• Mélenchon : Marine Le Pen héritière des nazis !


    C’est le point Godwin liende l’année, signé Jean-Luc Mélenchon.

    Le 7 décembre, Jean-Luc Mélenchon est l’invité du Grand Journal de Canal Plus. Interrogé sur le refus de Michel Drucker et Laurent Ruquier d’inviter Marine Le Pen dans leurs émissions du service public - où lui-même a été invité -, le leader du PG prend la défense des animateurs de France 2, et en particulier de Drucker. Selon Mélenchon, Marine Le Pen - qui refuse l’étiquette d’extrême droite - est l’héritière directe des nazis, qui ont exterminé les juifs et les communistes dans les camps de la mort durant la Seconde Guerre mondiale. Un jugement très éloigné, notons-le, de celui de Lionel Jospin, qui considère que le FN n’a rien d’un parti fasciste.
     
    L’ancien sénateur socialiste arbore même sur sa veste un triangle rouge en mémoire des déportés communistes victimes des nazis, dont les Le Pen se situent selon lui dans la droite ligne. Mélenchon, qui flirte aujourd’hui avec les communistes, oublie le pacte germano-soviétique (pacte de non agression entre nazis et communistes, finalement rompu par les nazis), les goulags soviétiques, les collabos socialistes et communistes (Déat, Doriot...), mais cette mémoire sélective est habituelle.
     
    Dans les intentions de vote pour 2012, rappelons que Marine Le Pen récolte deux fois plus de suffrages que Jean-Luc Mélenchon (13% contre 6,5 %), et que les deux responsables politiques draguent la même clientèle, avec un discours populiste assumé. Sans doute ne faut-il pas aller chercher plus loin ce coup bas de Mélenchon, qui s’affirme de jour en jour comme une réelle menace pour la liberté d’expression en France - car la liberté d’expression ne vaut que si elle est partagée par tous ! Mélenchon est depuis longtemps un partisan de l’interdiction pure et simple du Front national.
     


    J.L Mélenchon : "J'ai toujours été pour l'interdiction du FN
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    Mélenchon a aussi peut-être voulu réagir à l’intervention de Bernard-Henri Lévy, sur ce même plateau du Grand Journal, qui avait mis en garde les Français contre la "fasciste" Marine Le Pen et le "populiste" Mélenchon. Au lieu de rendre les coups à BHL (trop fort pour lui), il a préféré taper sur l’autre personnalité attaquée... pour bien s’en distinguer.
     
    Ne craignant pas l’incohérence, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré le 18 août dernier que Marine Le Pen était plus modérée que Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Est-ce à dire que ces derniers flirtent aussi avec le nazisme ? Et qu’il faut les interdire d’antenne dans les émissions d’infotainment de France Télévisions ?

    Un sondage est actuellement en ligne sur le site du Parisien. A la question "Trouvez-vous normal que Marine Le Pen ne soit pas invitée chez Drucker ?", 71 % des 8100 votants ont répondu "non", 29 % ont répondu "oui". Jean-Luc Mélenchon a encore des efforts à faire pour être en phase avec le peuple français qu’il prétend diriger, un peuple qui ne se résignera pas si facilement à vivre sous le régime de la censure, et qui se laisse de moins en moins impressionner par le terrorisme intellectuel et la reductio ad hitlerum.

    par Paul mercredi 8 décembre 2010

    Note Webrunner : maintenant les choses sont claires(pour ceux qui n'avaient pas vu venir) ; Méluche est parachuté par l'oligarchie en place pour flinguer le FN


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  • Les organisateurs de la "révolution Cantona" dénoncent les médias

    Depuis le début du mois de novembre 2010, nous avons assisté à un nouveau type de censure. Chacun s’attendrait à ce que la censure consiste à ne pas parler d’un sujet du tout. Un peu comme à l’époque de l’EX-URSS. Aujourd’hui, la censure consiste à faire du bruit autour d’un sujet qu’on ne peut plus cacher à cause de l’intérêt qu’il suscite sur le net. Faire du bruit, beaucoup de bruit... Mais surtout ne rien dire. Ne pas entamer de débat de fond. Ne pas quitter l’anecdotique... reprendre des dépêches foireuses d’agences de presse, coller des photos... des titres slogans. Mais surtout pas de débat de fond.

    Nous avons accordé des dizaines d’heures d’interview aux médias, où nous avons lourdement insisté sur le fait que nous combattions un système, un mode de création monétaire reposant sur une dette qui ne peut être que exponentielle et impossible à amortir. Sur le fait que le Traité de Lisbonne imposé aux citoyens européens nous rendait tributaires des caprices des marchés financiers et des agences de quotations qui obligent nos gouvernements et chefs d’état à nous soumettre à tous les sacrifices pour répondre à leurs exigences.

    Nous avons lourdement insisté sur l’importance démocratique de retrouver le pouvoir d’émettre et de contrôler notre monnaie, de renationaliser les banques, de séparer les banques commerciales des banques d’investissement de sorte qu’il ne soit plus possible de spéculer avec les dépôts des citoyens... Et aussi sur l’immense arnaque que représente le fait de titriser nos dettes, nos emprunts pour s’en servir comme actifs, pour spéculer sur les marchés financiers. Nous avons expliqué que c’est contre tout cela que nous luttons, car on ne pourra pas résoudre la crise que nous vivons aussi longtemps que les causes ne seront pas identifiées et combattues.

    Les banques ont été les premières bénéficiaires de la crise que nous subissons à cause de leur irresponsabilité. Elles ne se sont jamais autant enrichies ! La BNP Paribas est aujourd’hui plus riche que l’Etat Français ! Dans ces conditions, l’Etat ne peut plus contrôler, sanctionner ou réguler ceux dont il dépend.

    Si vous relisez les articles qui sont parus suite à nos interviews, ou si revoyez les émissions de télévision ou reportages de JT qui ont couvert cet événement, vous constaterez que rien de tout cela n’a jamais été abordé ! On a parlé de Canto, de sa légitimité ou pas à faire ce genre de déclaration, on a parlé de l’effet buzz d’internet, de la colère légitime des français contre leurs banques qui ne les aident pas assez... Mais après ???? Quel débat de fond y-a-t’il eut ? Il y avait tant et tant de choses à dire ! Pourquoi n’y a-t’il eut que du bruit et aucune analyse honnête sur le fondement de notre action ?

    Pourquoi les médias officiels ont-ils renoncé à jouer leur rôle de 4ème pouvoir ?

    Les banques représentent aujourd’hui l’une de leurs plus grosses sources de recettes publicitaires des médias ! Les pubs pour les banques et les incitations aux crédits se répandent au même rythme que la misère s’installe.

    Nul ne mort la main qui vous nourrit. De par sa dépendance aux recettes publicitaires générés par les banques, la presse officielle n’a plus l’indépendance qu’elle DEVRAIT avoir. Voilà encore un constat de dérive démocratique. Et voilà pourquoi de plus en plus de citoyens s’en détournent pour se retourner vers les médias alternatifs.

    Nous assistons non seulement à une faillite de l’économie mondiale, mais également à la faillite des médias.

    Nous vous invitons donc à prendre avec beaucoup de réserve les messages qu’ils vous desservent entre deux pubs pour Cetelem et à les interpeller pour qu’ils répondent de leurs manquements. Ecrivez-leur, faites-leur savoir que vous voulez qu’ils parlent des sujets que nous avons abordés au sur les pages de ce site. Exigez des débats contradictoires entre leurs “experts” qui nous baladent depuis des années et ceux qui dénoncent ces fumisteries depuis le début de notre dépendance aux marchés financiers. Poser les questions justes, exiger de vraies réponses, ne plus croire ou laisser dire n’importe quoi. Leur montrer que nous n’acceptons plus qu’on nous infantilise. C’est ainsi seulement que nous gagnerons la guerre contre la néo-censure.


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  • Ton Finkytraining hebdomadaire sur ARTE

     

    Quand les nazis filmaient le ghetto

    Quand les nazis filmaient le ghetto

    • Genre : Documentaire - Culture Infos
    • Pays : Allemagne
    • Nationalité : allemand
    • Date de sortie : 2009
    • Durée : 1h26

    • En mai 1942, quelques semaines avant les premières déportations massives vers Treblinka, des nazis tournent durant un mois des scènes de la vie du ghetto de Varsovie. En 1954, 62 minutes muettes sur plusieurs bobines ont été retrouvées en RDA, avant d'être transférées au musée de l'Holocauste, à Jérusalem. Longtemps, chercheurs et historiens ont pensé que ces films restituaient assez fidèlement la vie dans le ghetto. Mais en 1998, une nouvelle bobine a été découverte, présentant le glaçant «making of» de ce film. Armés de leurs caméras, les nazis donnent des instructions de tournage aux habitants et refont des prises pour obtenir le résultat escompté. La réalisatrice israélienne Yael Hersonski croise ces archives brutes avec les témoignages récents de cinq survivants et un entretien avec Willy Wist, l'un des cameramen d'alors.
     

    autoflagellation obligatoire aprés avoir visionné le documentaire...
     
    Les videos indispensables :
     

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  • Crise systémique : l’heure de vérité approche !

    Le 8 novembre 2010 a eu lieu un événement d'une importance capitale qui a fait deux lignes dans la plupart des grands quotidiens. En effet, lundi 8 novembre, Ambac Financial, l'assureur obligataire américain, s'est inscrit sous protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. L'inscription en faillite du groupe devant l'U.S. Bankruptcy Court de Manhattan est le signe précurseur d'une catastrophe économique sans précédent à venir car Ambac est un réhausseur de crédit (ou monoline en anglais) qui est au coeur même du processus de titrisation basé sur une logique assurantielle. En effet, ils transforment par ce biais les dettes (créances) en titres financiers, une vaste pyramide de Ponzi !

    Ils apportent ainsi leur garantie de paiement en cas de défaut ou de faillite de l’émetteur de ces titres. C'est donc tout notre système financier qui est en train de s'effondrer sous nos yeux et les montants en jeu sont si colossaux qu'aucun état ne pourra assumer ces pertes qui devront être prises en charge par une structure supranationale (FMI, BCE).
     

    Par exemple, Ambac garantirait pour 700 milliards de dollars de ces instruments de dettes (CDS) ce qu’il faut comparer aux 400 milliards de dollars (selon les analystes d'IFR, un service de Thomson Reuters) de Lehman Brothers dont la faillite, le 15 septembre 2008 a donné le coup d’envoi de la crise actuelle.

    source


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  • APOCALYPSE DES REVOLUTIONNAIRES DE PACOTILLE - LLP

     

     

    "Nous voici avec la preuve des connivences entre politiques dont le seul et unique lien commun à tous est la franc-maçonnerie hypocrite et criminelle. Nous voici devant l’Histoire, devant la réalité et n’est-elle pas sublime ? Les politiques de "gôôche" ont tombé leur masque et nous les découvrons sous leur véritable nature : de vulgaires salariés des banksters. Nous y voilà...

    Pendant la crise, au moment où les banksters étaient fragilisés et au bord de la banqueroute, nos gouvernants ont injeté des milliers de milliards d’euros sans aucune contre partie ! On les avait tels des loups piégés mais nos laquais des banksters qui nous servent de gouvernants n’ont rien fait, rien exigé !!! Un comble, une gabegie qui nous coûte aujourd’hui la prostitution de l’Irlande, suivront le Portugal, l’Espagne et pourquoi pas nous ? Et dire que l’Irlande a été obligée de "revoter" contre sa volonté initiale "pour" l’UE, tout ça pour se retrouver en FAILLITE voire de ne même pas se faire aider car trop faible ! La blague du siècle...

    Et si cette journée ne rassemble pas tout le monde espéré, qu’elle soit renouvelée jusqu’à l’écroulement complet de ces chateaux de cartes. Que ça brûle.. [...]"
     
    LeLibrePenseur

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  • Alerte en Espagne !

    Avec une constance qui n’a d’égal que l’aveuglement, le gouvernement espagnol tient le discours de la ferme assurance. ’L’Espagne n’a rien à craindre’. Face au chômage de masse et aux fragilités du système bancaire, les belles paroles ne suffisent cependant pas. En France, pendant ce temps, on écoute les vidéos de Cantona...

    L’Espagne est le gros éléphant dans la crise de la dette européenne, parce qu’il n’y aura probablement pas assez d’argent pour la renflouer financièrement  » a récemment affirmé lors d’une conférence à Prague Nouriel Roubini qui enseigne à l’Université de New York. Ces propos tombent mal, compte tenu des efforts réalisés par les gouvernements européens pour secourir l’Irlande le mois dernier (85 milliards d’euros). « Le gros éléphant dans le magasin de porcelaines n’est pas le Portugal, mais l’Espagne. Il n’y a pas assez d’argent disponible pour réaliser le sauvetage irlandais en cas de problème. »

    Dans le pire des cas, l’Espagne aurait besoin de 351 milliards d’euros sur trois ans. Son déficit est le troisième de l’UE, mais Madrid affirme contrôler la situation. Pourtant, les banques espagnoles détiennent 181 milliards d’euros d’actifs plus ou moins liés à l’immobilier. « En Espagne, de mon point de vue, l’ardoise dépassera les prévisions du gouvernement espagnol. Les tests d’effort pratiqués à l’encontre des banques n’ont pas levé les doutes. » Le New-Yorkais anticipe d’ores et déjà l’intervention du FMI. [source].

    On reproche à Nouriel Roubini son pessimisme. Je manque malheureusement des compétences pour en juger. Il me semble qu’il expose toutefois avec clarté les mécanismes de la crise européenne entamée il y a quelques mois en Grèce. Celle-ci a démarré lorsque des investisseurs privés ont obtenu que leurs pertes se transforment en dette publique. Econoclaste utilise l’expression de déni de réalité pour qualifier la décision des dirigeants européens de refinancer la dette grecque puis irlandaise. Le problème demeure entier, simplement repoussé dans le temps. Mais en 2008, le gouvernement américain n’a-t-il pas sauvé la banque Lehman Brothers et les deux principaux organismes spécialisés dans le refinancement des crédits hypothécaires (Fannie Mae et Freddie Mac), accusés de ne pas avoir maîtrisé leurs investissements ? Les dirigeants européens avaient-ils une alternative ? De fait, les grandes banques françaises, allemandes, suisses, ou anglo-saxonnes ont temporairement réussi à passer entre les gouttes.

    En Espagne, le premier ministre bat des records d’impopularité depuis qu’il a opté pour une stricte orthodoxie budgétaire [El Zapatero]. La presse tente de déceler des signaux positifs. Jose-Luis Zapatero gagnerait du temps, essaierait de protéger le pays des attaques extérieures. Les semaines ne passent pas sans qu’il annonce une nouvelle série de mesures, cette semaine la fin des aides aux chômeurs en fin de droit, la privatisation partielle de la loterie nationale et celle de l’autorité de régulation du trafic aérien. Cette seule annonce a déclenché une grève sauvage dans les aéroports espagnols [source]. A Madrid, on réfléchirait à une prochaine augmentation des taxes sur les carburants, l’alcool et le tabac [source]. L’augmentation du prix des cigarettes en France permettra de toutes façons d’améliorer les recettes fiscales espagnoles ; les buralistes français protestent en vain [source]. La ministre de l’Economie et vice-présidente du gouvernement espagnol se démultiplie pour répandre la bonne parole dans les organes de presse européens. Elle répond aux interrogations avec le ton protecteur et rassurant du médecin qui peine à soigner un malade chronique. Le gouvernement espagnol maîtrise la situation, argumente t’elle à la BBC.

    Elena Salgado ne se contente pas de reprendre les critiques déjà entendues sur les politiques menées à l’intérieur de l’Union européenne contre la crise : naïves (« Il y a en effet de la spéculation contre l’euro »), tardives, et mal coordonnées. Dans une interview aux Echos, elle soutient que son pays ne recourra à aucune aide financière étrangère dans le futur, en insistant bien sur les spécificités grecque et irlandaise. Les banques espagnoles répondent bien aux tests d’effort, précise t’elle sans mentionner leurs engagements risqués au Portugal, ou leur implication dans un marché immobilier en difficulté [Lorsque je suis fort, c‘est alors que je suis faible]. Sur ce point, la ministre espagnole use d’arguments sibyllins. « Le déséquilibre du bâtiment s’est corrigé de lui-même : le nombre d’habitations en construction est très inférieur à la demande. Le stock va donc se réduire. […] La crise [immobilière] est terminée mais elle laisse un stock important. Et le stock le plus important concerne les logements secondaires. Mais c’est assez normal, car je rappelle que plus de 80% des Espagnols sont propriétaires, ce qui, à terme, est une bonne chose. » On peut en douter. En septembre 2010, plus de 20 % des actifs sont au chômage, deux fois plus qu’en France [source].

    La dette publique espagnole reste cependant en deçà des seuils observés dans d’autres pays de l’Union. Malgré la part prise par les régions et les municipalités, aucune des quatre plus grosses économies de l’Union n’est parvenue à une maîtrise équivalente des dépenses : ni l’Italie (118 % du PIB), ni la France (78 %), ni l’Allemagne (73,5 %) ni le Royaume-Uni (68 %) [source]. Madrid préfère toutefois prendre les devants en affichant un objectif de déficit deux fois moindre en 2011 (6 %) qu’en 2010 (11 %) [source] Le gouvernement espagnol n’assume même pas ses responsabilités au lendemain d’élections qui ont balayé la coalition socialiste - autonomiste au pouvoir à Barcelone, les électeurs sanctionnant une gestion hasardeuse. En octobre dernier, la Generalitat a ainsi décidé de lancer un emprunt - pompeusement appelé bon patriotique - au taux annuel de 4,75 %… afin de payer ses fonctionnaires [source] ! Le gouvernement s’aveugle sur la situation actuelle de l’Espagne, défend mal la part inattaquable de son bilan et privilégie des pistes hasardeuses pour échapper à la menace d’une déflation [source].

    Kenneth Rogoff émet lui aussi des réserves au sujet de la capacité de l’Etat espagnol à intervenir en cas de défaut de son système bancaire : « Le cas de l’Espagne est plus compliqué. Le gouvernement central est sans doute solvable, ce qui ne semble pas être le cas de plusieurs municipalités et établissements bancaires espagnols. La grande question dans ce cas est de savoir si le gouvernement central est prêt, comme en Irlande, à assumer la dette privée (et municipale). A nouveau, l’histoire n’incite pas à l’optimisme. Il est très difficile pour un gouvernement central de rester sur la ligne de touche quand des acteurs clés de l’économie sont au bord de la faillite. » On pourrait ajouter sur la liste des dettes inquiétantes celles des vingt clubs de football de la Lliga espagnole, estimées l’an passé à plus de 3,5 milliards d’euros [source].

    Un footballeur fait justement parler de lui en France en ce début de mois de décembre. Une vidéo d’Eric Cantona circule sur Internet dans laquelle il recommande un retrait massif de liquidités pour déstabiliser les banques détentrices du vrai pouvoir. Cette boutade - à moins qu’il ne s’agisse d’une réflexion sérieuse, nul ne sait - a provoqué de multiples commentaires dans le monde politique, jusqu‘à celle de la ministre française de l‘Economie ! Proche de celui des Allemands, le taux d’épargne des ménages français (16 % en 2009) est certes deux fois plus élevé que celui observé dans les autres grands pays industrialisés (Italie, Royaume Uni, Japon, Etats-Unis). Le taux d’épargne des ménages espagnols a pratiquement doublé entre 2007 et 2009, dépassant l’an passé le taux français. Beaucoup d’Espagnols anticipent manifestement une crise profonde [source].

    Résumons. Si les Espagnols retiraient leurs économies des banques nationales, il en résulterait un affaissement de leur système banquier. Si les Français faisaient de même le système banquier français s’effondrerait, suivi du système espagnol. Les banques françaises auraient placé en effet 220 milliards d’euros en titre d’Etat ou sous forme de dette privée [source]. En réalité, les banques françaises se soucient sans doute assez peu d’un Cantona qui bat la campagne. Qui ne fait châteaux en Espagne ? En revanche, les sommes engagées en Grèce, en Irlande et bientôt au Portugal ou en Espagne ne seront jamais récupérées. Comme le lait renversé de Perrette.

    PS./ Geographedumonde sur la Catalogne : Verse fredaine et casse trogne.

    Incrustation : La laitière et le pot au lait.

    par Bruno de Larivière (son site) mardi 7 décembre 2010


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  • La Catalogne  paye cher les conséquences de la crise

    Longtemps première région économique d'Espagne, la Catalogne a payé cher les conséquences de la crise et est aujourd'hui devancée par la région de Madrid. Le chômage, en forte progression, est devenu la préoccupation numéro un pour 40 % des Catalans, selon le Centre d'études d'opinion (CEO). La dette de la Catalogne a flambé pour atteindre 29,5 milliards d'euros fin juin 2010.

    Et le gouvernement régional a décidé en octobre de s'adresser aux habitants en lançant le « bon patriotique », au taux de 4,75 % en un an, pour lever 3 milliards d'euros. Pour Gonzalo Bernardos, vice-recteur d'économie à l'Université de Barcelone, cette émission est   « le fruit du désespoir, pour payer les salaires » des fonctionnaires.


    En situation de crise,   « c'est en Catalogne que les effets se font le plus sentir », reconnaît le député socialiste Joan Ferran.   « Mais quand l'économie reprendra, la Catalogne sera la première à récupérer », assure-t-il.   « La crise économique a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase », remarque le député CiU Oriol Pujol, en estimant que « les socialistes n'ont pas été à la hauteur des circonstances ». 


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  • Aux Pays-Bas, Frits Bolkestein invite les "juifs conscients" à quitter le pays

    Le Néerlandais Frits Bolkestein est au cœur d’une vive polémique dans son pays pour avoir incité les "juifs conscients" à quitter les Pays-Bas où, selon lui, ils risquent d’être victimes d’un antisémitisme qui serait en expansion parmi les jeunes d’origine marocaine. "Les juifs conscients doivent réaliser qu’il n’y a plus d’avenir aux Pays-Bas", a affirmé l’ex-commissaire européen. M. Bolkestein leur conseille dès lors d’inciter leurs enfants à émigrer vers les Etats-Unis ou Israël.

    Lire la suite de l’article : http://www.lemonde.fr/europe/articl...


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  • Des rabbins israéliens s’opposent à la vente de maisons à des non-juifs

    Cinquante rabbins d’Israël ont dénoncé mardi la vente ou la location de maisons ou de terrains à des non-juifs, menaçant de frapper d’ostracisme les juifs qui contreviendraient à cette injonction.

    "La Torah interdit de vendre à un étranger une maison ou un champ de la Terre d’Israël (Eretz Israël)", écrivent les rabbins dans une lettre publique dont l’AFP a obtenu copie.

    "Quiconque vend ou loue un appartement dans un quartier où vivent des juifs cause un grand tort à ses voisins, vu que le mode de vie (des non-juifs) est différent de celui des juifs, qu’ils nous persécutent et viennent s’immiscer dans notre existence", écrivent les signataires de la lettre.

    Lire la suite de l’article : http://www.leparisien.fr/flash-actu...


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  • Et au total, ce sont 4.589 milliards d'euros d'aides publiques autorisées par la Commission européenne entre 2008 et octobre 2010! Des chiffres que les Etats et les banques préfèrent oublier quand les plans d'austérité se multiplient.

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