• L’adoption par la Chambre des représentants américaine d’un projet de loi interdisant au Pentagone de coopérer avec l’exportateur d’armements russes Rosoboronexport vise à punir Moscou pour sa position sur la Syrie au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, a déclaré vendredi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachenko.

    "La volonté de "se venger de la Russie" pour ses actions au Conseil de sécurité ainsi que pour notre position de principe en faveur du règlement pacifique du conflit inter-syrien, de nous faire porter le chapeau pour l’escalade de ce dernier et, plus généralement, la tendance à recourir à tout bout de champ aux sanctions, tout ceci provoque une attitude négative", a indiqué le diplomate russe.

    Jeudi, la Chambre des représentants des Etats-Unis (chambre basse du Congrès) a approuvé un projet de loi prévoyant d’interdire au Pentagone de conclure des contrats avec l’exportateur public d’armes russe Rosoboronexport.

    Cette décision a été prise pratiquement immédiatement après le véto de la Russie contre projet de résolution sur la Syrie proposé par les pays occidentaux.


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    Par , publié le <time datetime="2012-07-19 21:29:00" itemprop="startDate" pubdate="">19/07/2012 à 21:29</time><time datetime="2012-07-19 21:37:43" itemprop="dateModified">, mis à jour à 21:37</time>

    Les syndicats avaient appelé à manifester dans 80 villes espagnoles contre le nouveau plan de rigueur annoncé le 11 juillet dernier par le gouvernement. Les grandes avenues du centre de Madrid sont bloquées par la foule.

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    </aside> <figure class="ouverture"> Espagne: marée humaine à Madrid contre le plan de rigueur <figcaption>

    MADRID - Des manifestations avec une très forte participation ont lieu jeudi soir en Espagne, pays étranglé par près de 25% de chômage et, maintenant, 65 milliards d'économie.

    REUTERS

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    Non à la rigueur. C'est le message de la marée humaine qui a envahi, ce jeudi soir, le centre de Madrid et plusieurs dizaines de villes espagnoles. Les syndicats avaient appelé à manifester dans 80 villes sous le mot d'ordre "ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher". 

    Le plan prévoit notamment une hausse de la TVA et des coupes dans la fonction publique. Le malaise des Espagnols, déjà soumis à de lourds sacrifices dans un pays en récession et étranglés par un chômage de près de 25%, est monté d'un cran face à ce nouveau tour de vis. 

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    Rajoy nous vole! 

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    "Mains en l'air, c'est un hold-up", hurlait la foule, noyée dans une forêt de drapeaux multicolores, dans les grandes avenues du centre de Madrid, se déplaçant très lentement. 

    "Si tu veux gagner, lutte sans relâche", "Rajoy nous vole", "Je veux un Noël", proclamaient de petites pancartes. D'autre portaient ce seul mot "NO" illustré d'une paire de ciseaux, symbole de ces nouvelles coupes budgétaires qui ont déclenché la colère de tout le pays. 

    "Ils font le contraire de ce qu'ils ont promis!"

    "Nous ne pouvons rien faire d'autre que de descendre dans la rue. J'ai perdu entre 10% et 15% de mon salaire depuis quatre ans. Et les nouvelles mesures ne serviront pas à résoudre la crise", s'indignait Sara Alvera, fonctionnaire de 51 ans à la cour des comptes, venue manifester avec son mari, employé lui dans le privé. 

    "Ils font le contraire de ce qu'ils ont annoncé dans leur programme", remarquait ce dernier, José Ignacio Gil, en rappelant par exemple la hausse de la TVA, que Mariano Rajoy avait toujours refusée jusqu'à présent. 

    Le plan de rigueur, annoncé le 11 juillet dernier par le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, vise à répondre aux exigences de Bruxelles. Il prévoit 65 milliards d'euros d'économies jusqu'en 2014, via notamment une hausse de la TVA, la suppression cette année de la prime de Noël pour les fonctionnaires, équivalente à un mois de salaire, et une baisse des indemnités chômage. 

    Avec


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    Tel-Aviv a annoncé les hauteurs du Golan zone militaire fermée



    Farsnews- L'armée israélienne a annoncé aujourd'hui les hauteurs du Golan zone militaire fermée et a déployé beaucoup de forces dans cette région.

    Selon Farsnews citant les sources israéliennes, l'armée du régime sioniste a prétendu qu'un groupe de 10 citoyens syriens se sont approchés des frontières sur les hauteurs du Golan et pour cette raison l'armée y a déployé un grand nombre d'effectif. Les sources israéliennes ont ajouté que cette région était aujourd'hui la scène d' affrontements entre les forces syriennes et les rebelles. Ces affrontements ont eu lieu une heure après la visite d'Ehud Barak, ministre de la guerre du régime Usurpateur. La chaîne 2 de la télévision israélienne a rapporté il y a quelques heures qu'une roquette a percuté près de Barak lors de sa visite sur les hauteurs du Golan.
     

    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/201292-tel-aviv-a-annonc%C3%A9-les-hauteurs-du-golan-la-zone-militaire-ferm%C3%A9e http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/201292-tel-aviv-a-annonc%C3%A9-les-hauteurs-du-golan-la-zone-militaire-ferm%C3%A9e


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  • par libriste jeudi 19 juillet 2012

    Les semences prennent le maquis, bande annonce from Terre & Humanisme .

    Une rencontre sur la préservation des semences locales a mobilisé plus de 50 agroécologistes africains. Ils sont venus du Mali, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin pour se former aux techniques de production et de conservation de semences et pour s’informer sur les législations.Terre & Humanisme, AIDMR, BEDE et CAPROSET des associations engagées pour la souveraineté alimentaire ont co-organisé la rencontre.

    Un DVD a été réalisé pour mettre en lumière l’importance du combat pour la préservation des semences locales dans les programmes agroécologiques.

    Ce film nous fait partager l’engagement des agroécologistes africains avec lesquels nous travaillons et réaffirme la lutte commune qui nous uni au dela des frontières...

     

    Voici la bande annonce

     

    Film disponible à Terre & Humanisme en septembre 2012


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  • Après Debtocracy, la nouvelle production de Aris Chatzistefanou et Katerina Kitidi sur l'utilisation de la Grèce, l'Italie, l'Espagne, etc., comme laboratoire de la privatisation des états.

     


    Catastroika sous titres francais por infowar

    Sorti le 26 avril, ce film peut être vu comme une continuité de l’excellent "Stratégie du choc" de Naomi Klein (En vidéo). Cette dernière, interviewé dans la vidéo, explique comment les politiques appliquées ressemblent étrangement à celles des dictatures, et notamment à celle d’Augusto Pinochet, aidé à l’époque par l’Ecole de Chicago de Milton Friedman.

    Un nouveau type de gouvernement d’apparence démocratique, mais en réalité autoritaire, serait testé en Grèce. Les politiciens soumis aux puissances financières mettent en place des mesures catastrophiques pour les peuples et brident leur capacité à se soulever.

    L’écrivain chilien Luis Sepulveda et le réalisateur Ken Loach interviennent aussi dans le documentaire

    Leur site (en grec) : http://www.catastroika.com/


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  • Mis à jour le 18.07.12 à 20h59

    UBI, cinquième banque italienne par les actifs, a dit mercredi prévoir de supprimer ou de réorganiser plus d'une centaine d'agences et de supprimer 1.500 postes afin d'atteindre son objectif de réaliser 115 millions d'euros d'économies annuelles.

    Avec une part de marché de 6% en Italie, UBI est la dernière d'une liste de banques contraintes de céder à la restructuration pour surmonter les effets de la crise de la dette souveraine et de la récession qui grippe l'économie transalpine.

    Sa concurrente Banca Monte dei Paschi Sienna a annoncé le mois dernier un plan de restructuration particulièrement douloureux. Avant elle, Unicredit et Intesa Sanpaolo ont également fait part de projets visant à réduire le nombre de leurs agences.

    UBI a expliqué mercredi que la fermeture des agences et les suppressions de postes permettraient à la banque de réaliser des économies annuelles de 70 millions d'euros dès l'année prochaine.


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  • François Hollande charge Hubert Védrine d'une mission d'évaluation sur la place de la France dans l'OTAN

    François Hollande a confié mercredi 18 juillet à Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, "la charge d'évaluer le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'Alliance atlantique et le développement de la relation transatlantique dans la décennie à venir".

    Dans un communiqué, l'Elysée précise que "les conclusions de ce travail seront portées à la connaissance du président de la République d'ici le 31 octobre 2012".

    Ces conclusions seront également communiquées à la commission chargée d'élaborer le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présidée par Jean-Marie Guéhenno, conseiller à la Cour des comptes, "afin d'être utilement prises en compte par elle", ajoute le communiqué.

    Et vous, que pensez-vous de la réintroduction de la France dans le commandement intégré de l'Otan ? Envoyez vos réflexions à TB à l'adresse : contact@theatrum-belli.com

    Source du texte : LE MONDE.FR


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  • Ce papier risque de choquer mais il faut bien que certaines questions soient exposées pour être débattues. François Hollande a d’ailleurs décrété ouvert l’examen de l’euthanasie. Dans certaines situations, un individu a la légitimité de demander une aide pour mourir. C’est parfois le cas lorsqu’on est atteint d’une maladie qu’on présente comme longue pour ne pas la nommer. Le cancer est encore désigné comme une longue maladie car le mot inquiète. Ce qu’on peut comprendre car dans la plupart des cas, un cancer signifie mort probable dans x années, le x étant une variable dépendant du type de cancer contracté par un individus et des résultats d’analyses. Dans les meilleurs des cas, un cancer peut être soigné avec comme résultat une rémission durable, voire même une guérison. Dans les pires des cas, on parle de pronostic sombre. Le cancer se présente comme une loterie où chaque lot est une mauvaise nouvelle. Ensuite, tout dépend du diagnostic et des traitements disponibles. L’espérance de vie dépend de nombreux facteurs, nature et stade du cancer, métastases ou pas, soins, âge et constitution physiologique du patient. Les statistiques permettent néanmoins de donner une indication sur le pronostic vital. N’oublions pas que le cancer n’a pas empêché Mitterrand d’exercer deux mandats présidentiels. Reagan fut lui aussi atteint par un cancer qui, vu son grand âge, s’est développé lentement ce qui l’a amené à décéder à un âge respectable. Mais pour d’autres, c’est beaucoup plus rapide, comme par exemple avec le cancer du pancréas qui emporta récemment Patrick Roy, le métallo à la veste rouge de l’Assemblée nationale.

     L’annonce d’un cancer n’est pas sans conséquences sur le patient et son entourage. Il faut ensuite se préparer pour réfléchir aux traitements. En général, les patients s’en remettent à l’avis des spécialistes. Lorsque le cancer est localisé, la chirurgie et la radiothérapie sont pratiquées avec des succès notables selon le type de cancer et son avancement. Au vu des résultats publiés par les cliniciens, il n’y a pas lieu de remettre en cause ces traitements qui ont fait leur preuve et permettent de prolonger la vie. Par contre, le traitement par voie chimique ne s’impose pas ou du moins, il ne s’impose plus comme une évidence car une réflexion permet d’établir une balance entre l’acceptation ou le refus de ce type de traitement. Ce court texte n’a pas pour objectif de livrer une analyse complète sur cette question. Il ne fait que poser rapidement la question de la chimiothérapie et de son utilité pour le patient. Et bien évidemment, chaque situation ne peut être décidée qu’individuellement. Les chimiothérapies anticancéreuses sont très lourdes, dispensées sous forme de perfusion, nécessitant des séjours plus ou moins longs à l’hôpital. Les effets secondaires ne sont pas anodins. La vie quotidienne du patient est donc affectée. Loin d’être confortable, la vie en devient pénible. Et quel bénéfice au bout ? Parfois, ces traitements ne servent qu’à repousser de quelques mois l’échéance finale. Par ailleurs, les résultats les plus récents sur le cancer montre que les cellules tumorales ont un génome instable et savent déployer des stratégies évolutives pour échapper au traitement. Enfin, il est aussi envisageable que les molécules anticancéreuses puissent aggraver le développement des cellules tumorales.

    Peut-être la vision du cancer et de son traitement bascule. Certains cancers échappent au traitement alors que la médecine s’acharne à trouver des molécules capables de prolonger l’existence de quelques mois. Le système de santé ne prend pas en considération la vie des malades. Les pharmacologues crient victoire quand ils gagnent un peu de temps et que les statistiques valident leur protocole mais les patients ne que des cobayes déjà condamnés et livrés aux laboratoires pour servir de chair à profit et de matière statistique offerte au calcul. Il n’y a pas que le pronostic qui est sombre. Le système de santé possède aussi son sombre côté et quelques voix commencent à témoigner de l’acharnement inutile. Au moment de décider une chimiothérapie, les patients et leur entourage sont-ils bien informés ? N’il y a-t-il pas abus de faiblesse de la part d’un système de soin se présentant face à des patients et proches démoralisés par la maladie et les sombres perspectives ? Je n’accuse pas, je ne fais que poser des questions au nom d’une présomption de soupçon à l’égard d’un système qui pour moi ne mérite pas qu’on lui accorde une confiance absolue. D’ailleurs, dès que des sommes d’argent sont en jeu, le soupçon devient une méthode philosophique, au même titre que le doute méthodique.

    Un philosophe justement, l’un des plus célèbres, a pensé que le pouvoir du maître sur l’esclave repose sur la crainte de la mort. L’esclave préfère abdiquer sa liberté pour préserver sa vie. Et le patient, ne choisit pas de prolonger sa vie en offrant son corps à la chimie ? La question est parfaitement posée mais elle ne peut-être tranchée qu’à titre personnel. Prendre la vie avec philosophie ne suffit pas car il faut prendre aussi la mort avec philosophie et ce ne sont pas les stoïciens qui diraient le contraire, eux qui déjà méditaient sur le suicide comme une affaire strictement personnelle. A chacun de choisir et à tous de revendiquer le droit à une information impartiale et non orientée lorsque la fin de vie est en jeu. J’espère quant à moi rester sur mes convictions et avoir la force et le courage de dire non à une chimiothérapie si par malheur, j’étais atteint d’une maladie au sombre pronostic. Je préfère attendre la mort plutôt que passer dans les mailles d’un système de soins pas vraiment curatifs. Je demande au système de santé des traitements pour ne pas souffrir et non pas des molécules pour mourir lentement. L’homme est un individu qui a conscience de la mort et qui devrait apprendre à affronter sa mort. Le jour où l’échéance sera proche, qu’on m’injecte de quoi partir le jour où j’aurai décidé que ma vie doit s’achever. C’est aussi cela être philosophe. Accepter de partir et ne pas s’acharner pour gagner quelques misérables jours de souffrance.

    Bien évidemment, ce texte est libre de diffusion et s’il peut atterrir comme réflexion personnelle placée dans un dossier sur le bureau de François Hollande, qu’il aille là où sa destination est juste. Et puis, un peu de rêve. Si en acceptant la mort, en méditant profondément cette décision, qui sait si les cellules tumorales ne seront pas informées, sachant que si elles continuent ainsi, elle créeront les conditions pour abréger leur existence car le patient qui les nourrit va crever. Si on pouvait parvenir à raisonner nos cellules qui sont des êtres doués de téléologie cognitive, eh bien ce serait un grand pas. Ce n’est que du rêve me direz-vous mais j’ai plus confiance dans mes rêves philosophiques que dans les recherches scientifiques.

    Pour finir, une blague. Deux poivrots sirotant un pastis au bar. L’un demande à l’autre s’il préfèrerait, en cas de choix, avoir Parkinson ou Alzheimer et l’autre de lui répondre Parkinson en mimant une main tremblotante agitant le verre : je préfère perdre quelques gouttes de Ricard plutôt que d’oublier de le boire. Quant à moi, je préfère perdre quelques semaines de vie plutôt que d’oublier de mourir !

    par Bernard Dugué (son site) mercredi 18 juillet 2012


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