• Les images manquantes du Pentagone

     

    lien


    votre commentaire
  • Irlande : l'UE verserait plus de 45 mds

    Reuters 14/11/2010

    L'aide financière européenne à l'Irlande qui ferait l'objet de discussions porterait sur un montant compris entre 45 et 90 milliards d'euros, selon que Dublin aura besoin ou non de soutenir son secteur bancaire, a-t-on déclaré hier à Bruxelles de source proche de la zone euro. L'Irlande n'a pas officiellement demandé une aide de l'UE, mais des sources proches de la zone euro indiquaient vendredi que des discussions sur une telle éventualité étaient d'ores et déjà en cours.

    Alors que la Commission européenne et l'Irlande se sont efforcés ces derniers jours à rassurer les marchés, selon certains journaux, et notamment l'Allemand Welt am Sonntag, l'Espagne et le Portugal pousseraient à la mise en place d'un plan de sauvetage d'environ 70 milliards d'euros, similaire à celui de 110 milliards créé en mai pour la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

    Selon le Wall Street Journal, les Européens veulent agir de manière anticipée pour ne pas se retrouver acculés comme avec la Grèce au printemps. Car le risque d'une contagion se manifeste à nouveau. Jeudi, les taux des emprunts d'Etat irlandais à 10 ans ont atteint près de 9% et les portugais ont dépassé 7%, dans les deux cas du jamais-vu depuis l'entrée du pays dans la zone euro. Les taux espagnols et italiens se sont aussi retrouvés sous pression.

    Le marché obligataire a enregistré une accalmie vendredi, mais nul ne sait pour combien de temps. Les ministres des Finances devraient donc se saisir du problème, lors d'une réunion mardi à Bruxelles à l'échelle de la zone euro, puis mercredi à celle de toute l'UE.


    votre commentaire
  • Ce que subit l’Irlande est un scandale !

    Les marchés s’acharnent quotidiennement sur l’Irlande, chaque jour qui passe entraînant ainsi le pays un peu plus vers les abîmes... Car en effet nul évènement particulier n’est survenu pour justifier la débâcle annoncée de ce petit pays. Des coupes drastiques dans le budget de l’Etat aux revenus fiscaux qui dépassent même un peu les estimations en passant par les plans de sauvetage bancaires caractérisés par leur crédibilité et par leur sérieux, absolument rien n’explique cette nouvelle tempête qui s’abat sur l’Irlande... 

    Le Gouvernement comme les autorités Européennes du reste ainsi que les analystes escomptaient un retour rapide de la confiance au vu du budget et du plan supplémentaire de réduction des déficits étalés sur quatre ans qui devaient être divulgués ces prochaines semaines. Ne voilà-t-il pourtant pas que le différentiel entre les obligations d’Etat Irlandaises et Allemandes atteint un sommet monumental de 6% ! Les Bons du Trésor des nations de l’Union étant forcément référencés par rapport au papier-valeur Allemand qui est le "benchmark" absolu en matière de solvabilité, les marchés ont donc décrété que l’Irlande devait (théoriquement) payer un taux rédhibitoire de 8.7% pour s’endetter sur une période de dix ans. Taux théorique en effet et prescrit par les marchés puisque ce pauvre pays n’est strictement pas en mesure d’aller aujourd’hui sur les marchés pour se refinancer mais qu’il survit par la grâce de la BCE et de ses injections de liquidités ! 

    En fait, la spéculation pèse depuis quelques jours de tout son poids pour contraindre l’Irlande à faire appel au F.M.I.. Pour parvenir à leurs fins, les marchés insufflent ainsi la panique en faisant appel à des prétextes dont tout le monde était pertinemment conscient depuis plusieurs mois comme la fragilité de la coalition gouvernementale, les prévisions de croissance qui ne favoriseront pas la stabilisation du pays ou encore la dégradation supplémentaire de l’immobilier avec son lot de tourmentes bancaires... Cette conspiration ourdie par les spéculateurs contre l’Irlande prend aujourd’hui une tournure d’autant plus dramatique que ce pays dispose de liquidités pour vivre tout au plus jusqu’au mois d’Avril 2011 et qu’il devra donc se diriger vers les marchés - qui lui en feront payer très chèrement le prix - afin de se refinancer. Il va de soi que, si les taux d’intérêts dont devra s’acquitter ce pays pour assurer sa survie se maintiennent aux niveaux actuels, l’Irlande est d’ores et déjà condamnée à déclarer banqueroute ou à appeler le F.M.I. au secours !

    Pourtant, l’Irlande se sera conformée à strictement toutes les exigences des marchés : l’austérité mise en place y ayant ainsi été exemplaire, quoique terrible pour ses citoyens. La population irlandaise ressent-t-elle misère et privations suite aux mesures de rigueur appliquées il y a quelques mois ? Qu’à cela ne tienne : l’ogre réclame encore plus de sacrifices expiatoires.

    par Michel Santi (son site) vendredi 12 novembre 2010


    votre commentaire
  • L’UE et les « hedge funds » : régulation ou abandon du territoire européen ?

    A grand renfort de trompettes, l’Union européenne vient d’adopter une réglementation des hedge funds pour encadrer le risque systémique qu’ils font courir à l’économie. En réalité, observe Jean-Claude Paye, la nouvelle directive est une passoire qui aura un effet inverse à celui qui est annoncé. Son objectif réel est de contrôler sommairement les fonds européens, tout en ouvrant la porte aux fonds états-uniens qui, eux, pourront spéculer sans limite au détriment des Européens.

    À la différence des institutions financières, banques, assurances, entreprises d’investissement qui font appel publiquement à l’épargne, les hedge funds n’ont pas de contrôleurs spécifiques. Ils peuvent utiliser pleinement les exemptions prévues par les textes réglementaires. Cependant, si les fonds spéculatifs ne sont pas la cause de la crise actuelle, mais bien l’assouplissement des conditions du crédit bancaire et la création monétaire qu’il induit, le risque systémique que les hedge funds font courir à l’ensemble du système financier a été mis en lumière. En effet, afin d’obtenir des performances élevées, ils ont recours à un effet de levier. Ils empruntent massivement aux banques, afin de compenser la faiblesse de leur mise et induisent ainsi, en cas de problème, un effet multiplicateur sur les déséquilibres

    En n’encadrant pas la possibilité offerte de s’endetter et de créer des bulles financières, l’Union européenne évite de s’attaquer à la question essentielle. La directive sur les hedge funds désigne formellement un bouc émissaire, les fonds spéculatifs, dont, cependant, il n’accroît pas la surveillance, mais, au contraire, élimine, dans les faits, les possibilités de contrôle des autorités nationales à leur égard.

    Une régulation en trompe l’oeil

    Ce projet fait simplement semblant d’exercer un contrôle sur les hedge funds [1] et ne construit pas de surveillance au niveau communautaire. Il ne constitue pas un pas en avant dans la création d’un espace financier européen. Au contraire, la directive étend le niveau national d’accréditation de ces fonds, en permettant aux organismes domiciliés dans un État membre d’avoir, sans autorisation de chaque autorité nationale, accès à l’ensemble des territoires nationaux composant l’UE. À l’inverse de l’effet annoncé, le texte renforce la nation dominante au niveau financier et, ainsi, la position de la City londonienne qui gère la plupart des fonds spéculatifs situés sur le sol européen.

    La directive est également présentée comme s’inscrivant dans la lutte contre les paradis fiscaux, alors que, en réalité, par le biais de la City, elle leur ouvre la porte de l’Union européenne, sans aucun contrôle de la part des États membres, hormis celles, bienveillantes, des autorités anglaises.

    Après avoir été acceptée le 26 octobre [2], la proposition de directive AIFM (Alternative Investment Fund Manager) [3], a été finalement votée par le Parlement européen ce 11 novembre 2010. Il est demandé à l’assemblée de légitimer un texte cadre qui donne des pouvoirs discrétionnaires à la Commission. La directive laisse une grande marge de manoeuvre à la Commission pour déterminer ou pour ne pas préciser les points clefs de la législation, telle la fixation des niveaux maximaux de levier, les procédures d’évaluation, les restrictions des opérations de ventes à découvert et cela au moment de la mise en place de la directive, mais aussi après son installation [4]. Il s’agit, pour le Parlement de donner un chèque en blanc à la Commission, ainsi qu’à « l’auto-régulation » du système financier.

    Le texte fixe formellement un cadre européen aux hedge funds, en mettant en place un « passeport » permettant la commercialisation des fonds dans toute l’UE, sans devoir obtenir une autorisation dans chaque pays. Les gestionnaires européens pourront librement commercialiser leurs fonds à partir de 2013. Le passeport sera octroyé aux organismes offshore en 2015. Il sera réservé à ceux relevant de pays signataires d’accords de coopération fiscale et de lutte contre le blanchiment.

    La question du « passeport » était au cœur des négociations sur la directive AIFM. Elles ont été entamées il y a un an et demi entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement européen. Le conflit a formellement opposé le Royaume-Uni, réticent à toute forme de régulation des hedge funds, à la France et au Parlement de l’UE.

    Un sésame donnant accès à l’ensemble du marché européen

    Si le passeport donne accès à l’ensemble du territoire européen, il dépendra exclusivement d’autorités de supervision nationales. Il sera fourni par l’Autorité de supervision du pays d’origine, une fois celle-ci assermentée par la future Autorité de régulation communautaire des marchés financiers (ESMA). Celle-ci sera opérationnelle début 2011. L’ESMA gérera en outre le registre des managers de fonds autorisés à opérer dans l’Union. Elle disposera d’un pouvoir d’arbitrage en cas de conflit entre autorités nationales sur la nature et les garanties données par un fonds.

    Comme toute place financière située dans un État membre, la City de Londres, où sont domiciliés 70 à 80 % des hedge funds, sera seulement dépendante de la structure de contrôle britannique. Ainsi, au lieu de former un cadre régulateur européen, la directive favorise la concurrence entre les États membres. Rien n’empêchera les gestionnaires de choisir leur pays d’enregistrement en fonction du degré de complaisance des autorités nationales à leur égard.

    Les gestionnaires de fonds ont maintenant l’obligation de définir un levier d’endettement maximum. Cette information est transmise aux autorités nationales du pays européen où le gestionnaire est enregistré. Mais, rien, dans la directive, n’oblige celle-ci à agir lorsque le levier est jugé excessif. Et l’ESMA, le régulateur européen des marchés financiers, n’aura pas non plus le pouvoir de contraindre l’autorité nationale à le faire.

    La directive ne se donne pas les moyens de contrôler réellement le niveau d’endettement. Or, c’est celui-ci qui est à l’origine du risque systémique induit par les fonds spéculatifs. En effet, ils ont très peu de capitaux propres et empruntent massivement auprès des banques. Il en résulte une capacité d’action démultipliée sur les marchés, sans commune mesure avec leurs capitaux.

    Dans les faits, la directive ne touche pas au levier d’endettement, elle oblige simplement les fonds spéculatifs à le communiquer à leurs autorités de contrôle, sans obligation de la part de ces dernières d’intervenir en cas de problème. Il s’agit surtout de maintenir l’indépendance de l’ensemble du système financier. Comme le fait remarquer Guido Bolliger, chief Investment Officer d’Olympia Capital Management [5] : « plutôt que de passer par une directive, il aurait été plus simple de contraindre l’effet de levier que les banques d’investissement peuvent allouer aux hedge funds en augmentant la charge de capital sur le levier accordé dans les opérations de prime brokerage »

    Une domination de la finance anglo-saxonne

    Une disposition de l’accord se présente comme un moyen pour lutter contre les paradis fiscaux. Les fonds spéculatifs, situés dans des pays qui n’assurent pas un échange effectif d’informations, notamment fiscales, ne pourront plus être commercialisés dans l’Union européenne. La question est d’importance quand on sait que 80 % des hedges funds sont situés dans ces centres offshores.

    Cependant, suite aux pressions de Londres, le texte final limite le champ de la directive à la commercialisation dite « active ». Cela signifie concrètement que rien n’empêchera un investisseur européen, une banque, une compagnie d’assurance, un organisme de placement collectif, d’acheter des parts de fonds, situés hors de l’Union européenne, qui n’auraient pas obtenu le passeport européen pour non-respect des critères de la directive. Cette disposition donne ainsi accès au territoire européen aux capitaux placés dans les paradis fiscaux en relation avec la City, tels les territoires anglo-normands et les îles Caïmans ou par exemple, ceux gérés directement par les Etats-Unis, tel le Delaware.

    Il s’agit d’une violation de l’esprit de la législation car dans ce cas, aucune information ne sera transmise aux régulateurs qui ne pourront ainsi pas évaluer l’exposition au risque des « investisseurs » européens. Mais, il s’agit surtout d’un nouvel abandon des pays membres de l’UE à la toute puissance de la finance anglo-saxonne. Ce n’est pas la possibilité formelle, pour un État membre de l’UE, de déposer recours devant l’ESMA, en cas de différend avec l’autorité nationale d’un pays tiers, qui pourra modifier le rapport de forces.

    Cette directive s’inscrit ainsi dans la structuration des marchés financiers, révélée par le G20 d’avril 2009 sur « la lutte contre la fraude fiscale » [6], c’est à dire dans la légitimation de la main-mise anglo-saxonne sur la finance européenne. Cependant, si primauté de la City au niveau de l’Union européenne, en ce qui concerne la gestions des fonds spéculatifs, est écrasante (80 % de l’industrie de ces fonds est britannique, contre 5 % pour la France), cette puissance doit être relativisée. Les fonds anglais représentent 212 milliards de dollars, relativement à un montant de 1 000 milliards de dollars pour ceux situés aux USA. Ainsi, la place londonienne apparaît avant tout comme le cheval de Troie des hedges funds étasuniens.

    [1] « Quand l’Europe fait semblant de réguler les fonds spéculatifs », Blog Libération, le 26 octobre 2010.

    [2] « Les 27 enfin d’accord sur la régulation des hedge funds », par Clémentine Forissier, EurActiv.fr, le 20 octobre 2010.

    [3] Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil sur les gestionnaires de fonds d’investissements alternatifs et modifiant les directives, 2004/39/CE et 2009/.../CE.

    [4] « Comment réguler les hedge funds ? », par David Thesmar, Telos, le 18 février 2009.

    [5] « La régulation européenne des hedge funds, vers des anomalies dangereuses pour le secteur », par Imen Hazgui . Easybourse.com, le 11 mai 2010.

    [6] Lire : « Le G 20, une hiérarchisation des marchés financiers » et « UBS et l’hégémonie du dollar », par Jean-Claude Paye, Réseau Voltaire, 9 navril et 21 octobre 2009 .


    votre commentaire
  • LE SABLE ET LE SOLDAT

    Le chanteur a ordonné de cacher cette chanson afin de garder comme clients les français horrifiés par les crimes de l'entité sioniste. C'est avec un zèle incroyable que cette chanson fut cachée à la population française pendant des décennies. Après cette oeuvre, la carrière de ce sioniste fut bien sûr fulgurante, le passage de ses chansons "neutres" remplirent les radios et tous les plateaux T.V étaient à l'écoute pour toutes les promotions possibles.



    3 commentaires
  • Psychanalyse du Juif (rediff)

     

     

    L'excès de mémoire

    Psychanalyse du Juif

    Le Juif, aujourd'hui, généralement, est plus que jamais plongé dans son passé. Ce passé est douloureux: Pendant des siècles, parce que l'enfant d'Abraham a tenté de sauvegarder sa foi propre, ses traditions, et parce qu'il avait une personnalité très originale, il a été ostracisé, rejeté, parqué, humilié, dépouillé, maltraité, persécuté. Et bien sûr comme tant d'autres réfugiés aujourd'hui, il ne pouvait être fonctionnaire, exercer les métiers de son choix, et au final, il était contraint de s'investir dans le négoce, les affaires, avec ce que cela implique... Avez-vous vu "Un violon sur le toit" ? C'est une reconstitution, en musique, de la vie d'une famille juive en Ukraine - le pays de ma mère, justement. Et à la fin, on y voit tous les membres, ainsi que ceux de leur communauté, chassés de chez eux, contraints de prendre la route, avec leurs biens empilés dans des charettes, pour on ne sait quelle destination et quel destin...

     

        

    Voilà ce qu'a été, souvent, le destin du Juif. Et vous imaginez que cela ne laisse pas des traces, de l'amertume ? Et lorsque de surcroît on fait vivre à cette communauté une Shoah, une tentative d'éradication de tout un peuple, vous croyez qu'il n'y a pas de quoi être fou de rage ? 

    Et ce qui devait arriver, arriva. Bon nombre de Juifs, aujourd'hui, sont littéralement englués dans leur passé, pétris de colère, de rancoeur, de fureur, au point de ressasser sans fin leurs souffrances, et de les faire payer en trouvant des boucs-émissaires - même innocents des crimes commis. Les Palestiniens, aujourd'hui, paient pour ce que les Juifs ont vécu - mais pas seulement. Car - et c'est le coeur serré que je le dis, étranglé d'émotion mais aussi de dégoût - ce sont les Hébreux qui, actuellement, sont enrôlés chaque fois qu'il y a de sales besognes à exécuter aux quatre coins de la planète, pour destabiliser un pays progressiste et installer un dictateur, pour dresser les communautés les unes contre les autres, pour commettre des attentats ciblés, édifier des murs ou des miradores, pour bombarder, pour provoquer des conflits, des guerres, de faux attentats, et même procéder à l'extermination des "gêneurs" (les mères qui, à Gaza, désormais, mettent au monde des enfants malformés, savent ce que ce mot veut dire...).



    Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est qu'ils n'ont pas digéré leur passé, et qu'ils le font payer à toute l'humanité, perçue comme hostile, menaçante, dangereuse. Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est aussi qu'ils ressassent indéfiniment leurs malheurs, au point que cela en devient pathologique, malsain, nauséabond - et que nous devons subir en permanence l'évocation de la Shoah, alors que, justement, trop de Shoah tue la Shoah: Il y a saturation, intoxication, indigestion... Et par-dessus tout, le passé est instrumentalisé, à des fins bassement mercantiles et de domination. Ainsi, la douleur de la Shoah débouche-t-elle sur un impérialisme militaro-financier abject, totalement impuni parce que, fort habilement, on joue sur la corde sensible, sur le passé - encore lui -, sur la culpabilité...


    Aujourd'hui, à cause des médias aux mains des sionistes, l'antisémitisme a fait place à l'islamophobie, aussi scandaleuse. Et pourtant, je suis sûre qu'il y a un antisémitisme larvé, rampant, dû à l'exaspération liée aux deux poids deux mesures, à l'impunité des crimes, à la liberté laissée aux Israéliens d'accomplir leurs forfaits partout, de trangresser le Droit et même de violer toutes les lois internationales comme bon leur semble... 


     


    Tant que la communauté juive se complaira dans le souvenir et l'évocation des souffrances subies, tant qu'elle se permettra tout au nom des persécutions endurées, alors elle entretiendra l'antisémitisme qu'elle veut, à juste titre, éradiquer, et elle provoquera partout amertumes, destructions, ruines, dommages, souffrances, malheurs, blessures, morts... Un passé non digéré peut mener au divorce - d'avec soi-même, et d'avec les autres. Et les frustrations s'accumuleront, de part et d'autre. 

      



    En se complaisant dans la contemplation et l'évocation de malheurs anciens, la communauté juive entretient des forces paralysantes, de mort même, en tous cas destructrices. Elle vit dans la peur de l'autre, au risque de sombrer dans la paranoïa - envers l'Iran, par exemple, qui n'a jamais attaqué personne et n'attaquera personne; ses préoccupations, et on le comprend, sont uniquement défensives -, elle mûrit des projets de destruction des peuples qui la gênent, elle devient intolérante, agressive, belliqueuse, et au final, elle risque de provoquer l'étincelle qui mettra le feu à la planète, avec des conséquences incalculables pour tous - et d'abord pour elle-même, puisqu'elle en sortira probablement anéantie.

    Le Juif a d'immenses capacités, il est intelligent, créatif, travailleur, mais son capital est littéralement sclérosé, paralysé, par le poids, hautement pathologique, du passé sur lui, au point qu'il entrave ses relations avec les autres, qu'il sème alentour crainte et dégoût, qu'il fausse la vie et menace la planète toute entière. Un passé mal vécu, non pardonné, non digéré, entraîne des conséquences fâcheuses pour tous, et même mortifères, tôt ou tard. La méfiance s'installe, le malentendu aussi, et parfois la haine, dévastatrice.

    En conclusion, je dirai que la Communauté juive est à la croisée des chemins: Ou bien elle se libère du poids du passé et elle concourt au bien commun, elle participe avec son génie propre à l'élaboration d'un monde enfin humanisé, ou elle s'enfonce dans la rancoeur, la mémoire, la haine, et dans ce cas, le pire est à craindre: Pour l'humanité, détentrice d'armes de destruction massive, et... pour elle !  


    Eva R-sistons au poids du passé et aux rancoeurs paralysantes


    3 commentaires
  • L’Irlande au bord du gouffre financier

    France Info - 12 novembre 2010

    La dette irlandaise a atteint des records jamais vus depuis la création de la zone euro. Les autorités irlandaises auraient entamé des discussions avec l’Union européenne afin de bénéficier d’une aide financière d’urgence.

    Après le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Grèce, c’est au tour de l’Irlande de connaître un regain de tension sur le financement des dettes souveraines. Un problème qui arrive au moment où le gouvernement bataille pour faire adopter le 7 décembre un budget de rigueur.

    Les taux des emprunts à dix ans de l’Irlande étaient à la hausse pour le 13e jour consécutif. Ils ont frôlé les 9% pour la première fois depuis la création de la zone euro. L’écart avec le Bund allemand à 10 ans, qui sert de référence sur le marché obligataire, a lui aussi atteint un niveau jamais vu.

    Les ministres des Finances des cinq pays européens participant au G20 (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne) ont publié vendredi à Séoul une déclaration conjointe pour tenter de ramener la confiance sur les marchés, inquiets de la situation politique et financière de l’Irlande.

    En Europe, beaucoup redoutent un syndrome "à la grecque", qui pourrait affecter d’autres économies fragiles de l’union. D’où l’importance d’éviter tout phénomène de contagion.

      Les explications de Grégoire Lory  (0'51"
       

    L’Irlande, touchée par la crise économique, tente de juguler la pauvreté galopante, en luttant en priorité contre le chômage. Le niveau élevé du chômage (environ 13% de la population active) a des conséquences importantes sur le budget de l’Etat. Chaque jour des centaines d’Irlandais font la queue devant la soupe populaire.


    votre commentaire
  • Pourquoi tricher sur les contrats avec la Chine ?


    C’est vrai ! Le Président, un piètre représentant de commerce, prend la presse française et ses compatriotes pour des idiots. Jugez-en : les fabuleux contrats concrétisés hier sont ceux qui avaient été passés lors du premier voyage présidentiel en Chine le 22 novembre 2007. En supplément il ajoute à l’addition des accords qui ne sont pas encore établis et d’autres qui ne profitent qu’aux Chinois et aux actionnaires de compagnie d’assurance sur la vie.
     
    Voici les évidences :
     
    A l’époque du premier voyage à Pékin la multinationale EADS/Airbus négociait la vente de 110 A320 et 50 A330. Quelques avions ont été livrés depuis, dont les premiers assemblés en Chine dès la fin 2009.
     
    Hier, dans la fanfaronnade rapportée par les médias pour 10 milliards €, il s’agissait du reliquat de 50 A320 et 42 A330 auxquels s’ajoutaient 10 A350 en remplacement d’une poignée d’A320 annulés. A cette occasion, il serait souhaitable de cesser de considérer Airbus comme une entreprise française. Quelle est la part de construction réalisée en France dans les avions qui seront assemblés en Chine ?
     
    Quel est le montant net des dividendes encaissable par la France dans ce contrat annoncé pour la seconde fois à 3 ans d’intervalle ? Qui peut répondre ! A en juger par ceux rapportés à l’Etat actionnaire de Sogema (EADS/Aérospatiale) en 2009 : 0€. Airbus ne contribue en rien à l’enrichissement de l’Etat et ce contrat ne préserve aucun emploi. Bilan rien de nouveau sur ce secteur.
     
    Pas la peine de claironner que le Président est le plus grand homme d’affaires de la planète. A moins qu’il ne s’agisse d’"affaires" genre Karachi ou de la fourniture éventuelle de sondages à l’UMP, les résultats sont voisins de l’échec : les rafales de Lula et les frégates de Medvedev ne sont pas encore construits.... 
     
    Je vous fais grâce du contrat Areva c’est celui en discussion depuis novembre 2007 et il n’est pas encore conclu à 100%. Toutefois la société Areva est un meilleur producteur de dividendes qu’Airbus. Elle a rapporté 21 millions € à l’Etat en 2009, même pas de quoi payer la transformation d’Air Sarko One... 
     
    Quant au projet Total, c’est une lettre d’intention, en outre, il ne rapporte rien puisque le pétrolier compte investir 2 ou 3 milliards pour transformer en 2015 du charbon de Mongolie intérieure en produits pétrochimiques qu’il nous revendra au double ou triple du prix du revient si l’affaire vient à être conclue en 2011.
     
    Hors l’accord :
    - Entre la société franco-américaine Alcatel-Lucent et des opérateurs chinois de Téléphonie mobile passé pour 1,1 milliard  ;
    - La Création d’une coentreprise 50-50 entre Axa et Industrial and Commercial Bank of China dans l’assurance vie qui pourrait rapporter aux actionnaires d’Axa ne saurait être chiffrée et ne sert pas le marché de l’emploi en France ;
    - La création d’une coentreprise 50-50 entre Groupama et le Chinois AVIC dans l’Assurance dommages qui risque de coûter cher aux assurés français quand les Chinois seront inondés ou les mineurs disparus dans un coup de grisou, ceci ne sert pas le marché de l’emploi dans notre pays ;
    - de coopération entre GDF-Suez et la municipalité de Qingdao dans le domaine du traitement des boues et des eaux usées qui ne fait l’objet d’aucune estimation officielle, coopération qui ne sert en aucune manière le marché français de l’emploi, mais sera financée pour grande partie par le groupe français ; 
    - et le nouveau contrat d’Alstom passé mi-septembre dernier avec Dong Fang Electric Limited (DECL) pour 100 millions €.
     
    Quoi d’autre ? Rien !
     
    Où sont les 20 milliards€ de contrat pour la France ? Que l’Elysée daigne nous l’expliquer.
     
    Où sont les avantages de ces contrats sur le marché du travail ? Que l’Elysée et Monsieur Woerth veuillent nous le préciser.
     
    Le plus inquiétant est la qualité de la Presse nationale qui se relaie et se réjouit d’un tel succès. En revanche, la Communication de l’Elysée est presque parfaite. Il faudrait songer avec toutes ses places de travail sauvées et tous ces milliards engrangés qui appartiennent pour grande partie aux autres actionnaires d’EADS à augmenter son auteur.
     
    Les politiciens et les médias prennent vraiment les électeurs pour des naïfs et les Français pour des cons. Pas plus que la classe politique nos médias, à de rares exceptions, ne sont crédibles et ne méritent notre considération. Pauvre France !

    par minusabens lundi 8 novembre 2010


    votre commentaire
  • Irlande: un café et l'addition !

    Source : La Tribune.fr - 12/11/2010 | 10:53 - 497 mots  | 
    |
     
    Brian Cowen, premier ministre irlandais, manque d'un soutien ferme de l'Europe
    Brian Cowen, premier ministre irlandais, manque d'un soutien ferme de l'Europe Brian Cowen, premier ministre irlandais, manque d'un soutien ferme de l'Europe

    Les Irlandais ont jusqu'à présent accepté sans broncher des plans d'austérité sans précédent. Les marchés semblent en demander encore. Mais la douleur sociale est maintenant trop forte. Seule solution: les gouvernements européens doivent s'unir. D'urgence.

     

    Pauvre Irlandais! Contrairement aux Grecs, ils ont été jusqu'à présent des élèves modèles. Le genre dont le FMI ou les marchés obligataires rêvent. Ils ont passé un premier plan de rigueur très dur dès février 2009, bien avant que les marchés ne s'emballent. A l'époque, tous les autres pays en étaient à des plans de relance, et le keynésianisme semblait avoir remporté la partie.

    Comme cela ne suffisait pas à enrayer le déficit, le gouvernement impopulaire de Brian Cowen, le premier ministre britannique, a recommencé une fois, puis deux fois, puis trois fois. A chaque fois, la rigueur était un peu plus douloureuse. Les fonctionnaires ont perdu 15% de leur salaire! Le budget quadri-annuel qui sera présenté à la fin du mois devrait aller encore plus loin, sans doute avec des coupes budgétaires dans la santé. Même le FMI des années Camdessus, le Français-père-la-rigueur d'il y a une quinzaine d'année, aurait légèrement hésité à passer une telle potion amère à un pays africain.

    Et pourtant, tels des zombies assoiffés de sang, les marchés obligataires ne s'en contentent pas. Les taux obligataires irlandais atteignent de nouveaux records (heureusement sans conséquences immédiates, l'Irlande n'ayant pas l'intention d'émettre de nouvelles obligations avant début 2011).

    Le malheur est que les marchés ont raison d'être inquiets. Malgré la rigueur, le déficit irlandais n'est pas contrôlé. Il atteint 32% du PIB cette année. Oui, 32%, ce n'est pas une faute de frappe. Les banques du pays ont accumulé de telles mauvaises dettes (essentiellement à cause d'une énorme bulle immobilière) qu'elles ont dû être sauvées une nouvelle fois le mois dernier. Le coût est disproportionné à la taille du petit pays qu'est l'Irlande.

    Tout le monde voit bien qu'il s'agit d'un cercle vicieux. A chaque plan de rigueur supplémentaire, l'économie irlandaise ralentit un peu plus. Les recettes fiscales s'effondrent (elles sont en 2010 inférieures à 2009, année où la crise était la plus forte!). Cela provoque une hausse du déficit... et on recommence: rigueur, panique sur les marchés, rigueur...

    Ne reste qu'une seule solution: les pays européens doivent se serrer les coudes. Madame Merkel doit immédiatement clarifier sa position et ne laisser aucune ambiguïté: en cas de danger de défaut de paiement, l'Europe doit être prête à venir au secours de l'Irlande.

    Cela coûtera-t-il de l'argent aux contribuables allemands, et français? Sans aucun doute. Mais beaucoup moins que de laisser l'Irlande partir à la dérive. Après la Grèce et l'Irlande, les marchés pourront s'attaquer au Portugal. Puis à l'Espagne. Où cela s'arrêtera-t-il?

    Angela Merkel réplique que les marchés obligataires devraient partager une partie du coût. Je suis tout à fait d'accord. Depuis quand est-ce qu'un investisseur devrait ne courir aucun risque? Mais il faut que la règle du jeu soit claire, et rapidement explicitée. Si tous les gouvernements européens s'accordent sur le prix que paieront les porteurs obligataires, ces derniers seront mis devant le fait accompli. Ils hurleront, certainement. Et alors? Mais là encore, cela signifie agir vite, et politiquement uni. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas actuellement. En attendant, les Irlandais, au quotidien, en paient le prix.


    votre commentaire
  • Le PS dit « non » au boycott des produits israéliens source

    Invitée au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, la maire de Lille s'est dite l'«amie mais exigeante» d'Israël. Photo Nord éclair Invitée au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, la maire de Lille s'est dite l'«amie mais exigeante» d'Israël. Photo Nord éclair

    Lors d'un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France, la première secrétaire du Parti socialiste a insisté sur l'importance de la lutte contre toute forme de communautarisme.



    ÉLODIE RAITIÈRE> region@nordeclair.fr
    « J'ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville », a déclaré Martine Aubry, lors d'un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Lille hier soir.
    Alors que le collectif BDS-France (Boycott désinvestissement sanction) appelle au boycott des produits israéliens, la première secrétaire a réaffirmé la position du Parti socialiste : « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l'intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas par porter cela. » Il y a une semaine, dans une tribune publiée par Le Monde, plusieurs personnalités, dont le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, avaient déjà dénoncé cet appel lancé notamment par le résistant Stéphane Hessel et la sénatrice Verte parisienne Alima Boumediene-Thiery.


    Si « deux, trois » autres élus socialistes soutiennent ce boycott, « nous discutons avec ces camarades pour essayer de leur faire comprendre que ce n'est pas pour nous l'élément qui va conduire à ce que nous recherchons ensemble », a rajouté la maire de Lille.
    Cette rencontre a aussi été l'occasion de revenir sur le jumelage entre la ville de Lille et celle de Safed, créé en 1988 par Pierre Mauroy. Interrompu après l'élection d'un maire israélien opposé à ce rapprochement, le jumelage pourrait être relancé depuis l'élection d'un nouvel édile à Safed. « Nous avons signé il y a quelques mois un partenariat qui porte sur la santé, l'emploi des jeunes, le développement durable et sur des micro-projets. »
    Lille-Safed
    Un jumelage important pour le président régional du Crif. Charles Sulman espère notamment plus de collaboration avec Euratechnologies et entre les universités. Regrettant une montée de l'antisémitisme, il dénonce plus de 600 actes antisémites en France cette année. « Dans certains établissements, on a aussi de plus en plus de difficultés à parler de la Shoah, ou des Hébreux dans les cours de religion pourtant au programme » , affirme le représentant régional du Crif.
    Réagissant à l'attribution du prix Gondecourt à Charles Enderlin, (lire ci-contre) Charles Sulman a regretté que l'auteur soit distingué pour une histoire « compliquée et alors que la polémique n'est pas terminée ».
    Le Crif organise chaque année un repas de ce type au niveau national. C'était le deuxième du genre à Lille.w


    2 commentaires