de piraterie, celui des ondes de France Télévisions. Parti pris, mensonges grossiers, désinformation… Le journal télévisé de France 2 naviguait en eaux troubles ce soir-là.

     

    Etonnant ! Comme beaucoup d’autres chaînes de télévision à travers le monde, France 2 a ouvert le grand bal de l’actualité de ce 31 mai sur l’attaque israélienne menée contre la flottille humanitaire à destination de Gaza. Mais la couverture médiatique de cet événement a vite donné au journal télévisé des allures de spot gouvernemental israélien.

    David Pujadas nous rapporte le récit du raid sur la flottille « pro-palestinienne », évitant systématiquement l’emploi de l’adjectif « humanitaire » pourtant utilisé partout ailleurs pour qualifier le convoi. Selon l’homme-tronc de France 2, l’opération a fait neuf morts. D’autres médias, y compris israéliens, font pourtant état d’un plus grand nombre de victimes. La plupart en tout cas, emploient prudemment le conditionnel ou précédent leur chiffre d’un « au moins » professionnel, tant il est difficile dans pareille situation d’obtenir des informations précises. Mais David Pujadas, lui, confirme son nombre de victimes à plusieurs reprises durant l’émission avec tout l’aplomb du journaliste sûr de ses sources. Mais de quelles sources s’agit-il exactement ? Durant la journée du 31 mai, seule l’armée israélienne a communiqué le chiffre de neufs morts.

    En fait, toute l’émission était axée sur la version de Tel-Aviv : les soldats ont gentiment prié le convoi de les suivre jusqu’au port israélien d’Ashdod ; les « pro-palestiniens » ont refusé d’obtempérer ; un commando israélien est monté à bord d’un bateau où il a été attaqué à coups de bâtons, de couteaux et de billes ; les soldats ont été contraints d’ouvrir le feu. Le récit est appuyé par des images gracieusement fournies par l’armée israélienne qui, selon M. Pujadas, « veut ainsi prouver que ses soldats ont été agressés ». Des propos confirmés par les interventions de la porte-parole de l’armée israélienne, du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ainsi que par une interview du porte-parole du ministère israélien des Affaires Etrangères, Daniel Saada. Nous reviendrons plus loin sur cette interview.

    De la version « pro-palestinienne » des événements, nous saurons juste que les activistes ont qualifié l’attaque de « délibérée ». C’est tout ? Oui ! Pas un mot sur les témoignages concordants établissant qu’un bateau grec avait essuyé des tirs à balles réelles depuis un hélicoptère durant la nuit. Ces informations apportent pourtant un éclairage pertinent aux images diffusées par France 2 mais doivent avoir le fâcheux inconvénient de contredire la version israélienne.

    Pas un mot non plus sur l’aspect illégal du raid israélien. Le reportage de France Télévisions rapporte que l’attaque s’est déroulée dans les eaux internationales, au-delà des eaux territoriales israéliennes. Mais la chaîne du service public se garde bien de préciser que l’opération viole donc le droit international et qu’elle constitue un acte de piraterie. Par conséquent, non seulement France 2 ne précise pas que l’équipage de la flottille humanitaire était en état de légitime défense. Mais de plus, la chaîne publique surexpose la version israélienne, inversant la victime et l’agresseur.

    La présentation offerte par France 2 du convoi « pro-palestinien » cadre elle aussi parfaitement avec la propagande israélienne. Il fallait zapper si vous désiriez découvrir, comme c’est le cas généralement pour la couverture d’événements humanitaires, le portrait de courageux pacifistes s’embarquant dans une aventure solidaire. Il fallait zapper également si vous désiriez en apprendre d’avantage sur la présence de députés européens, d’un rescapé de la Shoah ou d’un prix Nobel de la paix. Le reportage de France 2 nous expliquait plutôt comment la flottille humanitaire avait été essentiellement préparée par une ONG turque, proche du Hamas « qui contrôle Gaza ». L’UMP contrôle-t-elle la France ? Etrange vocabulaire… Le reportage vise en fait à ternir l’image de la mission humanitaire qui aurait caché un objectif politique : briser le blocus pour renforcer le Hamas. Des députés européens, un rescapé de la Shoah et un prix Nobel œuvrant pour une « organisation terroriste » sous couvert d’actions humanitaires : joli scoop !

    Quelques erreurs déontologiques plus tard, M. Pujadas nous annonce l’interview imminente de Daniel Saada, porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, et envoie un reportage sur le blocus israélien, « pour bien comprendre » et mettre à l’aise l’officiel israélien. Le reportage de France Télévisions nous apprend en effet qu’Israël a imposé un blocus politique et économique sur Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir « par la force » en 2007. Il s’agit d’un mensonge grossier répété inlassablement depuis plusieurs années. Le 25 janvier 2006, le Hamas a remporté haut la main des élections législatives dans la bande de Gaza. Ces élections avaient mobilisé plus de trois-quarts des électeurs sous le regard de 900 observateurs internationaux ayant validé la parfaite régularité du scrutin. Le reportage revient ensuite sur la guerre de Gaza : « après des tirs de roquette par le Hamas sur le Sud d’Israël, l’armée de Tsahal lance une offensive majeure sur Gaza ».

    Le journaliste laisse ainsi entendre que le Hamas aurait rompu la trêve avec Israël et que ce dernier aurait agi en état de légitime défense. Il s’agit d’un vulgaire mensonge sur lequel s’est basée la propagande israélienne et que France Télévision propage, une fois de plus, complaisamment. La trêve conclue entre le Hamas et Israël impliquait comme condition le desserrement du blocus sur Gaza. Non seulement le gouvernement israélien n’a pas respecté cette condition mais il avait même lancé, en novembre 2008, un raid meurtrier sur l’enclave palestinienne, déclarant par la suite que la trêve n’était pas pour autant rompue !

    Dans son rapport sur la guerre de Gaza, le juge Richard Goldstone, mandaté par les Nations Unies, a établi que c’est bien Israël qui avait rompu la trêve. Visiblement, l’avis d’une commission indépendante de l’ONU a moins de valeur pour France Télévisions que la propagande d’un pays en guerre.

    Après avoir déroulé son tapis rouge de mensonges, M. Pujadas passe donc à l’interview du porte-parole du ministère israélien des Affaires Etrangères. Introduit par un reportage légitimant à demi-mot le blocus et la guerre contre Gaza, M. Saada joue sur du velours. La haute pugnacité M. Pujadas va-t-elle le faire vaciller ?

    Première question : « Finalement il y a eu neuf morts, pouvez-vous reconnaître que l’opération était disproportionnée ? ». Pas très mordant : en droit, une opération disproportionnée est une opération de légitime défense qui exagère dans ses proportions. Par le choix de ce vocabulaire insidieux, David Pujadas prend donc déjà la défense du crime israélien. Réponse de l’officiel : « Lorsqu’on voit la violence inouïe déployée par les activistes à bord du bateau (…) on est amené à dire que les soldats israéliens ont fait preuve d’une retenue et d’une maîtrise de soi absolument exceptionnelle ». Peut-être M. Pujadas aurait-il pu rebondir sur les propos pour le moins surprenants de son interlocuteur. Mais le journaliste enchaîne aussi tôt : « N’avez-vous pas renforcé ceux que vous voulez combattre, le Hamas et ses alliés ? ». Réponse de Daniel Saada, imperturbable : « C’est le contraire qui s’est passé. L’objectif de cette mission n’était pas humanitaire (…) mais consistait à briser le blocus pour renforcer le Hamas ». Une idée déjà évoquée précédemment dans un reportage du journal télévisé : la boucle est bouclée. David Pujadas conclura l’entretien par une troisième et dernière question sur le crédit d’Israël. Le porte-parole rétorquera que les actions de son gouvernement sont souvent mal interprétées. Au regard de l’étonnant reportage ayant introduit l’interview, de la torpeur journalistique de M. Pujadas et des réponses psalmodiées par M. Saada, le téléspectateur sera en droit de se poser des questions sur la spontanéité de l’entretien. Et au regard de l’ensemble des reportages consacrés à l’attaque de la flottille pour Gaza, n’importe quel esprit critique se posera des questions sur l’indépendance de France Télévisions face à la propagande israélienne.

    Le Journal Télévisé de David Pujadas est-il une exception dans le paysage médiatique ? La couverture de l’attaque de la flottille pour Gaza est-elle une anomalie dans le traitement quotidien du conflit israélo-palestinien ?

    Malheureusement, non. Dès qu’il s’agit de ce conflit, la propagande israélienne s’invite dans les médias occidentaux suivant ces cinq règles de la « propagande de guerre », telles qu’elles sont décrites par Michel Collon dans le livre Israël, parlons-en ! :

    1. Cacher l’Histoire. Avant d’interviewer M. Saada, David Pujadas nous a proposé un reportage sur les raisons du blocus israélien, « pour bien comprendre ». Pour bien comprendre, il aurait fallu rappeler les causes profondes du conflit et comment Israël, Etat colonial, occupe des territoires palestiniens en violation du droit international.

    2. Cacher les intérêts économiques. Pourquoi un pays se croit-il autorisé à assassiner des membres d’un équipage humanitaire dans les eaux internationales ? Jusqu’ici, Israël a toujours jouit d’une impunité car il est soutenu par les plus grandes puissances occidentales, principalement les Etats-Unis. Sa mission ? Jouer le rôle du gendarme du pétrole dans la région stratégique du Moyen-Orient.

    3. Diaboliser l’adversaire. Par la magie de France 2, un convoi humanitaire regroupant diverses ONG, des députés européens et même un prix Nobel de la Paix s’est transformé en action de déstabilisation politique au service du Hamas. Le mouvement de résistance palestinien démocratiquement élu étant présenté comme une organisation islamiste ayant pris le contrôle de Gaza par la force et étant la principale source de conflits.

    4. Inverser la victime et l’agresseur. La propagande essaie de nous faire croire que le commando israélien a perdu le contrôle de la situation, attaqué par une bande d’activistes surexcités. Difficile de savoir ce qui s’est réellement passé sur les bateaux. Ce qui est clair par contre, c’est qu’Israël a abordé le convoi dans les eaux internationales. Il s’agit d’un acte de piraterie illégal qui place les activistes pro-palestiniens en situation de légitime défense.

    5. Monopoliser l’info, exclure le vrai débat. La version israélienne a occupé la majeure partie du temps d’antenne consacré à l’attaque de la flottille. La rédaction de France 2 a tenté de comprendre ce qui s’était passé : les activistes étaient-ils armés ? Qui a attaqué en premier ? La flottille avait-elle un objectif caché ? Ces questions restent secondaires et il serait difficile d’y apporter des réponses précises pour l’instant car l’armée israélienne exerce un contrôle sur l’information. L’élément principal de ces événements, c’est le blocus illégal et inhumain qu’impose Israël à la population de Gaza. Ne l’oublions pas, des personnes ont payé de leur vie pour essayer de briser cette situation injustifiable.


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  • Cinq questions sur le blocus israélien de Gaza

    Par Anne-Laurence Gollion, publié le 03/06/2010 à 11:00

     
    Un jeune Palestinien le long de la frontière entre Gaza et 
l'Egypte.

    REUTERS

    Un jeune Palestinien le long de la frontière entre Gaza et l'Egypte.

    Après l'assaut lancé contre la flottille internationale, le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza est plus que jamais remis en question.

    "La situation à Gaza est inacceptable et ne peut pas durer". Derrière les mots de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se dessine en filigrane la condamnation du blocus de la bande de Gaza, qui dure depuis 2007. Car les difficultés économiques et sociales rencontrées par les habitants de ce petit territoire situé au sud-ouest d'Israël sont étroitement liées à l'embargo imposé par l'Etat hébreu, pointé du doigt à de multiples reprises par la communauté internationale.

    D'où vient ce blocus?

    Les luttes internes et fratricides entre le Hamas, mouvement islamique ne reconnaissant pas l'existence d'Israël, et le Fatah, mouvement "historique" et plus modéré, prennent une tournure politique déterminante durant l'année 2005. Le Hamas remporte les élections locales, ce qui entraîne une perte d'influence notable pour l'Autorité Palestinienne. En janvier 2006, c'est au tour du Parlement de tomber dans l'escarcelle verte.

    Après des mois d'affrontements entre les deux forces politiques rivales, le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007. La réponse d'Israël, irrité par l'enlèvement du soldat Gilad Shalit, ne se fait pas attendre. L'Etat hébreu, pour affaiblir les islamistes, soumet Gaza à l'embargo. Le gouvernement israélien décrète la fermeture de tous les points de passage entre Gaza et Israël et limite le nombre de produits autorisés à entrer sur le territoire.

    Israël a en réalité remis en cause de manière unilatérale l'accord de novembre 2005 conclu avec l'Autorité Palestinienne lors du retrait, unilatéral lui aussi, de Gaza. Le texte prévoyait la réouverture de l'aéroport de Gaza et le passage de 400 camions par jour entre les deux territoires.

    Stricto sensu, la situation relève de l'embargo et non du blocus. En effet, Israël ne contrôle qu'une partie des frontières terrestres de Gaza, l'Egypte étant l'autre pays frontalier. En l'absence de politique commune en la matière, Gaza connaît en fait un embargo, c'est-à-dire que la libre circulation des produits n'est pas assurée.

    Les tunnels fleurissent à Gaza, avec l'approbation du Hamas.

    REUTERS

    Les tunnels fleurissent à Gaza, avec l'approbation du Hamas.

    En quoi consiste le blocus?

    Jamais une liste stable des produits interdits n'a été établie par Israël. Très fluctuantes, les exigeances israéliennes sont difficilement compréhensibles pour la population. La Matpash, une autorité militaire israélienne en charge des questions économiques et sécuritaires, décide de manière souveraine, semaine par semaine, ce qui peut passer ou non dans les camions de manière légale. Seulement trente à quarante produits de première nécessité font ainsi partie de la liste "officielle". La BBC avait compilé, à partir des informations dont elle disposait une liste de vivres qu'il serait possible d'importer à Gaza en avril 2010: y figureraient les chaussures, les olives et le thé. En revanche, pas d'animaux, de jouets, de vinaigre, de cahiers... Un "châtiment collectif" selon l'organisation humanitaire israélienne Gisha.

    Le blocus affecte profondément la vie quotidienne des Gazaouis: fioul, gaz et gazole sont quasi introuvables et l'eau potable se fait rare. L'embargo sur les médicaments a également été critiqué par l'Organisation Mondiale de la Santé le 18 mai dernier. Les chiffres sont alarmants: 70% des habitants de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté, près de 40% de la population est au chômage et le PIB dégringole.

    Le blocus a-t-il affaibli le Hamas?

    Alors que beaucoup de commentateurs internationaux évoquent la "punition collective" que fait subir Israël aux Gazaouis, Israël ne semble pas prêt à céder aux pressions internationales qui le presse à lever l'embargo et brandit l'argument sécuritaire. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu l'a encore répété mercredi 2 juin: "nous savons que les armes entrant à Gaza se retournent contre nos citoyens".

    Pourtant, l'ONU ne cache pas sa position. Ban Ki-moon qualifait en effet en décembre 2009 le blocus d'"inacceptable et contre-productif". L'éditorialiste israélien Gideon Lévy (Ha'Aretz) dénonce, comme de nombreuses associations de gauche, un "siège inefficace, illégal et contraire à la morale". Et le Hamas, désormais unifié, profite du blocus, mesure perçue comme inique par les Palestiniens de Gaza et qui lui assure une popularité et une aura inespérée parmi les civils.

    La position de l'Egypte est-elle tenable?

    Si le président Moubarak a ouvert (temporairement?) le terminal de Rafah après la crise de la flottille, la position de l'Egypte reste très ambigue sur la question. Malgré l'opinion publique opposée à l'alignement du Caire sur la politique israélienne, les dirigeants égyptiens ont toujours justifié le verrouillage de la frontière avec Gaza par la lutte contre les trafics de toutes sortes avec l'enclave palestinienne.

    Quitte à faire du zèle: en décembre 2009, le gouvernement s'est lancé dans la construction d'un épais mur de fer le long de la bordure gazaouie. Cette participation de fait à l'embargo s'explique par les relations tendues qui existent entre l'Egypte et ses rivaux Hamas et Damas. La colère de la Turquie à la suite du drame de la flottille pourrait inciter Le Caire à revoir sa position sur la question.

    Comment s'organise malgré tout la vie à Gaza?

    En dépit des restrictions israéliennes, de nombreuses marchandises "illégales" parviennent aux Palestiniens de Gaza. Selon des sources proches du Hamas, près de 1000 tunnels ont fleuri sur le petit territoire, avant tout pour acheminer des produits de première nécessité et de loisirs (cigarettes, parfum, animaux), ce qui sert les intérêts du Hamas dans sa campagne de relations publiques.

    La plupart de ces tunnels possèdent plusieurs sorties, au cas où l'une d'elles serait fermée pour raisons de sécurité. Le métier de contrebandier est devenu une activité relativement lucrative à Gaza, rapportant de 500 à 1000 euros mensuels. Tous les contrevenants profitent de l'absence de personnel suffisant à Gaza pour faire appliquer l'embargo.

    Les responsables du Hamas défendent ce réseau souterrain, qu'ils qualifient de "résistance civile". Ils interdisent le transit de drogues et d'armes. Mais Israël soupçonne le mouvement islamique de posséder son propre réseau souterrain pour se réarmer.


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  • SI L'IRAN AVAIT ATTAQUE UN NAVIRE DANS LES EAUX INTERNATIONALES ?


    Franchement, je n'ose même pas imaginer le délire médiatique et politique que cela aurait déclenché. De l'hystérie... Là, c'est Israël, et curieusement les grands titres ont été, pour la plupart, très creux, voire soft. Le Huff Post par exemple a été en dessous de tout. Mais il n'est pas le seul. La presse américaine a tiré en corner. Seul Libé avait titré "Pirates". Car c'était un acte de piraterie pur et simple. L'armée israélienne a commis une erreur monumentale. J'ai même entendu à la télévision: "les palestiniens étaient armés de lance-pierres". Contre un commando genre GIGN, armé jusqu'aux dents avec gilets pare-balle, descendant au bout d'une corde accroché à un hélico, il y a avantage évident pour les lance-pierre. La propagande est de retour. Revue de Presse par Pierre Jovanovic


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  • Nous, juifs de la diaspora, disons non à l’égarement d’Israël

    Esther Benbassa

    L’historienne Esther Benbassa, auteur en 2006 d’« Etre juif après Gaza », réagit ici à l’assaut meurtrier donné, lundi au large de Gaza, par un commando israélien sur une flottille humanitaire pro-palestinienne. Celle qui a signé « l’Appel à la raison » du collectif J-Call condamne « le pas de plus d’Israël vers le pire ».

    Les commandos de la marine israélienne ont donné l’assaut lundi contre six bâtiments de la « flottille humanitaire pour Gaza » à bord de laquelle se trouvait des militants pro-palestiniens et du matériel de construction et de santé. Cette flottille naviguait dans les eaux internationales. On compte des dizaines de blessés et entre dix et dix-neuf morts selon un bilan provisoire.

    Même si cette flottille avait peu de chances d’atteindre son objectif, à supposer même qu’elle ait provoqué les commandos israéliens et qu’elle ait, comme le suggèrerait une source officielle israélienne, manifesté une « violente résistance physique », Israël s’est attaqué à un symbole, à un symbole « humanitaire ».

    Son image, déjà dramatiquement entamée par l’offensive contre Gaza en décembre 2008 et janvier 2009, ne pourra que se détériorer davantage, et comme il est d’usage, suivra une hostilité accrue des opinions publiques à son endroit.

    D’autant plus que le symbole visé est celui de l’aide apportée à des civils palestiniens étouffés par le blocus israélo-égyptien, décimés par l’offensive contre Gaza, réduits à la misère et vivant au milieu des ruines. Ce sont ceux-là même qui convoyaient cette aide qui ont perdu leur vie en raison de leur engagement humanitaire.

    Quelle qu’ait pu être leur éventuelle « résistance » à des militaires israéliens les attaquant hors des eaux territoriales d’Israël, aucune rhétorique ne saura fournir des arguments pour justifier cette barbarie, ni bien sûr aucune propagande pro-israélienne.

    Ni la menace terroriste ni le fantôme régulièrement invoqué du méchant Iran travaillant à l’élimination d’Israël ne pourront justifier l’arrogance de ce dernier, qui tire honteusement parti de l’immunité que lui confère la Shoah.

    Du Struma à l’Exodus, Israël perd de vue son histoire

    Israël a oublié ce passé même qu’il rappelle pourtant sans cesse au monde pour couvrir ses propres méfaits. Rappelons-nous ces bateaux remplis de juifs fuyant l’Europe meurtrière qui tentaient d’accoster ici ou là pour échapper au massacre, et qui étaient refusés, repoussés ou torpillés comme le Struma en Mer Noire en 1942.

    Même si ce qui s’est passé ce 31 mai à l’aube avec la « flottille humanitaire pour Gaza » n’a pas de points communs avec ces précédents tragiques, l’image du bateau, cible de violences, à l’approche des côtes israélo-palestiniennes, l’image, elle, est prégnante.

    Qui ne se souvient encore de l’Exodus, qui transportait en 1947 des juifs émigrant clandestinement d’Europe vers la Palestine, à l’époque sous mandat britannique ? Un grand nombre d’entre eux étaient des réfugiés ayant survécu à l’Holocauste. La marine britannique s’empare du navire, et la Grande-Bretagne décide de renvoyer ses passagers en France et finalement jusqu’en Allemagne. Cet épisode, témoignage de la dureté de la répression britannique, donnera un coup de pouce à la création de l’État d’Israël.

    Il est à espérer que ce qui s’est passé ce 31 mai précipitera les pourparlers israélo-palestiniens et la fondation d’un État palestinien. Mais quand bien même cette issue se confirmait (ce dont on peut tout de même douter dans l’immédiat), l’histoire d’Israël aura été une fois de plus terriblement entachée.

    À qui oublie son histoire, il n’est pas d’avenir possible. Les Israéliens ont oublié leur histoire et poussent les diasporas juives à faire de même au nom de l’amour inconditionnel qu’Israël exige d’elles.

    Le raid est un signal d’alarme pour l’Europe et les Etats-Unis

    La « flottille humanitaire pour Gaza », hélas dans le sang, est un signal d’alarme non seulement pour Israël mais aussi pour l’Europe et les États-Unis. Le premier cédant aux démons d’une droite intransigeante. Les seconds, dans leur légèreté et leur tolérance excessive, se révélant incapables de mettre le premier au pied du mur. Cette fois, le moment est venu.

    Au premier anniversaire de l’offensive contre Gaza, c’est à peine si les médias ont évoqué le souvenir de cette catastrophe. Le rapport de Richard Goldstone, accusant Israël et le Hamas de crimes de guerre, a été enterré. Et comme pour récompenser Israël (mais de quoi ? ), on lui a ouvert les portes de l’OCDE.

    Un Etat palestinien dans les plus brefs délais, par l’intervention directe et autoritaire de l’Europe et des États-Unis, voilà ce qu’il faut désormais.

    Et ce non seulement pour que les Palestiniens sortent de leur cauchemar, mais pour éviter aussi à Israël de poursuivre une politique suicidaire qui risque de le mener à court terme vers la disparition. La Turquie, victime collatérale de la politique suicidaire d’Israël

    N’oublions pas que le syndrome de Massada est inhérent à Israël. Dans l’Antiquité, à Massada, des Judéens assiégés préférèrent se suicider plutôt que de négocier avec l’ennemi d’alors, les Romains.

    Après l’affaire de la flottille rouge du 31 mai 2010, Israël, s’il n’en est pas empêché par des tiers, pourrait bien se refermer davantage sur lui-même, essuyant de manière autiste les retombées internationales, et continuant de rationaliser à ses propres yeux et dans sa propre prison jusqu’aux actions les plus inhumaines.

    Songe-t-on seulement aux juifs de la diaspora qui pâtiront eux aussi des retombées de cette affaire ? Le ressentiment contre Israël se confondra un peu plus avec un antisémitisme de moins en moins rampant.

    À ce propos, a-t-on suffisamment relevé que la plupart des victimes sont turques ? La Turquie, dans les années 1930, est aussi le pays qui a accueilli nombre d’intellectuels juifs allemands persécutés, qui, pendant les années noires, a autorisé le passage de militants sionistes fuyant l’Europe pour la Palestine, et qui a été longtemps le seul Etat musulman à reconnaître Israël. Osons espérer que nulles « représailles » ne viendront toucher, désormais, les 20 000 juif s qui y vivent encore. Le J-Call saura-t-il condamner l’égarement d’Israël ?

    Ce 31 mai est une épreuve test pour le collectif « J-Call », ce mouvement né d’un « Appel à la raison » lancé il y a peu par des juifs européens qui, bien qu’attachés à Israël, entendent exercer leur droit de libre critique de la politique de ses gouvernants. J-Call saura-t-il se démarquer clairement et courageusement des positions radicales d’institutions juives comme le Conseil représentatif des instituions juives de France (CRIF), attachées à Israël de façon nombriliste et prêtes à tout admettre de lui, y compris le pire ?

    Certains d’entre nous ont signé cet appel, malgré leurs réserves. J-Call tiendra-t-il ses promesses ? Agira-t-il sans délai ? Condamnera-t-il, sans réserve, lui, ce qui est arrivé ? Exigera-t-il l’ouverture immédiate d’une enquête internationale indépendante ?

    L’heure est grave pour toutes les organisations juives de la diaspora. [1] Au nom des morts de la flottille, victimes de l’impunité israélienne, au nom de l’histoire que nous portons, nous, juifs de la diaspora et d’Israël, pour que les souffrances des Palestiniens puissent prendre fin, et qu’un Etat palestinien puisse enfin voir le jour, recouvrons notre simple humanité et disons non à l’égarement d’Israël.


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  • Les quatre mousquetaires de DSK

    Par Élise Karlin, publié le 05/05/2010

     
    Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, et sa 
collaboratrice Anne Hommel, après une visite en République Démocratique 
du Congo, mai 2009.

    AFP PHOTO DOMINIQUE VIGER

    Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, et sa collaboratrice Anne Hommel, après une visite en République Démocratique du Congo, mai 2009.

    Comme Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn peut compter sur une poignée de fidèles dévoués. Ils sont quatre, prêts à tout pour défendre le patron.

    Ils vivent au téléphone, tous accros au BlackBerry. Ils se parlent au moins une fois par jour, parfois plus, sans compter les mails et les SMS. Ils décryptent un événement, anticipent un problème, déminent une situation, verrouillent les positions. Ils sont les plus fidèles et les plus anciens conseillers de Dominique Strauss-Kahn, souvent là depuis plus de dix ans, presque vingt ans parfois.

    Gilles Finchelstein.

    G. Korganow/Euro RSCG

    Gilles Finchelstein.

    Ils s'en défendent, mais à leur manière, Gilles Finchelstein, Anne Hommel, Ramzi Khiroun et Stéphane Fouks forment eux aussi une "Firme", du nom que s'étaient donné quelques proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy très investis dans son ascension élyséenne, en référence au best-seller de John Grisham qui décrivait une entreprise totalitaire dominant totalement ses cadres: dévoués à la cause qu'ils servent, engagés pour elle sans états d'âme.

    Ce n'est pas tant une question de convictions qu'une affaire de loyauté - ils bossent pour le patron, voilà tout. Sans doute n'ont-ils pas la suffisance d'un David Martinon, ex-porte-parole de l'Elysée, ou l'arrogance d'un Pierre Charon, conseiller du Palais en disgrâce pour cause de rumeur, mais ils savent - comme eux, mieux qu'eux? - multiplier les interventions, être cassants ou arrangeants, menaçants s'il le faut.

    Et s'ils laissent le "bling-bling" à la droite, ils ont tous le salaire des "fils de pub" - voire plus - même s'ils continuent de revendiquer leur appartenance au PS. Signe extérieur de richesse? RAS du côté d'Anne Hommel ou de Gilles Finchelstein. Seul Ramzi Khiroun affiche son 4 x 4, ses pulls cachemire et ses solaires siglées, quoiqu'il prêche la discrétion avec une ferveur quasi religieuse. Le clinquant n'est pas la règle, mais il n'est pas l'apanage des sarkozystes.

    A Paris, Anne Hommel a l'oeil sur tout ce qui concerne DSK

    Depuis l'accession de Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international, Anne Hommel, salariée d'Euro RSCG (l'une des filiales du réseau qui gère les relations publiques du directeur général du FMI), est devenue la plus active des collaborateurs français de DSK, l'interlocutrice obligée de tous les médias qui veulent accéder à l'homme fort de la "banque de la planète". Elle choisit quels journalistes suivront quel voyage, assiste aux rencontres informelles, supervise l'ensemble des demandes de rendez-vous.

    Anne Hommel.

    AFP PHOTO THOMAS COEX

    Anne Hommel.

    A Paris, elle a l'oeil sur tout ce qui le concerne, dans la presse et dans l'édition, de l'écho à la bio - depuis qu'elle a eu vent de la parution du livre signé "Cassandre", Anne Hommel a multiplié les appels pour savoir quel hebdomadaire en publierait les bonnes feuilles. A tous ses interlocuteurs, elle a donné le nom de celle qu'elle affirmait être l'auteure anonyme, s'assurant que l'information paraissait dans un quotidien. Au départ, il importait de décrédibiliser l'enquête pour amoindrir la portée d'éventuelles révélations. Depuis qu'ils savent, ayant eu le manuscrit en main, qu'il n'est pas question de scoop, c'est la médiocrité de l'enquête et les erreurs factuelles que les proches de DSK mettent en avant. Tant de bruit pour si petit!

    Ils sont presque des combattants. Au moment de "l'affaire" Piroska Nagy, économiste hongroise membre du FMI avec laquelle Strauss-Kahn a eu une brève liaison, Anne Hommel monte au front avec Ramzi Khiroun, conseiller d'Arnaud Lagardère, et qui a, lui aussi, ses "antennes" dans les grands médias. Alors que Gilles Finchelstein s'emploie à trouver les mots qui feront mouche, Hommel et Khiroun font le tour des rédactions pour connaître la place accordée à l'information dans chaque journal, savoir si DSK serait en Une ou pas, attentifs à minimiser l'aventure ou à mettre en garde - le dossier, selon eux, va rapidement se dégonfler. La méthode est simple : ce qui se fait contre eux se fait sans eux. Pas de rendez-vous, pas d'interview, pas d'info. "Débrouillez-vous."

    L'Express en sait quelque chose, pour avoir publié des éditoriaux qui ont suscité l'ire strauss-kahnienne et dévoilé la lettre de Piroska Nagy invoquant le "harcèlement" dont elle aurait été la victime. Cette crise-là, par exemple, connue d'eux dès la première heure via un coup de fil de DSK à Khiroun, était donc largement anticipée, surveillée et préparée. Une fois réglée l'explication privée entre un homme et sa femme, l'affaire devenait politique, gérée comme telle entre la France et Washington. Finchelstein, Hommel et Khiroun aux Etats-Unis, Stéphane Fouks à Paris: depuis l'époque de Bercy, où il venait commenter l'état de l'opinion environ tous les deux mois, celui qui est devenu l'un des patrons d'Euro RSCG s'est rapproché de DSK.

    Ramzi Khiroun.

    T. Dudoit/L'Express

    Ramzi Khiroun.

    Ils ne sont pas simplement collaborateurs, ils sont aussi amis

    En 2002, l'agence a engagé Gilles Finchelstein (qui vient aujourd'hui de terminer la campagne présidentielle du Premier ministre mauricien), puis Anne Hommel un peu plus tard, et enfin Ramzi Khiroun, avant que celui-ci rejoigne Lagardère en octobre 2007.

    Fouks, c'est le stratège de la com', l'"oeil de Paris", celui qui prend du recul quand les trois autres gèrent les tracas du quotidien. Outre ses conseils, il apporte un carnet d'adresses à se damner, et l'entregent faussement insouciant d'un professionnel des dîners en ville.

    Lorsque l'urgence ne leur impose pas de se réunir en Amérique, ceux-là se retrouvent parfois au Maroc, dans le ryad qu'a acquis le couple Strauss-Kahn. Ils ne sont pas simplement collaborateurs, ils sont liés d'amitié : "Ramzi, c'est quelqu'un avec qui je partirais aussi bien à la guerre qu'en vacances", n'hésitait pas à affirmer Gilles Finchelstein il y a quelques mois. Et ils étaient tous les trois au dîner d'anniversaire des 50 ans de Stéphane Fouks, celui réservé aux amis - entre la fête pour les collaborateurs et celle pour les clients...

    Avec eux, rien n'est laissé au hasard. Une foultitude de documentaires se tournent sur DSK? Ils choisissent celui auquel il leur paraît le plus habile de participer, le seul à qui ils donneront vraiment accès aux coulisses de la vie du grand manitou du FMI.

    Stéphane Fouks.

    AFP PHOTO PHILIPPE DESMAZES

    Stéphane Fouks.

    Impossible d'avoir la main sur la pléiade de livres qui s'annoncent comme autant d'enquêtes sur DSK? Ils décident d'ouvrir les portes à un seul journaliste, qui a de bonnes relations avec Strauss-Kahn depuis longtemps, et dont l'ouvrage, à paraître en 2011, est censé éclipser les autres, tant par ses qualités littéraires que par la personnalité flamboyante de son auteur.

    Des enquêtes portent Martine Aubry, la patronne du PS, au pinacle dans l'opinion après les élections régionales? Dominique Strauss-Kahn se laisse suivre par Le Point, qui met cette "enquête sur un trouble-fête" en couverture. Un reportage d'autant plus marquant qu'il n'est pas l'oeuvre du journaliste qui couvre d'ordinaire l'actualité du PS, mais celle d'une des "signatures" de l'hebdomadaire. Les amis d'Aubry ont apprécié - la patronne du PS n'a pas fait la Une d'un hebdomadaire depuis belle lurette.

    Secrets par méthode, ils sont tous les quatre au coeur du système DSK, dont ils font fonctionner les rouages. Avec Jean-Christophe Cambadélis, "l'ami politique", l'homme qui résume une situation en un seul Texto, "point 1/ point 2/ point 3/..." Et contrairement aux grognards de la "Firme" sarkozyste, qui furent haïs et voués aux gémonies par l'ex-épouse du chef de l'Etat Cécilia Sarkozy, le "noyau" des strauss-kahniens fonctionne en parfaite harmonie avec la femme de DSK, Anne Sinclair, dont ils sont proches. What else?

    Si rien ne vous saute aux yeux dans cet article, c'est grave !!!



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  • Pourquoi Israël a t-il attaqué des civils en Méditerranée ?

     

    Israël a pesé à l’avance les conséquences de l’attaque qu’il a lancé contre un convoi humanitaire maritime. Quels sont ses objectifs en déclenchant une crise diplomatique mondiale, pourquoi a t-il défié son allié turc et son protecteur états-unien ?

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    Thierry Meyssan
    Mardi 1 Juin 2010
     
    Pourquoi Israël a t-il attaqué des civils en Méditerranée ? par 
Thierry Meyssan

    L’attaque conduite par trois patrouilleurs lance-missiles israéliens de classe Saar, le 31 mai 20101, contre la flottille de la liberté, dans les eaux internationales de Méditerranée illustre la fuite en avant de Tel-Aviv.
    La flottille de la liberté est une initiative de militants des droits de l’homme [1] [2], soutenue par le gouvernement turc. Son objectif est à la fois de véhiculer de l’aide humanitaire jusqu’à Gaza et, ce faisant, de briser le blocus mis en place illégalement par l’armée israélienne à l’encontre d’1,5 million de Gazaouites.
    La décision d’aborder des navires civils dans les eaux internationales constitue un « acte de guerre » au regard du droit international. Juridiquement parlant, il y a eu vol des navires et de leurs cargaison, enlèvement et séquestration de leurs passagers, meurtres ; voire assassinats, si l’on admet les informations de la télévision turque selon laquelle les commandos avaient une liste des personnalités à liquider au cours de l’assaut.
    Cet acte de guerre, à l’encontre des pavillons grecs et turcs de ces navires, a été perpétré afin de consolider le blocus, lequel constitue en lui-même une violation du droit international.
    En choisissant l’argument de la « légitime défense », les autorités israéliennes ont explicitement revendiqué leur souveraineté sur les eaux internationales à 69 miles nautiques au large de la Palestine ; cette annexion —temporaire ou durable— étant nécessaire à la poursuite du blocus, lequel serait nécessaire à la sécurité de l’Etat d’Israël.
    En abordant un navire turc et en en tuant des passagers, Tel-Aviv a d’abord choisi de répondre militairement à la crise diplomatique qui l’oppose depuis janvier 2009 à Ankara. Cette initiative est censée provoquer une crise au sein de l’état-major turc et entre celui-ci et le gouvernement turc. Cependant, elle pourrait aboutir à une rupture complète des relations militaires entre les deux pays, alors même que la Turquie aura été pendant un demi-siècle le meilleur allié d’Israël dans la région. D’ores et déjà, les manœuvres conjointes turco-israéliennes ont été annulées sine die. En outre, cette crise pourrait aussi avoir des conséquences sur les relations commerciales entre les deux pays, alors même que la Turquie est un partenaire vital pour l’économie israélienne.
    Cependant, Tel-Aviv se devait de casser la crédibilité de la Turquie au moment où elle se rapproche de la Syrie et de l’Iran, et ambitionne d’exercer avec ses nouveaux partenaires une autorité régionale [3]. Dans l’immédiat, Israël devait sanctionner le rôle d’Ankara dans la négociation du Protocole de Téhéran sur l’industrie nucléaire iranienne.
    Côté turc, où l’on s’attendait à une intervention israélienne musclée mais pas létale, le moment est venu de se poser en protecteur des populations palestiniennes, selon la doctrine néo-ottomane théorisée par le ministre des Affaires étrangères, le professeur Ahmet Davutoğlu. Sans attendre le retour du Premier ministre Recep Erdoğan, en voyage en Amérique latine, l’ambassadeur Turc à Tel-Aviv a été rappelé à Ankara et une cellule de crise a été mise en place autour du vice-Premier ministre, Bülent Arınç. Elle est immédiatement entrée en contact avec les 32 gouvernements des Etats dont les passagers du convoi sont ressortissants. Tout le personnel diplomatique turc a été mobilisé pour saisir du problème le maximum d’Etats et d’organisations internationales. Dans une conférence de presse, M. Arınç a exigé la restitution immédiate des trois bateaux turcs volés et de leur cargaison, ainsi et surtout que la libération des centaines de citoyens turcs enlevés et séquestrés. Il a choisi de qualifier l’attaque d’acte de « piraterie » (et non de guerre), de manière à offrir au gouvernement Netanyahu la possibilité de présenter l’affaire comme une « bavure » et non comme une politique. Dans cette logique, le président Abdullah Gül, quant à lui, a exigé que les tribunaux israéliens jugent les responsables de cette tuerie.
    Depuis le Chili, M. Erdoğan a déclaré : « Cette action est totalement contraire aux principes du droit international, c’est le terrorisme d’un Etat inhumain. Je m’adresse à ceux qui ont appuyé cette opération, vous appuyez le sang, nous soutenons le droit humanitaire et la paix ».
    Dans l’après-midi, Ankara a saisi la Conseil atlantique. La Turquie est membre de l’OTAN. Si elle ne trouve pas la réponse qu’elle attend du gouvernement israélien, elle pourrait qualifier l’attaque d’acte de guerre et requérir l’aide militaire des Etats membres de l’Alliance en vertu de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord.
    Le gouvernement Netanyahu a invité ses ressortissants à quitter la Turquie, tandis que des manifestations spontanées se multiplient devant les consulats israéliens où la foule réclame vengeance.

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    Le 26 mai 2010, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, reçoit à Tel-Aviv le secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel. Celui-ci lui remet une invitation de Barack Obama, que la partie israélienne annulera cinq jours plus tard.

    Côté états-unien, cette affaire rappelle celle de l’USS Liberty (8 juin 1967). Durant la guerre des Six jours, les Israéliens attaquèrent un bâtiment de surveillance électronique de l’US Navy, faisant 34 morts et 171 blessés. Tel-Aviv présenta ses excuses pour cette méprise sur le champ de bataille tandis que, tout en les acceptant officiellement, Washington y vu un outrage délibéré. Les Israéliens auraient voulu à l’époque sanctionner les critiques états-uniennes.
    Cette fois, l’attaque de la flottille de la liberté pourrait être une sanction après le vote par Washington d’une résolution des Etats signataires du Traité de non-prolifération enjoignant Israël à déclarer ses armes nucléaires et à accepter les contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
    La décision israélienne d’attaquer des navires civils dans les eaux internationales intervient après l’assassinat aux Emirats d’un dirigeant palestinien par une unité du Mossad ; la découverte d’un vaste système de copie falsifiées de passeports au détriment d’Etats occidentaux ; et le refus d’assister à la conférence internationale de suivi du Traité de non-prolifération. Cet ensemble de faits peut être interprété comme une succession de coups perpétrés par un Etat sûr de son impunité —et dans ce cas, il pourrait s’agir cette fois d’un coup de plus ou de trop—, ou comme une escalade après une courte friction publique avec l’administration US —il s’agirait alors de revendiquer le leadership du mouvement sioniste en montrant que Tel-Aviv décide et Washington entérine—.
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en voyage en Amérique du Nord, a décidé de terminer sa visite canadienne et d’annuler son rendez-vous à la Maison-Blanche. Il a été joint par téléphone par le président Obama qui lui a demandé des explications.
    La Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Navi Pillay, a déclaré que l’opération israélienne ne pouvait avoir aucune justification juridique. Le Rapporteur spécial sur les Droits de l’homme dans les territoires occupés palestiniens, Richard Falk, a tenu à souligner qu’au delà de l’atteinte à la liberté de circulation sur les mers, le problème central reste le blocus. « À moins que des actions promptes et décisives soient prises pour mettre au défi l’approche israélienne sur Gaza, nous serons tous complices d’une politique criminelle qui menace la survie d’une communauté assiégée », a t-il affirmé. Le Conseil de sécurité a été convoqué en urgence, ce jour, à 18h TU. Le ministre turc des Affaires étrangères est parti à New York.


    Thierry Meyssan
    Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).


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  • Demander des comptes

    Demander des comptes à Christine Ockrent, Marc Semo , Charles Enderlin, Richard Descoings, Alain Frachon, Pierre Assouline, Laurent Joffrin, qui étaient hier même à Tel-Aviv pour ce "forum France-Israël" intitulé : "Démocratie, les nouveaux défis".

    Qui a payé leurs billets, de quoi ont-ils parlé, qu’ont-ils dit, de quelle humeur se lèvent-ils ce matin, dans la ville où ils ont parlé hier, invités par des criminels pour contribuer à polir leur image ?

    Est-ce qu’ils prendront la parole pour dire quelque chose aujourd’hui, "en direct de Tel-Aviv" ?


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  • Bourdin avarié

     

     


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  • L'hystérie israélienne a eu raison de la flottille

    Un commando de Tsahal a attaqué, le 31 mai, les bateaux qui se dirigeaient vers le territoire palestinien chargés de matériel humanitaire et de biens de consommation. Dans un éditorial écrit quelques heures avant l’assaut, Ha’Aretz dénonce l'emballement israélien.

    31.05.2010 |  Gidéon Lévy | Ha'Aretz


    Des images de la télévision turque Cihan News Agency montrent 
l'assaut du commando israélien

    Des images de la télévision turque Cihan News Agency montrent l'assaut du commando israélien

    La machine de propagande israélienne a atteint de nouveaux sommets dans son hystérie désespérée. Elle a distribué des menus des restaurants de Gaza, accompagnés de fausses informations [afin de montrer que les Gazaouis ne manquent de rien]. Elle s’est couverte de ridicule en se lançant dans une bataille futile dans le secteur des relations publiques, une bataille qu’il aurait mieux valu ne pas déclencher. Ils veulent maintenir le siège inefficace, illégal et immoral de Gaza et ne pas laisser la “flottille de la paix” aborder sur la côte ? Il n’y a rien à expliquer, certainement pas à une communauté internationale qui n’est pas prête à avaler ce brouet fait de justifications, de mensonges et de tactiques dilatoires. Il n’y a plus qu’en Israël que les gens acceptent ces marchandises avariées. Rappelant ces rituels antiques qui précédaient les batailles, le chœur a clamé son enthousiasme sans se poser de question. Des soldats en uniformes blancs se sont préparés en notre nom.

    Des porte-parole ont fourni des explications fallacieuses en notre nom. Toute cette scène grotesque se déroule à nos dépens. Et presque aucun d’entre nous n’est venu perturber le spectacle. Le chœur a entonné des chants de tromperie et de mensonges. Nous en sommes tous, nous qui affirmons qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Nous faisons tous partie de ce chœur qui prétend que l’occupation de Gaza est terminée, et que la flottille représente une agression violente contre la souveraineté israélienne — le béton va servir à bâtir des bunkers et le convoi est financé par les Frères Musulmans turcs. Mais, le siège israélien de Gaza va faire tomber le Hamas et libérer Gilad Shalit. Yossi Levy, porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, un des plus risibles parmi les propagandistes, s’est surpassé en déclarant sans sourciller que le convoi d’aide à destination de Gaza constituait une violation du droit international. Mais bien sûr. C’est exactement ça. Ce n’est pas le siège qui est illégal, c’est la flottille.

    L’opération de propagande a cherché à nous vendre, à nous et au reste du monde, l’idée que l’occupation de Gaza est finie, mais que de toute façon, Israël dispose de l’autorité juridique pour interdire toute aide humanitaire. Tout cela n’est qu’un tas de mensonges. Une voix, et une seule, est venue un peu gâcher la fête : un rapport d’Amnesty International sur la situation à Gaza. Quatre habitants sur cinq y ont besoin d’une assistance humanitaire. Des centaines attendent de bénéficier de traitement médicaux, et 28 sont déjà morts. Et ce en dépit de briefings de l’armée israélienne sur l’absence de siège et la présence d’une aide, mais qui s’en soucie ? Quant aux préparatifs de l’opération, ils ne sont pas sans rappeler une farce particulièrement désopilante : le débat ministériel enflammé; le déploiement de l’unité Masada, commando du service carcéral spécialisé dans la pénétration des cellules de prison ; des commandos de marine appuyés par l’équipe de lutte antiterroriste de la police et l’unité cynégétique Oketz de l’armée ; la mise en place d’un site de détention spécial dans le port d’Ashdod ; et le bouclier électronique censé interdire la diffusion de toute information sur la saisie du navire et sur l’arrestation de tous ceux qui se trouvent à bord.

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  • La shoah est devenue le pilier théologique de l’identité israélienne.

    rediffusion

     Israél revendique l’exclusivité de la notion même de génocide  » Abraham Burg, ancien président de la Knesset

    Incroyable plateau télé, enregistrez ce moment inoubliable, c’est vraiment magnifique d’entendre dire la vérité, vous vous rendez compte que Dieudonné dit exactement la même chose…


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