• Le bal des faux-culs

    Luc Ferry se rebiffe. Après le tollé provoqué par son évocation, lundi, du cas d'«un ancien ministre qui s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons», le philosophe a précisé sa pensée ce mercredi sur LCI, en soulignant le fait qu'il s'est contenté de citer un article du Figaro Magazine.

    «Quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule»

    «Je n'en aurais jamais parlé s'il n'y avait pas eu ce papier du Figaro qui raconte toute l'histoire très en détails», assure l'ancien ministre de l'Education. Mais pour lui, tout le monde était au courant de cette affaire, et il n'a fait qu'expliquer que dans ce genre de situations, «nous savons un certain nombre de choses qui sont crédibles, mais nous ne pouvons pas le dire parce que nous n'avons pas de preuves. Et quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule.»

    Et à Rachida Dati, qui l'accuse de non-dénonciation de crime, il répond: «C'est complètement absurde, ça veut dire qu'elle ne connait pas le droit.» En effet, selon lui, «on peut être accusé de non-dénonciation quand on a été témoin de quelque chose.» Et l'ancien ministre affirme qu'il n'a «évidemment aucune preuve», et que s'il en avait il aurait «saisi la justice», comme le réclament un certain nombre de ses camarades.

    Entre omerta et délation

    «Quand Alain Juppé était mis en examen et que je bavassais dans la presse pour le défendre, il était bien content», rappelle d'ailleurs Luc Ferry à l'adresse du pensionnaire du Quai d'Orsay. «C'est le bal des faux-culs», dénonce l'ancien ministre, qui se dit «ravi d'avoir jeté le pavé dans la mare». Car pour lui, «nous naviguons sans cesse entre deux reproches»: l'omerta d'un côté, la délation et la diffamation de l'autre.


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  • une mode, par définition, c’est complètement con : ça consiste à être un mouton… mais différent.

     

    Eric Lablanche ici


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  • Dédicace à Roro
     

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  • Un patron redressé pour avoir prêté de l'argent à ses salariés

    Par Laurent Mauriac | Rue89 | 27/11/2010 | 16H03

     

    Merci à notre riveraine Blanche qui nous signale par e-mail un article de l'Est Républicain et qui nous écrit :

    « Un patron de PME est dans le collimateur de l'Urssaf pour avoir avancé de l'argent sans intérêt a certains de ses employés en difficultés. Bel exemple de solidarité mis à mal par des gratte-papiers qui font du zèle. Il serait bon que Rue89 en parle. »

    Une fois l'article retrouvé, j'ai joint ce samedi Claude Goudron au téléphone pour qu'il nous raconte son histoire.

    Ce patron a créé son entreprise en 1972. Située à Giromagny, dans le Territoire de Belfort, Ultralu fabrique des échafaudages en aluminium, emploie 23 personnes et réalise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires.

    « J'ai eu un contrôle en juillet, rien de spécial. Ils ont relevé que j'avais prêté de l'argent à certains salariés [via l'entreprise qu'il dirige, ndlr].

    L'un de mes employés s'était fait expulser de son logement avec deux enfants en bas âge parce qu'il ne pouvait plus payer son loyer. Je lui ai avancé 3 000 euros, qu'il rembourse pendant trente mois à raison de 100 euros par mois. »

    « Des prêts de 200 à 1 000 euros, pour quelques mois »

    Pour l'inspecteur de l'Urssaf (l'organisme qui assure le recouvrement des cotisations de sécurité sociale), l'absence d'intérêt sur les prêts est un avantage bénéficiant au salarié et doit figurer dans l'assiette des cotisations.

    Il calcule que les intérêts devraient se monter à 3 500 euros et réclame à l'entreprise 1 750 euros de cotisations supplémentaires.

    Claude Goudron conteste le calcul :

    « J'ai prêté en tout 10 000 euros, mais la plupart des prêts sont compris entre 200 et 1 000 euros et pour des durées de quelques mois.

    Le taux d'intérêt légal a été appliqué par mois et non par an. Ça donne un résultat ahurissant, au-delà du taux d'usure qui est punissable par la loi. »

    Pour le patron, payer quoi que ce soi à l'Urssaf serait « une façon d'admettre qu'ils ont raison » et il s'y refuse. Du coup, en octobre, il reçoit de l'Urssaf une mise en demeure assortie d'une majoration de 10%.

    « Une grande partie des salariés sont des amis »

    Si les salariés d'Ultralu ont besoin de se faire prêter de l'argent, on peut se demander si leurs salaires ne sont pas trop faibles. Claude Goudron s'en défend :

    « On est dans la moyenne des salaires de la région. Une grande partie des salariés sont des amis. Ils savent que quand ils ont un problème, ma porte est ouverte et je les dépanne. On est une PME. On n'a pas besoin de lois sociales pour faire du social. »

    Joint au téléphone par l'Est Républicain, le directeur de l'Urssaf Belfort-Montbéliard explique que « la procédure est respectée » et annonce que « la Commission des recours examinera ce dossier au cours du premier trimestre 2011 ».


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  •  DECLARATION  DE PAUL HELLYER, EX-PREMIER MINISTRE DU CANADA

    « J’aurais aimé être de bonne humeur, mais je ne le suis pas.

    Nous nous dirigeons à un train d’enfer vers la destruction de notre planète, et il me semble que nous en fassions peu de cas .

    Il y a des décennies des Visiteurs, venus d'autres planètes, nous ont mis en garde sur la direction que nous avions prise, et nous ont offert leur aide.

    Mais, au lieu de cela, nous, ou du moins certains d'entre nous, avons interprété leur visite comme une menace et avons décidé de « tirer d'abord » et poser des questions ensuite.

    Le résultat inévitable est que certains de nos avions ont été perdus. Mais savoir combien de ces pertes sont dues aux représailles, et combien sont, en fait, le résultat de notre propre bêtise, est un point de controverse.

    Wilbert Smith, l'un des premiers Canadiens à avoir pris un intérêt actif dans l’étude des OVNI, a demandé aux Visiteurs les raisons de la destruction accidentelle d’un avion qui volait dans le voisinage d'une soucoupe volante.

    La réponse a été que si quelques-uns de nos avions ont connu un sort malheureux qui était la conséquence d’une incroyable stupidité de la part de nos pilotes, ils prenaient des mesures correctives afin d'éviter nos appareils.

    Je leur ai demandé ce qui s'était passé, et ils ont dit: "Eh bien, les champs qui entourent les soucoupes, et assurent ainsi la propulsion en produisant de la gravité différentielle, produit parfois, en raison du différentiel de champ temporel nécessaire au déplacement, des combinaisons de champs qui réduisent la résistance des matériaux jusqu’au point où ils ne sont plus assez résistants pour supporter les contraintes pour lesquelles ils sont calculés ".

    Comme nous le savons maintenant, certains avions, en particulier de type militaire, étaient construits avec un facteur de résistance relativement faible et, aux endroits de l’assemblage de la structure, les matériaux n’étaient plus assez résistants pour supporter les contraintes mécaniques induites, et les avions, tout simplement, se disloquaient.

    Ceci n'a pas satisfait nos chefs militaires qui ont du penser qu'il était plus important d’assurer la supériorité nucléaire américaine - même si en utilisant il pouvait en résulter notre propre anéantissement - que d’accepter la suggestion des Visiteurs et commencer à éloigner le risque pour la planète d'un holocauste global.

    Les militaires ont du être, et sont d’ailleurs, toujours tellement paranoïaques qu'ils estiment qu'il est préférable d'utiliser la technologie des Visiteurs pour les contraindre à se retirer plutôt que de les accueillir en tant que partenaires de développement - quoiqu’ils aient pu être aidés par quelques renégats qui les ont assistés dans ce qu’il est possible de percevoir comme des développements diaboliques.

    Stephen Bassett a dit que parler d’OVNI est du passé, et que nous devrions parler maintenant d’Exopolitique. En théorie, je suis d'accord, mais, en réalité, nous avons un problème parce que la politique officielle des États-Unis maintient que les Ovnis n'existent pas.

    Le voile du secret doit être levé maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

    Il est paradoxal que les États-Unis aient commencé une guerre dévastatrice - prétendument à la recherche d’armes de destruction massive - alors que les développements les plus inquiétants dans ce domaine se produisent dans notre propre arrière-cour.

    Il est paradoxal que les États-Unis puissent entreprendre des guerres monstrueusement chères en Iraq, et en Afghanistan, - soi-disant pour apporter la démocratie à ces deux pays - alors qu’elle-même ne peut légitimement prétendre à être appelée une démocratie quand des trillions de dollars sont consacrés à des projets sur lesquels le Congrès, et le commandant en chef, sont délibérément maintenus à l’écart.

    Qu’est-ce qui a été accompli en soixante ans d'activité fébrile par certains des esprits les plus instruits des États-Unis?

    Est-ce que l’Amérique a développé des soucoupes volantes qui sont indiscernables de celles des Visiteurs, comme certains le prétendent ?

    Et si oui, que proposent-ils d’en faire ?

    D’une façon encore plus critique, quels progrès ont été accomplis dans le développement des sources d'énergie non polluantes, susceptibles de remplacer les combustibles fossiles et d’éviter, ainsi, à la planète de devenir impropre à la vie ?

    Qui a les réponses? Quelques-uns, mais apparemment ils n’en ont rien dit, ni aux Secrétaires de la défense, ni aux Présidents, parce que ceux-ci n'ont pas besoin de savoir.

    Dans un récit rapporté par le Dr Stephen Greer, le président Clinton, alors qu’il était questionné par Sarah Mc Clendon, reporter à la Maison Blanche, sur les raisons pour lesquelles il n'a rien fait au sujet de la divulgation sur le phénomène OVNI, avait répondu « Sarah, il y a un gouvernement dans le Gouvernement et je ne contrôle pas ».

    Excusez-moi, mais est-ce que le commandant en chef, c'est-à-dire la personne qui a le doigt sur le feu nucléaire, n’a pas le droit de savoir ce que font ses subordonnés ?...

    Les citoyens des Etats-Unis, qui ont payé les factures, ont le droit de savoir.

    Les citoyens du Monde exigent de savoir parce que, pour nos descendants, pour eux aussi, le danger mortel est là.

    Il est temps pour le peuple des États-Unis de lancer une nouvelle guerre contre le fléau du mensonge, de la tromperie, de l'obscurité, et que tous s’investissent afin de gagner la victoire de la vérité, de la transparence, et de la lumière ».

    Honorable Paul Hellyer

    (Allocution prononcée le 19 avril 2008)


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  • BHL, membre du conseil de surveillance d’Arte, actionnaire et membre du Conseil de surveillance de Libération

     

    BHL vs Taddeï


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  • Pluie Noire

    L'ambassadeur américain, John Roos, ne s'est pas rendu à Hiroshima pour prier pour les atomisés mais pour "rendre hommage à toutes les victimes de la seconde guerre mondiale". Les Etats-Unis n'ont jamais présenté d'excuses pour ces attaques jugées "nécessaires" pour abréger la guerre. Indispensables ? En août 1945, l'armée impériale était vaincue, sa marine et sa défense aérienne anéanties : dans ses Mémoires, le général Dwight Eisenhower, qui fut président des Etats-Unis, estime que "le recours à la bombe était inutile".

    Les bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki ne se "réduisent" pas à deux jours d'horreur, en l'espace desquels quelque 220 000 habitants perdirent la vie. Pendant des années, les irradiés ont été abandonnés à leur sort et laissés pratiquement sans soins en raison du secret que les Etats-Unis entretenaient sur les effets de la bombe. Longtemps, on ignora comment soigner ces terribles brûlures, arrêter les hémorragies des écorchés vifs. La crainte que l'irradiation ne fût contagieuse fit des victimes des êtres déshumanisés, ostracisés par leurs voisins, rejetés par les employeurs. Jusqu'en 1957, ils ne bénéficièrent d'aucune assistance sociale. C'est cette mosaïque de souffrances et de drames individuels silencieux qui constitue la mémoire d'Hiroshima et de Nagasaki.


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  • L'enquête sur la mort de Robert Boulin ne sera pas rouverte

    En cause : la perte d'une partie des scellés judiciaires. Fabienne Boulin-Burgeat, la fille de l'ancien ministre, va assigner l'Etat en justice.

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    Fabienne Boulin-Burgeat, fille de l'ancien ministre Robert 
Boulin (AFP) Fabienne Boulin-Burgeat, fille de l'ancien ministre Robert Boulin (AFP)

    L'enquête sur la mort de Robert Boulin en 1979 ne sera pas rouverte, a-t-on appris mardi 7 juin de source judiciaire, alors que sa fille, convaincue qu'il s'agit d'un assassinat politique, en avait demandé la réouverture. En cause : la perte d'une partie des scellés judiciaires sur le décès de l'ancien ministre.

    Ministre de Valéry Giscard d'Estaing pressenti pour Matignon, Robert Boulin avait été retrouvé mort dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines (Yvelines), dans 50 cm d'eau, le 30 octobre 1979. Officiellement, il s'était suicidé en absorbant des barbituriques après avoir été mis en cause dans une affaire immobilière à Ramatuelle, dans le Var.

    Afin de conclure au suicide, les juges avaient notamment retenu les huit lettres envoyées par le ministre la veille de sa mort à des médias et à différentes personnalités, dont Jacques Chaban-Delmas.

     

    Un "dysfonctionnement grave"

    Le 23 mars dernier, la fille de Robert Boulin, Fabienne Boulin-Burgeat, avait déposé une demande de réouverture de l'enquête pour "charges nouvelles".

    Pour justifier la réouverture du dossier, son avocat, Me Olivier Morice, voulait notamment s'appuyer sur le précédent de l'affaire Grégory, dans laquelle des analyses ADN ont été ordonnées 25 ans après les faits. Il souhaitait ainsi que des analyses ADN soient effectuées sur les timbres de ces lettres pour savoir si le ministre était bien à l'origine des envois.

    Mais les scellés judiciaires contenant ces lettres ont été égarés, a fait savoir mardi le procureur général de Paris à Fabienne Boulin. Me Morice a immédiatement annoncé que sa cliente  allait assigner l'Etat pour "dysfonctionnement grave du service de la justice".

     

    "Cette affaire n'est pas terminée"

    En dépit de la disparition des scellés judiciaires, le parquet général a précisé qu'il considérait qu'il n'y avait pas de charges nouvelles susceptibles de justifier une réouverture de l'enquête.

    "C'est un vrai scandale, il s'agit d'un élément nouveau qui montre que la justice ne veut pas chercher la vérité dans cette affaire", a déclaré Me Morice. "Toute une série d'investigations et d'expertises ne pourront pas être effectuées". "Cela alimente incontestablement les accusations d'un véritable complot pour empêcher que toute la vérité soit faite sur les circonstances de la mort de Robert Boulin", a ajouté l'avocat.

    Selon son avocat, Fabienne Boulin va également déposer une plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction des tribunaux de grande instance de Paris ou Versailles pour obtenir l'ouverture d'une information judiciaire pour assassinat.

    "Nous avons encore des lettres posthumes et j'ai une mèche de cheveu de mon père, qui permettra de nouvelles expertises", a déclaré la fille de l'ancien ministre, pour qui "cette affaire n'est pas terminée".


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  • Que deviendrait la Terre si l'espèce humaine disparaissait ?

    Que deviendrait la Terre si l'espèce humaine disparaissait ?
    Des astrophysiciens, des ingénieurs, des biologistes, des géochimistes et d'autres spécialistes aident à imaginer la vie sur la planète bleue sans l'être humain.

    Des images de synthèse donnent à voir cette ère futuriste, où les eaux engloutiraient les réseaux métropolitains, où 400 millions de chiens domestiques seraient subitement forcés de chasser, où les rues seraient envahies par la flore.
    En quelques décennies, les villes ressembleraient à des jungles où se promèneraient des animaux sauvages ou redevenus sauvages.

    La preuve dans la réalité visible sur le site d'ARTE avec cet excellent documentaire sur le site de Tchernobyl, où l'on peut constater que la vie peut réapparaître dans une zone radioactive, quelques mois seulement après une explosion nucléaire.

    Tchernobyl : une histoire naturelle ?

    Tchernobyl : une histoire naturelle ?

    • Genre : Documentaire - Culture Infos
    • Pays : France
    • Nationalité : français
    • Date de sortie : 2009
    • Durée : 1h30

     

     


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    Exclu Webrunner : la burquah occidentale
     
     
     

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  • Le secret d’Adolf Jacob Hitler

    je complète et remets en ligne cet article car  les videos avaient été "éliminées" du blog...


     

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    Le secret d’Adolf Jacob Hitler
     

    Sur cette fiche des Renseignements Généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob.

     

    Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la seconde guerre mondiale.

    Hitler est un personnage méconnu à la personnalité complexe et dont l’histoire recèle de nombreux secrets que l’on découvre peu à peu.
    Le Livre Jaune n°7 (Collectif d’auteurs, Ed. Félix, Fritz Springmeier) s’était déjà penché sur ses origines et avait écrit : « Walter Langer, un psychanalyste, démontre dans son livre « The mind of Hitler », preuves à l’appui, qu’Hitler était le petit fils du baron de Rothschild de Vienne. La police autrichienne a constitué un dossier secret sur les origines d’Hitler. Le chancelier Dollfuss avait ordonné cette enquête. On a découvert que sa grand mère, Maria Anna Schicklgruber, travaillait au service du baron Rothschild, quand elle est tombée enceinte. Quand les Rothschild ont appris la nouvelle, ils l’ont envoyée dans une clinique de la ville dont elle était originaire. C’est là qu’est né en 1837, Alois Hitler, le père d’Adolf Hitler. »

    En effet, celui qui a diligenté cette enquête, Engelbert Dollfuss, chancelier fédéral de l’Autriche du 20 mai 1932 au 25 juillet 1934, ainsi que dictateur à partir du 4 mars 1933 s’opposait à Hitler. Il avait ainsi tenté de déstabiliser son pire ennemi. Hitler l’a d’ailleurs fait assassiner le 25 juillet 1934 par des nazis déguisés en uniforme militaire. Celui-ci prévenu, tente alors de s’enfuir de la chancellerie, mais surpris par ceux-ci, il est grièvement blessé et meurt dans la journée de ses blessures.
    Hansjurgen Koehler, un officier de haut grade de la Gestapo, qui travaillait pour Reinhard Tristan Eugen Heydrich, adjoint direct de Heinrich Himmler, aurait conservé les documents relatifs à cette enquête, documents qu’il a dévoilé en partie dans son livre « A l’Intérieur de la Gestapo » et dans lequel on retrouve les origines d’Adolf Hitler à la page 143.

    Il faut savoir qu’Heydrich, l’adjoint direct de Himmler, était officier à la section politique des services de renseignements de la marine à Kiel à partir de1930 et travaillait en étroite collaboration avec Wilhelm Canaris, futur amiral et futur chef de l’Abwehr, le service de contre-espionnage militaire allemand.
    Certaines mauvaises langues affirment qu’Heydrich aurait été assassiné car il connaissait trop de secrets. N’oublions pas que les trois « résistants » tchèques qui l’ont abattu ont été parachutés de Londres et ont bénéficié de complicités. De plus, le fils d’Heydrich, Klaus, est mort étrangement le 24 octobre 1943 lors d’un « accident de la route ».

    Il existe un autre indice étonnant, ainsi, après l’Anschluss, c’est à dire l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938, Hitler fit raser Döllersheim, le village natal de son père. Etrange de vouloir détruire à ce point les preuves de son origine !

    Il existe de plus une autre piste concernant la personnalité de Salomon Mayer Rothschild qui permet de comprendre sous un angle plus trivial ce qui a pu se passer. Hermann Von Goldschmidt, le fils de l’employé principal de Salomon Mayer Rothschild (1774 – 1855), avait écrit un livre, publié en 1917 dans lequel on peut lire :
    « Dans les années 1840, il avait développé un enthousiasme téméraire pour les jeunes filles.. » et « Il avait une passion débauchée pour de très jeunes filles, les rumeurs de ses aventures scandaleuses étant étouffées par la police. »
    Salomon Mayer, vivait seul dans la Maison à Vienne où la grand-mère d’Hitler (jeune à ce moment là) travaillait. N’oublions pas qu’Alois, le père d’Hitler, naquit en 1837.
    Plus étonnant, un des fils de Salomon s’appelait à l’origine Jacob de Rothschild, mais il a changé son prénom pour James.

    Mais, la deuxième source fondamentale concernant les origines d’Hitler provient de Walter Langer. Walter Charles Langer (1899-1981) n’était pas n’importe qui. Il a été professeur à l’Université d’Harvard mais surtout, il a été responsable d’un rapport intitulé « A Psychologial Profile of Adolph Hitler His Life and Legend » sur le profil psychologique d’Hitler pour l’« Office of Strategic Services » basé à Washington.

    Plus étonnant encore, son frère aîné William était le responsable du département d’histoire à l’Université d’Harvard et surtout, à la tête de la section analyse et recherche de l’Office américain des Services Stratégiques (OSS).
    Son frère avait donc accès à tous les documents les plus secrets de l’époque. On peut donc supposer qu’il ait communiqué le dossier de Koehler à son frère qui devait établir pour l’OSS son profil psychologique.

    C’est pourquoi « The Mind of Adolf Hitler , The Secret Wartime Report » (qui est en fait la publication du rapport secret commandité par l’OSS : « A Psychologial Profile of Adolph Hitler His Life and Legend ») écrit en 1972 par Walter Charles Langer, qui affirme qu’Hitler était le petit-fils illégitime de Maria Anna Schicklgruber et de Salomon Mayer Rothschild n’est pas un livre comme les autres et que ses affirmations concernant les origines d’Hitler sont à prendre avec le plus grand sérieux.

    Encore une fois, il semble qu’on nous cache la vérité, comme dans le mythe de la caverne. Une réalité simple et atroce, cachée afin de masquer l’une des plus grande supercherie de l’histoire. En effet, comment analyser la haine d’Hitler pour les juifs si on connaît ses origines sémites ? Se cacherait-il quelque chose de plus important ? Hitler a-t-il obéi à des puissances supérieures comme cela est écrit sur sa fiche des Renseignements Généraux ?

    Nous commençons à comprendre que l’histoire réelle du nazisme ne correspond pas à la réalité.
    Le secret des origines d’Hitler est en effet l’arbre qui cache la forêt. On a beaucoup parlé de ses crimes, cependant, on a oublié de préciser ses liens avec les multinationales (IG Farben, Général Motors et IBM entre autres). Les camps de la mort étant avant tout des camps d’extermination d’esclaves exploités par celles-ci car n’oublions pas leur maxime « Arbeit macht frei », le travail rend libre, tout un programme !
    Jacques Pauwels, historien et chercheur à l’université de Toronto a d’ailleurs fournit des preuves irréfutables sur cette réalité dans son livre « Le mythe de la bonne guerre ». Une vidéo de sa conférence est visible sur Dailymotion, un document exceptionnel que l’on peut voir sur mon blog :
    http://gillesbonafi.skyrock.com/2504758747-Jacques-Pauwels.html



    Les débats stupides sur l’existence des chambres à gaz n’ayant qu’un seul objectif, cacher la vérité sur le but réel des camps de la mort et leurs liens avec les multinationales car comme l’affirme Noam Chomsky « Structurellement, l’équivalent politique de l’entreprise est l’Etat totalitaire. »
    Benito Mussolini avait lui-même donné sa définition du fascisme : « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du marché », ce que résume à merveille le sénateur Homer T. Bone qui déclarait le 4 juin 1943, au comité du sénat américain pour les affaires militaires : « Farben était Hitler et Hitler était Farben. »

     

    Fiche RG d'Adolf Jacob Hitler


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  • L’agonie du siècle américain

    par Henry Allen pour The Washington Post

    Le rêve américain se meurt, et avec lui le siècle de magistère sur le monde que l’Amérique s’était promise à elle-même, au nom d’une destinée manifeste qui n’est plus qu’une illusion dont il convient de se défaire, écrit Henry Allen, qui collabore au Washington Post depuis 39 ans et a obtenu en 2000 un prix Pulitzer pour son œuvre critique.

    Le rêve se meurt.

    Voici ce qu’il était : une croyance que le monde avait un amour particulier pour les Américains, pour notre ardente innocence, notre spontanéité un peu gauche, pour notre volonté de partager l’évidente et véritable lumière de la démocratie avec ceux qui se battent encore dans les ténèbres de l’histoire, pour notre énergie imprévisible, notre musique syncopée et nos sourires de joueurs de baseball. Ajoutez à cela la majesté de montagnes violettes et les frissons parcourant des blés couleur d’ambre, et vous voyez de quoi il s’agit [2] de Teddy Roosevelt ? Avec la guerre menée par Woodrow Wilson afin de rendre le monde plus sûr pour la démocratie ? En 1940, Henry Luce, qui disait aux Américains chaque semaine dans « Time and Life » qui ils étaient, a proclamé « le siècle américain. » La Seconde Guerre mondiale l’a réalisé.

    Ce rêve est devenu le mien avec les bobines d’actualités et les pages du magazine Life, après la Seconde Guerre mondiale, lorsque j’ai vu les images des Français et des Italiens jetant des fleurs à nos troupes qui les libéraient des nazis, de GI rentant à la maison avec leurs fiancées européennes, d’enfants allemands au milieu de décombres, regardant le ciel et encourageant les avions américains qui leur apportaient de la nourriture durant le pont aérien de Berlin.

    Né en 1941, j’étais encore très jeune, mais assez grand pour considérer que ces vérités allaient de soi : Nous n’avions pas conquis ; nous avions libéré. Nous étions toujours les bons, placés du bon côté Malgré les récriminations à propos des Yankees incultes et grossiers, tout le monde, en secret, voulait vivre comme les Américains. Lorsque ces gens nous jetaient des fleurs, c’étaient nos amis, et non pas des collaborateurs, comme ces femmes françaises dont les villageois ont rasé la tête lorsque leurs petits amis allemands sont partis avant l’arrivée des Américains. Ces femmes sont restées sur place, bien sûr – personne ne voulait être une épouse de guerre de nazis dans l’Allemagne de l’après-guerre.

    Ils ont perdu, nous avons gagné. Rien ne permet de se faire autant d’amis qu’une victoire totale, du genre de celles que nous n’espérons même plus. C’est ainsi qu’au Japon, frappé deux fois par la bombe, les jeunes gens ont adopté le baseball

    L’Amérique allait diriger le monde, non pas à son profit, mais – pour la première fois dans l’histoire – pour le bien de la planète.

    Rêve merveilleux ! Il a subi quelques déconvenues, mais a survécu à notre échec en Corée, notre défaite totale au Vietnam, à notre retrait du Liban, à la catastrophe Somalienne du « Blackhawk Down ».

    Il nous a survécu, alors que nous nous ridiculisions, quand notre sauvetage des otages en Iran a sombré dans le chaos la poussière du désert, sans un coup de feu de l’ennemi. Nous ne pûmes même pas ramener tous nos morts pour les enterrer.

    Nous avons bombardé un hôpital psychiatrique à la Grenade, pendant que nous libérions le monde de quelque vague menace communiste. Nous avons bombardé une usine produisant de l’ibuprofène en Afrique, en représailles à une attaque contre notre ambassade à Nairobi. Nous avons bombardé l’ambassade de Chine durant notre guerre aérienne pour libérer le Kosovo. Le rêve a même survécu à George W. Bush, qui a déclenché une guerre pour débarrasser l’Irak des armes de destruction massive.

    Il n’y avait pas d’armes, mais nous avons continué le combat pour sécuriser la démocratie en Irak et avons fini par des séances de torture de masse à Abou Ghraib, qui ont donné ces photos souvenirs si colorées de nos GI Joes et Janes. Les enfants irakiens jouent-ils déjà au baseball ?

    Barack Obama a remporté l’élection présidentielle grâce à une campagne électorale promettant une meilleure guerre, encore plus grande, dans l’Afghanistan voisin. Comme toujours, obéissant au mandat du rêve américain, nous envahissons un pays sans aucune autre raison que son propre bien. C’est ce que les gens ne semblent pas comprendre.

    Comme dans la vallée de Korengal, en Afghanistan, que les soldats américains ont abandonné mercredi dernier, cinq ans après l’avoir envahi pour y apporter la vérité, la justice et le modèle américain à des Afghans qui en retour nous ont haï.

    Nous leur avons donné de l’argent, toutes sortes de friandises. Mais ils nous haïssaient.

    Nous les avons suppliés de nous laisser construire une route qui les relierait au monde extérieur. Ils ont haï la route. Et puisque nous ne l’avions pas compris, ils ont fait exploser six ouvriers du chantier de construction de cette route.

    Ils nous haïssaient à un point tel que nous avons du les acheter – 23 000 litres de carburant et une grue – pour nous laisser partir, sans qu’ils nous tuent pour le plaisir.

    Nous étions des étrangers. En fait, beaucoup de gens détestent les étrangers. (C’est pourquoi on les appelle les « étrangers ».)

    Les gens n’aiment les étrangers que lorsqu’ils viennent en petit nombre pour dépenser de l’argent puis repartir ; ou lorsqu’ils viennent en armées, pour chasser d’autres étrangers encore plus détestés, puis repartent. J’ai pris un jour le thé avec la femme d’un chef de village indonésien. Elle se rappelait comment les Japonais avaient été acclamés pour les avoir libérés des Néerlandais, jusqu’à ce qu’ils déportent les hommes dans des camps de travail. Ensuite, les iliens ont applaudi les Américains qui avaient chassé les Japonais.

    Nous ne faisons pas l’objet d’un amour particulier. Nous avons nos propres vertus, et nous nous sommes rapprochés plus que toute autre nation de la réalisation de ce commandement de Jésus enjoignant d’aimer nos ennemis. Mais nous nous éveillons de ce rêve.

    Et pourtant, nous nous accrochons à lui. John Kennedy avait promis que nous accepterions de payer n’importe quel prix, supporterions n’importe quel fardeau, pour parvenir à le réaliser. Et Ronald Reagan nous a comparés à « une ville sur une colline », vers laquelle les regards du monde se tournaient. Obama électrise ses auditoires lorsque se déploie sa rhétorique messianique de sauveur du monde.

    Désormais, tout se passe comme si, sans ce rêve, nous ne serions pas l’Amérique, et qu’un candidat à la présidence ne peut l’emporter sans y croire.

    Pourtant, le capitaine Mark Moretti, le commandant de nos forces à Korengal, s’est exprimé ainsi : « Je pense que partir est la bonne chose à faire. »

    Le rêve se meurt. Ne le réanimez pas, s’il vous plaît.

    Notes

    [1] Référence aux paroles de l’hymne patriotique America the Beautiful – ndlr

    [2] Surnom donné à l’escadre de l’US Navy qui a accompli un tour du monde de 1907 à 1909 – ndlr

    Source : Contre Info


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    En Espagne, les panneaux solaires produisent même la nuit

    [ 14/04/10  ] <script language="Javascript" src="http://www.lesechos.fr/javascript/commentaires/onglet2.php?id=020475666708"></script>

    L'Espagne est l'un des pays qui ont logiquement vu fleurir de grandes exploitations photovoltaïques dans leurs régions les plus ensoleillées. En Andalousie, par exemple, les oliviers qui couvrent les collines à perte de vue cèdent de plus en plus souvent la place à cette végétation d'un genre nouveau. L'explication est la même pour les champs espagnols que pour les toitures françaises : des tarifs fortement subventionnés d'achat de l'énergie « renouvelable » ainsi produite à ceux qui ont investi dans ces « fermes solaires ». On se souvient de la spéculation en France, avant la baisse des tarifs d'achat par EDF révélée dans « Les Echos » du 13 janvier dernier.

    En Espagne, la spéculation vire au prodige. Depuis quelque temps, la Commission nationale de l'énergie espagnole et le ministère de l'Industrie auscultent avec perplexité des statistiques qui dénotent des perfor-mances exceptionnelles, voire miraculeuses, du photovoltaïque un peu partout en Espagne. Certains panneaux continuent à débiter hardiment de l'électricité en pleine nuit ou pendant les périodes les plus nuageuses et pluvieuses de l'automne et de l'hiver. De là à soupçonner des fraudes, il n'y a qu'un pas, qui a été allègrement franchi. Chez un exploitant agricole, on a trouvé un groupe électrogène au gazole qui débitait tranquillement de l'électricité « solaire » la nuit. L'enquête n'en est manifestement qu'à son début. Le jeu en vaut la chandelle, puisque les subventions aux énergies renouvelables ont dépassé les 6 milliards d'euros en 2009 dans ce pays. Les marges doivent quand même être assez grossièrement excessives pour que les professionnels du secteur aient proposé récemment au gouvernement, sans que celui-ci ait vraiment besoin de faire les gros yeux, une baisse de 30 % des primes, commente le quotidien « El Mundo », qui raconte cette histoire. Le contrôle et la répression des fraudes au solaire ne sont pas facilités en Espagne par le fait que les régions autonomes ont la main sur le développement des énergies renouvelables. Or l'autonomie des régions est, comme on le sait, un facteur qui ne simplifie pas la vie politique et administrative de nos voisins .


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  • Les ovnis du Pentagone

    vendredi 9 avril 2010

    On les repère souvent à d’étranges ondes de choc. On apprend, des années plus tard, qu’il s’agissait de jets espions ou de prototypes ultrasecrets de l’armée américaine. Des « programmes noirs » qui dévorent des milliards de dollars. Dernier en date : le mystérieux Aurora...

    L’avertissement vient d’un officier supérieur de l’US Air Force : « Il faut que vous le sachiez : cet avion n’existe pas. »

    Vous êtes prévenus. Les experts ont une idée de sa forme et de ses performances extraordinaires. Des témoins fiables l’ont vu survoler plusieurs régions du globe. Il a déjà coûté des milliards de dollars. Mais vous ne le verrez pas au Salon du Bourget, jusqu’au 20 juin. Vous ne le trouverez pas davantage dans les revues officielles. « Il n’existe pas ». Officiellement, du moins : Aurora, le jet espion, est issu de ce que les américains appellent les « black programs ». Les programmes noirs. Ultrasecrets. Considérez donc que les lignes qui suivent n’ont jamais été écrites.

    Une vieille tradition américaine, ces programmes noirs : en 1964, il fallut un discours du président Lyndon Johnson pour que le pays apprenne que le SR 71 - un avion dont il n’avait jamais entendu parler - espionnait le reste du monde pour le compte de la CIA depuis plusieurs années. Jusqu’en 1982, les autorités de Washington ont nié fermement l’existence d’un autre jet de reconnaissance, le U 2 Rs, extrapolation du célèbre U 2 avec lequel le pilote Gary Powers avait été abattu au-dessus de l’Oural en 1960. Avant d’avouer qu’il volait depuis 1968. Idem pour le chasseur furtif F 117, caché pendant des années et dévoilé quelques mois avant qu’il bombarde Bagdad. Et il y en a d’autres. Tellement secrets qu’ils ont donné à des fous d’avions et de technologie une furieuse envie de savoir.

    Journalistes ou ingénieurs, ils traquent le mystère des bases secrètes de l’armée américaine. Certains en ont fait un métier. Ils vont jusqu’à compter les voitures sur les parkings des unités de recherche des sociétés d’aviation. Histoire de vérifier si le nombre d’employés correspond au travail officiellement effectué. Et ils épluchent les quotidiens, rubriques Défense et Technologie, bien sûr, mais aussi Faits divers, à la recherche d’indices. Qui peuvent être révélateurs.

    A partir de 1990, une série d’articles dans le « Los Angeles Times » les a particulièrement intéressés : dans les vallées de San Gabriel et de San Bernardino, en Californie, un grondement étrange va, à cinq reprises au moins, faire trembler les murs des maisons. Pour les scientifiques de la surveillance sismographique de l’US Geological Service, installés au Caltech, Los Angeles, aucun doute : le séisme n’est pas naturel. Trop ponctuel : il n’est ressenti que le jeudi matin, vers 7 heures. Hypothèse retenue : un avion hypersonique. Mais pas la navette ni le jet espion SR 71, dont les « traces » sont connues. Quelque chose de nouveau. D’inconnu. Sans parler des étranges bruits de moteurs et de ces formes bizarres aperçues, à la nuit tombée, sur les pistes ou près des hangars des aéroports militaires.

    En 1991, c’est le quotidien écossais « The Scotman » qui apporte sa contribution en évoquant d’autres vibrations, dues aussi à un bang hypersonique, dans la région de Machrihanish, à l’ouest de l’Ecosse. Coïncidence : l’US Air Force y dispose d’une base sévèrement gardée par les commandos de l’US Navy, les Seals. En avril 1992, enfin, plusieurs radioamateurs californiens captent des communications entre la base militaire d’Edwards et un avion, nom de code « Gaspipe ». Certitude : d’après les conversations, l’engin était nettement au-dessus de 16 000 mètres. Soit au-delà des maximums habituels des jets de combat connus. Conclusion des chasseurs de secrets : Aurora, le nouvel espion américain, n’est pas une chimère.

    Aurora. Ce nom est apparu par erreur, en 1985, dans les prévisions budgétaires du Pentagone pour 1986. Avec seulement 80 millions de dollars cette année-là, mais 2,272 milliards pour 1987. Intriguant. De quoi faire penser immédiatement à un successeur du SR 71 et aux fameux « skunk works », les « ateliers de putois » de la firme Lockheed. Sous son vrai nom - « Advanced Development Corporation » - ce labo ultrasecret a déjà accouché des premiers avions de reconnaissance U 2, des fameux F 117 de la guerre du Golfe et du SR 71 espion. Du black, encore du black, toujours du black. 4 000 personnes - dont 10 pilotes d’essai - y travaillent aujourd’hui, avec un budget de 752 millions de dollars (chiffre 1991), pour des projets officiels qui ont du mal à justifier cet argent et ce personnel. La ligne Aurora va, bien sûr, disparaître des documents officiels du Pentagone. Les témoignages, eux, vont se multiplier.

    L’existence du programme est implicitement confirmée en 1990, quand le Pentagone annonce la retraite du SR 71. Explication officielle : « Trop cher, et les satellites peuvent faire le travail. » Les experts doutent. 200 millions de dollars - son coût de fonctionnement - représentent une goutte d’eau dans le budget de la Défense. Et les satellites ne permettent ni la souplesse ni la précision d’un vol de reconnaissance. Conclusion : les Américains disposent d’un engin plus performant. Autre signe : Lockheed, constructeur de l’avion mis au rancart, n’a pas protesté. Pas un mot. Les comptes de la firme, eux, parlent : la rubrique « divers » affiche des revenus de plus de 1 milliard de dollars par an. De quoi financer le travail des « putois » sur un digne successeur...

    UNE TECHNOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE

    Fin 1992, un témoignage capital paraît dans le « Jane’s Defense Weekly », la bible en matière d’armement. Chris Gibson, un ancien observateur de la Royal Air Force, a contacté Bill Sweetman, le spécialiste du « Jane’s », pour lui conter une observation effectuée trois ans auparavant en mer du Nord : un appareil inconnu, ravitaillé en vol par un gros-porteur et escorté par des chasseurs américains. Tout se confirme. Le croquis établi alors correspond parfaitement à la plupart des précédents témoignages. Aurora prend forme pour le public.

    En croisant l’ensemble des informations recueillies, les caractéristiques techniques se précisent également. Il mesurerait environ 27 mètres de longueur, pour 15 de largeur, avec une forme delta. Construit dans un alliage de titane, il serait propulsé par une double motorisation alimentée en méthane liquide : la première, des turboréacteurs classiques, pour atteindre Mach 3 ou Mach 4, et la seconde, des statoréacteurs le poussant jusqu’à Mach 6, voire Mach 8 (8 500 km/h), à une altitude de croisière entre 30 et 45 kilomètres ! A cette vitesse, n’importe quel point du globe est accessible en moins de trois heures. L’originalité tiendrait dans un nouveau concept d’utilisation des statoréacteurs, baptisé « Scramjet » ou « moteur à pulsations d’ondes détonantes ». Explication : l’explosion serait provoquée non pas dans la chambre de combustion, mais à l’arrière de l’avion, provoquant des ondes de choc sur lesquelles l’engin surferait littéralement.

    Aurora vole probablement depuis 1986. De par sa forme, sa vitesse et son altitude, il est sans doute indétectable et, quoi qu’il en soit, inaccessible à tous les missiles. Et, même s’il ne l’est pas, quelle importance ? Le temps de comprendre, il est déjà parti... Merci Reagan. C’est lui qui, au début de son premier mandat, a relancé fortement les black programs. Un monde occulte dont Aurora n’est qu’un exemple spectaculaire : « Il y a sûrement plusieurs avions secrets actuellement en essai, dit Bill Sweetman, l’enquêteur du ?Jane’s ?. Et aussi des missiles, des navires, des satellites... » Preuve : ce prototype de bateau furtif - à faible signature radar - récemment dévoilé par l’US Navy, qui navigue en essai depuis 1986. Indice : cette invasion du ciel belge par un groupe d’ovnis, en 1991.

    Certains y ont vu la trace du TR 3 A, la « manta noire », autre avion officiellement inconnu mais plusieurs fois observé. D’autres ont parlé d’extraterrestres. La fin de la guerre du Golfe a stoppé les vols non identifiés. Hasard ?

    Dans le budget 1993 du Pentagone, 16 milliards de dollars (86 milliards de francs) de l’enveloppe « recherches, développement et production » seraient consacrés à ces travaux confidentiels. Seules les commissions spécialisées du Congrès en sont informées. Et encore : « Pour les projets les plus chauds, ils ne sont pas plus de six ou huit à être au courant », estime Steven Aftergood, directeur de « Secrecy & Government », revue de la fédération des scientifiques américains. Un système qu’il condamne : « Officiellement, le secret est le protecteur de l’avance technologique. Or on peut avouer l’existence d’un programme sans en dévoiler les caractéristiques techniques. La confidentialité assure surtout une totale opacité des moyens de financement. Et, sans contrôle, tous les abus sont possibles. » Dérapages budgétaires, bien sûr, mais aussi - qui sait ? - éthiques : rien n’empêche de travailler sur des armements chimiques et biologiques totalement interdits. Le président Bill Clinton a d’ailleurs lancé une commission chargée d’étudier une éventuelle levée du secret. Sans réellement inquiéter les barbouzes du Pentagone, dont le discours, invariable, est parfaitement rodé : « Il faut que vous le sachiez, cet avion n’existe pas. »

    LE TR 3 A

    Les ovnis vus en Belgique en 1991 étaient-ils des avions de ce type ?

    L’AURORA

    Le dernier avion hypersonique américain volerait à Mach 6 ou 8, entre 30 et 45 kilomètres d’altitude. Ce dessin a été réalisé d’après les indications fournies à Bill Sweetman, du « Jane’s », par un ancien observateur de la Royal Air Force, qui a vu le prototype en 1989 en mer du Nord. Il remplacerait le célèbre SR 71 (ci-dessus), mis à la retraite en 1990, officiellement sans successeur.

    UN AUTRE PROTOTYPE ?

    Selon « Aviation Week and Space Technology », cet avion hypersonique aurait été vu à plusieurs reprises dans le ciel du sud-ouest des Etats-Unis. Il pourrait, d’après la revue, être guidé sans pilote.

    Source L’express


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  • Simone Veil ou la fin du romantisme politique

    Assumant la complexité et les contradictions de la nature humaine, la figure de Simone Veil rompt avec une certaine conception française de la politique, à la fois héroïque et manichéenne.

    Au regard de son passé de déportée, la vie de Simone Veil est une succession de choix paradoxaux. La France a trahi les idéaux républicains de ses parents et contribué à l’extermination d’une partie de ses proches ? Elle n’envisage pas d’en partir et se sent « profondément française ». Le droit a justifié l’injustifiable ? Elle rêve de devenir avocate et opte finalement pour la magistrature. L’histoire vient de montrer, une fois de plus, que l’inhumanité ne connait pas de limite ? Elle se bat pour améliorer les conditions de détention des prisonniers de droit commun. L’action publique n’a pas empêché le pire de se produire quand elle n’y a pas largement contribué ? Elle travaille dans l’administration et au sein de plusieurs cabinets ministériels avant de s’engager en politique. Son premier ministère, celui de la Santé, pourrait lui permettre de défendre une grande cause, une de celle qui fait naturellement l’unanimité ? Elle prend en charge la légalisation de l’avortement, un dossier qui lui vaudra d’être insultée, menacée, détestée. L’Allemagne a atteint le sommet de la barbarie en appliquant la « solution finale » ? Elle soutient la réconciliation franco-allemande et milite sans réserve pour la construction européenne.

    Même si elle a perdu toute illusion, Simone Veil continue de croire en l’homme. Malgré l’histoire. Et en raison de l’histoire. Sa biographie, parue en 2007, évoque ainsi les Italiens qui « paradoxalement, se montraient plus libéraux à notre égard que les autorités de notre propre pays » et la dégradation de la situation qu’engendra la chute de Mussolini pour les Juifs français, la « réelle solidarité des Niçois entre eux » et le fait que « la France est de tous les pays occupés, et de loin, celui où les arrestations furent, en pourcentage, les moins nombreuses ». Dans les camps, S. Veil note que les kapos se comportaient comme des brutes « même si c’étaient des déportés comme nous » tout en précisant que c’est l’une d’elles, une ancienne prostituée, qui lui sauva la vie, à elle et sa famille, en permettant leur transfert à Bergen-Belsen. Et parce que rien n’est simple, elle n’hésite pas à écrire : « la communauté juive américaine, très protectionniste, ne s’est guère manifestée [pendant la guerre], sans doute dans la crainte d’un afflux brutal de réfugiés ». De la communauté juive française au lendemain de la guerre, elle garde « le sentiment qu’elle s’était peu impliquée, au moins directement, dans l’aide morale et matérielle que les familles, souvent étrangères, amputées par la Shoah pouvaient espérer ».

    Le monde, la vie, les individus sont par nature complexes mais la prédominance du gris n’enlève rien à l’existence du blanc et du noir. La responsabilité collective défendue par Hannah Arendt consiste, pour S. Veil, à nier l’existence du bien et du mal. Si « tous les hommes ne sont pas également coupables et responsables » c’est aussi parce que « des hommes qui n’attendaient rien, qui ne savaient pas ce qui allait se passer (…) n’en ont pas moins couru tous les dangers pour sauver des Juifs que, le plus souvent, ils ne connaissaient pas (…) Leur mérite est immense, tout autant que notre dette à leur égard ». En somme, S. Veil continue de croire en l’homme mais se défie des idéaux et des idéalistes, quelle que soit leur sensibilité politique. Ce qui la conduit, par exemple, à rappeler que « les femmes ne se font pas avorter par plaisir » ou que ce qu’il peut y avoir de gênant dans « les droits de l’homme prétendument universels, c’est que précisément ils ne le sont pas (…) que ce sont toujours aux faibles que l’on fait la morale, tandis qu’on finit par blanchir les puissants »…

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  • François Mitterrand, homme de droite ou d’extrême droite ?

    Le père François est né en 1916 dans la petite bourgeoisie provinciale en charentaises. Celle-là même que Philippe Sollers appelle avec dégoût "la France rancie".
    Lorsque, à 18 ans, il vient étudier à Paris, il empeste encore l’encens, le cierge et la calotte. D’ailleurs, il crèche chez les pères maristes de la rue Vaugirard. Significatif.
    Entre 1934 et 1936, jusqu’à la dissolution des ligues factieuses, il adhère aux Croix de Feu du colonel De la Rocque. Un homme qui ferait passer Le Pen pour un gauchiste.
    Pour la petite histoire, en 1935, notre bon François défile avec les Camelots du roi, une organisation fascisante, en scandant "Mort aux métèques !" L’intéressé niera. Puis, obligé de se reconnaître sur une photo sans équivoque, face à un cordon de police, il prétendra avoir été là par simple curiosité...

    Mec mets ta cagoule !
     
    En avance sur les rappeurs, le père François copine avec la Cagoule dès 1935.
    Sans que son appartenance à ce groupe factieux interdit ait pu être formellement prouvée, il en fréquente les chefs qui résident, comme lui au 104 rue de Vaugirard. Chez les bons pères maristes. Des liens d’amitié se nouent qui dureront jusqu’à sa mort.
    Au cours de l’hiver 1936, Mitterrand qui rêve déjà de jouer un rôle important en politique, participe à des manifs de l’Action Française. De tout cela, il résulte qu’il a clairement fait ses choix.
    A droite toute !
     
    Bien qu’il ait prétendu par la suite être devenu socialiste avec le front populaire, il travaille à "L’écho de Paris", un journal clairement ancré à droite, jusqu’à son incorporation en 1938.
    Fait prisonnier en juin 40, il se lie d’amitié au stalag avec un "ouvrier communiste" (né à St Cloud) qui deviendra milliardaire (comment ?) Roger Patrice Pelat.
    Habitué à avancer masqué, on retrouve F.M en 1941 à Vichy (pas pour soigner son foie...) après une évasion controversée du stalag fin 1941. Immense culot ? Insouciance de jeunesse ? Il mène un vie publique et mondaine, sous sa véritable identité, alors qu’il est en principe recherché par les polices des deux côtés du Rhin.

    Il deviendra résistant plus tard, quand la faillite d’Adolf deviendra prévisible à la mi-43. Mais en attendant, il est un bon maréchaliste.
    D’après Pierre Péan, il écrit à sa frangine le 13 mars 1942 : "j’ai vu le maréchal au théâtre. Il est magnifique d’allure, son visage est celui d’une statue de marbre."
    Surtout, il demande, obtient, et reçoit fièrement la francisque en mai 1943, renouvelant son serment d’allégeance au maréchal.
     
    Double jeu ou seconde nature ?
     
    A la mi-43, tout en recevant la francisque, il profite de ses fonctions officielles pour fournir des vrais-faux papiers à d’anciens prisonniers de guerre évadés et à des réfractaires au STO. Un bon point. Enfin.
    Au cours de l’été 43, il tient des propos publics anti-nazis (pour se dédouaner ?) qui l’obligent à se cacher. En novembre, il a la gestapo aux trousses. Les nazis le soupçonnent d’être un agent double.
    Mais bien qu’il ait prétendu par la suite avoir effectué, dès le début 43, des navettes avec la France Libre, à bord de Lysanders, on a des doutes. Ainsi le group captain Hugh Verity chef de l’escadron 161 de la RAF affirmera ne pas se souvenir de lui.
    Or, à cette époque Verity vient juste d’être nommé à ce poste et tient un journal, qui deviendra après guerre un fameux livre : "We Landed by Moonlight"
     
    De Gaulle que Mitterrand rencontre fin 1943 à Alger est assez sceptique sur la crédibilité et l’efficacité de son réseau de patriotes. Les propos qu’il lui tient scellent d’emblée une future inimitié indéfectible : "Un mouvement de résistance d’anciens prisonniers de guerre ? Pourquoi pas aussi un mouvement d’épiciers ou de garçons coiffeurs ?"
     
    Finalement, ce n’est que le 12 mars 1944 que Mimi fonde un vrai réseau de résistance incontestable, et reconnu comme tel dans l’organigramme de la France combattante.
    Sans renier pour autant ses anciennes amours : en 1945, il apporte un témoignage disculpant Eugène Schueller, fondateur de L’Oréal, mais surtout financier de La Cagoule et dirigeant du RNP (Rassemblement National Populaire) de Marcel Déat.
    Un ancien leader socialiste partisan d’une collaboration totale avec les nazis, promu ministre du travail dans le gouvernement de Laval.
    Après la guerre, heureuse coïncidence, Mitterrand dirigera le magazine "Votre Beauté" qui appartient à Schueller... Il faut bien manger !
     
    Ce sont quand même de bons débuts pour un jeune homme si ambitieux et pas trop regardant.
    Maréchaliste, il a servi puis empapaouté les collabos. Résistant tardif, il a enfumé les vrais héros avec ses "exploits" et son prétendu "réseau". Opportuniste, il a protégé de riches traîtres susceptibles de lui renvoyer l’ascenseur.
    Plus tard, avec une égale aisance, il roulera dans la farine les socialos.
    Et embrassera les communistes dans une étreinte mortelle.
     
    L’ami Bousquet embusqué
     
    De son passé à Vichy, il restera à Tonton une amitié indéfectible avec l’ignoble René Bousquet, un jeune préfet qui en 1940 à l’inverse de Jean Moulin, choisira le deshonneur et la traîtrise.
    Secrétaire général à la police i.e vice-ministre de l’intérieur, avec délégation de signature permanente de Laval, Bousquet fera trucider et/ou déporter pas mal de Juifs et de Résistants. Sans pouvoir prétendre qu’il ne savait pas.
    Mais, bien planqué chez les curés à la Libération, il aura la chance de n’être jugé qu’en 1949, quand l’heure de la réconciliation avait sonné. Il s’en tirera avec une condamnation pour crime d’indignité nationale, dont il sera vite relevé.
     
    En 1974, Bousquet qui s’était refait une carrière enviable dans la banque, décida de faire bénéficier son ami Mitterrand de son aide financière. Les deux hommes s’étaient régulièrement revus quand Mitterrand occupait divers postes ministériels dans des gouvernements de la IVème république, échangeant informations, dossiers compromettants et petits services.
    Et Bousquet, aussi retors que son ami, avait réussi à faire oublier son passé au point d’obtenir un poste d’administrateur à UTA, présidé alors par Antoine Veil, le mari de Simone ! Une photo d’époque montre les compères René et François, festoyant en famille à Latché, le sourire épanoui.
     
    Après 1981, Bousquet sera reçu régulièrement à l’Elysée. Et malgré les poursuites engagées contre lui du fait de crime contre l’humanité, il ne sera jamais jugé.
    Mais si Tonton lui a permis d’esquiver les juges, il n’a pas pu lui éviter une rencontre fatale avec cinq balles de révolver en 1993.
     
    Colonialiste, le père François ?
     
    En 1954, ministre de l’intérieur, il s’oppose à l’indépendance de l’Algérie, vire un gouverneur général ouvert au dialogue avec les Maghrébins, et tente de se débarrasser du recteur de la mosquée de Paris.
    Le 5 novembre de cette même année, il déclare à la tribune de l’Assemblée nationale : "Les Algériens ne peuvent trouver qu’une seule réponse : la guerre !"
    A une époque où la rébellion vient juste de commencer et où il était tout à fait possible de négocier avec des élites algériennes réalistes un désengagement en douceur, comme les Anglais l’avaient fait avec la plupart de leurs anciennes colonies.
     
    En 1956, summum de l’opportunisme, il fait partie d’un gouvernement qui accorde l’indépendance à la Tunisie et au Maroc. Mais en même temps, en tant que garde des sceaux, il ne fait rien pour sauver de la guillotine des militants communistes qui ont frayé avec les fellaghas.
     
    Adroit et à droite, Tonton
     
    Au début des années 60, quand il est impliqué dans le vrai-faux attentat de l’Observatoire, organisé avec le concours d’un homme proche de l’extrême droite Robert Pesquet, il demande à Tixier-Vignancour d’assurer sa défense.
    Ce grand avocat d’extrême droite lui prouvera son amitié en invitant à voter pour "l’homme de gauche" Mitterrand à la présidentielle de 1965.
     
    Une fois devenu président de la gôchunie, il fera fleurir la tombe de Pétain à l’île d’Yeu, tous les ans de 1984 à 1992. Avec des roses ? Le détail ne manquerait pas de piquant ! Et il acceptera de recevoir des survivants de la division Charlemagne, les waffen SS français. Pour parler de quoi ? Nul ne le sait. Il y a un trou dans les "Verbatim" d’Attali, probablement tenu à l’écart.
    Qu’en disent les bien-pensants qui s’en prennent aujourd’hui à un maire rural dont le crime est d’avoir oublié de décrocher le portrait du maréchal de la salle des fêtes ?
     
    Enfin, cerise sur le gateau, d’après Franz-Olivier Giesbert, le président Tonton serait intervenu personnellement, dès 1982, auprès des directeurs de chaînes télé pour que Jean-Marie Le Pen, ancien bras droit de Tixier Vignancour, et alors peu connu du grand public, soit invité plus souvent et participe à des émissions de forte audience.
    Pas, comme on le dit souvent, pour embarrasser la droite classique car celle-ci s’associait volontiers au FN dans les élections locales jusqu’à l’affaire du "détail" fin 87.
    Chronologiquement, l’argument de la manipulation diabolique ne tient donc pas la route.
     
    Cohabitations et maraboutages
     
    La première cohabitation fut une erreur de calcul.
    Mimi escomptait une majorité introuvable, renforçant son pouvoir, en rétablissant aux législatives de 1986 le scrutin proportionnel favorisant les petits partis à la marge.
    Néanmoins il s’accommoda assez bien du retour de la droite, et alors que rien ne l’y obligeait, il profita de l’occasion pour signer des textes supprimant l’autorisation administrative de licenciement, privatisant les banques ainsi que TF 1 et M 6, avant de fêter symboliquement le millénaire capétien dans la basilique de Saint Denis vouée aux rois de France. Tout un symbole.
     
    La deuxième cohabitation fut moins ambitieuse, mais le président très malade, souvent alité, n’était plus que l’ombre de lui même.
    Se disant agnostique, il avait toujours gardé une fascination de jeunesse pour les églises, les cathédrales et le clergé. Elargie ostensiblement aux synagogues et aux rabbins, pour capter le "vote juif".
    Il avait aussi un goût marqué pour les marabouts, une appétence partagée avec Chirac, d’après Giscard d’Estaing qui se croyait envoûté en 1980/81.
    "L’histoire secrète de la droite" de Eric Branca et Arnaud Folch paru chez un plon, fait froid dans le dos. Nous aurions été gouvernés par une bande de grands féticheurs !
     
    En juin 1986, le président laïc de gauche détourne un hélicoptère de la République laïque pour aller visiter en Creuse le philosophe catholique Jean Guitton, et discuter avec lui de dieu et de la foi pendant plusieurs heures.
    Le 17 novembre 1994, il retrouve Guitton à Paris pour demander à ce grand marabout blanc spécialiste de la métaphysique chrétienne ce qu’est la mort et s’il y a un au-delà.
    Mitterrand aura alors cette formule sibylline : "Je crois aux forces invisibles".
     
    Guitton écrira, sans être démenti : "François Mitterrand n’a jamais renié la foi de son enfance et en avait gardé un sens mystique."
    Sentant sa mort proche, à la fin de sa vie, François Mitterrand posera sur sa table de chevet une image de François d’Assise, le saint des pauvres et des nécessiteux. Un précurseur du socialisme à sa manière.
    Façon très florentine de brouiller les cartes pour l’histoire. En mélangeant sa religion d’origine à son affichage politique tardif.

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  • Le M. Espionnage de Sarko grille son agent
    | jeudi, 25 février 2010 | par Fred Lonah
     
    L’otage libéré Pierre Camatte est -très officiellement- un agent de la DGSE, qui travaillait sous couverture, pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu l’une des bases arrières des terroristes algériens de l’ex-GIA.

    La couverture semblait solide. Même les envoyés spéciaux de la presse parisienne dépêchés à Bamako au Mali dans un Falcon 900 spécialement affrêté, pour venir se réjouir avec Sarko de la libération de l’otage français prisonnier d’Al Qaïda Maghreb Islamique s’y sont d’ailleurs laissé prendre. Tous ont présenté Pierre Camatte, détenu trois mois durant en plein désert par les fous d’Allah, comme un paisible retraité versé dans l’humanitaire.

    Pour certains, il travaillait à éradiquer le paludisme dans le nord-est du Mali pour le compte d’une ONG jusqu’ici inconnue baptisée Icare. Pour d’autres, un peu mieux informés, ce Vosgien de 61 ans présidait surtout le comité de jumelage entre Gérardmer dans les Vosges et Tidarmené au Mali, association dûment enregistrée à l’hôtel de ville. Camatte était donc doté, comme l’ont dit dans les services, d’une « légende » très crédible, justifiant ses allers-retours incessants entre la France et le Mali.

    En réalité, Pierre Camatte est un agent de la DGSE, qui travaillait sous couverture, pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu l’une des bases arrières des terroristes algériens de l’ex-GIA enrôlés aujourd’hui sous la bannière de Ben Laden. Incroyable mais vrai, sa qualité d’espion a été révélée fin janvier par le très officiel Coordinateur national du renseignement à la Présidence de la république, le M. Espionnage de Sarko, Bernard Bajolet.

    Ancien ambassadeur en Algérie et en Irak notamment, Bajolet est chargé depuis juillet 2008 de faire en sorte que la DGSE (espionnage) et la DCRI (contre-espionnage), principalement, au pire, ne se marchent pas sur les pieds et au mieux croisent leurs renseignements. Noble tâche si elle est menée de manière professionnelle… Or, le 27 janvier dernier lors d’une très officielle audition à la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale dont Bakchich s’est procuré le compte-rendu, Bajolet a – par inadvertance ? - « grillé » la couverture de Camatte, alors retenu en otage.

    Ce jour-là, en fin d’audition, Bajolet est en effet interrogé très timidement par le député socialiste Guillaume Garot sur « les informations qu’il pouvait transmettre sur les agents des services retenus en otage ». Et M. Espionnage, tout à sa tâche d’information des parlementaires d’annoncer que huit espions français étaient alors prisonniers à l’étranger : « quatre au Soudan, un en Somalie, deux en Afghanistan », énumère-t-il et de préciser « un au Mali, Pierre Camatte  ».

    Un agent secret carbonisé par son propre patron ? Depuis l’affaire de la divulgation publiques des carnets du général Rondot dans l’affaire Clearstream, on avait pas connu plus grosses bourde dans les services depuis des années.


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