• La République maçonnique


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  • Il faut menacer l'Iran d'une action militaire

    Publié le lundi 15 novembre 2010 à 16H00

     

    LA NOUVELLE-ORLEANS (Reuters) - L'Occident doit persuader l'Iran qu'il serait prêt à intervenir militairement pour empêcher Téhéran de produire des armes nucléaires, a déclaré lundi aux Etats-Unis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    S'adressant à la Conférence américano-juive, il a fait valoir que les sanctions économiques n'avaient pas permis de réduire le programme nucléaire iranien et que seule une menace d'intervention militaire crédible serait de nature à persuader les "tyrans de Téhéran" de se doter d'une bombe atomique.

    "L'Iran a suspendu son programme nucléaire une seule fois, au cours d'une brève période de 2003 où le régime a pensé faire face à une opération militaire crédible contre lui", a déclaré Netanyahu à La Nouvelle-Orléans.

    "C'est un simple paradoxe : si la communauté internationale emmenée par les Etats-Unis espère arrêter le programme nucléaire de l'Iran sans recourir à l'action militaire, elle devra convaincre l'Iran qu'elle est prête à une telle action."

    Selon des sources politiques israéliennes, Netanyahu a tenu des propos analogues au vice-président américain Joe Biden dimanche en marge de la conférence.

    Biden a toutefois déclaré ensuite que les sanctions avaient "de l'effet" et produisaient un "impact mesurable", même s'il a également déploré que Téhéran ait écarté les ouvertures de l'administration Obama.

    Le dirigeant israélien, qui a entamé dimanche une visite de cinq jours aux Etats-Unis, a aussi engagé les Palestiniens à reprendre les pourparlers de paix directs suspendus en raison des constructions de logements israéliens en territoire occupé.

    Netanyahu intervenait devant des dirigeants de la communauté juive américaine dans le cadre d'une réunion annuelle, mais son discours a été perturbé à cinq reprises par des militants propalestiniens qui lui ont crié "arrêtez l'occupation". Des agents de la sécurité les ont fait sortir.

    Le Premier ministre israélien rencontrera jeudi à New York la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, avec qui il s'entretiendra des moyens de relancer les négociations de paix. Le président Barack Obama effectue actuellement une tournée en Asie.

    Jeffrey Heller, Philippe Bas-Rabérin pour le service français


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  • Les Relations Franco-américaines en Question ?

    Article placé le 15 nov 2010, par Mecanopolis

    article lié : COUR SUPRÊME DE JERUSALEM


    Les Relations Franco-américaines en Question ? - Partie 1

    Les Relations Franco-Américaines en Question ? - Partie 2-


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  • Les Faux-Monnayeurs

    La Réserve Fédérale Américaine s’est donc lancée vendredi dernier dans ses premiers achats de Bons du Trésor dans le cadre de son programme « QE2″ constituant son second round des baisses de taux quantitatives. En réalité, cette dénomination purement cosmétique de QE2 masque une évidence, à savoir que les QE 1 ne sont pas terminées car la Fed ne cesse de manipuler – quasi frauduleusement – les marchés obligataires de son pays et, partant, mondiaux ! 

    Il est entendu que les Etats du reste du monde sont, par nature, acheteurs de Bons US afin de recycler et de rentabiliser leurs (parfois) immenses réserves en dollars ainsi que leurs excédents commerciaux. Pour autant, la masse de Bons du Trésor actuellement sur les marchés est tout simplement vertigineuse et sans précédent dans l’Histoire du fait des besoins vitaux en liquidités du Gouvernement Fédéral Américain. Gouvernement qui affirme que ses Bons – toujours plus nombreux en circulation – trouvent facilement des amateurs qui feraient même monter les enchères en payant toujours plus cher ces papiers-valeurs Américains… Pourtant, ces investisseurs étrangers – privés et institutionnels – expriment publiquement les doutes les plus sérieux vis-à-vis de la valeur et de la fiabilité de ces mêmes Bons du Trésor US. 

    En fait, c’est l’Etat Américain qui achète lui-même – via la Fed – ses propres Bons en laissant croire que les investisseurs internationaux sont heureux de s’en porter acquéreurs à des prix qui, de surcroît, se retrouvent à leur plus haut niveau historique. Cette propagande éhontée et de bas étiage mise en place par les responsables de ce pays n’ayant évidemment pour but que d’éviter un glissement – voire un effondrement – de la valeur de ces obligations avec, comme conséquence immédiate, la remontée des taux d’intérêts Américains qui sera le signal de la liquéfaction nationale Américaine… La Réserve Fédérale et le Gouvernement Américains se lancent ainsi dans une tricherie d’une ampleur gigantesque afin de s’épargner la faillite de leur Etat et de leur économie. 

    Le fait est que le bilan de cette Réserve Fédérale, fondée en 1913 et prétendument arbitre de la stabilité des prix, est absolument désastreux puisque le billet vert – qu’elle est censée défendre – a perdu 97% de sa valeur depuis cette époque ! Dernier Président en date, Ben Bernanke s’est donc lancé dans la destruction des 3% résiduels en faisant tourner à un rythme infernal sa planche à billets afin de remplacer rapidement les anciens dollars par de nouveaux … qui ne vaudront quasiment plus rien. La croissance sera-t-elle au rendez-vous de ces injections massives de billets considérablement dévalorisés ? Et quand bien même elle le serait : cette croissance hypothétique ne sera qu’illusion. 

    En fait, nous n’assistons pas seulement à la banqueroute programmée de ce pays mais également à la faillite intellectuelle des Gouvernants Américains ! Qui pourrait nier que cette masse de billets créés à partir du néant et injectée dans le système ne sert qu’à diluer les actuels dollars et, donc, à fortement entamer ce qui leur reste de valeur … à l’instar d’une société qui chercherait à améliorer ses résultats en émettant à vide quantités de nouvelles actions ? Soyons aujourd’hui conscients du fait – regrettable et dramatique – que nous sommes spectateurs du suicide économique des USA assisté de sa Réserve Fédérale avec, dans le rôle du charlatan, Ben Bernanke… Charlatan voire escroc car imprimer ainsi comme il le fait des dollars par centaines de milliards revient en fait tout bonnement à créer de la fausse monnaie !

    par Michel Santi (son site) lundi 15 novembre 2010


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  • Le Président de l’UE, Herman Van Rompuy, sonne le glas de l’Etat nation

    L’inquiétant président de la non moins inquiétante UERSS, viens de dévoiler un peu plus son jeu pervers. L’homme lige du Bilderberg, le bourreau des peuples européens, a annoncé calmement la fin des nations, entités  « obsolètes » selon lui. Un pas symbolique fort au moment ou semble s’accélérer « le grand œuvre »….

    « Le temps des Etats nations homogènes est terminé », a balancé le vénérable Van Pouypouy à Berlin le 11 novembre. En pleine célébration des morts de la Première guerre mondiale, morts pour Wall Street. Véritable boucherie qui permit à l’Oligarchie de porter un coup très meurtrier aux vieilles nations européennes, tout en accouchant de la première institution supra nationale : la SDN, ancêtre de l’ONU et première pierre posée à la pyramide mondialiste. Un discours qui sonne comme un affront aux morts qui faute de mourir pour leur patrie, ont étés décimés par millions pour la cause mondialiste.

     

    Ainsi le résident de la tour de Babel européenne vient il en cette date très symbolique nous annoncer froidement la poursuite du plan de mise en esclavage des européens. Avec sa tête d’austérité, et après avoir sucé les fonds publics jusqu’à la moelle pour ses maîtres, Hermann vient nous dire que ces foutus nations qui ont sauvé ses potes banquiers internationaux, ne seraient pas à même de survivre dans le monde actuel. « L’idée qu’un pays puisse survivre seul est plus qu’une illusion, c’est un mensonge! » assène t-il avec conviction..

    Le Daily Mail, qui rapporte l’info, voit dans ce discours, « la première salve d’une nouvelle campagne pour accélérer le transfert de souveraineté vers Bruxelles – transfert momentanément interrompu par la défaite de la constitution européenne et du traité de Lisbonne dans les référendums ».

    C’est donc le top-départ pour le pillage des nations : privatisations, transferts de pouvoirs etc… Pour cela, Van Rompuy peut compter en France sur un des plus zélés agents de la cause mondialiste en la personne de celui qui nous sert de résident de la République.

    Un coup d’accélérateur alors que la révolte contre l’austérité, à peine étouffée et cassée par les médias en France, semble se diffuser dans d’autres pays d’Europe, notamment l’Angleterre. Le temps presse pour les élites mondialistes, il s’agit de vider les coffres avant le réveil de l’opinion. Et quand cela sera fait, quand l’UERSS sera devenu un pilier solide du futur Nouvel Ordre Mondial, la tour de Babel montrera son vrai visage, qui sera peut être similaire à celui des camps concoctés par la FEMA….

    En tout cas, c’est avec sa célèbre tête de « serpillière humide » que notre cher, et légitime, président de l’UERSS nous dévoile son Système aux contours incertains, sauf sur le fait qu’il se construit de manière autonome sans que jamais les peuples n’aient leur mot à dire.

     

    De tout cela, l’inénarrable Figaro ne retient que les habituelles auto congratulations autour du G20 aux mains du « gourou ». Mais nous rappelle les sages paroles de Van Rompuy et Barroso :

    MM. Barroso et Van Rompuy rappellent que « l’UE, qui est en train d’adopter un mécanisme solide pour faire face aux déséquilibres macro-économiques, va continuer à apporter son expérience ». Les dirigeants de l’UE se félicitent en outre des engagements du G20 pour « combattre le protectionnisme », « finaliser les négociations du cycle de Doha » sur les échanges, ainsi que de son appel à obtenir un résultat positif au sommet sur le climat prévu à Cancun (Mexique) à la fin du mois.

     

    Sources

    Article original : http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/131110/van-rompuy-sonne-le-glas-de-l-etat-nation


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  • Question piège




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  • La mer d’Oman devient le théâtre d’opérations militaires

    La progression monumentale des ventes d’armes et le développement de la puissance navale et aérienne dans la région de la mer d’Oman sont sans précédent. Ces deux phénomènes sont également des plus alarmants.

    Bientôt, un quart des porte-avions nucléaires du monde seront dans la mer d’Oman.

    Le super porte-avions à propulsion nucléaire de classe Nimitz, l’USS Abraham Lincoln, est arrivé dans la région le 17 octobre pour se joindre au groupe aéronaval de l’USS Harry S. Truman, lequel est arrivé sur les lieux le 18 juin dans le cadre d’une ronde régulière.

    Le Charles de Gaulle, navire-amiral de la marine française, le seul porte-avions du pays et l’unique porte-avions nucléaire non étasunien, rejoindra prochainement ses deux semblables des États-Unis. Ces derniers possèdent la moitié des vingt-deux porte-avions du monde entier, les onze super porte-avions (pouvant transporter plus de 70 000 tonnes) et onze des douze porte-avions nucléaires.

     

    En ce qui concerne le déploiement non planifié d’un second porte-avions étasunien dans la région, un reportage de CBS News signalait :

    Les frappes aériennes en Afghanistan ont doublé et le secrétaire à la Défense Robert Gates a ordonné qu’un deuxième porte-avions, l’USS Lincoln, prenne part au combat.

    La présence de deux porte-avions opérant au large de la côte du Pakistan signifie qu’environ cent vingt aéronefs sont disponibles pour des missions en Afghanistan, cela sans compter les missions des Forces aériennes étasuniennes provenant de Bagram et de Kandahar [1].

    Les pays entourant la mer d’Oman sont la Somalie, Djibouti, le Yémen, Oman, l’Iran, le Pakistan, l’Inde et les îles Maldives.

    L’USS Lincoln et l’USS Truman sont actuellement assignés à la zone de responsabilité de la 5e Flotte des États-Unis, laquelle englobe le nord de l’océan Indien et ses affluents : la mer d’Oman, la mer Rouge, le golfe d’Aden et la côte est de l’Afrique jusqu’au sud du Kenya, le golfe d’Oman et le golfe Persique.

    En plus des pays mentionnés ci-dessus, les pays bordant la mer Rouge et le golfe Persique sont l’Égypte, l’Érythrée, Israël, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Soudan, Bahreïn, l’Irak, le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis.

    La 5e Flotte est la première flotte créée après la guerre froide. Inactive depuis 1947, elle a été remise en service en 1995. (La 4e Flotte, assignée à la mer des Caraïbes, à l’Amérique centrale et du Sud, a aussi été remise en service il y a deux ans après avoir été désarmée en 1950.)

    Cette flotte partage son commandant et son quartier général avec le Commandement central des forces navales des États-Unis (CENTCOM) à Manama à Bahreïn, situé face à l’Iran, de l’autre côté du golfe Persique. CENTCOM a été le dernier commandement fondé par le Pentagone durant la guerre froide (1983) et sa zone de responsabilité, appelée Grand Moyen-Orient, s’étend de l’Égypte à l’ouest au Kazakhstan à l’est, aux frontières de la Chine et de la Russie.

    La 5e Flotte et le Commandement central des forces navales sont conjointement responsables de cinq forces opérationnelles à l’œuvre dans la mer d’Oman et les environs, lesquelles patrouillent plusieurs passages obligés de la planète : le canal de Suez liant la mer Rouge à la Méditerranée, où la 6e Flotte des États-Unis et l’opération Active Endeavor de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont une grande influence; Bab el-Mandeb, reliant la mer Rouge au golfe d’Aden; et le détroit d’Ormuz, entre le golfe d’Oman et le golfe Persique.

    La force opérationnelle interalliée 150 (CTF-150) est un groupe naval multinational fondé en 2001, possédant des installations logistiques dans la corne de l’Afrique, à Djibouti. Elle mène des opérations du détroit d’Ormuz à la mer Rouge, en passant par le golfe d’Aden et Bab el-Mandeb, et au sud jusqu’aux Seychelles, pays de l’océan Indien. L’an dernier le Pentagone a fait l’acquisition d’une installation militaire dans ce pays, sa deuxième dans un pays africain, où des véhicules aériens sans pilotes Reaper (drones), des anti-sous-marins PC-3 Orion, des aéronefs de surveillance, ainsi que 112 personnels de la Marine ont été déployés. La Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la France, l’Allemagne, le Pakistan, la Corée du Sud et la Thaïlande fournissent à l’heure actuelle des navires et du personnel à la CTF-150. D’autres participants se sont joints récemment, dont l’Australie, l’Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, Singapour, l’Espagne et la Turquie.

    La force opérationnelle interalliée 151 (CTF-151) a pour sa part été établie en janvier 2009. Elle mène des opérations dans le golfe d’Aden et le bassin Somalien, et couvre une zone de 1,1 million de mille carré. Il est prévu que vingt pays participeront à cette force opérationnelle menée par les États-Unis. La Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la France, les Pays-Bas, le Pakistan, Singapour, la Corée du Sud et la Turquie se sont déjà engagés.

    De son côté, la force opérationnelle interalliée 152 (CTF-152) est à l’œuvre du nord du golfe Persique au détroit d’Ormuz, entre les zones de responsabilité des CTF-150 et CTF-158, et fait partie de l’Opération libération de l’Irak.

    Enfin, la force opérationnelle 158 (CTF-158) opère dans l’extrême nord du golfe Persique. Elle fait également partie de l’Opération libération de l’Irak et se compose de navires britanniques, australiens et étasuniens. Ses principales tâches comprennent la supervision des installations pétrolières de l’Irak et la création d’une marine irakienne contrôlée par le Pentagone.

    Les États-Unis ont divisé le monde en six commandements militaires régionaux et en six flottes. La mer d’Oman est couverte par trois des commandements militaires du Pentagone : le Commandement central, le Commandement pour l’Afrique (USAFRICOM ou AFRICOM) et le Commandement du Pacifique. Cela indique l’importance attachée à la région.

    En plus du quartier général de la 5e Flotte et du Commandement central des forces navales à Bahreïn, le Commandement central dirige des bases aériennes, de déploiement avancé et d’instruction dans le golfe Persique au Koweït, à Oman, au Qatar et aux Émirats arabes unis, s’ajoutant aux 56 000 troupes et aux bases aériennes, navales et de l’infanterie en Irak.

    Plusieurs mois avant les attaques du 11 septembre 2001 à New York et au Pentagone, les États-Unis ont signé un accord avec un petit pays, Djibouti (avec une population de 725 000 d’habitants), pour l’acquisition d’une ancienne base navale française, Camp Lemonnier. Celle-ci est devenue une base expéditionnaire étasunienne hébergeant le groupe de forces interarmées multinationales pour la Corne de l’Afrique, affecté au Commandement pour l’Afrique, puisque ce dernier a été mis en service il y a deux ans. La zone de responsabilité du groupe de forces interarmées multinationales pour la Corne de l’Afrique comprend Djibouti, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Kenya, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, l’Ouganda, le Yémen, ainsi que ces pays de l’océan Indien : les Comores, Maurice et Madagascar.

    Au début de 2002, les États-Unis ont déployé 800 troupes des opérations spéciales au Camp Lemonnier pour mener des opérations clandestines au Yémen, situé en face du Djibouti, de l’autre côté du golfe d’Aden. Il y a maintenant environ 2000 troupes étasuniennes dans le pays et 3000 troupes françaises sur cette base militaire décrite comme la plus grande de la France à l’étranger. Au début de la décennie, l’Allemagne a déployé 1200 troupes à Djibouti avec des forces espagnoles et néerlandaises. La Grande-Bretagne a ajouté des troupes en 2005.

    En tout, il y a entre 8000 et 10 000 personnels militaires des pays membres de l’OTAN à Djibouti. Le Pentagone a utilisé le Camp Lemonnier, le port de Djibouti et l’aéroport international du pays pour lancer des attaques au Yémen et en Somalie, et les troupes françaises au pays ont assisté Djibouti dans son conflit armé avec sa voisine l’Érythrée en 2008. La France utilise le pays pour entraîner ses troupes pour la guerre en Afghanistan et le Pentagone s’en est servi pour soutenir l’invasion de la Somalie en 2006.

    Habituellement, un porte-avions, au coeur d’un groupe aéronaval d’attaque, est affecté à la 5e Flotte des États-Unis. Avec l’arrivée de l’USS Lincoln se joignant à l’USS Truman ce mois-ci dans la mer d’Oman, deux porte-avions sont maintenant affectés à cette flotte. L’USS Lincoln est accompagné d’un destroyer lance-missiles et « amène plus de 60 aéronefs additionnels à ce théâtre en soutien à l’opération « Liberté immuable » [2] ».

    Le groupe d’attaque de l’USS Truman comprend quatre destroyers équipés du système Aegis et pour des missiles antimissiles balistiques Standard Missile-3, d’un croiseur lance-missiles et de la frégate allemande FGS Hessen. Le Carrier Wing 3 rattaché au porte-avions comprend trois escadrons d’avions de combat, un escadron naval d’interception et d’attaque, ainsi que des escadrons de détection aérienne avancée, d’attaque électronique et d’hélicoptères anti-sous-marins.

    Depuis qu’il est passé par le canal de Suez le 28 juin et jusqu’à la fin du mois dernier, le Carrier Wing 3 avait « complété plus de 3300 sorties aériennes et enregistré plus de 10 200 heures de vol, dont plus de 7200 en appui aux forces terrestres de la coalition en Afghanistan [3] ». Sept mille matelots et marines sont rattachés au groupe aéronaval d’attaque USS Truman.

    Préalablement, peu après son entrée dans la mer Méditerranée en mai, l’USS Truman a engagé le combat avec son semblable, le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle, lors d’exercices d’interopérabilité interarmées à Marseille. Des avions de guerre français ont atterri sur le pont du Truman et des avions étasuniens sur celui du Charles de Gaulle.

    Le porte-avions français a été renvoyé au port pour des réparations le jour où il prenait la mer pour « une mission de quatre mois visant à appuyer le combat en Afghanistan [mais] il reprendra le temps perdu en mer et son itinéraire ne changera probablement pas ».

    Sa nouvelle mission, la première depuis 2007, « est de se joindre à la bataille contre la piraterie au large de la Somalie dans l’océan Indien et à la mission de l’OTAN en Afghanistan ».

    « La nouvelle mission du navire est de se joindre au combat contre les pirates qui a lieu au large de la côte somalienne dans l’océan Indien, [où une] mission de l’OTAN est en cours [4]. » Des porte-avions nucléaires constituent un choix étrange pour faire face à la piraterie.

    Le déploiement de l’OTAN en question est l’opération Ocean Shield, inaugurée en août 2009 et prolongée jusqu’à la fin de 2012. Les 1er et 2e Groupes de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN, lesquels ont également visité Bahreïn, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis et participé à des manœuvres navales interarmées avec le Pakistan, à l’extrémité est de la mer d’Oman, effectuent des rotations pour l’opération dans le golfe d’Aden.

    L’opération étasunienne « Liberté immuable » inclut 16 pays au total : l’Afghanistan, le Pakistan, l’Ouzbékistan, Cuba (baie de Guantánamo), Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Jordanie, le Kenya, le Kirghizistan, les Philippines, les Seychelles, le Soudan, le Tadjikistan, le Turquie et le Yémen. Les efforts de l’OTAN égalent et renforcent ceux du Pentagone sur toute la largeur de la mer d’Oman, de la Corne de l’Afrique à l’Asie centrale et du Sud.

    Lors de son sommet à Istanbul en Turquie en 2004, l’OTAN a lancé l’Initiative de coopération d’Istanbul afin d’établir un partenariat militaire avec les six États membres du Conseil de coopération du Golfe, soit Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, et, entre-temps, a fait de la coopération et des échanges militaires avec eux [5]. Les Émirats arabes unis ont fourni des troupes à l’OTAN pour la guerre en Afghanistan et hébergent une base aérienne secrète pour le transit des troupes et de l’équipement vers la zone de guerre.

    En mai 2009, le président français Nicolas Sarkozy a ouvert une base militaire aux Émirats arabes unis, la première base française permanente dans le golfe Persique et la première à l’étranger depuis 50 ans. Avec ses bases navale et aérienne et son camp d’entraînement, l’ouverture de cette installation a donné l’impression d’une démonstration de force contre l’Iran, qui se dispute avec les Émirats arabes unis l’île d’Abu Moussa dans le golfe Persique.

    Les forces de l’OTAN opèrent également à partir de bases au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan. L’Alliance de l’Atlantique Nord a lancé plusieurs attaques d’hélicoptères de combat au Pakistan depuis la fin du mois dernier et a tué trois soldats pakistanais le 30 septembre.

    Cent vingt mille troupes provenant d’environ 50 pays servent sous l’égide de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN en Afghanistan.

    Cette année, l’OTAN a transporté des troupes ougandaises par avion en Somalie pour qu’elles prennent part au conflit armé dans ce pays.

    Le porte-avions Charles de Gaulle en route vers la mer d’Oman, également pour appuyer la guerre en Somalie ainsi que pour des opérations au large de la côte somalienne, a été commandé en 2001. Sept mois plus tard il est parti pour la mer d’Arabie pour appuyer l’opération « Liberté immuable » et la guerre en Afghanistan. Le 19 décembre cette année-là, des avions d’attaque Super Étendard et des chasseurs Rafale ont décollé de son pont pour effectuer des bombardements et des missions de reconnaissance, plus de 140 au total.

    Les avions de guerre Super Étendard et Mirage affectés par la suite en mars au Charles de Gaulle on lancé des attaques aériennes avant et durant l’opération Anaconda dirigée par les États-Unis.

    Lorsque le porte-avions français arrivera dans la mer d’Oman ce mois-ci, il sera accompagné de deux frégates, d’un sous-marin d’attaque, d’un navire-citerne ravitailleur, de 3000 matelots et de 27 aéronefs : 10 chasseurs Rafale F3, 12 avions d’attaque Super Étendard, 2 avions d’alerte lointaine Hawkeye et trois hélicoptères.

    Selon le commandant du groupe, le contre-amiral Jean-Louis Kerignard « la force aiderait les marines alliées à combattre la piraterie au large de la côte somalienne et enverrait des jets pour appuyer l’OTAN dans le ciel afghan ».

    Les navires s’entraîneront avec des alliés de l’Arabie Saoudite, de l’Inde, de l’Italie, de la Grèce et des Émirats arabes unis et feront deux escales à la base française de Djibouti avant de retourner en France en février 2011 [6].

    En comptant le groupe aéronaval d’attaque composé de l’USS Lincoln et de l’USS Truman, il y aura trois porte-avions, dix autres navires, un sous-marin d’attaque et pas moins de 150 aéronefs militaires dans la mer d’Oman. Cela s’ajoute aux cinq navires de guerre du 1er Groupe de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN déjà dans ce théâtre, aux 14 à 15 navires de la CTF 150 et probablement à une douzaine d’autres avec les CTF-151, CFT-152 et CTF-158. Une formidable armada couvrant la mer d’un bout à l’autre.

    En ce qui a trait au nord de la mer d’Oman, du golfe d’Oman et du golfe Persique, le 21 octobre les États-Unis ont annoncé un contrat de vente d’armes de 60 milliards de dollars avec l’Arabie Saoudite pour des chasseurs perfectionnés, des hélicoptères, des missiles et d’autres armes et équipements, « le plus gros contrat de vente d’armes de l’histoire des États-Unis selon une agence de presse occidentale [7] ».

    Le mois dernier le Financial Times a dévoilé que Washington prévoit vendre des armes à l’Arabie Saoudite, au Koweït, à Oman et aux Émirats arabes unis pour une valeur de 123 milliards de dollars. En janvier de cette année, des rapports ont fait surface concernant des plans de la Maison-Blanche pour la vente de batteries de missiles Patriot à Bahreïn, au Koweït, au Qatar et à l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, la Marine des États-Unis patrouille dans le golfe Persique avec des navires de guerre équipés de missiles intercepteurs Standard Missile-3 [8].

    Relativement à l’est de la mer d’Oman, la secrétaire d’État Hillary Clinton a annoncé le 23 octobre un plan d’aide militaire de cinq ans d’une valeur de 2 milliards de dollars au Pakistan. On rapporte également que la visite du président Obama en Inde prévue le mois prochain aura entre autres pour but une importante vente d’armes qui fera des États-Unis le principal fournisseur d’armes de l’Inde, évinçant ainsi la Russie.

    La progression monumentale des ventes d’armes et le développement de la puissance navale et aérienne dans la région de la mer d’Oman sont sans précédent. Ces deux phénomènes sont également des plus alarmants.

    L’Occident, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN intensifient les opérations militaires dans la région, de l’Asie à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient. Le théâtre d’opérations s’est récemment élargi, allant de l’Asie du Sud à la péninsule d’Arabie, avec des attaques de drones et d’hélicoptères au Pakistan et des frappes de missiles de croisière au Yémen.

    Une guerre qui a commencé au début du siècle en est à sa dixième année et tout porte à croire qu’elle sera permanente.

    Sources

    1] CBS News, October 18, 2010

    2] Navy NewsStand, October 17, 2010

    3] Navy NewsStand, September 26, 2010

    4] Associated Press, October 14, 2010

    5] NATO In Persian Gulf: From Third World War To Istanbul, Stop NATO, February 6, 2009, http://rickrozoff.wordpress.com/2009/08/26/nato-in-persian-gulf-from-third-world-war-to-istanbu

    6] Expatica, October 13, 2010

    7] Deutsche Presse-Agentur, October 21, 2010

    8] U.S. Extends Missile Buildup From Poland And Taiwan To Persian Gulf,    Stop NATO, February 3, 2010,    http://rickrozoff.wordpress.com/2010/02/03/u-s-extends-missile-buildup-from-poland-and-taiwan-to-persian-gulf

    Article original en anglais : Ongoing Iran War Preparations? Arabian Sea: Center Of West’s 21st Century War, publié le 25 octobre 2010.

    Traduit par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

    Rick Rozoff est correspondant à Chicago pour le Centre de recherche sur la mondialisation (Mondialisation.ca/Globalresearch.ca).

    Son site web : Stop NATO
    http://groups.yahoo.com/group/stopnato
    Le blog de Rick Rozoff :
    http://rickrozoff.wordpress.com/
    Pour s’abonner, envoyez un courriel à :
    rwrozoff@yahoo.com
    ou
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  • Les chemtrails et le nouveau gène de Monsanto résistant à l’aluminium

    Info datant du 20 mai 2010

    Pourquoi l’entreprise Monsanto a-t-elle développé un gène résistant à l’aluminium ?

    Monsanto est actuellement en train de faire du marketing pour son gène résistant à l’aluminium. En voici un extrait, les amis :

    « Dans les pays en voie de développement, les petites exploitations fermières pauvres en ressources font face à des tensions quotidiennes comprenant la pauvreté des sols, la sécheresse et le manque de contributions financières. Les tendances en cours comme le changement climatique et la croissance démographique vont probablement aggraver ces tensions. Une nouvelle génération de recherche en culture génétiquement modifiée (GM) a pour but d’apaiser ces pressions à travers l’amélioration des cultures de subsistance – comme le manioc, le sorgho et le mil – qui possèdent des caractéristiques spécifiques comme la tolérance à la sécheresse, à l’eau, à l’aluminium présent dans les terres aussi bien que dans les plantes avec une utilisation plus efficace de l’azote et du phosphore. »

     

    (http://www.ifpri.org/publication/delivering-genetically-engineered-crops-poor-farmers)

    Maintenant, rappelons-nous du travail d’investigation du journaliste Michael Murphy à propos des chemtrails, de la géo-ingénierie, et du fait que des taux extrêmement élevés d’aluminium et de baryum sont relevés dans l’eau, la neige et la terre, dans des régions qui semblent être constamment touchées par les chemtrails. Le film What in the world are they spraying présente des preuves scientifiques irréfutables sur la présence non naturelle d’aluminium et de baryum dans différentes régions du monde et à des niveaux considérés comme étant particulièrement dangereux pour la santé humaine (jusqu’à 700 fois la norme autorisée !).

    Le fait que Monsanto puisse « venir à la rescousse » avec ses gènes résistants à l’aluminium, parce que les plantes normales meurent en présence d’un excès en aluminium, est-il un hasard ? Ou alors le capitalisme opportuniste et le monopole alimentaire planifié grâce à la générosité de Monsanto et la dialectique hégélienne basée sur l’information d’initiés supposent qu’un programme de « geo-ingénirie » proposé est déjà en cours et qu’il est en train de remplir notre atmosphère de chemtrails contenant de l’aluminium et du baryum ?

    Ce n’est pas un jeu les amis. Nous sommes touchés de toutes parts par un programme génocidaire planifié destiné à rendre quelques familles encore plus riches qu’elles ne le sont déjà, et réduire la population mondiale à 500 millions comme gravé dans les Georgia Guidestones. Ce n’est rien d’autre qu’une guerre biologique.

    Sources

    Article original : http://farmwars.info/?p=2927


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  • La Chine serait à l’origine du missile aperçu dans le ciel de Los Angeles

    La Chine a fait jouer sa musculature militaire lundi soir dans le ciel ouest de Los Angeles lorsqu’un sous-marin nucléaire de classe Jin de la marine Chinoise, secrètement déployé depuis sa base de départ souterraine sur la côte sud de l’île de Hainan, a lancé un missile balistique intercontinental depuis les eaux internationales près de la côte sud-Californienne. Des sources du Wayne Madsen Report, issues de services de renseignement en Asie, y compris au Japon, affirment que la conviction des commandements militaires en Asie et des services de renseignement est que les Chinois ont décidé de démontrer aux États-Unis leurs capacités à la veille du sommet du G-20 à Séoul et du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique à Tokyo, où le Président Obama est attendu durant son voyage de dix jours en Asie.

    Le test de missile Chinois signalé à Los Angeles est synonyme de double coup dur pour Obama. Le jour suivant le lancement du missile, la principale agence de notation Chinoise, Dagong Global Credit Rating, a abaissé la note de la dette souveraine des États-Unis de A-plus à AA. Le lancement du missile, allié à l’abaissement de la note financière des États-Unis, représente une démonstration de force militaire et financière par Pékin à Washington.


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