• Marine Lepen :

    la cause profonde des plans de rigueur


    Résorber notre dette : Sortir de la Loi de 1973
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  • Comment les Allemands deviennent eurosceptiques

    Emmanuel Lévy - Marianne | Lundi 13 Décembre 2010 source

    La question de l'euro et de sa survie est clairement posée en Allemagne. Hans-Olaf Henkel, ancien patron des patrons, et europhile convaincu, prêche désormais pour l'éclatement de la zone euro et l'émergence de deux euros, un pour le Nord, un pour le Sud. Ce sentiment grandit outre-Rhin et explique nombre de choix de la chancelière.


     

    Quand, en France, on évoque Henkel, c’est plutôt au géant Allemand de la chimie et à ses produits ménagers « vus à la TV » comme Décape four ou Minidoux, que l’on pense.  De l’autre côté du Rhin, et davantage encore dans les milieux économiques, on pense Hans-Olaf, le prénom de l’ancien patron des patrons allemands. Lequel Hans-Olaf Henkel s’est dernièrement illustré par ses propos décapants sur la monnaie unique.

    Dans son dernier livre, « Sauver notre argent, l’Allemagne est bradée » -tout un programme- il ne propose rien moins que de liquider l’euro.
    Sa thèse ? La solution à la crise européenne passe par la fin de la monnaie unique. Du moins sous sa forme actuelle, puisque y est prônée la séparation la zone euro en deux devises : une pour les pays du Nord, incluant l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-bas, et la Finlande et une autre pour les pays du Sud, dont la France.

    Et Hans-Olaf Henkel, à l’instar du patronat allemand, de décliner ce qui ne convient pas à l’hyper puissance continentale. Cette nouvelle zollverein, pourrait s’étendre à ses autres voisins germaniques: non membres de l’euro, il est persuadé que le Danemark, comme la Suède adhéreraient à l’euro du Nord.
    Les critiques de l'ancien patron de la puissante fédération allemande de l'industrie se résument en trois principaux points:
    1) La contribution budgétaire de l’Allemagne au budget européen est trop importante.
    2) La politique monétaire est totalement inadaptée au pays : trop restrictive de 2002 à 2005, expansionniste voir laxiste depuis.
    3) La participation aux mécanismes de solidarité comme le fond européen de stabilité financière (FESF) représente une ruine pour les Allemands et une incitation à l’inconséquence pour les autres pays.

    Volte-face d'un europhile

    Cette véritable volte-face, pour cet ancien europhile actif, entre en résonance avec une opinion allemande sous l’emprise d’une « euroscéptie » aigue, convaincue qu’elle est, d’être le dindon de la farce.
    Cette défiance, Angela Merkel ne l’ignore pas. Un récent sondage mesure ce mécontentement grandissant: 36 % des Allemands se déclarent favorables au retour du D-mark, tandis qu'ils sont 57 % a dire regretter sa disparition au profit de l'euro. Même Der Spiegel, le très pro européen magazine de centre gauche, relaye cette inquiétude dans son dernier numéro: « L'ultime bataille. Comment l'Europe a ruiné sa monnaie ».

    En pleine tempête sur l’euro, la Chancelière a pris la mesure de l’angoisse qui travaille son pays. Ses choix politiques transparaissent lors de l’élaboration du plan de sauvetage de l’Irlande, accepté de justesse par l’Allemagne. Non sans avoir imposé ses conditions pour la création et le fonctionnement du véhicule doté de 450 milliards d’euros. Le FESF (Fond européen de stabilité financière) reflète davantage le souci de préserver le système financier privé dans lequel sont largement impliqués les établissement allemands qu’un message de confiance renouvelée à l’euro.

    Ce scepticisme germanique s'exprime au grand désespoir des Français. L’Elysée, Bercy, ou encore Jean-François Copé, le ministre de l’UMP, ont beau faire vivre l'idée d’un G2, liant l’Allemagne et la France, pour  copiloter le navire en pleine bourrasque, la barre est clairement dans les mains allemandes. Et la vision française donne à voir plutôt de l’érotomanie qu’une véritable union des égos.

    Certes, l'Allemagne a dû reculer à deux reprises face aux exigences françaises. Lorsque Angela Merkel demandait l'exclusion de l'euro de la Grèce. Ou quand elle a échouait à mettre en place des mécanismes automatiques pour sanctionner les pays défaillants. Mais ces deux demandes, inacceptables pour les autres colocataires de la zone euro, n'auraient abouti à rien moins qu'à l'éclatement de la monnaie unique.

    Sur la rupture franco-allemande, la froide analyse d’Hans-Olaf Henkel, dans l'interview au journal belge l’Echos, du 9 décembre est sans appel : « si vous voyez ce qui s’est passé ces six derniers mois, vous constatez une divergence totale entre la France et l’Allemagne sur des questions fondamentales ». Position qu'il exprime encore hier, dimanche 12 décembre, dans une interview accordée cette à nos confrères du Journal du dimanche.

    Non à l'eurobond, le plus sur moyen de dire non au fédéralisme

    Dans une tribune publiée dans le Financial Time, le quotidien britannique de référence économique, deux ministres des finances l’Italien Giulio Tremonti et le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, par ailleurs président de l’Eurogroup, ont appelé à la création d’eurobond (des euros obligations). Ce premier pas vers un fédéralisme, puisque cette dette serait indistinctement portée par chacun des citoyens de l’Union monétaire, porte un seul et unique message : l’irréversibilité de l’euro : « L'Europe doit formuler une réponse forte et systémique à la crise, afin d'envoyer un message clair aux marchés mondiaux comme aux citoyens européens. Ce message est celui de notre engagement politique à l'union économique et monétaire, et de l'irréversibilité de l'euro. »

    C’est tout simplement « nein ». Pour la Chancelière, il ne peut être question de solidarité sans limite de temps, d’espace et de montant. Cette fille de pasteur ne pardonne pas les erreurs, et ceux qui ont péché périront par là où ils ont péchés : «La concurrence entre des taux d'intérêt est une incitation à respecter les critères de stabilité».

    La réalité est donc douloureuse. Nicolas Sarkozy n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à Angela Merkel dans son refus des Eurobonds. Cette solution qui avait les faveurs de Paris a été clairement enterrée. Certes, elle ne fut officiellement pas portée par la France, mais par ses messagers.

    Angela Merkel ne fait que suivre les demandes renouvelés du patronat allemand excédés de « payer » pour les pays « huile d’olive ». « On va filer vers une situation où les contribuables de Finlande vont soutenir les contribuables d’Athènes. Et le gouvernement allemand va voir une augmentation énorme de son taux d’intérêt à cause de l’effet égalisateur de l’euro-obligation, alors que l’Espagne le verra diminuer pour la même raison. Monsieur Juncker a raison: l’introduction de l’euro-obligation va résoudre tous les problèmes, il n’y aura plus d’attaques sur l’euro. Mais il y a un inconvénient énorme: nous entrons dans une union où tout le monde est responsable de tout le monde, et au final, personne n’est responsable de rien. », poursuit Hans-Olaf Henkel dans son interview.

    Bref l’Allemagne, qui sous son impulsion et avec la bénédiction de Gerhard Schröder a mis en place une politique d’hyper compétitivité dont elle retire aujourd’hui les fruits, ne veut plus payer pour les d« ilettantes », les « oisifs » et pire les « impécunieux » de la zone euro. En cela il partage un sentiment largement répandu, d’abord dans la sphère patronale, puis dans la sphère politique, et qui gagne, au final l'opinion publique.
    Quel est ce sentiment ? Primo les autres pays de la zone euro n’ont pas fait les « ajustements structurels » (blocage du pouvoir d'achat, augmentation des horaires) que l’Allemagne a opérés. Secundo, les politiques « non conventionnelles » mises en place par la BCE (prêts entre pays, monétisation des dettes publiques, et éventualité de l’eurobond) sont dangereuses. Bref, l’économie allemande se porterait on ne peut mieux sans l’euro.

    Ce qui se traduit en une phrase par Hanz-Olaf Henkel par « En Allemagne nous avons une expression qui dit: nous préférons avoir une fin difficile que des difficultés sans fin. »  Hanz-Olaf, on l’a compris fait plutôt dans le Decapfour que dans le Minidoux.
     
    Répondre aux préventions allemandes n'est pourtant pas difficile : la croissance ne résulte pas seulement de la lutte entre la rigueur et le gaspillage ou entre la vertu et le mal. Elle découle aussi de la demande. Or, si les voisins de l'Allemagne vont d'un même pas plus loin sur la voix de la rigueur, elle en paiera un prix douloureux : en 2007 avant la crise, l'excédent commercial allemand sur les pays de l'Union représentait 127 milliards, 65% du total des exportations allemandes !
    Le rebond récent de la croissance allemande s'est effectuée au détriment des Européens, la rigueur généralisée à laquelle l'Allemagne appelle se ferait forcément au détriment de l'Allemagne.
     
    note Webrunner :
     
    Cet article est dédié à un abruti maniant mieux l'insulte que le verbe ,et qui sévit sur Agoravox sous le pseudo "leplancherdesvaches" , pseudo qui lui convient parfaitement d'ailleurs !

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  • La Grèce : tête de pont pour la Chine

     


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  • STRAUSS KHAN:CANDIDAT DU CAPITAL ET DE L’INTERNATIONALE SIONISTE

    décembre 8, 2010 par elmirfaouzi

    D.STRAUSS-KHAN :

    LE CANDIDAT DU CAPITAL ET DE L’INTERNATIONALE SIONISTE

     

    Nous le savons tous, les sondages, c’est du bidon et ils sont bidonnés par des mass media à la solde du grand capital et du sionisme international. Il ne faut pas être une grande sommité intellectuelle pour comprendre ce que cherchent en réalité les sondages à répétition qui placent le directeur du FMI, le socialiste Dominique Strauss-Kahn en tête des présidentiables socialistes et même le probable gagnant des élections présidentielles de 2012 face à un autre candidat du capital et du sionisme, Sarkozy. Cette hystérie sondamaniaque qui agite l’espace médiatico-politique fait partie de ces cartes de pilotage psychologique auxquelles recourt la propagande politique à intervalles olympiques, avant chaque élection présidentielle dans les pays dits démocratiques, avec à la clé, le viol psychique des foules et la manipulation de leur psychisme. On peut ranger les sondages d’opinions dans la catégorie de sub propagande ou de la propagande sociologique qui vise à orienter l’intérêt des électeurs vers des idées, des hommes et des symboles et à envoyer dans les assemblées élues et les enceintes parlementaires des hommes et des femmes inféodés corps et âme aux intérêts du capital et des capitalistes. Ce sont ces serviteurs des monopoles qui font croire aux simples et aux naïfs qu’ils représentent le peuple et l’intérêt général alors qu’ils ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et qu’ils gèrent en bon père de famille les intérêts bien compris d’une poignée et d’une minorité de profiteurs et d’exploiteurs.

     

    La grande supercherie des sondages d’opinion réside dans le fait qu’ils sont considérés comme de la science infuse due à leurs apparences quantitatives avec des chiffres et des pourcentages et comme une forme d’expression démocratique des citoyens. Mais le commun des mortels ignore que les sondages d’opinion sont d’abord et avant tout affaire de gros sous et d’entreprises commerciales maquillées pour le besoin de la cause en instituts de sondage comme les instituts d’études politiques par exemple, pour donner l’impression que leurs méthodes sont scientifiques et donc infaillibles et que leur objectif est désintéressé dénué de tout mercantilisme consistant seulement à mesurer l’état d’opinion à un instant t et à refléter fidèlement et mécaniquement les soi-disant opinions des sondés. D’ailleurs, les sondages d’opinion deviennent un des thèmes favoris de la propagande capitaliste et de la typologie des régimes politiques répartis entre démocratie, dictature et totalitarisme.

    Aujourd’hui, personne n’est dupe du tintamarre médiatique et de la frénésie sondamaniaque orchestrée sciemment et par les instituts de sondages et par les mass media contrôlées par des grands groupes capitalistes et l’État qui servent leurs intérêts, autour de la candidature du socialiste et du sioniste, directeur du FMI, Dominique Strauss-Khan aux élections présidentielles de 2012. Comme les bergers allemands, le capital, les capitalistes et l’Internationale sioniste ont du flair et comme pour la candidature de Sarkozy en 2007, ils ont trouvé leur joker, pour les élections présidentielles de 2012, au cas où les choses tournent mal pour l’autre joker aujourd’hui à l’Elysée, en la personne d’un socialiste ardent défenseur de la gouvernance mondiale et donc des États nabots et de surcroît un sioniste notoire, Dominique Strauss-Khan, sur qui ils misent et dans qui ils placent tous leurs espoirs, s’il est élu en 2012, pour continuer voire amplifier davantage la politique de casse et de régression sociale menée aujourd’hui par la droite et pour porter haut et fort leurs couleurs tant en France qu’à l’étranger. Si le directeur du FMI est devenu aujourd’hui « le chouchou » des mass media et des milieux d’affaires, ce n’est pas comme ils le prétendent pour sa posture intellectuelle, ses qualités « d’Homme d’État » et ses « compétences techniques » mais tout simplement pour son archéo-libéralisme illustré par son discours sur la gouvernance mondiale et pour être l’homme de main de l’Internationale sioniste.

     

    FAOUZI ELMIR


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  • La Corée du Sud organise des manoeuvres militaires à munitions réelles
     
    Navires de guerre sud-coréens, le 07/12/2010
    Navires de guerre sud-coréens, le 07/12/2010
    Reuters
    Par RFI

    La marine sud-coréenne va procéder lundi 13 décembre 2010 à des exercices navals en utilisant des munitions réelles, a annoncé un responsable militaire ce dimanche. Ces manoeuvres, qui se dérouleront jusqu'au 17 décembre, entrent dans le cadre d'un déploiement plus vaste qui a débuté le mois dernier et provoqué la colère et des représailles militaires de la part de la Corée du Nord. De fait, depuis le début de l'année, la situation n'a pas cessé de se détériorer entre la Corée du Sud et sa voisine du Nord et dans la sous-région, l'atmosphère s’est particulièrement dégradée.

    Depuis le mois de mars, et le torpillage d'une corvette sud-coréenne, la mer Jaune est le théâtre d'un conflit de «basse intensité». Les incidents sont peu fréquents mais cette année, ils ont été d'une gravité exceptionnelle comme en témoigne encore le bombardement d'un îlot sud-coréen par l'artillerie de Pyongyang le 23 novembre. C'est un épisode inédit depuis la fin des opérations militaires, en 1953, qui rappelle que les deux Corée (chacune adossée à sa puissance nucléaire, l'une américaine, l'autre chinoise) sont toujours en état de guerre. Et cette semaine, le calendrier militaire prévoit qu'on va donc continuer à jouer avec le feu.

    En principe, compte tenu de l'ancienneté du conflit et des risques d'incidents, chacun a pu élaborer une chaîne de commandement à l'épreuve des dérapages. Les officiers ont les nerfs solides. Le problème, c'est que dans ce genre de contexte, on a beau vouloir éviter le pire, à force de vouloir montrer ses muscles à l'adversaire, on n'est pas à l'abri d'une réaction intempestive et d'un enchaînement incontrôlable des événements.

    Alors, depuis une quinzaine de jours, les initiatives se succèdent. Les agendas diplomatiques débordent de rendez-vous. Les Américains, par exemple, manifestent à la fois une présence militaire soutenue auprès de leurs alliés et, soucieux de calmer le jeu, dépêchent cette semaine à Pyongyang Bill Richardson, leur meilleur spécialiste du dossier.

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  • Ces réunions secrètes pour assurer la domination des grandes banques

    Le New York Times vient de révéler l’existence de réunions confidentielles entre les principaux groupes bancaires mondiaux, JPMorgan Chase, Goldman Sachs, et Morgan Stanley.

    D’après l’édition du New York Times de dimanche, les grandes banques qui dominent le marché très opaque et lucratif des produits dérivés tiennent des réunions secrètes une fois par mois pour maintenir leur suprématie.

    "Ces hommes partagent un objectif : protéger les intérêts des grandes banques dans le marché des dérivés, l’un des domaines les plus lucratifs et controversés de la finance", écrit le quotidien. Ces hommes qui viennent "notamment de JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Morgan Stanley", "partagent aussi un secret : les détails de leurs réunions, et même leurs identités, qui sont totalement confidentielles". "Ces banquiers forment une commission puissante qui permet de superviser les dérivés", des instruments qui, notamment dans les secteurs de l’assurance ou du pétrole, aident à se prémunir de risques, explique le quotidien.

    En théorie, "ce groupe existe pour préserver l’intégrité de ce marché de milliers de milliards de dollars", mais en réalité "il défend également la domination des grandes banques".

    "Les banques de ce groupe, qui sont affiliées à une nouvelle chambre de compensation de dérivés", "se sont battues pour bloquer l’entrée d’autres banques sur ce marché, et elles essaient d’entraver les efforts destinés à rendre toute l’information sur les prix et les commissions disponible pour tous", ajoute l’article du New York Times.


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  • Le Parlement irlandais approuve la baisse du salaire minimum

    On remarque que les smicards perdent 11,5% de leur salaire, tandis que les membres bien rémunérés du gouvernement n’en perdront que 6% !

    Le Parlement irlandais a approuvé vendredi la baisse du salaire minimum, ainsi que celle de la rémunération des membres du gouvernement. Ces mesures figurent dans le budget 2011 présenté en début de semaine, le plus rigoureux de l’histoire du pays.

    Le salaire horaire minimum, perçu par environ 50’000 personnes en Irlande, sera ainsi réduit d’un euro, à 7,65 euros. Par ailleurs, la loi prévoit une baisse des salaires du Premier ministre et des autres membres du gouvernement d’environ 6%, à 214’000 et 181’000 euros par an respectivement.

    Le vote de cette nouvelle loi, qui fait suite à l’approbation de plusieurs autres mesures budgétaires cette semaine, permet au budget 2011 de franchir une nouvelle étape en vue de son adoption définitive.

    Celle-ci ne sera toutefois pas bouclée avant le début de l’année prochaine, voire février, vu que la loi de finances proprement dite, qui forme le plus gros morceau de la législation budgétaire, ne sera pas examinée par les députés avant la mi-janvier.

    Le budget irlandais pour 2011, présenté mardi, représente un effort de rigueur de 6 milliards d’euros. C’est le plus sévère de l’histoire du pays et il forme la principale contrepartie du sauvetage de l’île par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.

    Parallèlement à l’examen du budget, le Parlement irlandais se prononcera mercredi prochain sur le plan d’aide international. Le gouvernement avait accepté ce jeudi de le soumettre à un vote des députés.


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  • Bosser plus pour gagner moins : mais si, c'est possible !

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    La dernière médication à la mode contre la crise : travailler plus ! Gérard Longuet et Dominique Strauss-Kahn le préconisent. Mais personne ne fait attention au plan des syndicats européens pour retrouver une vraie croissance

     
     
    C’est fou ce que certains politiques ont des obsessions. Parlez de la crise à Gérard Longuet, président du groupe UMP du Sénat, il réplique aussitôt « yakaenterminéavéles35eurs ». Je blague ? Non, il suffit de relire son interview au Monde  de samedi : « ou on sort de l’euro, ou on sort des 35 heures », explique-t-il. Qu’entend-il par là ? Tout simplement « travailler plus pour le même prix ». Les feignants de travailleurs devront réparer les dégâts du capitalisme causée par l’absolue perte de contrôle de la finance, par des financiers follement payés, et des politiques complices. Le plus étrange c’est que l’idée séduit aussi Dominique Strauss-Kahn. Dans le fameux discours de Francfort , qu’on ne revisitera décidément jamais assez, le directeur général du FMI s’en prend lui aussi aux horaires trop maigres des salariés européens : « Europe’s living standards have stopped improving for one key reason—citizens are not reaching their full potential. To some extent, this reflects a conscious social choice to work fewer hours. There is nothing problematic here—after all, happiness does not come from income alone. But there is a dark side. Unemployment in Europe is chronically high, and employment participation is persistently low—especially among women, older workers, and the young. A key reason is that labor market institutions tend to reward privileged insiders at the expense of excluded outsiders. » (1)

    Si l’on suit l’homme qui introduisit les 35 heures dans le programme du Parti socialiste en 1997, le choix social conscient de travailler moins produirait le sous-emploi des  vieux, des jeunes et des  femmes (ça va faire jaser au PS…). Cela réjouira les 9,3% de chômeurs en moyenne en Europe…
     

    Il existe bien une nuance (et davantage, évidemment) entre Longuet et Strauss-Kahn. Le premier imagine basiquement que la fin des 35 heures (donc le retour aux 39 heures sans augmentation de salaires) permettra de supprimer 20 milliards d’euros d’allègement de cotisations sociales qui pèsent sur le budget de l’Etat. Le second analyse le marché du travail actuel comme « dual », excluant les salariés moins productifs ou considérés comme tels par les employeurs
     

    Mais ces étranges appels convergeant à travailler plus longtemps a une signification : tout simplement que nos élites, face à la crise, ont fait le deuil du progrès social. S’il existe un manque de productivité en Europe (il est plus que réel), il ne peut plus être comblé que par le recul du coût du travail et des « rigidités » du marché du travail. Ce que les Grecs, les Irlandais, les Portugais et els Espagnols ont déjà subi, nous aurons à le subir à notre tour.
     

    Faut-il se résigner ? Non. On peut aussi écouter les syndicats, qui proposent la voie d’un New Deal réactualisé. La Confédération européenne des syndicats (pas des anarcho-syndicalistes, ceux-là) a élaboré un plan très malin, baptisé Initiative pour la dette et l’investissement, qui consiste à faire absorber la dette publiques jusqu’à 60% du PIB par la BCE, et à lancer de euro-obligations pour financer un vaste programme d’investissement. Ils l’ont adressé  aux ministres des finances réunis à Bruxelles lundi et mardi. John Monks, secrétaire général de la CES, se dit près en entrer dans une négociation qui permette de sauver et l’euro et le modèle social européen. Reste à savoir s’il y a un chef de gouvernement dans l’Union qui aura assez de courage pour se sortir de la gangue néolibérale et relever le défi!
     

    (1)   "Le standard de vie des Européens a cessé de progresser pour une raison clé: les citoyens de donnet pas leur plein potentiel. D'une certaine manière cela est reflété par el choix social conscient de travailler moins longtemps. Il n'y a rien là de problématique. Après tout le bonheur ne vient pas que des revenus seuls. Mais il y a une face noire: Le chômage est chroniquement élevé, essentiellement pour les femmes et les travailleurs jeunes ou âgés. L'une des explication est que le marché du travail privilégie ceux qui sont déjà en poste au détriment de ceux qui sont en dehors" Traduction HN


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