• Les conséquences néfastes de la propagation mondiale du mode de consommation américain

    19 janvier, 2012 source

    Knowckers.org accorde une attention toute particulière aux billets postés sur le web à propos des dérapages du modèle américain d’agroalimentaire qui est en train de devenir un problème d’amplitude mondiale. Cécile Chevré qui rédige chaque jour la Quotidienne d’Agora a posté le 12 décembre 2011 un billet très démonstratif sur les dérapages générés par la consommation d’une certaine forme d’industrie agro-alimentaire d’origine anglo-saxonne. Nous reproduisons cet extrait sur le cas d’école des îles Samoa dont la population est touchée de plein par l’importation d’un mode d’alimentation occidental qui nuit gravement à la santé de la population :
    « Les îles Samoa, situées dans le Pacifique sud, devraient bientôt rejoindre l’Organisation mondiale du Commerce. Mais savez-vous ce qu’elles ont dû accepter pour voir leur adhésion à l’OMC acceptée ? La fin de ses taxations sur les importations de dinde.
    Qu’ont les Samoans contre ces pauvres volatiles ? Eh bien, qu’ils sont trop gras. Car, voilà, Samoa est confrontée à un véritable problème de santé publique : l’obésité. 55,5% de sa population adulte est obèse. Et encore, Samoa n’est pas la grosse des îles du Pacifique. Le taux d’obésité à Nauru atteint 71% de la population adulte, dans les îles Cook, 64% et 59% dans les îles Tonga. Le Koweït fait figure de petit joueur avec un taux d’obésité de seulement 42,8%.
    Conclusion, depuis quelques années, la plupart des îles du Pacifique sud ont instauré des taxes sur les produits gras et sucrés : les bonbons, les sodas, les gâteaux, le sucre, le lait aromatisé, les viandes trop grasses, etc. Taxes qui peuvent dépasser les 30%.
    L’exemple des îles du Pacifique est révélateur d’une grande tendance générale mondiale : l’accroissement de l’obésité. »
    Le plus grave dans cette affaire est la manière dont certaines composantes de l’industrie agroalimentaire française réagissent à ce type de problème.  Les industriels du lait qui n’ont pas communiqué pendant des décennies sur les valeurs nutritives de leur produit, suivent désormais les conseils des multinationales américaines pour bâtir des éléments de langage rassurants en termes de nutrition. A titre d’exemple, l’excès de vitamine A dans le lait américain n’est pas sans poser de problèmes en termes de santé publique. Or ce sont souvent les mêmes multinationales qui se cachent derrière de beaux discours sur la nutrition et l’hygiène pour masquer les travers de leur produits alimentaires de masse et vendus à bas prix.


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  • Le Sénat français vote le texte sur la négation des génocides, notamment celui des Arméniens en 1915 par les Turcs

    Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné fermement le vote lundi soir par le Sénat français d'une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien sous l'Empire ottoman, dénonçant un acte irresponsable de la part de la France.

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    La Turquie n'hésitera pas à rapidement mettre en oeuvre comme bon lui semble les mesures prévues contre la France, souligne un communiqué, dans une référence à de nouvelles sanctions contre Paris.

    Le document accuse en outre la France d'avoir transformé en victime les relations turco-françaises, pour des visées électoralistes.


    Il s'agit d'une initiative très malencontreuse au nom de la politique française, ajoute le communiqué.

    Ankara accuse le président français, Nicolas Sarkozy, qui a voulu ce texte de loi, de tenter de séduire l'électorat d'origine arménienne, avant l'élection présidentielle du printemps.

    Le ministre turc de la Justice Sadullah Ergin, dont le pays a toujours nié ce génocide, a vu dans le vote des sénateurs un manque total de respect et une grande injustice envers la Turquie.

    Il a indiqué sur la chaîne d'information CNN Türk que pour la Turquie cette loi était nulle et non avenue.

    Le Sénat a ratifié lundi soir par 127 voix contre 86 ce texte déjà adopté par l'Assemblée nationale le 22 décembre.

    Pour être mise en oeuvre, la loi doit maintenant être promulguée par le président Sarkozy qui dispose en principe de 15 jours pour ce faire.

    La Turquie a réitéré aussitôt sa menace de représailles permanentes contre la France, si la loi est promulguée.

    Si la loi est promulguée (...) les conséquences seront permanentes. La France est en train de perdre un partenaire stratégique, a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'ambassade de Turquie à Paris, Engin Solakoglu.


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  • source

    Publié par Marc Lafontan |
    le détroit vu de l'espace

    Téhéran ayant menacé de fermer le détroit d'Ormuz, les usa et le Royaume-Uni ont commencé à renforcer leur présence militaire... voilà la carte du Risk actuel avec les forces sur place :


    Cliquer pour + grand

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  • Auteur : Marc Lafontan - Source : Au Bout de la route

     

    22 Janvier 2012 – Les Etats-Unis ont envoyé 12 000 soldats en Libye dans une première phase de mobilisation contre la nation nord-africaine. Selon le journal arabe Asharq Alawsat , les troupes sont arrivées à Brega, sous prétexte de faire régner la « stabilité » et la « sécurité ».

    Cependant, on s’attend à ce que les troupes prennent le contrôle des principaux puits de pétrole et aussi de ports stratégiques, ainsi que le fait savoir l’agence Press TV.

    Brega, ville portuaire, est située à l’Est de la Libye et compte l’un des cinq terminaux pétroliers de la région ainsi qu’une importante raffinerie.

    L’arrivée des marines américains coïncide avec l’explosion d’une d’une bombe de « fabrication artisanale » au siège de l’auto-proclamé Conseil National de Transition (CNT) à Benghazi, au nord-est, après qu’au moins 200 personnes aient manifesté devant le siège pour dénoncer le manque de transparence de la justice.

    Des responsables du CNT assurent qu’ils ont « renforcé les mesures de sécurité » et qu’ils mènent une enquête pour savoir quels ont été les responsables de l’attaque.

    (…) 10 jours après la mort de Kadhafi, le CNT a désigné Abdel-Rahim al-Kib comme premier ministre Libyen. Al-Kib a donné des cours dans les universités des États-Unis et a dirigé l’Institut du Pétrole de Émirats Arabes Unis avant de rejoindre le CNT en 2011.

    note WR : merci à Rikiai  pour l'info


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  • Externalisez...votre pensée : Une menace d’influence américano-sioniste sur la presse française d’information en ligne ?

    Note publiée le 3 novembre 2011

    Le 10 octobre dernier Arianna Huffington dirigeante du Huffington Post, site américain d’information en ligne, a annoncé à Paris l’ouverture mi novembre d’une version française du site. Le projet sera mené en partenariat avec Le Monde et les Nouvelles Editions Indépendantes dirigées par Mathieu Pigasse, également actionnaire du Monde.

    THP.jpgCrée en 2005 le Huffington Post est un "pure player" de l’information en ligne. En moins de 6 ans, il est devenu le premier site d’information aux Etats-Unis dépassant en mai 2011 le New York Times en nombre de visiteurs uniques. Racheté par AOL en février, il a ouvert des versions canadienne et anglaise du site en mai et juillet de cette année.

    Le choix du Huffington Post de privilégier la France pour sa troisième déclinaison hors des Etats-Unis après le Canada et l’Angleterre peut surprendre. Pourquoi n’avoir pas opté pour l’Australie, l’Inde, le Mexique, l’Allemagne voire la Corée du Sud, pays où le Huffington Post dispose déjà d’une audience très nettement supérieure à celle enregistrée en France ?


    Lorsque Sylvie Kauffman, Directrice de la rédaction du Monde, participe en novembre 2010 à une conférence organisée par la French American Foundation sur le futur du journalisme en France et aux Etats Unis, la perspective d’une collaboration entre titres de presse des deux pays  est elle déjà envisagée ?

    Créée en 1976, la French American Foundation a pour mission de "promouvoir le dialogue et de renforcer les liens entre les deux pays". "En faisant apparaître les réponses respectives aux questions communes et leurs implications politiques, économiques et sociales, elle favorise à la fois une meilleure compréhension mutuelle et la recherche de solutions partagées".

    Parmi les actions de cette fondation, le programme Young leaders donne lieu chaque année à la sélection de 30 talents issus pour moitié de chacun des deux pays, de tous horizons et tous secteurs, pour un cycle de rencontre et d’échanges sur des sujets d’actualité communs aux deux pays. "L’objectif de cette sélection prestigieuse est de créer et d’entretenir un réseau informel d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays".

    Une telle démarche peut être assimilée à une stratégie soft permettant de soumettre les possibles futurs dirigeants français à l’influence de la vision américaine du monde et de se gouvernance. Influence d’autant plus inquiétante lorsqu’elle vise des dirigeants du monde de l’information. Sylvie Kauffman, rédactrice en chef du Monde, Louis Dreyfus et Mathieu Pigasse, prochains partenaires du Huffington Post, ont tous trois fait partie du programme "Young leaders".

    Pour évoquer son désir de mettre en place d’une ligne éditoriale française, Arianna Huffington explique qu’"  il est important pour nous de capter l’esprit et la culture des français".  Une formule bien ambiguë. Le soir de l’annonce du lancement de la version française du site, Arianna Huffington était reçue pas l’ambassadeur américain en France, Charles Rivkin, lui-même acteur clé d’un important programme stratégique des Etats Unis visant à influencer les minorités en France !

    Il est donc plus que légitime de s’interroger sur la finalité directe ou indirecte du projet du Huffington Post et sur l’objectivité de l’information qui sera développée.

    Source du texte : KNOWCKERS

    Lire aussi : Trahison au Huffington Post


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  • Le Point.fr - Publié le 23/01/2012 à 20:12 - Modifié le 23/01/2012 à 20:33

    Les autorités libyennes de transition ne parviennent plus à contenir le mécontentement d'hommes armés jusqu'aux dents.

    Des partisans pro-Kadhafi lourdement armés ont repris lundi dans le sang le contrôle de la ville de Bani Walid, ex-bastion kadhafiste au sud-ouest de Tripoli. © Marco Longari / AFP

     

    Y a-t-il encore un gouvernement en Libye ? Trois mois après la mort de Muammar Kadhafi, le pays semble inexorablement sombrer dans le chaos. En à peine quatre jours, les autorités libyennes de transition ont essuyé quatre revers de taille, comme un symbole patent de leur échec. Samedi, le siège du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi (est), pourtant berceau de la révolution, a été envahi par les manifestants, après avoir été visé par des grenades. Le lendemain, c'est le vice-président Abdelhafidh Ghoga qui a été contraint à la démission, après avoir été victime jeudi d'une agression à l'université de Ghar Younès.

    Lundi, ce sont des partisans pro-Kadhafi lourdement armés qui, à la surprise générale, ont repris dans le sang le contrôle de la ville de Bani Walid, ex-bastion kadhafiste au sud-ouest de Tripoli. Au centre de la tourmente, le président du CNT, Moustapha Abdel Jalil, a exclu pour l'heure une démission du Conseil national de transition. Brandissant la menace d'une "guerre civile", l'homme fort de la Libye nouvelle a accusé des "mains cachées" d'être responsables des dernières violences. Pourtant, aux dires des habitants de Benghazi, il est d'ores et déjà le prochain sur la liste.

    Les mystères du gouvernement

    "Le CNT est plus affaibli que jamais", estime Hasni Abidi (1), directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam). "Il a voulu jouer le rôle de l'armée égyptienne, en se portant garant de la transition. Mais il n'en a ni l'étoffe ni les moyens", ajoute le chercheur. "Il n'a jamais été conçu pour durer, et se heurte désormais aux aspirations de la population". De l'aveu des Libyens, le CNT n'a jamais rompu avec l'ère Kadhafi. Formé d'anciens apparatchiks de l'ex-régime libyen, en décalage complet avec les aspirations de la jeunesse révolutionnaire, l'institution pèche par un mode de gouvernance opaque, toujours basé sur le clientélisme de ses cadres. Ces derniers se réunissent dans des "lieux secrets" pour statuer sur l'avenir du pays.

    Le même mystère entoure la redistribution des richesses du dictateur disparu, que la communauté internationale a décidé de débloquer. "Les salaires des fonctionnaires, y compris rebelles, qui étaient payés jusqu'à la chute du régime, ne sont plus versés aujourd'hui", révèle Patrick Haimzadeh (2), diplomate en Libye de 2001 à 2004. Autre anomalie, la nomination en novembre dernier du technocrate Abdel Rahim al-Kib au poste de Premier ministre, chargé de former un nouvel exécutif, alors que les principales décisions restent l'apanage des dirigeants du CNT. Symbole de cette contradiction, l'existence au CNT de responsables chargés de la sécurité, de la défense et de l'information, alors que ces mêmes postes sont également assurés par des ministres du nouveau gouvernement.

    Véritable guerre civile

    Mais le véritable fléau qui frappe la Libye nouvelle reste la prolifération d'armes à travers le pays. Si celles-ci ont permis aux troupes rebelles de se débarrasser du Guide libyen, elles approvisionnent désormais allègrement les milices tribales, aussi bien en Cyrénaïque (est) qu'en Tripolitaine (ouest). Et les combattants ne sont prêts à les rendre sous aucun prétexte, à moins d'obtenir une place de choix au sein du nouveau pouvoir. De retour de Libye, Patrick Haimzadeh décrit une véritable "guerre civile" entre tribus rivales : "L'État n'existe plus. Les gens sortent la kalachnikov au moindre problème. Ils n'ont aucun intérêt à rendre les armes, pour rejoindre une armée sous-payée, commandée par des généraux qu'ils ne reconnaissent pas". D'après le diplomate, ils sont dorénavant nombreux dans le pays à rejeter systématiquement toute loi proposée par le CNT, peu importe son contenu.

    Une réalité d'autant plus inquiétante que les autorités se trouvent totalement désemparées, face au poids grandissant des comités révolutionnaires armés se créant dans chaque quartier. Il en existerait plusieurs centaines rien qu'à Tripoli. "Le CNT a clairement peur de se heurter à une opposition farouche", note Hasni Abidi. Dans ce contexte de guerre, l'hypothèse de la tenue en juin d'élections pour une assemblée constituante semble plus qu'improbable, d'autant plus que la Libye ne possède aucune culture politique. D'ailleurs, sous la pression de la rue, le CNT n'a eu d'autre choix que de reporter sine die, dimanche, l'adoption de la loi électorale qui régira la future élection.

    (1) Auteur du livre "Où va le monde arabe : entre islamistes et militaires" (Éditions Encore d'Orient, février 2011)

    (2) Auteur du livre "Au coeur de la Libye de Kadhafi" (Éditions JC Lattès)


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  • Risques accrus de cancers chez les filles de Fukushima

    source mediapart

    C'est l'exposé d'un membre de l'Académie Nationale des Sciences des États-Unis nous expliquant que la limite dangereuse d'exposition aux radiations retenue par le Japon est beaucoup trop élevée.

    Qu'il s'agisse du Césium, présent en grande quantité dans le pollen bientôt libéré par les fleurs des arbres ou du Césium présent dans les sauterelles que les Japonais consomment, les risquent d'ingérer de la radioactivité, responsable de cancers, est importante.

    L'Académie des Sciences considère que le risque d'apparition de cancers radio-induits est 5 fois plus important chez les jeunes filles que chez des adultes, en raison de leur fragilité naturelle. Chez les jeunes enfants, ce risque est même 7x plus élevé.

    Un chiffre "acceptable" de 20 µSv/an (20 milli Sieverts/an), retenu par les Autorités japonaises, est un chiffre nettement trop élevé.

    Une jeune fille/100 de la région de Fukushima risque d'avoir un cancer pour chaque année passée sur place. Soit, au bout de 5 ans sur place, un risque 5 fois plus élevé.

    Si l'on retient cette dose de 20µSv/an, le risque d'attraper un cancer radio-induit est le même chez une fillette de 12 ans que chez un ouvrier ayant travaillé dans le nucléaire.

    Un document très intéressant, sous-tiré en français. A voir.


    Gundersen, risques de cancers minimisés pour les... por kna60


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  • Du riz contaminé encore trouvé à 50 kilomètres de Fukushima

    Du riz contaminé encore trouvé à 50 kilomètres de Fukushima
    Les autorités de la préfecture de Fukushima ont dû élargir leurs tests de radiations à 25 000 exploitations rizicoles après la découverte de hauts niveaux de césium radioactif dans une douzaine d’entre elles

    Les retombées radioactives de la catastrophe nucléaire de Fukushima sur les cultures avoisinantes sont bien plus importantes que ce que croyaient les autorités japonaises…

    Si l’on s’inquiète parfois de ce que peuvent contenir nos assiettes – OGM, pesticides, etc. – c’est toutefois sans commune mesure avec ce que doit craindre une partie de la population japonaise. Dix mois après l’accident de Fukushima, la peur des retombées radioactives n’a pas disparu. Et pour cause : aujourd’hui encore, on découvre des cultures contaminées à plusieurs dizaines de kilomètres du site dévasté…

    C’est le cas à Onami, une commune de la préfecture de Fukushima située à près de 56 kilomètres de la centrale. A l’automne dernier, les services d’inspection de l’Etat avaient déclaré les 154 exploitations rizicoles de la commune bonnes pour la récolte. Une annonce malheureusement prématurée et effectuée après avoir mesuré la radioactivité de seulement deux d’entre elles… C’est en fait la méfiance grandissante des populations envers les allégations rassurantes des autorités qui a permis de déceler des niveaux de césium radioactif supérieurs à la limite autorisée dans une douzaine d’exploitations.

    Les riziculteurs ont testé eux-mêmes leurs cultures afin d’en avoir le cœur net, une démarche de plus en plus répandue dans les contrées japonaises. Une douzaine de postes de contrôle de radiations citoyens ont été installés dans la préfecture de Fukushima. Gérés par des volontaires, ils permettent de procéder à des tests plus stricts et plus transparents que ceux menés par les autorités, les populations étant informées des résultats via Internet.

    « Depuis l’accident, le gouvernement minimise sans cesse la gravité de la situation et insiste sur le fait qu’il en est le meilleur juge. Mais les gens apprennent des blogs, de Twitter et de Facebook que le système de contrôle alimentaire du gouvernement n’est pas crédible », témoigne Mitsuhiro Fukao, professeur d’Economie à l’Université Keio de Tokyo.

    Les pouvoirs publics se sont défendus comme ils ont pu, arguant qu’ils ne disposaient pas d’assez de machines pour contrôler les quelque 110 000 fermes de la préfecture de Fukushima. Elles ont toutefois admis que le système d’échantillonnage aléatoire n’était pas viable étant donné les retombées inégales des particules radioactives et ont promis de mener des tests sur 25 000 exploitations rizicoles.

    Depuis la découverte de césium radioactif dans le riz d’Onami, 4 975 exploitations ont ainsi déjà été évaluées dans 22 communautés par les autorités préfectorales. Selon un premier bilan, un cinquième d’entre elles ont été investies par du césium radioactif, bien que souvent à des niveaux moindres. 30 exploitations rizicoles ont toutefois présenté des taux supérieurs à la limite autorisée. En revanche, si les niveaux de sécurité qui doivent être adoptés par le ministère de la Santé japonais d’ici avril prochain étaient appliqués dès aujourd’hui, ce serait alors près de 300 exploitations qui présenteraient des taux de radiation supérieurs aux limites autorisées. Sur les plans alimentaire, sanitaire et environnementaux, la région ne semble décidément pas prête de voir le bout du tunnel…

    Crédits photos : flickr – Alosh Bennett / Alexandre Dulaunoy

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  • L'assassinat d’Obama à l’ordre de jour du Mossad  21/01/2012



    IRIB - L’assassinat d’Obama par le Mossad figure à l’agenda des opérations éventuelles qu'envisage de faire Israel si Netanyahou l'acceptait, a révélé un hebdomadaire juif, Atlanta Jewish Times aux Etats-Unis. Dans le but de faire accentuer les pressions sur la Maison Blanche, Israël a mis l’assassinat d’Obama dans son ordre du jour pour le remplacer par son vice président Joe Biden, a écrit Atlanta Jewish Times dans son éditorial, cité par Cheli Shalev journaliste de Haaretz.
    Netanyahu envisage d’émettre un décret a l'adresse du Mossad de former une équipe pour assassiner Obama et le remplacer par Biden dans le cadre de la mise en application de la politique anti iranienne, a écrit le rédacteur en chef d’Atlanta Jewish Times. Si Israël n'arrive pas à réaliser ses objectifs contre le Hamas, le Hezbollah et le nucléaire iranien, il donnera son feu vert au Mossad d’entrer en action pour éliminer le président américain Barak Obama a ajouté le rédacteur en chef d’Atlanta Jewish Times.

    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/165172-assassinat-dobama-est-a-lordre-de-jour-du-mossad

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  • Mélanchon : LE SOCIALISTE ELU PAR LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS POUR LE REPRESENTER

    C'est une première, Jean-Luc Mélenchon, député européen et leader du Parti de Gauche, a été élu par les militants communistes, dimanche 19 juin 2011, candidat du Front de Gauche (FG) pour l'élection présidentielle de 2012. Jean-Luc Mélenchon, franc-maçon au Grand-Orient de France, est le premier non communiste à représenter le PCF à une présidentielle depuis François Mitterrand en 1974.

    Né le 19 août 1951 au Maroc au sein d'une famille juive de Tanger, Jean-Luc Mélenchon, trotskiste, ministre de l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, sous le gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin, député européen pour le Sud-Ouest de la France (indemnités à 7700 euros + frais généraux à 4 300 euros soit environ 12 000 euros par mois + 300 euros de prime par jour de présence au Parlement et une prime annuelle de voyage de près de 5000 euros), est devenu le leader du Parti de Gauche en 2009.

    Surnommé le "Le Pen de gauche" pour ses outrances verbales et son mépris (affiché) des élites politico-médiatiques, Jean-Luc Mélenchon est un anti-Strauss-Khan qu'il qualifiait "d'affameur de la moitié de l’Europe", chantre de "la gauche milliardaire" estimant publiquement que "les socialistes seraient barjots de nommer DSK (sic)". "Son langage est proche de celui de l’extrême-droite, mais c’est plus grave que Le Pen. Jean-Luc Mélenchon incarne le populisme d’extrême-gauche" déclare le socialiste Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France. Dimanche 19 juin 2011, Jean-Luc Mélenchon a accepté d'être l'invité d'honneur du journal de 20 heures sur la première chaîne privée de télévision, TF1, (groupe Bouygues). Le journal de 20 heures, le premier en audience nationale, est présenté en semaine, par Laurence Ferrari, que Jean-Luc Mélenchon attaque régulièrement, la qualifiant de "perruche qui ne sait pas lire un livre quand il n'y a rien à colorier dedans". Plus de détails : Qu'ils s'en aillent tous ! de Jean-Luc Mélenchon, leader populiste, fondateur du Parti de Gauche, et l'un des animateurs du Front de Gauche. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France


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