• Luc Ferry : "J’aime mieux Marine Le Pen que Besancenot"

    merci à  Sophie vendredi 17 décembre 2010


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  • Espagne: de mauvais chiffres pour l'économie

     

    Madrid (awp/afp) - La dette publique de l'Espagne et le taux de créances douteuses de ses banques atteignent des niveaux records, selon des chiffres publiés vendredi, point d'orgue d'une semaine où les mauvaises nouvelles se sont accumulées pour le pays, qui continue d'inquiéter.

    Perspective négative, lundi, de Moody's sur les banques, qui a dit mercredi envisager de baisser la note du pays, émissions obligataires mardi et jeudi qui ont coûté très cher, dégradation mercredi par Fitch de la note des caisses d'épargne: pas un jour ne s'est passé cette semaine sans que l'économie espagnole ne fasse tressauter les marchés.

    Vendredi, les statistiques de la Banque d'Espagne ont apporté leur grain de sel.

    Côté dette publique, un point sur lequel Madrid se targue d'être bon élève, elle s'élève au 3ème trimestre à 611,198 milliards d'euros, soit 57,7% du PIB, la proportion la plus forte depuis 2000.

    Certes, le chiffre reste bien-dessous de la moyenne européenne. En 2009, l'Espagne était à 53,2%, contre 74,7% dans l'ensemble de l'UE.

    Mais en un an la dette a grimpé de 16,3%, une irrésistible ascension qui a commencé début 2008 après plus d'une décennie de baisse, quand la croissance était portée par la bulle immobilière.

    L'exécutif socialiste, qui prévoit fin 2010 une dette à 62,8% du PIB, a dit récemment qu'il donnerait désormais des informations "tous les mois sur l'évolution de la dette publique", afin de rassurer les marchés.

    Mais le taux de créances douteuses des banques apporte aussi son lot de sueurs froides: il a atteint en octobre son plus haut niveau depuis janvier 1996, 5,66% (103,685 milliards).

    Les banques espagnoles souffrent toujours de l'éclatement en 2008 de la bulle immobilière, à laquelle elles étaient très exposées par le nombre de prêts qu'elles ont accordés.

    Ces deux statistiques, qui faisaient reculer la Bourse de 0,59% à 13H07, viennent finalement confirmer les craintes des analystes et des agences de notation exprimées ces derniers jours.

    Quand Moody's a maintenu lundi la perspective négative sur ces banques, elle a estimé que leurs pertes, en raison notamment de la dépréciation de leurs actifs immobiliers, pourraient atteindre à terme "176 milliards d'euros, somme dont les banques n'ont jusqu'à présent reconnu que la moitié (88 milliards)".

    Pour la Banque d'Espagne, elles détiennent pour 180,6 milliards de crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés.

    L'Association espagnole des banques (AEB) a répondu jeudi qu'il était "injuste et inadéquat de (les) remettre en cause", assurant avoir procédé à un "net renforcement du bilan".

    Mais même les caisses d'épargne régionales, qui se sont restructurées, ne rassurent pas. Fitch a abaissé d'un cran leur note d'ensemble, de "AA-" à "A+".

    Alors que de nombreuses voix s'élèvent pour demander d'approfondir la réforme bancaire, Moody's a dit mercredi craindre "une hausse du ratio de dette publique si le coût de la recapitalisation des banques devait être plus élevé que prévu".

    L'agence, qui pourrait dans trois mois abaisser la note "Aa1" de l'Espagne, note que le gouvernement central, malgré son plan d'austérité, n'a qu'un contrôle "limité" sur les finances régionales, dans un pays très décentralisé.

    Les 17 régions cumulent une dette de 107,6 milliards, dépassant pour la première fois les 10% du PIB (10,2%), en progression de 27,4% sur un an. Les municipalités en sont à 36,2 milliards, en hausse de 4,6%.

    Dans une énième tentative pour rassurer, le ministère de l'Economie mettra en ligne, dans les prochains jours, une page internet en anglais pour expliquer la situation du pays et l'avancée des réformes.

    rp

    (AWP/17 décembre 2010 14h00)

    note Webrunner : l'Espagne ne va pas tarder à être attaquée par les spéculateurs sur sa dette publique; le mécanisme infernal va se mettre en marche comme pour les autres PIIGS mais je doute que, cette fois-ci, les autres pays européens crachent au bassinet . C'est par l'Espagne que l'Europe va exploser et que nous allons voir apparaître un eurodeutchmark.


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  • La Corée du Nord menace le Sud de nouveaux bombardements

    La Corée du Nord a prévenu vendredi qu'elle frapperait à nouveau la Corée du Sud si Séoul effectuait comme prévu des manoeuvres militaires avec des munitions réelles, rapporte l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA


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  • Notion de liberté d'expression

    merci à  l’argentin (son site) vendredi 17 décembre 2010 


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  • Rome  aussi


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  • L’Europe : La crise et l’idéologie délétère

    article completICI

    De Jérusalem à Rome en passant par Athènes que reste-il du socle de notre civilisation occidentale ? Nous risquons un éclatement de l’Europe. A cette heure, beaucoup s’interrogent sur la pertinence d’être ensemble. Notre mariage était de raison parce que la dote était en euro. Cependant à l’heure de l’austérité, impossible de rêver, en dehors de l’adultère ou du divorce. Dur, dur pour l’Europe qui restait à construire et que certains de plus en plus nombreux, ne rêvent que de voir éclater ! D’autres se demandent perplexes si les anciens états nations, maîtres de leurs politiques économiques et de leurs taux de change, n’auraient pas fait mieux(43). Pour l’instant on est en train de tout perdre, nos racines, notre pays et ce qui reste de notre culture, c'est-à-dire les fondation de notre moi collectif.

    Parfois j’ai la ferme conviction, en contemplant l’antiquité et 2000 ans de judéo-christianisme, que l’histoire n’est que l’avatar de la pensée religieuse. En tout cas cela semble vrai pour Athènes, Rome et l’Occident. On pourra remercier la laïcité récente(44) et tous ses promoteurs zélés, plus rationalistes les uns que les autres, de nous avoir brouillé les cartes. On nous a fait croire que les choix de notre destin ont été scellés dans la rationalité. Les choix dont il est question ici ne relèvent que de l’idéologie marchande. L’essentiel se résume à l’individualisme et à la consommation. On ne construit pas une société sur ces bases. Tout est en règle pour que la destruction de la France se poursuive en même temps que la destruction de tout l’Occident. Dans l’art de la guerre de Sun Tzu, il est dit que la meilleure façon d’anéantir un ennemi est de faire en sorte qu’il pourrisse sur lui-même. C’est sûr, nous pourrissons déjà par la tête, le ventre et le cul.

    Eric de Trévarez


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  • Le sauvetage de l’euro : une logique inhumaine et absurde


    Après la Grèce, c’est au tour de l’Irlande d’entrer dans le jeu infernal imposé par l’Union européenne et le FMI.

    En contrepartie d’une aide de 90 milliards d’euros sur trois ans, les classes moyennes et populaires irlandaises seront soumises à un plan d’austérité effroyable : baisse du salaire minimum, des allocations familiales et chômage, et multiplication des taxes.

    Le peuple irlandais, après le peuple grec, sera saigné dans le seul but de sauver l’euro. Le peuple français quant à lui n’a d’autre choix que de payer et de s’endetter davantage pour participer à ce sauvetage.

    Demain, ce seront le Portugal, puis l’Espagne, l’Italie et peut-être la France, qui se retrouveront dans cette situation. Ce drame pourrait être évité si l’on s’intéressait à la vraie raison de cette hécatombe : l’euro.

    En effet, comme le soulignent de nombreux économistes ignorés des élites européennes, les pays qui souffrent ont d’abord besoin d’oxygène, que seule une dévaluation monétaire permise par une sortie de la zone euro pourrait leur offrir. La caste dirigeante européenne, aveuglée par l’idéologie de l’euro, refuse de regarder cette réalité en face, elle est prête à tout pour sauver la monnaie unique, vache sacrée du système. Quitte à sacrifier les peuples. Quitte à multiplier les prêts de façon parfaitement irresponsable, creusant ainsi la dette des pays prêteurs et précipitant leur asphyxie financière.

    L’euro est un échec à tous les points de vue, mais les élites continuent de s’accrocher d’une façon inquiétante à une logique inhumaine et absurde.


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  • 92% des paiements européens sont irréguliers

    Voilà seize ans que ça dure ! En 2009 et pour la seizième année consécutive en effet, plus de 90% du budget européen sont matériellement entachés par des irrégularités « significatives », dont 4,7 milliards d’euros d’attributions irrégulières de marchés, selon le dernier rapport de la Cour des comptes de l’Union européenne. Une douche froide au milieu du débat sur l’augmentation du budget de l’Union pour l’année prochaine et alors que le projet d’impôt européen continue de jouer au serpent de mer.

    La Commission de Bruxelles et le Parlement européen exigent en effet des Etats, malgré les programmes d’austérité nationale (eux-mêmes résultants de nos engagements européens), d’augmenter les dépenses européennes de six pour cent pour commencer, et ce, en dépit de seize années de rapports critiques de la Cour des comptes de l’Union…

    Ce 33ème rapport annuel de la haute juridiction financière et relatif à l’exercice 2009 ; porte sur 118,4 milliards d’euros de paiements (pour 142,5 milliards d’euros d’engagements). Malgré les efforts des institutions européennes, « les paiements relevant du budget continuent d’être affectés de manière significative par des erreurs », souligne la Cour dans un bel euphémisme, soit 92% des dépenses de l’Union. Elle estime également que « les systèmes de contrôle et de surveillance relatifs aux paiements sont, d’une manière générale, partiellement efficaces ». (p.21) Elle stigmatise pêle-mêle les dépenses d’« Agriculture et ressources naturelles, Cohésion, Recherche, énergie et transports, Aide extérieure, développement et élargissement, ainsi qu’Éducation et citoyenneté » Selon le Président de la Cour, « les systèmes de contrôle et de surveillance sont partiellement efficaces » lorsqu’il s’agit de « prévenir ou de détecter et de corriger le remboursement de dépenses surestimées ou inéligibles. » résume Vítor Manuel da Silva Caldeira, qui note néanmoins une légère amélioration entre 2008 et 2009.

    Moutons comptant double, sur-déclarations, clubs de golf subventionnés…

    Les irrégularités proviennent principalement de déclarations de paiement incorrectes et dans l’attribution des marchés publics. La Cour des comptes constate des « déficiences systémiques » (p.81) conduisant à une fréquence élevée d ’« erreurs significatives », c’est à dire des paiements irréguliers. Ainsi par exemple, avec 214 opérations de subventions contrôlées dans le domaine de l’agriculture et du développement rural, pour lesquelles les auditeurs ont constaté un accroissement du taux d’ « erreurs ». Ainsi les fraudes commises par des personnes réclamant des subventions « inadmissibles » pour le maintien des terres ou, dans un cas italien, où « les mêmes ovins ont été comptés pour deux exploitants agricoles différents afin de satisfaire aux exigences en matière de facteur de densité minimal. »

    La plupart des erreurs résultent de la « sur-déclaration de terres éligibles par les bénéficiaires des régimes de paiement unique et de paiement unique à la surface ». Les commissaires aux comptes ont une fois de plus souligné le manque de contrôle, comme requis par la loi. Ainsi en Grèce, il fallait vérifier si des terrains subventionnés étaient ou non des pâturages permanents : « des surfaces enregistrées comme forêts dans le LPIS ont été déclarées comme pâturages permanents et ont bénéficié d’aides au titre du RPU, bien que les orthophotos (images aériennes ou satellitaires, ndlr) montraient clairement une densité importante d’arbres et de rochers ».

    Les auditeurs ont également fait part de leurs préoccupations concernant l’usage des subventions européennes en Grande-Bretagne, où les aides agricoles sont parfois versées à des entreprises tels que des clubs de golf, des promoteurs immobiliers ou même des spéculateurs, qui ne se livrent en réalité à aucune exploitation de type agricole, sauf « le maintien des terres en bon état » comme l’exigent les règles européennes. « Les gens peuvent obtenir des subventions très généreuses en louant des terres de faible valeur. Nous pensons que cette situation est plus fréquente qu’il n’y paraît » estime un auditeur.

    Surestimation du « chèque » britannique, dont la France est premier contributeur

    Enfin on sait depuis décembre 2009 que la Commission a commis une erreur affectant son estimation provisoire de la correction en faveur du Royaume-Uni pour 2008 et 2009, qui s’est traduite par une « surestimation de 138 millions d’euros et de 458 millions d’euros respectivement ».

    Comme la correction en faveur du Royaume-Uni pour 2008 était inscrite au budget 2009, les États membres qui la financent ont versé une contribution plus élevée que nécessaire en 2009, à commencer par la France, première contributrice à cette ristourne britannique.

    Neuf projets sur dix n’offrent pas le « meilleur rapport qualité-prix »

    La majeure partie des erreurs concerne l’éligibilité aux aides européennes, principalement dues à la « prise en compte de coûts inéligibles au remboursement », ainsi qu’à des « manquements graves aux règles en matière de passation de marchés publics ». Tout en notant des améliorations dans l’allocation des aides pour les régions les plus pauvres de l’Europe, les auditeurs ont demandé à la Commission de récupérer au moins 700 millions d’euros qui n’auraient pas dû être versés. L’audit a également mis en évidence des « erreurs significatives » affectant plus de 11 millions d’euros de dépenses, se traduisant par de graves violations des règles de passation des marchés publics.

    Ainsi, sur dix projets routiers européens contrôlés, neuf ont été identifiés comme relevant d’une utilisation illégale des critères d’attribution. Ces contrats cofinancés au titre du FEDER ont donc été attribués à des soumissionnaires qui, « dans neuf cas sur dix, n’avaient pas remis l’offre présentant le meilleur rapport qualité-prix ».

    A la lumière de ce nouvel audit des comptes de l’Union, Mme Marta Andreasen, député UKIP (groupe ELD), membre de la Commission du contrôle budgétaire (COCOBU) du Parlement européen, aura été quasiment la seule voix critique des négociations en cours relatives à l’augmentation du budget de l’Union en 2011 : « la Commission européenne et le Parlement européen hurlent qu’ils veulent une augmentation de 6% du budget de l’Union. C’est donc qu’ils veulent gaspiller davantage encore ?! » s’est-elle émue.


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  • Athène : un invierno calentito


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