• Bientôt ils pourront adopter un gamin !


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  • Lisbonne, 11 juillet 2012 - Des centaines de médecins manifestent contre les coupes drastiques dans le budget de la santé.

    Lisbonne, 11 juillet 2012 - Des centaines de médecins manifestent contre les coupes drastiques dans le budget de la santé.

    L'Agence régionale de santé de Lisbonne a décidé de recourir à des sous-traitants qui paient les infirmières moins de 4 euros de l'heure. L'occasion, pour l'humoriste Ricardo Aráujo Pereira, de ce billet au vitriol.

    Quand on a su que les infirmières recrutées par l'Agence régionale de santé de Lisbonne [en charge de la mise en place des politiques publiques de santé dans la région] allaient être payés 3,96 euros de l'heure, une certaine indignation a vu le jour. "C'est scandaleusement bas" a réagi le syndicat des infirmiers ; "ça nous coûte les yeux de la tête" ont pensé les gens qui trouvent que les salaires des Portugais sont très élevés (exceptés ceux des cadres et dirigeants d'entreprises).

    Après paiement des cotisations, chacune de ces infirmières touchera entre 250 et 300 euros par mois [le salaire de base des infirmiers dans la fonction publique est de 1 020 euros, soit près de 7 euros de l'heure]. C'est amplement suffisant pour ceux qui vont à pied au travail, habitent dans un camping, ont peu d'appétit, apprécient de vivre dans l'obscurité et n'aiment pas se laver. L'infime pourcentage d'infirmières qui gaspille de l'argent dans les transports, le loyer, l'électricité, le gaz et l'eau aura naturellement des difficultés. Peut-être que de la sorte, elles feront le deuil de quelques-uns de ces biens de luxe.

    Un salaire de femme de ménage

    Cette baisse de revenus place les infirmières au même niveau que les femmes de ménage. Désormais, le nettoyage et la désinfection d'une blessure seront rémunérés de la même façon que ceux des toilettes. Pour l'Etat, un malade n'est pas si différent des toilettes. Ça se comprend : il est rare qu'un malade soit intéressé par l'entreprenariat, mise sur l'innovation et fasse la promotion de l'augmentation de la compétitivité, valeurs sacrées de notre époque. Les toilettes, pour leur part, font partie des objets en porcelaine les plus entreprenants, novateurs et compétitifs.

    En réalité, si quelqu'un doit gagner un salaire de misère, c'est bien une infirmière. J'ai jeté un œil sur leur formation à l'Ecole Supérieure des Infirmiers de Lisbonne et j'ai découvert plusieurs cours qui préparent le futur infirmier à la malnutrition. Ainsi, celui qui reçoit 300 euros par mois et se voit forcé de s'alimenter moins - et avec des produits de piètre qualité -, a déjà acquis des compétences pour s'administrer à lui-même les premiers secours, tant dans les cas d'anémie que d'avitaminose. Leus pleurnicheries sont donc incompréhensibles.

    Proxénétisme infirmier

    Selon un responsable de leur syndicat, l'un des problèmes réside dans le fait que l'Etat fasse appel à des entreprises de sous-traitance. Pour chaque infirmière recrutée, ces entreprises reçoivent 1 151 euros. Être infirmière n'est pas particulièrement lucratif, mais recruter des infirmières - sans doute de par le caractère entreprenarial, novateur et compétitif de cette activité - l'est beaucoup plus. Par ignorance ou bêtise, les infirmières ont préféré se lancer dans le business des soins médicaux plutôt que se ruer sur le proxénetisme infirmier. Malheureusement, l'Ecole Supérieure des Infirmiers ne propose aucun cours de recrutement d'infirmiers. C'est toujours pareil : les cursus avec les meilleurs débouchés professionnels sont délaissés par le monde académique.


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  • Le sévère plan de rigueur de 65 milliards d'euros annoncé par le gouvernement de droite espagnol devrait aider à réduire le déficit public du pays, comme l'exige l'Union européenne, mais aggraver la récession, selon des analystes.

    Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a annoncé mercredi un nouveau tour de vis pour réduire le déficit, de 8,9% en 2011, après avoir obtenu de l'Union européenne un assouplissement de cet objectif à 6,3% en 2012 contre 5,3% précédemment.

    Parmi les mesures les plus critiquées figure l'augmentation de la TVA, comme l'exigeait l'UE, de 18% à 21%, et de la TVA réduite, concernant notamment les produits courants, la restauration et le tourisme, de 8% à 10%. Ou encore la réduction des prestations chômage et la suppression de la prime de Noël, cette année, pour les fonctionnaires.

    Le gouvernement s'attaque "aux secteurs les plus fragiles" du pays, regrette l'économiste Josep Oliver Alonso, dans une tribune du journal économique Cinco Dias. Selon lui, ces mesures sont nécessaires mais "Rajoy a oublié" de taxer aussi les Sicav, les revenus du capital ou encore les grandes fortunes.

    Avec ces mesures, "il est plus probable que (l'Espagne) puisse remplir l'objectif de déficit mais ce n'est pas certain", affirme Edward Hugh, économiste basé à Barcelone. "L'impact, c'est un creusement de la récession de l'Espagne cette année" et probablement un nouveau recul du PIB en 2013.


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  • Un groupe de navires de guerre russes, sous le commandement du navire amiral "Tchabanenko", un bâtiment de lutte anti-sous-marine, a quitté, mardi, Severomorsk, près de Mourmansk, (Nord-Ouest), pour le port syrien de Tartous, seule base navale russe, en Méditerranée.

    Trois navires de transport de troupes, appartenant, comme le navire amiral "Tchabanenko" à la Flotte du Nord, ont, également, quitté Severomorsk, en compagnie de ce dernier, selon l’agence de presse russe, citant une source militaro-diplomatique.

    Trois autres bâtiments, parmi lesquels deux patrouilleurs : le "Iaroslav Moudryi", de la Flotte de la Baltique, et le "Smetlivy", de la Flotte de la mer Noire, doivent les rejoindre, au cours de leur périple, selon la même source.

    Il est programmé que ce groupe naval se rende, dans le port syrien de Tartous, où se trouve une base de ravitaillement et de soutien technique russe, a précisé la même source à l’agence, affirmant que cette opération n’était pas liée à l’aggravation de la situation, en Syrie.

    Dans le port de Tartous, les navires vont faire des réserves de carburant, d’eau et de vivres, a déclaré la source militaro-diplomatique. Le ministère russe de la Défense a indiqué, de son côté, qu’un groupe de bateaux de guerre, parmi lesquels, le navir amiral "Tchabanenko", se dirigeait vers l’Atlantique Nord, en vue de participer à des manoeuvres d’été, dans des zones éloignées, selon Interfax.

    Quatre navires de guerre russes sont entrés, en mer Egée, mardi, au sortir de la mer Noire, en route vers le Sud. Les quatre bateaux doivent traverser la mer Egée du Nord au Sud, dans les eaux internationales de la Méditerranée orientale, jusqu’à mercredi, selon la note d’information qui ne précise, toutefois, pas la destination finale des bateaux.

    Les forces de missiles ont clôturé, aujourd’hui, les manœuvres militaires des forces armées, par un projet opérationnel, avec des munitions réelles, dans des circonstances similaires aux combats.

    S’adressant aux commandants des bataillons et des formations de missiles participant à la manœuvre, Le général Daoud Abdallah Rajha, ministre syrien de la Défense, a souligné l’importance de rester en état d’alerte et d’être prêt pour l’exécution de toute mission, pour la défense de la sécurité et de la souveraineté de la patrie et sauvegarder la dignité de ses fils, pour que la Syrie demeure le cœur battant de l’arabité.

    Il semble que la Russie veut, par sa présence en Méditerranée, envoyer un message clair aux Etats-Unis et à leurs alliés occidentaux. Cette prise de position de Moscou s’explique par le fait que les autorités du Kremlin sont, parfaitement, conscientes qu’en cas d’une intervention militaire occidentale aboutissant à la chute du gouvernement syrien, la Russie sera le grand perdant, tant sur le plan économique que militaire, car cela privera la Russie d’un grand marché d’armements et aura comme conséquence la fin de la présence militaire russe, dans le port de Tartous.

    C’est pour cette raison que la Russie, fort du soutien d’un autre membre permanent du Conseil de sécurité, à savoir, la Chine, insiste sur le règlement de la crise syrienne, via un dialogue national, ce qui implique le désarmement des groupes armés illégaux et l’arrêt des opérations militaires et la fin de l’ingérence des puissances extérieures, qui entravent le processus de réformes et du dialogue, en fournissant des armes aux groupes armés rebelles.


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  • Les déboires du groupe automobile sont le résultat d’un contexte difficile et de choix stratégiques.

    Le plan social tant redouté aura donc bien lieu. La direction du groupe automobile PSA a annoncé jeudi la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois en 2014 et la suppression de 8.000 postes. "L'ampleur et le caractère durable de la crise qui affecte notre activité en Europe rendent désormais indispensable ce projet de réorganisation", a déclaré le PDG du groupe, Philippe Varin. Mais comment expliquer de tels déboires ?

    Des ventes en baisses

    Les ventes de voitures sont en baisse pour tous les constructeurs mais Peugeot et Citroën souffrent particulièrement : leurs ventes se sont effondrées de 13% au cours des six premiers mois de l’année, alors que Renault n’a enregistré un recul que de 3,3%.

    Les chiffres de ventes des années 2012 et 2011 ne sont en effet qu’un trompe-l’œil : les ventes ont alors été boostées par la prime à la casse et le bonus écologique. PSA souffre d’avantage que ses concurrents car la zone géographique où il est le mieux implanté, l’Europe du Sud, est en récession : l’Italie et l’Espagne, aux avant-postes de la crise de la dette, sont ses premiers débouchés.

    Une présence trop timide à l’étranger

    De manière générale, Peugeot et Citroën sont trop centrés sur l’Europe, une zone où les foyers sont déjà équipés et la croissance atone. A l’inverse, le groupe n’est pas assez présent sur les marchés en plein essor, Chine et Brésil en tête. "Arrivé en Chine dès les années 1980, il y est encore un nain, avec une part de marché de 3,4%", rappelle ainsi Le Figaro daté du 12 juillet.

    "Je pense que le groupe PSA a certainement raté le virage de l’internationalisation. En tout cas, il ne l’a pas pris assez tôt si on compare avec Renault et par rapport aux concurrents qui sont mondiaux", résume, pour Europe 1, Laurent Meillaud, consultant et spécialiste de l'industrie automobile.

    PSA a renoncé à un marché où il est pourtant très bien implanté : l’Iran, où il détient 30% du marché. "Comment expliquer que Peugeot a fait une croix sur son premier marché à l’international ? Pour des raisons politiques il a fait un embargo sur l’Iran et il s’assoit sur une vente de 450.000 véhicules à l’année", a ainsi fustigé sur Europe 1 Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site d’Aulnay-sous-Bois.

    "Depuis février, l'envoi vers l'Iran de kits d'assemblage a été gelé ", a confirmé en mars PSA, qui justifie cette décision par le renforcement des sanctions européennes et américaines à l’encontre de l’Iran, qui "ne nous permettent plus de garantir le financement de nos activités sur place". Les négociations en cours pour s’allier avec l’américain General Motors ont aussi probablement pesé dans la balance.


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